Osons l’enthousiasme

Chers amis,

Pour des « Foyers ardents », oser l’enthousiasme est une évidence.

En effet, tel que nous l’entendons, l’enthousiasme n’est pas un feu de paille qui s’enflamme à la moindre étincelle pour s’éteindre ensuite rapidement. Nous parlons bien ici de celui qui doit habiter les cœurs ardents, emplis de la Foi en un Christ ressuscité, vainqueur de la mort !

Nous croyons, – nous venons de le proclamer en ces jours saints – que Notre-Seigneur a remporté définitivement la bataille et cette victoire devrait nous rendre assez forts pour qu’à notre tour nous soyons fiers de participer au triomphe de Jésus-Christ durant ce court temps qui nous est réservé sur la terre. 

C’est donc avec toute notre flamme que nous accomplirons notre mission car un devoir d’état accompli sans y mettre de la grandeur d’âme n’aura pas le même rayonnement que celui accompli avec ardeur ! La maman se passionnera pour sa tâche éducative auprès de ses petits, le papa sera fier de son rôle de chef de famille : ils y trouveront leur raison d’être. Nos jeunes se donneront avec générosité et entrain, les occasions de se dévouer ne manquent pas ! Nos moins jeunes se hâteront de transmettre les valeurs familiales et chrétiennes qui se noient dans le brouillard de la bien-pensance… La France est redevenue une terre de mission ; il y a tant à faire, à commencer par un devoir d’état à accomplir chaque jour avec amour. Tout est là !

Notre monde a besoin de sourires lumineux, de générosité paisible, de disponibilité et des prières de chacun pour toutes ces âmes croisées au détour d’un chemin, pour tous ceux dont le regard est si triste, et qui errent sans but, hagards après des heures d’écran.

Oui, osons l’enthousiasme, transmetteur de notre foi dans les petites choses du quotidien qui jalonnent notre vie, et alors nous serons capables de grandes choses quand le Seigneur nous le demandera.

Relevons-nous et ne nous laissons pas emporter par l’ambiance actuelle, tellement envahissante que nous pourrions être tentés d’adopter le même comportement que ceux qui n’ont pas la foi ou qui, vaincus par les difficultés rencontrées, par la lassitude, ou tentés par les mondanités, abandonnent le combat, préférant se contenter d’un modus vivendi constitué de petites lâchetés qui petit à petit ont raison de leur bonne volonté. On le sait tous d’expérience : à partir du moment où on fait des concessions et dès que l’on arrête de monter, on descend ; les exemples ne manquent pas autour de nous.

Dans les jours noirs, dans les moments de découragement que nous rencontrons, reprenons ces articles, un à un. Que cette revue ne soit pas classée comme les autres au fond d’un placard, mais qu’elle reste de longues années sur la table du salon, comme un rappel permanent ! Vous y trouverez les raisons de conserver l’enthousiasme mais aussi les outils pour ne pas vous laisser abattre par les échecs.

Certains me diront que c’est affaire de tempérament… En effet, un caractère triste et inquiet pourrait avoir davantage de difficultés, souvenons-nous alors que ce mot vient du grec enthousiasmos, « possession divine, transport divin », qui remonte à l’adjectif entheos, « inspiré par un Dieu ou par les dieux ». Il convient donc à toutes les âmes de bonne volonté d’accepter de se mettre sous le regard du vrai Dieu par la prière et la méditation, faisant croître ainsi leur confiance et leur abandon en notre Père du Ciel.

En ce mois de Marie, confions à Notre-Dame tous nos Foyers Ardents afin qu’ils conservent ou retrouvent l’enthousiasme et la fierté d’être le sel de la terre et la lumière du monde !

Marie du Tertre

 

Editorial

Chers amis,

Nous sommes très heureux d’approfondir avec vous la vie, les mérites et les raisons d’implorer notre grand saint Joseph, car après Notre-Dame, il est bien le plus grand Saint au Ciel et Notre-Seigneur ne saurait rien lui refuser.

