Cérémonial de l’intronisation du Sacré-Coeur dans les familles et son renouvellement.

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On choisit pour la cérémonie d’intronisation un jour ayant une spéciale signification pour la famille (anniversaire de mariage, par exemple) ou une fête liturgique appropriée, ou toute date permettant au prêtre d’être présent, si possible.

 Préparation de l’intronisation

 Plus sérieuse et meilleure sera la préparation de la cérémonie d’intronisation, plus abondantes aussi seront les grâces et les bénédictions qui en découleront sur la famille. Cette préparation peut s’étendre sur trois jours (Triduum) ou sur neuf (neuvaine). Elle peut consister en la récitation des litanies du Sacré-Cœur, accompagnées, per exemple, de la prière suivante :

 PRIERE PREPARATOIRE

Divin Cœur de Jésus, venez chez nous, parce que nous vous aimons. Entrez chez nous comme jadis Vous êtes venu chez vos amis à Cana et à Béthanie et chez le publicain Zachée. Nous voulons placer notre vie de famille sous votre conduite et la mener en union intime avec vous.

Cœur Sacré de Jésus, Vous êtes notre très fidèle ami. Personne ne nous a jamais aimés comme Vous. Nous voulons Vous aimer pour ceux qui ne Vous aiment pas.

Comme vous êtes notre Dieu et notre Sauveur, vous êtes aussi notre Seigneur et notre Roi. Puisque tant d’hommes méprisent votre Royauté, nous voulons l’appeler sur notre famille. Vous prendrez possession de ce foyer où nous voulons Vous réserver la place d’honneur, Vous ériger un trône.

Faites que le jour de votre intronisation dans notre famille soit pour Vous et pour nous une journée de joie et le début d’une vie d’intimité et de soumission à Vous. Toutes nos pensées et nos actions doivent être à l’unisson de votre sainte loi. Nous voulons nous défaire de l’amour désordonné de nous-mêmes et aimer nos semblables comme Vous nous avez aimés et nous aimez toujours.

Vivant dans un monde redevenu en grande partie païen et qui ne Vous connait plus, ô divin Cœur de Jésus, nous demandons de votre présence de grâce parmi nous la charité des premiers chrétiens, des apôtres et des martyrs. Que par ce foyer qui veut Vous appartenir tout entier, d’autres foyers s’embrasent de votre charité et qu’ainsi, de famille en famille l’univers entier se soumette à votre Royauté.

Cœur immaculé de Marie, parfait modèle de dévouement à Jésus et d’Intimité avec Lui étendez et fortifiez dans nos cœurs et dans nos familles le règne de la charité, le règne du Sacré Cœur de Jésus. Amen.

  1. Cérémonie d’intronisation

 Le jour de l’intronisation, on recommande de faire célébrer une messe a l’intention de la famille, ou du moins d’assister en famille au saint Sacrifice et d’y communier (ou du moins le dimanche précédent).

 Ad libitum, bénédiction de la maison (ou de l’appartement)

 Si la maison (ou l’appartement) n’est pas encore bénie, le prêtre procède alors d’abord à sa bénédiction.

 Adjutorium nostrum in nomine Domini V. Notre secours est dans le nom du Seigneur

  1. Qui fecit caelum et terram R. Qui a fait le ciel et la terre
  2. Dominus vobiscum V. Le Seigneur soit avec vous
  3. Et cum spiritu tuo. R. Et avec votre esprit.

Oremus                                                             Prions.

Bene + dic Domine, Deus omnipotens, domum istam : ut sit in ea sanitas, castitas, victoria, virtus, humilitas, bonitas, et mansuetudo, plenitudo legis, et gratiarum actio Deo Patri, et Filio, et Spiritui Sancto : et hæc benedictio maneat super hanc domum et super habitantes in ea nunc et in omnia sæcula sæculorum. Amen.

