Quels sont vos incroyables talents ?

Identifier ses talents n’est pas chose facile mais pourtant bien utile à l’âge du choix des études qui détermineront le métier que nous exercerons plus tard.

Tous nous avons reçu des dons spécifiques : même le serviteur le moins doté de la parabole. Ceux-ci se manifestent par des aptitudes, des facilités que le Bon Dieu nous a données pour que nous les développions afin de les mettre au service du bien commun naturel et surnaturel de la société. Ce faisant, nous accomplirons pleinement notre nature. L’accomplissement et le développement de ces puissances qui sont en nous, contribueront à nous rendre heureux mais surtout à répondre au plan de Dieu.

Mais comment identifier et détecter ses talents ? Un peu d’introspection ne peut pas faire de mal.

Se poser honnêtement quelques questions et y réfléchir pourra déjà donner des indices.

  • Qu’est-ce que j’aime faire ?
  • A quoi suis-je bon ?
  • Y-a-t-il des choses que je réalise avec facilité et qui paraissent difficiles à d’autres ?
  • Quelles sont mes plus grandes réussites ?

De plus, comme nous sommes souvent mauvais juges de nous-mêmes, n’hésitons pas à demander à nos proches qui nous connaissent bien, parents, frères et sœurs, amis et à leur poser les questions suivantes :

  • Quelles compétences perçoivent-ils en nous ?
  • Dans quels domaines les étonnons-nous par notre aisance ?
  • Ont-ils des exemples concrets de situations où nous les avons impressionnés ?

A partir des réponses à ces différentes questions, il est utile de creuser ce qui, au-delà des apparences visibles, est notre motivation profonde : là réside peut-être notre véritable force !

Enfin, n’hésitez pas à être curieux, à essayer de nouvelles activités, à découvrir de nouveaux métiers dans un état d’esprit positif, en cherchant à comprendre ce qui motive et ce qui plaît aux personnes qui vous les font connaître. Peut-être cela vous fera-t-il penser à des aptitudes qui dorment encore en vous.

N’hésitez pas à oser parler avec les adultes que vous pouvez croiser au hasard d’une rencontre (sortie de messe, réunion de parents à l’école, etc…) pour les interroger sur leur métier encore inconnu pour vous ; contrairement à ce que vous pensez, vous ne les importunez pas ! Ils seront heureux de témoigner de leur expérience.

Depuis quelques années, les chambres de Commerce et d’Industrie proposent un contrat1 pour faciliter les démarches (assurance et autre) pour les « stages de découverte professionnelle ». Il permet aux jeunes de passer 5 jours consécutifs dans une entreprise pendant les vacances scolaires sans que cela représente un coût ou des démarches administratives pesantes pour l’établissement d’accueil.  Vous pourrez ainsi découvrir de façon plus approfondie des métiers divers et vous pourrez affiner votre regard sur telle ou telle orientation. C’est une belle occasion qui est proposée là, n’hésitez pas à vous renseigner et à en profiter !

Enfin, retenez bien que ce serait de la fausse humilité que de se croire sans talent car nous avons tous des trésors cachés en nous qu’il nous appartient de trouver pour pouvoir les développer en les mettant au service du bien commun.

Alors, bonne chasse aux trésors, vous avez certainement d’incroyables talents !

 Antoine

1 Convention Mini Stage de découverte professionnelle par les CCI régionales

 

Larguez les amarres et gardez le cap !

A l’aube de l’âge adulte, nos relations avec notre famille peuvent malheureusement parfois se distendre. Le besoin d’affirmation, de démontrer son autonomie et sa capacité à se gérer soi-même peut conduire à des irritations de part et d’autre.

C’est alors que chacun doit reconsidérer sa place et ajuster son attitude. En effet, le « petit » n’a plus 10 ans et la maman n’est pas une « bonne » …

Au moment de prendre notre indépendance, la famille est en fait notre port d’attache, qui n’a de raison d’être que si l’on peut larguer les amarres, s’éloigner, voguer de par le vaste monde et s’y confronter, puis revenir faire le plein, retrouver la stabilité, l’écoute et le soutien de parents et de frères et sœurs aimants et attentifs. Tout cela pour pouvoir repartir de nouveau, sûr de son origine, de son appartenance et de ses racines.