Allons à Joseph, encore et toujours. Sainte Thérèse d’Avila, docteur de l’Eglise et infatigable apôtre, insistait tant sur la dévotion à saint Joseph : « Je voudrais persuader toutes les âmes qu’elles doivent porter de la dévotion à ce glorieux Saint. Une longue expérience, en effet, m’a montré les Grâces qu’il nous obtient de Dieu. Je demande seulement, pour l’amour de Dieu, à celui qui ne me croirait pas, d’en faire l’épreuve. Il verrait par son expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux Patriarche et d’avoir pour lui une dévotion spéciale. »

Saint Joseph est véritablement l’image de la Providence, placée là par Dieu, façonnée spécialement pour être auprès de Jésus et de Marie.

Gardons-nous de le considérer comme un brave homme, âgé et uniquement protecteur ; il transcende incomparablement les âmes les plus élevées dans la vie spirituelle et « il a été si bien père que, en vingt endroits, les saints Evangiles et la Bienheureuse Vierge elle-même n’hésitent pas à lui donner ce titre1… » Mieux que personne il a compris qui étaient Jésus et Marie et plus que tout autre saint, il y était attaché.

Le Pape Léon XIII dans son encyclique « Quamquam Pluries2 », après avoir mis en lumière les raisons principales d’honorer saint Joseph, prescrivait à perpétuité que non seulement il soit honoré tout au long du mois de mars mais aussi qu’il soit associé à Notre-Dame à l’issue de la récitation du Rosaire pendant le mois d’octobre, par une prière spécifique associée à une indulgence.  Cela montre bien combien ces deux dévotions sont inséparables.

Saint Pie X avait demandé de mettre dans toutes les sacristies un tableau pour rappeler aux prêtres de recommander à l’autel les mourants du jour. Quand nous apprenons qu’une âme entre en agonie, n’hésitons pas à prier saint Joseph pour qu’il aille  dire à l’oreille du mourant les paroles qui le toucheront. Il lui apportera les secours efficaces pour paraître pardonné devant le Souverain Juge. Confions au tout-puissant patron de la bonne mort ceux qui vont comparaître devant Dieu même s’ils ne s’y sont pas préparés.

A Fatima, saint Joseph apparaît trois fois pour bénir le monde et lui donner la paix, n’est-ce pas pour nous rappeler de le prier toujours davantage en ces temps difficiles ?

Portons son scapulaire, gagnons les indulgences accordées à sa dévotion, solennisons particulièrement le 19 mars cette année, et durant le mois de mars, lisons chaque jour une page en son honneur afin qu’il bénisse nos efforts !

 

Que ce numéro, détaillant de nombreux aspects de la vie de ce grand saint, fasse croître notre dévotion et nous encourage à le prier avec toujours davantage de fidélité.

Nous vous souhaitons une très belle fête de saint Joseph. Qu’avec Notre-Dame, il daigne regarder avec bienveillance tous nos Foyers Ardents,

 

 

Marie du Tertre

 

Editorial

Chers amis,

En ce tout début d’année 2025, ce thème vient nous rappeler quelques notions essentielles pour nous aider à prendre d’utiles et saintes résolutions. « Où Dieu nous a plantés, il faut savoir fleurir », disait si joliment saint François de Sales.

En des temps plus rapprochés, Sœur Lucie précisait : « La pénitence du devoir d’état accompli parfaitement, voilà ce que Notre-Dame réclame. Il y a des âmes qui pensent à de grandes mortifications extraordinaires, à des macérations, dont elles ne se sentent pas capables, si bien qu’elles perdent courage. Lorsque Notre-Dame exige la pénitence, elle parle de l’exact accomplissement du devoir d’état : c’est cela la sainteté1. »

 Différents articles éclairent ce thème ; ils sont accompagnés de conseils avisés qui le complèteront utilement : prendre conscience de l’attraction exercée par le monde virtuel, répondre avec générosité aux souhaits divins, découvrir l’éducation bienveillante ou apprendre à discerner.