Bénissez +, Seigneur, Dieu tout puissant, cette maison pour que réside en elle la santé, la chasteté, la victoire, la vertu, l’humilité et la mansuétude, la plénitude, la loi et l’action de grâces à Dieu le Père et au Fils et au Saint Esprit, et que cette bénédiction demeure sur cette maison et sur ceux qui l’habitent maintenant et dans les siècles ces siècles. Amen.

  1. Bénédiction de l’image (ou de la statue) du Sacré-Cœur

 (Lorsque, le prêtre ne peut pas assister à la cérémonie, on fait d’avance bénir l’image.)

 A l’heure fixée pour la cérémonie, tous, parents, enfants, et amis invités se réunissent dans la salle de séjour.

La place réservée à l’image (ou à la statue) du Sacré-Cœur est préparée, en forme de petit autel familial. L’image du Sacré-Cœur est dressée sur une autre table couverte d’une nappe et ornée de cierges et de fleurs. On prépare un récipient d’eau bénite. La famille s’agenouille devant l’image. Le prêtre, revêtu du surplis et de l’étole, commence par bénir l’image.

 

  1. Adjutorium nostrum in nomine V. Notre secours est dans le nom du Seigneur

Domini.

  1. Qui fecit cælum et terram. R. Qui a fait le ciel et la terre

 

  1. Dominus vobiscum R. Le Seigneur soit avec vous

 

  1. Et cum spiritu tuo. R. Et avec votre esprit.

                         

Oremus.                                                                        Prions :

                                                                                              

 

Omnipotens sempiterne Deus, qui Sanctorum tuorum imagines sculpi aut pingi non reprobas, ut quoties illas oculis corporis intuemur, toties eorum actus et sanctitatem ad imitandum memoriae oculis meditemur, hanc quæsumus, imaginem (seu sculpturam) in honorem et memoriam Sacratissimi Cordis Unigeniti Filii tui Domini nostri Jesu Christi adaptatam, benedicere et santificare digneris ; et praesta, ut quicumque coram illa Cor Sacratissimum Unigeniti Filii tui suppliciter colere et honorare studuerit, illius meritis et obtentu, a te gratiam in præsenti, et aeternam gloriam obtineat in futurum. Per Christum Dominum nostrum.

Dieu tout-puissant et éternel, vous ne désapprouvez pas de nous voir sculpter ou peindre les images de vos Saints. Car chaque fois que nous les regardons, nous nous sentons portés à les imiter dans la sainteté de leur vie. Daignez donc bénir et sanctifier cette image (ou statue) qui évoquera désormais pour nous le souvenir et la présence du Cœur Sacré de votre Fils Unique, Notre Seigneur Jésus-Christ. À tous ceux qui viendront prier avec confiance devant cette image et qui s’efforceront de lui rendre hommage, accordez par les mérites et l’intercession du Cœur de votre Fils, la grâce dans la vie présente et la gloire éternelle dans la vie future. Nous vous le demandons par Jésus-Christ Notre Seigneur.

  1. Amen.
  2. Ainsi soit-il.

(Puis, le prêtre répand l’eau bénite sur l’image).


  1. Récitation du « Je crois en Dien ».

 Après la bénédiction, pour rendre un témoignage explicite de la foi de la famille, tous récitent debout, à haute voix, le Symbole des apôtres.

Je crois en Dieu le Père tout puissant, Créateur du ciel et de la terre, et en Jésus-Christ son Fils unique, Notre Seigneur, qui a été conçu du Saint Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort, a été enseveli ; est descendu aux enfers, le troisième jour est ressuscité des morts ; est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois au Saint Esprit ; à la sainte Église catholique ; à la communion des saints ; à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair ; à la vie éternelle. Ainsi soit-il.

  1. Allocation du prêtre.

 Le prêtre rappelle :

– la signification profonde de l’intronisation ;

– la vie chrétienne de soumission, de confiance et d’amour que le Sacré-Cœur attend des familles qui Lui ont rendu cet hommage ;

– les bénédictions spéciales et surabondantes dont elles sont l’objet si elles sont fidèles à leurs engagements.

– le grand devoir pour la famille de renouveler fréquemment la consécration comme prière familiale, de préférence pendant la prière du soir en commun.