Cependant, l’observation du monde extérieur peut parfois nous faire réfléchir sur le modèle familial, l’éducation reçue, les choix de nos parents… Ceci associé à de légères tensions dues aux différences de caractère pourraient, dans des cas extrêmes, nous conduire à prendre le contrepied de l’éducation reçue. A l’inverse, une admiration sans limite pour celle donnée par nos parents pourrait conduire à vouloir la reproduire très exactement.

Et c’est souvent d’ailleurs par l’une ou l’autre de ces périodes un peu caricaturales que nous passons avant d’être capables de prendre du recul et de choisir librement, en adulte.

En effet, c’est ce qui marque le passage de l’adolescent encore entraîné par ses parents sur le chemin de la vertu, à l’adulte responsable de ses choix et libre de les poser en conscience grâce à l’intelligence et à la vertu qu’il aura pu développer à l’aide de ses parents et pendant son éducation.

L’objet et le but de l’éducation sont justement de former des hommes libres et responsables, capables de poser des choix raisonnables et vertueux en autonomie. La famille et ses références deviennent une base solide pour se construire et commencer à bâtir sa future famille selon ses propres choix mais toujours avec l’objectif de s’élever au mieux vers le ciel, dans des conditions différentes de celles qu’ont vécues nos parents. Et si parfois des circonstances malheureuses et le dessein de la Providence ont pu faire que la famille dans laquelle nous avons grandi n’ait pas pleinement partagé cet objectif d’élever vers le Ciel, il est important de chercher dans les familles amies quelques bons exemples pour nous appuyer sur elles.

Sachons donc tirer le maximum de l’exemple de nos familles pour grandir et préparer la nôtre, en passant au-dessus des imperfections inhérentes à toute institution humaine, plutôt que de perdre notre temps dans la critique et l’opposition. Nous serons alors de vrais adultes, libres et autonomes, et nous satisferons au devoir du respect filial dû à nos parents envers qui nous avons une dette qui n’est pas solvable, si ce n’est en la transmettant à nos enfants.

 

 Antoine

 

L’amour-propre

Ma chère Bertille,

 Je pense que tu dois particulièrement apprécier le thème de ce numéro, toi qui es tellement attachée à ta famille et je suis contente de pouvoir approfondir avec toi tout ce qu’il représente.

Je voudrais en profiter pour te faire découvrir le plus grand ennemi de l’entente familiale. Tu crois peut-être le connaître ? Sans doute penses-tu que je vais te parler des méfaits de la langue ? Eh bien, non ! Car pour ma part, je pense plutôt à celui qui est à la racine de tout : l’amour-propre !

N’est-ce pas lui le véritable responsable d’un mot un peu aigre, d’une réflexion désagréable, de rancunes tenaces et de toutes ces petites ou grandes rancœurs qui empoisonnent l’esprit de famille…? N’est-ce pas lui qui nous chante à l’oreille qu’il faut que chacun nous reconnaisse comme « le meilleur », celui qui « a toujours raison », celui qui « sait toujours bien s’y prendre », et qui nous inspire sans cesse des mots ou des pensées (car même les pensées sont coupables) contre la charité ? Il nous rend délicats, ombrageux, soupçonneux, rigides et excessifs sur nos droits, aisés à offenser ; il entretient dans nos cœurs une certaine malignité, une joie secrète des petites mortifications qui arrivent au prochain…

Et pourtant… Ceux qui nous regardent ne devraient-ils pas pouvoir s’exclamer : « Voyez comme ils s’aiment » ?

Ne récitons-nous pas soir et matin la prière du Pater : « pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons… » ? Pourquoi alors garder dans notre cœur toutes ces rancunes contre l’un ou l’autre ?