Nous avons pensé qu’il était important d’insister sur ce thème car pour bien accomplir son devoir d’état, nous sommes tenus de le redéfinir régulièrement et de le mettre toujours en adéquation avec les circonstances du moment présent. Nous voulons aussi attirer l’attention et la reconnaissance sur tous ceux qui nous montrent l’exemple quotidiennement : ces papas qui travaillent avec courage pour nourrir leur famille, parfois dans des conditions très difficiles, ces malades qui souffrent et offrent pour le salut de tous, ces jeunes qui se donnent généreusement au service de leur prochain… Et je voudrais à cette occasion rendre un hommage particulier à toutes ces mamans qui, dans l’humilité et la discrétion, l’accomplissent quotidiennement sans que ceux qui vivent à côté d’elles  s’en aperçoivent… Ce n’est parfois que quand elles sont absentes ou malades que l’on découvre combien, par leur présence, leurs interventions discrètes et emplies d’amour au service de tous, elles ensoleillaient notre vie. A leur intention, nous insérerons dorénavant dans « Mes plus belles pages » une citation particulière pour les soutenir dans leur mission.

A l’aube de cette nouvelle année, confions particulièrement nos familles à Notre-Dame des Foyers Ardents ; prions ardemment afin qu’elle nous aide à accomplir « le goût du Seigneur2 » dans la fidélité de tous les instants !

Le Révérend Père Joseph et toute l’équipe se joignent à moi pour vous souhaiter une sainte année 2025, sous le maternel regard de Notre-Dame.

Marie du Tertre

 

1Sœur Lucie à Monseigneur Palha

2 Saint François de Sales

 

Le Coeur Immaculé de Marie triomphera

Chers amis,

« Par l’autorité de Notre-Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par la Nôtre, Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine selon laquelle la bienheureuse Vierge Marie fut dès le premier instant de sa Conception, par une grâce et un privilège spécial de Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée et exempte de toute souillure de la faute originelle, est révélée de Dieu, et que par conséquent elle doit être crue formellement et constamment par tous les fidèles.» C’est par ces paroles que le 8 décembre 1854, le Pape Pie IX, dans la constitution apostolique Ineffabilis Deus, définissait le dogme de l’Immaculée Conception.

Les apparitions de Notre-Dame à sainte Bernadette vinrent peu après confirmer cet acte solennel du Magistère et la dévotion au Cœur Immaculé de Marie prit alors un essor international. Dans de très nombreux pays, villages et familles, on vit apparaître des reproductions de la grotte de Lourdes puis, quand eurent lieu les apparitions de Fatima en 1917, la dévotion des catholiques prit encore un nouvel essor. On ne peut que constater la bonté de Notre-Dame qui, ayant accepté d’être corédemptrice avec son Fils pour nous aider à Le suivre toujours mieux, vient ensuite soutenir maternellement la Foi de ses enfants en ces temps si difficiles.

Le Cœur Immaculé de Marie est le symbole de l’amour, de la charité dans sa plénitude, et nous avons la certitude qu’à la fin son « Cœur Immaculé triomphera » et que l’acquisition de la paix du monde passera par cette dévotion.

En ce 170e anniversaire de la promulgation du dogme, ce numéro veut donc participer à répandre toujours davantage cette dévotion.

Nous avons déjà écrit sur Notre-Dame mais jamais il ne sera possible de présenter l’ensemble complet de tous ses mérites et de répandre suffisamment la dévotion envers celle qui est notre Mère ! Le Père Joseph avait détaillé la pratique des cinq premiers samedis du mois dans notre FA 41, nous vous parlons aujourd’hui de Fatima, de la Croisade du Rosaire, de la récitation du chapelet en famille, et d’un de ces multiples moyens offerts par notre Mère pour mener chacun de ses enfants vers le ciel : le scapulaire vert.

Nous profitons aussi de ce mois de novembre pour redire les raisons pour lesquelles nous ne pouvons pas suivre les nouvelles pratiques qui entourent le rituel des funérailles.

