Les oligo-éléments (suite)

Avant de pouvoir utiliser les oligo-éléments pour les pathologies diverses, il faut se souvenir que les maladies  se développent sur des terrains particuliers et que rien ne survient au hasard. Ce sont donc ces terrains que nous allons présenter, tout d’abord parce qu’à chacun d’eux correspond un oligo-élément particulier.

 

1°) Le terrain hyperéactif ou diathèse hyperéactive :  l’oligo-élément est le MANGANESE.

C’est le cas des personnes présentant :

des palpitations  :  Manganèse-Phosphore.

Des manifestations d’allergie souvent brutales : Manganèse + Soufre + Phosphore.

Des troubles digestifs de type biliaire  : douleurs de l’hypocondre droit, difficultés de digestion des aliments gras :  Manganèse + Soufre.

Des troubles du fonctionnement thyroïdien : Manganèse + Iode.

Des céphalées, des migraines. : Manganèse + Phosphore + Cobalt + Soufre.

 

2°) Le terrain hyporéactif ou diathèse hyporéactive : l’oligo-élement est le MANGANESE-CUIVRE.

C’est le cas des personnes présentant :

– Des infections pulmonaires ou ORL soit brutales soit à répétition  : Manganèse + Cuivre + antibiotiques si nécessaire

À titre préventif : Manganèse-Cuivre + Soufre.

Sur des terrains affaiblis :  Manganèse-Cuivre + Cuivre/Or/Argent.

Des troubles de la croissance osseuse : comme les retards de croissance, le rachitisme.

Des troubles de la maturation sexuelle : hypogonadisme : Manganèse-Cuivre + Fluor + Cuivre-Zinc.

 

3°) La diathèse dystonique :  L’oligo-élement est le MANGANESE- COBALT.

Pour les syndromes vasomoteurs périphériques ( faiblesse, évanouissements ) ou ORL : Manganèse-Cobalt + Cobalt.

Pour les troubles digestifs de type aérogastrocolie (ballonnements intestinaux, flatulences) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Cobalt + Nickel Cobalt.

Pour les colopathies fonctionnelles : douleurs abdominales, crampes, diarrhées : Manganèse-Cobalt + Magnésium.

Pour les syndromes douloureux articulaires (arthrose) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Magnésium + Potassium.

Pour l’ostéoporose : on ajoute du Fluor.

Pour l’anxiété : Manganèse-Cobalt + Lithium.

Après cette présentation générale, nous préciserons par la suite l’utilisation de ces oligo-élements dans des situations particulières.

 

Dr Rémy

 

Les oligo-éléments

Les oligo-éléments sont des éléments contenus dans un sel minéral. Ils sont nécessaires à la vie de l’organisme mais en quantité très faible. On distingue les oligo-éléments essentiels dont la carence est dangereuse pour l’organisme, mais dont l’excès peut aussi provoquer des troubles et les oligo-éléments qui ne sont pas essentiels.

Cette étude sera donc une simple présentation des oligo-éléments et nous verrons par la suite dans quelles maladies il sera possible de les utiliser.

OLIGO ELEMENTS ESSENTIELS :

– Le Chrome :  il est présent dans les céréales complètes et les œufs. Il participe à la fabrication de l’insuline, hormone hypoglycémiante fabriquée par le pancréas ; il a donc sa place dans le traitement du diabète et les cures d’amaigrissement.

– Le Fer : retrouvé dans les viandes rouges et les légumes secs, il est très important pour l’organisme, avec son rôle dans l’oxygénation du sang, le maintien des fonctions cognitives, le système immunitaire.

– Le Fluor : présent dans les aliments comme le thé, les poissons, le sel, il participe à la protection de l’émail dentaire donc il est essentiel pour prévenir les caries.

L’iode : sa présence dans le milieu marin permet de le retrouver dans les fruits de mer, les algues, le sel iodé. Il intervient dans la fabrication des hormones thyroïdiennes.

– Le Cobalt : il se retrouve dans les fruits, les légumes, les viandes, les poissons. Il a un intérêt pour le traitement de l’anémie des femmes enceintes.

– Le Cuivre : l’oligo-élément cuivre est présent dans divers aliments tels que les légumineuses et les oléagineux. Il est notamment indiqué en tant qu’antioxydant, et contre les états infectieux et rhumatismaux.

– Le Manganèse : on retrouve le manganèse dans les céréales complètes et de nombreux végétaux dont les bananes. Il participe à la protection des os et à la production d’insuline. Il est notamment utilisé pour lutter contre la fatigue. Dans l’alimentation du sport, le manganèse bloque les radicaux libres et réduit ainsi les inflammations tissulaires.

– Le Molybdène : disponible dans les oléagineux et les légumineuses, le molybdène est utilisé pour la production des protéines. Il est généralement présent dans des cures permettant de traiter des pathologies touchant les reins ou le métabolisme.