Ne disons-nous pas avec conviction : « Que votre volonté soit faite » ? Pourquoi croyons-nous alors que les autres doivent nous être reconnaissants puisque tout vient de Dieu et de Dieu seul ?

Ne communions-nous pas chaque dimanche ? Pourquoi alors déchirons-nous ensuite à belles dents la réputation de notre prochain ?

N’égrenons-nous pas avec régularité les grains de notre chapelet pour tous ceux qui sont dans l’épreuve ? Pourquoi alors dans le secret de notre cœur avons-nous eu cette petite joie du malheur qui arrive aux autres ?

 

Prenons quelques instants pour examiner si vraiment nous avons « l’esprit chrétien » selon les paroles de l’Evangile. Osons marcher vers la vérité lumineuse et écoutons Celui qui a dit :

– « Je veux la miséricorde, et non le sacrifice1 » et regardons alors avec amour celui à qui nous faisons l’aumône d’un sourire ou d’une aide.

– « Aimez vos ennemis2 » et recommençons tous les « Notre Père » que nous avons dis alors que nous avions de l’amertume dans le cœur.

– « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés3 », et prions pour celui qui erre plutôt que de l’enfoncer davantage.

– « Si quelqu’un veut être le premier, il sera le dernier de tous, et le serviteur de tous4.» Oublions nos susceptibilités mesquines et notre besoin instinctif de briller en restant à notre place avec le sourire.

– « Nul ne peut servir deux maîtres5 » et demandons-nous si nous n’essayons pas constamment de faire des compromis dangereux pour notre âme tout en maintenant une apparence un peu pharisienne…

– « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il se renonce lui-même, qu’il porte sa croix chaque jour, et me suive6 » et humblement examinons si vraiment nous suivons le Christ honnêtement et non pas de façon hypocrite, car accomplir la loi est nécessaire mais n’est pas suffisant. On n’est pas chrétien parce que l’on pratique. On pratique parce que l’on est chrétien. Dieu nous veut tout entiers ; Il va jusqu’au plus profond de l’homme ; non pas seulement dans ses apparences ou ses actes, mais aussi au fond de son cœur et de sa conscience.

Notre christianisme doit être la source d’inspiration vivante de chacun de nos actes ou de nos pensées. Alors seulement nous aurons vraiment compris le message du Christ qui est venu sur terre pour nous dire : « Mes enfants, aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ! »

Voilà ma chère Bertille, ce que je voulais partager avec toi aujourd’hui afin de te faire découvrir le grand ennemi de l’esprit de famille, – au sens large aussi car ne sommes-nous pas tous frères ?

 Je te souhaite déjà une très belle fête de Noël, grande fête de famille s’il en est, où la paix règnera là où l’esprit chrétien sera.

Avec toute mon affection,

Anne

 

1 Saint Matthieu, 12-7

2 Saint Matthieu, 5-44

3 Saint Matthieu, 7-1

4 Saint Marc, 9-34

5 Saint Matthieu, 6-24

6 Saint Luc, 9-23

 

 

Lumière de septembre

Dès la fin août, la lumière est moins vive, bien que toujours présente, les ombres s’allongent dans une nostalgie paisible.

En septembre, le soleil pare d’or maisons et jardins pour tout présenter avec élégance, comme l’on peint un tableau, sans couleurs vives, mais adoucies. Les fleurs retrouvent la force de repartir après les ardeurs de l’été, et certaines aux teintes délicates n’apparaissent qu’à cette saison.

  Douceur de septembre.

 

Beauté de ce mois qui nous introduit peu à peu dans l’automne, nous prépare doucement au sommeil de l’hiver. Rien n’égale la beauté de ces journées, prolongement de l’été mais sans sa force parfois violente.

Heures où la rentrée s’avance avec les souvenirs des vacances qui furent l’occasion des retrouvailles familiales, et de repos pour repartir plein d’entrain.

  Douceur et élan de septembre.