Enfin, toute l’équipe vous souhaite une sainte période de l’Avent, couronnée par cette grande fête de Noël qui unit petits et grands autour de la crèche ! Profitons de ce numéro marial pour aller à Jésus par Marie en nous approchant toujours davantage de Celui qui se fit enfant pour nous sauver.

Que Notre-Dame des Foyers Ardents, durant ces deux mois, unisse intimement l’Eglise souffrante, l’Eglise militante et l’Eglise triomphante afin que nous puissions tous chanter Noël avec une foi toujours plus grande dans la paix et la joie !

Marie du Tertre

1https://foyers-ardents.org/2017/07/01/lincomparable-promesse-de-la-tres-sainte-vierge-marie/

 

Editorial

Chers amis,

Quand, il y a bientôt un an, nous choisissions ce thème, nous n’avions pas prévu ces derniers évènements qui ont blessé tous les catholiques par ces outrages insupportables, vus par le monde entier. Les racines chrétiennes de la France, fille aînée de l’Eglise, ont été attaquées. En tant que catholiques et en tant que Français, nous ne pouvons rester insensibles, et c’est bien en esprit de réparation que nous communierons et réciterons nos chapelets. Mais que nos ennemis prennent garde… Si les catholiques paraissent apathiques, faibles et sont des cibles faciles, ils possèdent une arme massive et invincible : la prière.

Nous ne nous habituerons pas au blasphème, nous prierons pour ceux qui ne savent pas ce qu’ils font mais nous ne pouvons accepter ces offenses faites à Dieu et nous saurons témoigner autour de nous de notre indignation ! Qui sait combien d’âmes choquées par ces excès retrouveront le chemin du Ciel ? Qui pourra compter combien d’actes de foi et combien de demandes de pardon auront provoqué ces spectacles indécents ?

Ce numéro nous aidera à ne pas nous laisser déstabiliser, à ne pas désespérer ni nous décourager ! On sait assez que ce serait là encore laisser une victoire au démon. Non ! Nous ne laisserons aucun évènement troubler notre paix et notre confiance. Chacun de ces articles saura parler à notre âme, nous apprenant comment garder paix, sérénité, mais aussi joie et sourire en toute circonstance.

Et qui mieux que Notre-Dame peut nous aider ?  « Le monde est maintenant si corrompu qu’il est comme nécessaire que les cœurs religieux en soient souillés sinon par sa boue, du moins par sa poussière, en sorte que c’est une espèce de miracle quand une personne demeure ferme au milieu de ce torrent impétueux sans en être entraînée au milieu de cette mer orageuse, sans être submergée ou pillée par les pirates et corsaires, au milieu de cet air empesté sans en être endommagée ; c’est la Vierge uniquement fidèle dans laquelle le serpent n’a jamais eu de part, qui fait ce miracle à l’égard de ceux et celles qui la servent de la belle manière1. » Monsieur l’abbé Castelain nous présente l’urgence de se consacrer à Notre-Dame.

Sachons aussi apprendre à regarder ces motifs d’espérance envoyés par Dieu pour soutenir notre fidélité : ce Congrès des familles du MCF2 qui rassemblait début juillet plus de 800 personnes, ces milliers de chapelets récités dans le monde entier grâce à l’initiative de La France prie3 (2810 lieux à ce jour en France), ces centaines de calvaires restaurés en France par SOS Calvaires4 et ses 4000 bénévoles. Que d’initiatives, certaines connues et d’autres plus discrètes, qui témoignent de la vitalité de la foi catholique et qui contribuent à faire régner le Christ dans nos vies !

O Notre-Dame des Foyers Ardents, donnez-nous l’espérance dans les incertitudes et les contradictions de la vie.  Apprenez-nous à marcher, comme vous, la main dans la main du Père céleste, pour continuer à chanter notre Magnificat dans les joies comme dans les peines.

Marie du Tertre

 

1 Traité de la dévotion à la Vierge – Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

2 https://m-c-familles.fr/activites/congres-des-familles

3 https://www.lafranceprie.org/

4 https://soscalvaires.org/ –  C.F. Ma bibliothèque : Que la Croix demeure !