Tenir ferme dans la lutte contre le mal. Ne jamais admettre le compromis. Préférer tout perdre, vie, salaire, conditions d’existence, plutôt que sacrifier sa conscience.
Alexandre Soljenitsyne
La recette d'une famille heureuse !
Tenir ferme dans la lutte contre le mal. Ne jamais admettre le compromis. Préférer tout perdre, vie, salaire, conditions d’existence, plutôt que sacrifier sa conscience.
Alexandre Soljenitsyne
Un ami m’a dit un jour : « Tu as fait de mauvais choix, puisque tu as échoué. » Je connais des réussites qui font vomir. J’ai échoué, mais l’homme au fond de moi a été vivifié.
Hélie Denoix de Saint Marc
La sainteté peut survenir en quelqu’un qui est « coincé » comme en quelqu’un qui s’épanouit, en quelqu’un dont la vie, humainement, offre un sens et une définition, comme en quelqu’un dont la vie, humainement, en offre très peu (car elle en offre toujours un peu, du moins faut-il s’y efforcer). La sainteté, ce n’est point tel état de vie, ni telle fonction sacrée. Il est certes des états et des vocations qui, par nature, favorisent incomparablement la sainteté. Et cependant la sainteté n’est pas dans l’état de vie comme tel, mais dans la disposition du cœur quel que soit l’état de vie.
Père Calmel O.P. in Si ton œil est simple
La sainteté est une disposition du cœur qui nous rend humbles et petits entre les bras de Dieu, conscients de notre faiblesse et confiants jusqu’à l’audace en sa bonté de Père.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
Il est dangereux à notre époque d’être des saints à moitié, d’abdiquer un idéal qui nous est présenté. On pouvait croire autrefois que la sainteté était réservée à certaines catégories, à certaines âmes, à l’état religieux ; actuellement la sainteté doit déborder, pénétrer dans toutes les âmes, dans la masse, dans tous les états. Il ne peut plus y avoir de demi-mesures. L’union au Christ s’impose à nous ; chacun de nous doit être un sarment, une tige de la vigne du Christ.
Père Marie-Eugène de l’Enfant Jesus, O.C.D
Dans chacune des formes de gouvernement, l’amitié règne en même proportion que la justice. Elle règne dans le cœur du monarque, suivant qu’il est disposé à la bonté et à la bienfaisance : car, s’il est vertueux, il veille au bien de ses sujets, et s’occupe sans cesse de les rendre heureux ; il est comme un pasteur attentif au soin de son troupeau ; et c’est pour cela qu’Homère appelle Agamemnon le pasteur des peuples. Telle est encore la tendresse paternelle ; mais elle l’emporte par la grandeur des bienfaits : car le père est l’auteur de l’existence, c’est-à-dire du plus grand des biens pour ses enfants ; il pourvoit à leur nourriture et à leur éducation. On rend même un hommage semblable aux ancêtres ; car il y a une sorte d’autorité naturelle du père sur ses enfants, des ancêtres sur leurs descendants, du roi sur ses sujets. De ces relations naissent des sentiments de respect et de dévouement, portés au plus haut degré d’exaltation ; ils sont la source des honneurs que nous rendons à nos ancêtres. Il y a donc aussi de la justice dans ces sentiments, non pas la même sans doute, mais une justice proportionnée au mérite ; car c’est là un des caractères de l’amitié.
Aristote – La Morale – Livre VIII- XI