« Fils de Dieu »

Vous êtes des « fils de Dieu », savez-vous ce que cela signifie ? Osez vous en souvenir et n’ayez pas peur. Car vous avez toujours peur qu’on veuille vous priver de quelque chose : alors vous vous empressez de vous saisir de l’immédiat et vous laissez perdre l’essentiel. Mais on veut vous donner tout car être « fils de Dieu » cela ne signifie aucune mutilation, aucune diminution de vous-même, mais au contraire l’exaltation de ce qu’il y a de meilleur en vous dans la joie et la lumière ! 

André Charlier – Lettres aux capitaines

 

La répartition des rôles dans le foyer

Dieu a donné à la femme plus qu’à l’homme, avec le sens de la grâce et de la beauté, le don de rendre plus aimables et familières les choses les plus simples, et cela précisément parce que, créée semblable à l’homme pour former avec lui une famille, elle est faite pour répandre le charme et la douceur au foyer de son mari et y assurer une vie à deux féconde et florissante.

Pie XII – Allocutions aux jeunes époux 25/02/1942

Maris, vous avez été investis de l’autorité. Dans vos foyers, chacun de vous est le chef, avec tous les devoirs et toutes les responsabilités que comporte ce titre. N’hésitez donc point à exercer cette autorité ; ne vous soustrayez point à ces devoirs, ne fuyez point ces responsabilités. La barre de la nef domestique a été confiée à vos mains : que l’indolence, l’insouciance, l’égoïsme et les passe-temps ne vous fassent pas abandonner ce poste. Mais, envers la femme que vous avez choisie pour compagne de votre vie, quelle délicatesse, quel respect, quelle affection votre autorité ne devra-t-elle pas témoigner et pratiquer en toutes circonstances, joyeuses ou tristes ! 

Pie XII – Allocutions aux jeunes époux 10/09/1941

 

Soumission et désinvolture

Quand l’épouse, refusant plus ou moins consciemment la soumission à laquelle elle est appelée, anéantit l’autorité de son mari en lui déniant, pratiquement, le pouvoir d’être la tête de la nouvelle cellule spirituelle qu’ils forment ensemble, elle absorbe sa vocation. Il n’est peut-être pas sans signification profonde que tant d’hommes aujourd’hui abdiquent leurs responsabilités, alors que tant de jeunes filles et de femmes portent le pantalon avec une inconsciente désinvolture.

Marcel Clément – Un seul cœur, une seule âme, une seule chair.

 

L’homme moral

C’est à notre sexe qu’il appartient de former des géomètres, des tacticiens, des chimistes, etc. ; mais ce qu’on appelle l’homme, c’est-à-dire l’homme moral, est peut-être formé à 10 ans ; et s’il ne l’a pas été sur les genoux de sa mère, ce sera toujours un grand malheur. Rien ne peut remplacer cette éducation. Si la mère surtout s’est fait un devoir d’imprimer profondément sur le front de son fils le caractère divin, on peut être à peu près sûr que la main du vice ne l’effacera jamais.

Joseph de Maistre – Les soirées de Saint Pétersbourg

 

Le jour se lève – Mireille

Notre citation pour juillet et août :  

 « Ton chant, divin poète, est aussi doux pour moi

Qu’un bon somme dans l’herbe à mon corps fatigué

ou qu’une eau bien fraîche offerte à ma soif estivale

Par la flûte et la voix, émule de ton maître. »

Virgile – Les Bucoliques

 

                                            “Le jour se lève”

Mireille

Opéra en trois actes, 1964, Londres

Charles Gounod

Opéra inspiré par le poème épique « Miréio » de Frédéric Mistral.

Mireille, fille d’un riche propriétaire, aime Vincent, un pauvre vannier, qui l’aime en retour. Leur amour, contrarié par un rival de Vincent, conduira les amoureux à se retrouver secrètement aux  Saintes-Maries de-la-Mer avec les pèlerins. Mireille devra traverser seule le torride désert de la Crau pour atteindre ce but. Avant de partir, de sa fenêtre, elle entend le chant d’Andreloun, le berger.

Le jour se lève
Et fait pâlir la sombre nuit.
Au loin, déjà l’ardente grève,
Que nulle brise ne soulève,
S’enflamme et luit !
Et dans les airs l’oiseau s’enfuit.
Et moi, tout seul avec mes chèvres,
La soif aux lèvres,
J’erre au hasard dans le désert brûlant,
D’un pas tranquille et lent.
Le lézard gris boit la lumière,
L’humble grillon, dans la poussière,
Chante au soleil,
Et moi couché dans la bruyère
Je vais reprendre mon sommeil.

Pendant les dernières mesures de la chanson du berger, Mireille est sortie de sa chambre et regarde le berger s’éloigner.

Mireille – Acte IV – 1er tableau : XIV. Chanson « Le jour se lève » (Un berger) • Charles Gounod, Michel Plasson, Orchestre Du Capitole De Toulouse (spotify.com)