 

Celles-ci nous ont laissé des souvenirs qui imprègneront la mémoire des petits pour y créer des rituels charmants et rassurants, aidant à la construction des jeunes âmes. Chaque famille connaît ces petites habitudes, chacune a les siennes, elles sont un signe de reconnaissance et se gardent en mémoire jusqu’au bout, et à travers les générations.

  Douceurs de la mémoire familiale.

 

Cependant la nostalgie des bons souvenirs n’est pas utile, si ceux-ci restent enfouis sans être transmis. Que sera cette nouvelle année de reprise des activités si nous n’essayons pas de garder le meilleur, en le faisant grandir, en le dégageant de ce qui est moins noble ?

L’esprit de famille se recueille mais se perfectionne aussi parce que chacun y apporte le meilleur de soi.

Foin des petites rancœurs face aux défauts que chaque famille possède souvent sans s’en rendre compte, voisinant avec de belles qualités. Pardon pour ne pas crisper les générations sur des disputes.

Oubli de soi, ne pas s’attarder sur les imperfections, les agacements des caractères, mais dans les difficultés rencontrées, se hâter pour rendre service ou faire une visite, comme Notre-Dame à sa cousine Elisabeth, à ceux qui sont seuls ou dans la peine.

  Douceur et bonté en famille.

 

Bien souvent notre jeunesse nous suggère d’aller voir ailleurs, de prendre le large, vent de liberté qui nous susurre à l’oreille les plus belles rencontres. Mais que d’illusions parfois… Si nous avions su…

Les difficultés nous ramènent auprès des nôtres, presqu’invariablement, et ceux-ci doivent alors être comme le père de l’enfant prodigue de l’Evangile si nous avions rompus, ou pleins de tendresse pour nos chagrins.

  Douceur des cœurs en famille.           

 

Douceur de ces moments, de ces lumières qui sont un pâle reflet de la bonté divine, de la tendresse de Dieu qui comme un Père nous donne à travers son Eglise un esprit de famille, et nous demande la charité fraternelle.

Esprit de famille qui nous lie aussi les uns aux autres par le baptême, en attendant notre union totale dans la Lumière sans fin.

  Douceur de Dieu.

          Jeanne de Thuringe

 

Pour conquérir le Ciel !

Ma chère Bertille,

 Tu me disais la semaine dernière, durant cette marche que nous avons faite ensemble sur les pas de saint Jacques, combien cette connaissance de toi-même que tu approfondis chaque jour, te décourage.

« Je vaux si peu ! Je me fais un programme que je ne tiens jamais… A quoi bon recommencer ? » Et tu hésites même à prendre des résolutions en ce début d’année d’étudiante.

Attention : ces grands découragements ne seraient-ils pas une tentation du démon de l’orgueil ? Est-ce par peine d’offenser Dieu que tu te désoles ou est-ce par dépit de ne pas parvenir où tu veux aller par ta seule volonté ?

Y a-t-il des héros ou des saints dès la naissance ? Réalise bien que c’est un lieu commun pour toute nature humaine que d’avoir des défauts, des instincts mauvais qui tyrannisent, des tentations ou des faiblesses et même des défaillances… Mais il ne s’agit pas d’arriver le premier au bout du chemin… Dieu nous demande seulement d’y parvenir ; et pour cela il nous faut commencer déjà par partir ! Aujourd’hui, je vais te donner un conseil très pratique : pour progresser vers le Ciel, il faut vouloir, et vouloir humblement, mais aussi patiemment et avec persévérance !

 Vouloir

Déjà, il faut le vouloir ! Et cela personne, pas même Dieu, ne le peut pour nous ! C’est le mystère de la liberté. Nos instincts nous poussent dans une direction, notre ange nous guide mais nous sommes libres de résister. Chacun de nous possède cette liberté et cette force en soi. Ne pas y croire ou mettre en doute notre pouvoir serait déjà partir perdant… C’est pourquoi, il faut avoir confiance et se répéter chaque matin : avec la grâce de Dieu, je peux obtenir cette victoire ! Celui qui pense : « Je voudrais bien » est déjà à moitié vaincu… Si atteindre le sommet de l’Aiguille Verte est impossible pour certains, les sommets de la vie morale sont, par et avec la grâce de Dieu, accessibles à tous ! Notre-Seigneur est venu sur terre pour appeler les âmes à la perfection ; il n’a pas réservé ses paroles à une élite. A tous ceux qu’Il a croisés, Il a dit : « Soyez parfaits comme mon Père céleste est parfait ! » Si le Seigneur, qui connaît véritablement chacune de nos âmes, l’a dit, c’est qu’Il sait que tous peuvent y parvenir !