– Le Nickel : oligo-élément que l’on retrouve notamment dans le soja, le chocolat et les oléagineux. Il sert principalement à l’assimilation et au métabolisme du fer par l’organisme.

Le Sélénium : vous le trouvez dans les produits de la mer et dans les œufs. Le sélénium a un rôle antioxydant, immunitaire et anti-inflammatoire. Une cure de sélénium est aussi pratiquée par les sportifs contre la fatigue musculaire.

Le Vanadium : les produits de la mer, les viandes, les champignons et les produits laitiers sont des aliments contenant du vanadium. Il régule certaines enzymes de l’organisme, favorise la minéralisation des os et des dents, lutte contre le mauvais cholestérol.

Le Zinc : présent dans les huîtres, les viandes, les céréales complètes et les légumes secs. On le retrouve souvent dans les cures pour la peau et les cheveux. Il fait également partie des aliments antioxydants. Dans l’alimentation du sport, la cure de zinc renforce les articulations et les ligaments.

– L’Étain : les fruits en conserve sont parmi les aliments les plus riches en étain. Il semble jouer un rôle antioxydant.

OLIGO-ÉLÉMENTS NON-ESSENTIELS :

Les oligo-éléments non-essentiels ne sont pas considérés comme indispensables dans le sens où leur carence n’entraîne aucun effet négatif sur l’organisme. En revanche, il ne faut pas les consommer de manière excessive.

Aluminium : Il est surtout employé pour favoriser le mélange et l’absorption des autres oligo-éléments. Il peut également être recommandé contre l’insomnie et l’anxiété.

Arsenic : présent dans le riz et les légumes, l’arsenic contribue à la croissance et à la reproduction. Toutefois, il présente un fort taux de toxicité lorsqu’il est ingéré en trop grande quantité.

Baryum : le baryum est surtout présent dans l’eau de source naturelle ayant été en contact avec des roches. Il s’agit d’un oligo-élément non essentiel qui peut se révéler toxique en trop grande quantité.

– Brome : présent dans les céréales, la viande et les champignons, le brome a un effet sédatif, mails il peut déclencher des réactions cutanées.

– Silicium : oligo-élément que l’on trouve notamment dans les céréales complètes, le silicium est utile à la synthèse du collagène, de l’élastine et de l’acide hyaluronique. Il est utilisé pour des cures permettant de renforcer les os et les cartilages et pour diminuer les rides.

– Argent : l’argent sous forme d’oligo-élément est utilisé comme cure antibactérienne et contre les différentes infections.

– Titane : non essentiel, le titane ne semble pas présenter de vertus particulières pour notre organisme.

– Plomb : en tant que métal lourd, le plomb est à éviter, car il présente une forte toxicité pour notre organisme.

– Cadmium : il s’agit également d’un métal lourd plutôt nocif pour notre santé.

– Mercure : le mercure est l’un des métaux lourds qui se révèle toxique pour notre organisme. Toutefois, on le trouve sous forme d’oligo-élément colloïdal utilisé dans certains traitements antiseptiques pour la peau et dans certains traitements contre l’infection génito-urinaire.

Après cette introduction, nous présenterons par la suite des cas concrets de maladies où les oligo éléments peuvent être utilisés en complément de traitements allopathiques ou bien seuls en modification du terrain.

 

Dr Rémy

 

La fièvre chez l’enfant

La fièvre est une température supérieure à 38,5°C prise en rectal. Elle est le témoin d’une infection bactérienne ou virale en cours d’évolution. Si elle est très élevée, la fièvre peut être dangereuse pour votre enfant et responsable de convulsions.

Voici quelques conseils pour faire baisser la fièvre :

– Prendre la température avec un thermomètre placé dans l’anus.

– Si cette température est comprise entre 36,5 et 37,5°C, il n’y a pas de fièvre.

– Si la température est située entre 37,5 et 38,5° C, la fièvre est modérée.

– Il faut déshabiller votre enfant : maillot de corps et une couche suffisent largement.

Reprendre la température 4 heures plus tard.

– Si la température est supérieure à 38,5°C, la fièvre est élevée : il faut déshabiller l’enfant ; appeler votre médecin traitant.

 Il est alors possible de donner un bain si vous avez un thermomètre de bain : la température doit être de 2 degrés en-dessous de la température de l’enfant ; la durée du bain est de 10 minutes.

– Mettre l’enfant au calme, dans une pièce dont la température est à 20 ou 21°C.

– Faire boire de l’eau à votre enfant entre les biberons et les repas. Si l’enfant ne prend pas beaucoup d’eau au biberon, il faut alors lui donner de la solution de réhydratation (à demander au pharmacien ) par petites quantités.

– Donner un anti-thermique (médicament contre la fièvre) en suivant l’ordonnance du médecin.

– Surveiller la température toutes les 4 heures.