 

  1. Acte de consécration de la famille au Sacré Cœur

 Cette formule approuvée par saint Pie X le 19 mai 1908 est requise pour le gain des indulgences et ne peut donc être modifiée. Elle est récitée à genoux par le prêtre et la famille. Si le prêtre n’était pas présent, elle serait dirigée par le chef de famille.

Cœur Sacré de Jésus. Vous qui avez manifesté à Sainte Marguerite-Marie, le désir de régner sur les familles chrétiennes, nous venons aujourd’hui, proclamer votre Royauté la plus absolue sur la nôtre. Nous voulons vivre désormais de votre vie, nous voulons faire fleurir dans notre sein, les vertus auxquelles Vous avez promis la paix dès ici-bas, nous voulons bannir loin de nous, l’esprit mondain que Vous avez maudit. Vous régnerez sur nos intelligences, par la simplicité de notre foi. Vous régnerez sur nos cœurs, par l’amour sans réserve dont ils brûleront pour Vous, et dont nous entretiendrons la flamme, par la réception fréquente de votre divine Eucharistie.

Daignez, ô divin Cœur, présider nos réunions, bénir nos entreprises spirituelles et temporelles, écarter nos soucis, sanctifier nos joies, soulager nos peines. Si jamais l’un ou l’autre d’entre nous avait le malheur de Vous affliger, rappelez-lui, ô Cœur de Jésus, que Vous êtes bon et miséricordieux, pour le pécheur pénitent. Et quand sonnera l’heure de la séparation, quand la mort viendra jeter le deuil au milieu de nous, nous serons tous, et ceux qui partent et ceux qui restent, soumis à vos décrets éternels. Nous nous consolerons par la pensée, qu’un jour viendra, où toute la famille, réunie au Ciel, pourra chanter a jamais, vos gloires et vos bienfaits.

Daigne le Cœur Immaculé de Marie, daigne le glorieux Patriarche Saint Joseph, Vous présenter cette consécration, et nous la rappeler tous les jours de notre vie ! Vive le Cœur de Jésus, notre Roi et notre Père.

La prière suivante, en usage primitivement, peut être récitée en d’autres occasions :

Seigneur Jésus, daignez visiter cette demeure en compagnie de votre très Sainte Mère, et répandez sur les bienheureux habitants de ce foyer, les grâces que vous avez promises aux familles spécialement consacrées à votre divin Cœur. C’est Vous même, ô Sauveur du monde, qui en Vous révélant à votre servante Sainte Marguerite-Marie, avez demandé, dans un but de miséricorde, un solennel hommage d’universel amour à votre divin Cœur, qui a tant aimé les hommes et qui en est si peu aimé !

Cette famille s’empresse de répondre à votre appel, et, en réparation de l’abandon et de l’apostasie de tant d’âmes elle vient, ô divin Cœur, Vous proclamer son aimable souverain, et Vous consacrer sans retour les joies, les labeurs et les tristesses, le présent et l’avenir de ce foyer, qui veut désormais n’appartenir qu’à Vous.

Bénissez donc ceux qui sont ici présents : bénissez aussi ceux que, par la volonté du Ciel, la mort nous a enlevés, bénissez les absents. Jésus ! Au nom de la Vierge Marie, nous Vous en supplions, daignez, ô Cœur plein d’amour, établir dans cette maison, le règne de la charité. Répandez dans tous ses membres votre esprit de foi, de sainteté et de pureté. Soyez l’unique maître de ces âmes ; détachez-les du monde et de ses folles vanités. Ouvrez-leur, Seigneur, l’adorable blessure de votre Cœur si miséricordieux et comme dans une Arche de Salut, gardez-les y tous, car ils sont à Vous jusqu’à la Vie éternelle !

Qu’il vive toujours aimé, béni et glorifié, parmi nous le Cœur triomphant de Jésus ! Ainsi soit-1.

  1. Prière pour les défunts et les absents de la famille.

 Personne ne devant manquer au foyer en ce jour si solennel à cette heure bénie, évoquons le souvenir et la présence des chers défunts de la famille, et récitons pour eux et pour les absents un PATER et un AVE.