 Vouloir humblement

L’Evangile rappelle sans cesse la nécessité de l’humilité. Il faut vouloir se conquérir soi-même mais non pas dans le secret et orgueilleux désir de se sentir supérieur aux autres : « Les autres sont faibles, moi je serai forte. Les autres tombent, moi, je tiendrai ! » Car celui qui ne compte que sur lui-même compte sur bien peu et tu l’as vécu dans ces moments où tu t’es découragée. Il faut se connaître et savoir sans doute qu’on a en soi des principes d’énergie, mais surtout bien comprendre que la source vraie de toute force n’est pas en nous, mais dans le Seigneur : « Sans moi, vous ne pouvez rien faire » disait-Il. Et la pire folie serait bien de croire que sans Lui, on pourrait parvenir à conquérir le Ciel !

Aussi chaque matin mais aussi dans les difficultés, les tentations et les doutes, mets-toi à genoux (au moins en pensée) et prie ; demande à Dieu « ce pain de chaque jour » qui n’est pas seulement pour le corps mais bien aussi pour l’âme.

« Si Vous me laissez à moi-même, qui suis-je ? dit l’Imitation. Rien qu’infirmité. Mais dès que vous jetez un regard sur moi, à l’instant, je suis forte. »          >>> >>> C’est en Dieu que tous les saints ont trouvé leur force et, à leur image, c’est en Dieu seul que tu trouveras la détermination pour faire ce que la nature humaine seule ne peut accomplir.

 Vouloir patiemment et avec persévérance

Durant notre semaine de marche, tu as bien remarqué combien certaines ascensions demandaient de prudence et de patience, mais tu as persévéré vaillamment car la perspective du sommet t’en donnait le courage. Alors pourquoi vouloir être plus pressée dans la vie morale ? Rien ne se fait vite dans la nature ! Combien de temps a-t-il fallu au gland pour devenir le chêne magnifique qui orne ce parc ?

Patience ! Une faiblesse aujourd’hui ? Recommence demain ; et encore après-demain ! Le soleil se lèvera de nouveau et éclairera peut-être cette victoire sur ce défaut particulier. Patience ! C’est souvent l’échec qui forme le mieux le caractère ! Si le succès arrivait trop vite, nous risquerions de nous en enorgueillir. L’échec nous tient en haleine… Et si malgré tous nos efforts, nous constatons que nous retombons toujours dans les mêmes défauts, répétons : « Le succès n’est pas ce qui importe. Ce qui importe, c’est l’effort ! »

 Allons, courage ! En cette veille de la rentrée, redis-toi cette phrase inlassablement : vouloir, vouloir humblement, vouloir patiemment et avec persévérance, et avec l’aide de Dieu, je vais parvenir à atteindre cet idéal qui me mènera au Ciel ! » Et chaque matin, devant le mystère humble et grandiose d’une journée à remplir, confie ton désir au Seigneur et à sa Sainte Mère. Ainsi chaque soir, devant le compte de ta journée, si petit au creux de la conscience qui soupèse, si décevant quand on le compare avec les espoirs du matin, dis-toi simplement, sans découragement ni amertume : « Demain, avec la grâce de Dieu, je ferai mieux, » en priant avec regret, humilité mais aussi avec une immense confiance car Celui qui compte les petits efforts et protège de sa force l’âme qui Le regarde avec amour, veille tout particulièrement sur toi !

Je t’embrasse et te souhaite une belle rentrée !

Anne