 

En utilisant ces moyens proposés, bien souvent, on constate une diminution progressive de la fièvre de l’enfant dès le lendemain. Si ce n’est pas le cas, il faut alors conduire l’enfant chez votre médecin ou aux urgences si le médecin n’est pas disponible.

 

Dr Rémy

 

La fièvre chez l’enfant

La fièvre est une température supérieure à 38,5°C prise en rectal. Elle est le témoin d’une infection bactérienne ou virale en cours d’évolution. Si elle est très élevée, la fièvre peut être dangereuse pour votre enfant et responsable de convulsions.

Voici quelques conseils pour faire baisser la fièvre :

– Prendre la température avec un thermomètre placé dans l’anus.

– Si cette température est comprise entre 36,5 et 37,5°C, il n’y a pas de fièvre.

– Si la température est située entre 37,5 et 38,5° C, la fièvre est modérée.

– Il faut déshabiller votre enfant : maillot de corps et une couche suffisent largement.

Reprendre la température 4 heures plus tard.

– Si la température est supérieure à 38,5°C, la fièvre est élevée : il faut déshabiller l’enfant ; appeler votre médecin traitant.

 Il est alors possible de donner un bain si vous avez un thermomètre de bain : la température doit être de 2 degrés en-dessous de la température de l’enfant ; la durée du bain est de 10 minutes.

– Mettre l’enfant au calme, dans une pièce dont la température est à 20 ou 21°C.

– Faire boire de l’eau à votre enfant entre les biberons et les repas. Si l’enfant ne prend pas beaucoup d’eau au biberon, il faut alors lui donner de la solution de réhydratation (à demander au pharmacien ) par petites quantités.

– Donner un anti-thermique (médicament contre la fièvre) en suivant l’ordonnance du médecin.

– Surveiller la température toutes les 4 heures.

 

En utilisant ces moyens proposés, bien souvent, on constate une diminution progressive de la fièvre de l’enfant dès le lendemain. Si ce n’est pas le cas, il faut alors conduire l’enfant chez votre médecin ou aux urgences si le médecin n’est pas disponible.

 

Dr Rémy

 

Pathologie estivale : le coup de soleil

En cette période de printemps, avec l’augmentation de la luminosité et des expositions au soleil, il est bon de se pencher sur une pathologie propre à la saison chaude :  le « coup de soleil ».

 

C’est un problème fréquemment rencontré au cours de la saison d’été et même dès le printemps : il s’agit souvent d’un manque de protection par oubli d’utilisation de la crème solaire mais aussi par une exposition prolongée au soleil comme un endormissement à la plage… Eh oui, cela arrive !

 

La conséquence est une brûlure de la peau, parfois une simple rougeur (1er degré), mais parfois la rougeur est plus importante et associée à des bulles et à une perte de peau (2ème degré de brûlure). A la rougeur est corrélée une douleur plus ou moins intense.

Bien sûr, tous les parents ont été confrontés, au moins une fois, à ce genre de difficultés, l’été, et beaucoup connaissent le produit culte qu’on achète en pharmacie en toute urgence : la Biafine.

C’est une pommade calmante et cicatrisante ; elle est préconisée pour toutes sortes d’érythèmes suite aux expositions solaires mais aussi dans le cas de radiothérapie et sert donc de traitement des brûlures des 1er et 2ème degré.

Seulement, il existe un problème avec ce produit : il y a dans sa composition un ingrédient, la Trolamine ou Triéthanolamine, qui est une amine et donc un dérivé de l’ammoniac. Comme toutes les amines, ce sont des produits cancérigènes.  Mieux vaut éviter.

 

Une alternative à la Biafine est la Vaseline ; c’est un corps gras dérivé du pétrole. Pour cette raison, ce produit est souvent décrié vu sa provenance. Cependant celle qu’on trouve en pharmacie est hautement purifiée et aucune étude n’a jamais prouvé de possibles effets néfastes de la Vaseline. On peut donc l’utiliser à moindre risque et en remplacement de la Biafine.

Cependant, la nature nous donne aussi des solutions efficaces : en usage externe, un mélange d’huiles de Millepertuis, huile de Consoude, de Camomille et de Lys, en des proportions indifférentes ; à utiliser dans une base d’huile d’amande douce pour une onction cutanée.

 

L’aromathérapie nous donne aussi une autre possibilité :  un mélange à réaliser avec des huiles essentielles et des huiles de Millepertuis et de Consoude.

Dans 10 ml d’huile de Millepertuis et de Consoude, on ajoute : 2 gouttes d’huile essentielle de Lavande, 1 goutte de HE Niaouli, 1 goutte de HE Sauge et 1 goutte de Romarin.

Toutes ces solutions sont efficaces pour éviter ces désagréments de l’été, mais le plus simple est d’anticiper et de penser à la protection du soleil : chapeau, lunettes, tee-shirt et crème protectrice.

         

Dr N. Rémy