 Notre Père qui êtes aux cieux…

Je vous salue, Marie…

  1. Que les âmes de nos chers trépassés par la miséricorde du Seigneur,

reposent en paix !

  1. Ainsi soit-il.
  2. Sanctifiez, Seigneur, ceux qui se dévouent à votre service.
  3. Et tous ceux qui mettent en vous leur espérance.

 

  1. Consécration des enfants au Sacré Cœur de Jésus (ad libitum)

 Si les enfants sont présents, ils peuvent alors réciter ensemble la prière suivante :

 Cœur Sacré de Jésus, / Cœur de notre meilleur Ami et très aimable Roi. Vous avez dressé votre trône dans cette maison, / pour demeurer chez nous pour toujours. / À nous, les enfants, s’applique votre premier appel/ « Laissez venir à moi les petits enfants », dites Vous. / Nous voici, Sacré Cœur de Jésus, agenouillés à vos pieds/ et nous Vous promettons d’être désormais/ aussi obéissants et respectueux que Vous l’avez été/ auprès de vos saints Parents/ dans la petite maison de Nazareth, /afin de grandir en piété et en sagesse comme en âge.

Cœur très aimable de Jésus, / Vous voulez aussi posséder nos cœurs, / car Vous dites : / « Mon enfant, donne-moi ton cœur. /Vous voulez demeurer seul dans nos cœurs, / et nous devons par notre amour, / vous consoler/ pour tous ceux qui ne Vous connaissent pas et ne veulent pas Vous aimer. / Très doux Jésus, divin ami des enfants, / recevez notre cœur, rendez-le pur, saint et heureux, / recevez aussi notre corps et notre âme avec toutes leurs forces. / Nous nous consacrons à Vous tout-entiers et pour toujours. /Vous seul soyez notre Roi. / Toutes nos pensées et nos paroles, nos actions et nos peines, / nous les consacrons à Vous, notre Ami et notre Roi.

Tout pour Vous, Cœur Sacré de Jésus !

 

  1. A la place de cette prière, les enfants peuvent réciter un poème ou entonner un cantique en l’honneur du Sacré-Cœur.

 

  1. Installation – intronisation de l’image du Sacré Cœur

 Ensuite le chef de famille, ou son remplaçant, installe l’image du Sacré-Cœur de Jésus à la place d’honneur afin de rendre hommage à la Souveraineté d’amour de Jésus-Christ partout méconnue.


  1. Prière d’action de grâces de la famille après l’acte de l’intronisation.

 Toute la famille récite la prière suivante. 

Gloire au Sacré-Cœur de Jésus pour la miséricorde infinie dont Il a usé envers ses heureux serviteurs, les membres de ce foyer, qu’ll a choisi entre mille autres, comme un héritage d’amour, et un sanctuaire de réparation, où on Le dédommagera de l’ingratitude des hommes ! Quelle n’est pas, ô Seigneur Jésus ! la confusion de cette portion de votre troupeau fidèle, en acceptant l’honneur insigne, de Vous voir présider notre famille ! Comme elle Vous adore en silence, et se réjouit, de Vous voir partager sous le même toit, les fatigues, les soucis et les joies innocentes de vos enfants ! Nous ne sommes pas dignes, il est vrai, que Vous entriez sous cet humble toit ; mais déjà Vous avez prononcé la parole, qui nous rassure, lorsque Vous nous avez révélé la beauté de votre Cœur très saint, et nos âmes qui ont soif de Vous, ont trouvé dans la blessure de votre côté, ô bon Jésus, les eaux vives qui jaillissent jusqu’à la vie éternelle.

Ainsi donc, contrits et confiants, nous venons nous donner à Vous, qui êtes la vie immuable. Restez au milieu de nous, O Cœur trois fois saint, car nous sentons l’irrésistible besoin, de Vous aimer et de Vous faire aimer, Vous qui êtes le buisson ardent, qui doit embraser le monde pour le purifier. Oh oui, que cette maison soit pour Vous un asile aussi doux que celui de Béthanie, où Vous puissiez trouver le repos, près des âmes aimantes, qui ont choisi la meilleure part, dans l’heureuse intimité de votre Cœur ! Qu’elle soit, ô Sauveur aimé, pendant l’exil que Vous infligent vos ennemis, un humble mais hospitalier refuge, semblable à celui de Égypte.

Venez, Seigneur Jésus, venez, car ici, comme à Nazareth, on aime d’un tendre amour la Vierge Marle, cette douce Mère, que Vous-même nous avez donnée. Venez remplir par votre douce présence, les vides que le malheur et la mort, ont laissés parmi nous. O Ami très fidèle, si Vous aviez été ici aux tristes heures de la douleur et du deuil, nos lames auraient été moins amères, nous aurions senti le baume salutaire sur ces secrètes blessures que Vous seul connaissez. Venez, car voici que s’approche peut-être pour nous le soir angoissant des chagrin et que décline le jour fugitif de notre jeunesse et de nos illusions. Restez avec nous, car déjà il se fait tard et le monde pervers veut nous envelopper des ombres de ses négations, alors que nous ne voulons nous attacher qu’à Vous, parce que seul Vous êtes la Voie, la Vérité et la Vie. Laissez entendre, Jésus, ces mots des temps passés : « il faut qu’aujourd’hui vous me donniez l’hospitalité dans cette maison. » (Lc XIX5].

Oui, Seigneur, établissez ici votre séjour pour que nous vivions de votre amour et dans votre compagnie, nous qui Vous proclamons notre Roi, car nous n’en voulons pas d’autre que Vous.

 

Aimé, béni et glorifié, soit à jamais dans ce foyer, le Cœur triomphant de Jésus Que son règne arrive ! Ainsi soit-il !

 

Cœur Sacré de Jésus, que votre règne arrive ! (trois fois)

Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous !

Saint Joseph, priez pour nous !

Saint Pie X, priez pour nous !

Sainte Marguerite-Marie, priez pour nous !

Vive le Cœur Sacré de Jésus dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.

 

  1. Hommage au Cœur Immaculé de Marie

 

Pour remercier le Cœur de Marie de la grâce de l’intronisation que Jésus accorde par elle à la famille, et pour acclamer cette bonne Mère comme la Reine du foyer, on récite ou l’on chante le SALVE REGINA. On peut le remplacer, si on le désire, par l’acte de Consécration.

 

Salut, ô Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, et notre espérance, salut.

Enfants d’Eve, exilés, nous élevons vers vous nos cris de détresse.

Vers vous nous soupirons dans cette vallée de larmes.

De grâce, notre Avocate, tournez vers nous les regards si doux de votre miséricorde.

 Et, après cet exil, faites-nous voir Jésus, le fruit béni de vos entrailles.

O clémente, ô bonne, ô douce Vierge Marie

 Acte de Consécration de la famille au Cœur Immaculé de Marie :

  Cœur Immaculé de Marie, Mère du Cœur de Jésus, Mère et Reine de notre foyer, pour nous conformer à votre ardent désir, nous nous consacrons à Vous, et nous Vous supplions de régner sur notre famille.

Régnez sur chacun de nous, apprenez-nous comment nous pouvons faire régner et triompher le Cœur Sacré de votre divin Fils en nous et autour de nous, comme il a régné et triomphé en vous et par vous.

Régnez sur nous, Mère bien aimée, pour que nous soyons vôtres dans la prospérité comme dans l’adversité, dans la joie comme dans la peine, dans la santé comme dans la maladie, à la vie et à la mort. Ô Cœur très compatissant de Marie, Reine des Vierges, veillez sur nos esprits et sur nos cœurs et préservez-les du torrent d’orgueil et d’impureté, dont vous vous plaignez si amèrement. Nous désirons réparer les crimes si nombreux commis contre Jésus et contre vous. Nous voulons appeler sur notre foyer, sur les foyers de notre patrie et du monde entier, la paix du Christ dans la justice et la charité.

Voilà pourquoi nous promettons d’imiter vos vertus, par la pratique d’une vie chrétienne par la communion fréquente et fervente, sans tenir compte du respect humain. Nous acceptons d’avance les sacrifices que cette vie chrétienne nous imposera et nous les offrons au Cœur de Jésus par votre Cœur Immaculé, en esprit de réparation et de pénitence.

 

Aux Cœurs Sacrés de Jésus et ce Marie, amour, honneur et gloire dans les siècles.

Ainsi soit-il.

 

  1. Bénédiction du prêtre

 

Le prêtre bénit L’assistance par la formule rituelle :

 Que la bénédiction du Dieu Tout Puissant, Père, Fils et Saint-Esprit,

descende sur vous et demeure à jamais.

le prêtre et la famille signent le « Document de l’Intronisation ». Ce beau

diplôme est conservé avec les souvenirs de famille, ou encadré et placé

près du Sacré-Cœur.

 

 

  • Renouvellement de Ia consécration de la famille au Sacré-Cœur

Réciter chaque jour en commun, si possible la petite consécration suivante :

 Acte de Rénovation de la Consécration

(200 j. d’indulg. une fois le jour lorsque la famille réunie récite cette prière) Card. Mercier, 16 janvier 1913)

Très doux Sauveur, agenouillés humblement à vos pieds, nous renouvelons la consécration de notre famille à votre divin Cœur. Soyez toujours notre Roi ; nous avons en Vous confiance pleine et entière ; que votre esprit imprègne nos pensées, nos désirs, nos paroles et nos œuvres ; bénissez nos entreprises ; prenez part à nos joies, à nos épreuves, à nos travaux ; accordez-nous de mieux Vous connaitre, de Vous aimer davantage, de Vous servir sans défaillance. Que d’une extrémité de la terre à l’autre retentisse cette acclamation : « Aimé, béni et glorifié soit partout et toujours le Cœur triomphant de Jésus ! »

  1. Ainsi soit-il

           

 

 

 

Consécration à Notre-Dame des Foyers Ardents

En ce quinze août de l’an deux mille dix-neuf, au jour de votre glorieuse Assomption, nous voici à vos pieds, Ô Notre-Dame, nous, vos enfants chéris. Nous venons vous souhaiter votre fête et nous voulons la célébrer en union avec tous les anges et tous les saints du Ciel. Nous exaltons votre incomparable grandeur de Mère de Dieu et nous croyons, vrai Tabernacle du Verbe Incarné, que vous êtes réellement montée au ciel avec votre corps immaculé.

Nous sommes quelques-unes de vos familles catholiques disséminées en France et sur la terre, mais toutes unies par un même lien et portées par un même idéal : nous sommes et voulons être toujours des foyers ardents. Ardents dans la pratique de la Foi et de toutes les vertus chrétiennes, ardents pour que Dieu soit aimé et adoré au sein de nos familles.

Nous, époux, père et mère, nous enfants, nous voulons œuvrer ardemment pour que le Règne de justice et d’amour de votre divin Fils, Notre-Seigneur Jésus-Christ, s’étende de plus en plus sur nos familles et sur toutes les familles ainsi que sur toutes les sociétés. A l’heure où la famille se trouve menacée dans son intime constitution par les plus honteuses entreprises de dissolution, nous vous consacrons, Ô Immaculée, nos foyers, pour que vous les placiez sous votre manteau protecteur. Nous réclamons de vous lumière et force pour que nous soumettions nos habitudes de vie et nos comportements de chaque jour, jusque dans les plus petits détails, aux vérités et aux commandements divins.

Désireux de gravir la montagne de la perfection chrétienne et à être un jour tous réunis au Ciel, nous sommes en même temps conscients de nos faiblesses et de notre infirmité. Notre passé si tiède et indifférent nous presse de nous tourner vers vous, Ô Notre-Dame des grandes ardeurs, pour puiser en vous toutes ces saintes énergies dont nous sommes dépourvus. Réunissez vos enfants confiants, agenouillés devant votre image, qui se consacrent et se livrent à vous.

Très Sainte Mère, dardez sur nous les rayons de votre maternelle bonté pour que nous brûlions du même feu que celui qui consomme votre Cœur Douloureux et Immaculé. Ô Notre-Dame des foyers ardents, faites de nos familles, des foyers ardents à vous aimer et à propager votre dévotion.

Et que tous nos foyers soient ensemble, ô Mère très aimée, comme autant de brandons, qui, tous allumés au feu de votre amour, se réunissent pour le propager au-dehors de nos foyers et réchauffent ainsi toutes les familles de votre ardente charité.

Gardez-nous tous unis, et enflammés d’amour pour vous, Ô Notre-Dame des foyers ardents.

Ainsi soit-il.

Prière à Saint Joseph (Saint François de Sales)

Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le cœur de Jésus-Christ. O vous dont la puissance infinie s’étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Ainsi soit-il

ACTE DE CONFIANCE EN DIEU Saint Claude de LA COLOMBIERE (1641-1682)

Mon Dieu, je suis si persuadé que Vous veillez sur ceux qui espèrent en Vous, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de Vous toutes choses, que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur Vous de toutes mes inquiétudes : « Pour moi, mon Dieu, je dormirai et me reposerai dans la paix que je trouve en Vous ; parce que Vous m’avez, Seigneur, affermi d’une manière toute singulière dans l’espérance que j’ai en Votre divine bonté » (Ps IV, 9-10).
Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur, les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de Vous servir, je puis même perdre Votre grâce par le péché ; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie, et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher : « Pour moi, mon Dieu, je dormirai et me reposerai dans la paix que je trouve en Vous… ».
D’aucuns peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents, d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences, ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières : « Parce que Vous m’avez, Seigneur, affermi d’une manière singulière dans l’espérance… » : pour moi, Seigneur, toute ma confiance c’est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne : « Sachez que jamais personne qui a espéré dans le Seigneur n’a été confondu dans son espérance » (Eccl. II, 11).
Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j’espère fermement de l’être, et que c’est de Vous, ô mon Dieu, que j’espère : « C’est en Vous, Seigneur, que j’ai espéré ; ne permettez pas que je sois confondu à jamais » (Ps. XXX, 2).
Je connais, hélas! Je ne connais que trop que je suis fragile et changeant, je sais ce que peuvent les tentations contre les vertus les mieux affermies, j’ai vu tomber les astres du ciel et les colonnes du firmament, mais tout cela ne peut m’effrayer : tant que j’espérerai je me tiens à couvert de tous les malheurs, et je suis assuré d’espérer toujours, parce que j’espère encore cette invariable espérance.
Enfin, je suis sûr que je ne puis trop espérer en Vous, et que je ne puis avoir moins que ce que j’aurai espéré de Vous. Ainsi, j’espère que Vous me soutiendrez dans les tentations les plus violentes, que Vous ferez triompher ma faiblesse de mes plus redoutables ennemis ; j’espère que Vous m’aimerez toujours, et que je Vous aimerai aussi sans relâche ; et pour porter tout d’un coup mon espérance aussi loin qu’elle peut aller, je Vous espère Vous-même de Vous même, ô mon Créateur, et pour le temps et pour l’éternité.
Ainsi soit-il !

Vis le jour d’aujourd’hui!

Vis le jour d’aujourd’hui, Dieu te le donne, il est à toi.
Vis le en Lui.

Le jour de demain est à Dieu ; il ne t’appartient pas.
Ne porte pas sur demain le souci d’aujourd’hui.
Demain est à Dieu, remets le lui.

Le moment présent est une frêle passerelle.
Si tu le charges des regrets d’hier, de l’inquiétude de demain,
la passerelle cède et tu perds pied.

Le passé ? Dieu le pardonne.
L’avenir ? Dieu le donne.
Vis le jour d’aujourd’hui en communion avec Lui.

Prière trouvée sur une petite sœur du Sacré-Coeur tuée en Algérie le 10 novembre 1995