Fatima et les familles

 Les apparitions de la très Sainte Vierge Marie à Fatima constituent une véritable synthèse dogmatique du Catholicisme.

De la grandiose théophanie Trinitaire de Tuy aux vérités de l’angélologie, des fins dernières aux dogmes concernant la Très Sainte Vierge Marie, du péché à la réparation, rien ne manque au catéchisme en images dont la Mère de Dieu nous a gratifiés.

Dans cette fresque chrétienne, la famille catholique n’est pas oubliée. Trois indications principales en sont données qui sont le caractère exemplaire des familles des voyants (I), la dynamique de la consécration des familles au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie (II) et la vision de la Sainte Famille dans le Ciel du 13 octobre 1917 (III).

I – Les familles des voyants

Notre-Dame a choisi d’apparaître à des petits enfants de deux familles de Fatima estimées et exemplaires par leur piété. Toutes les deux sont des familles fixées de longue date au village. La famille Marto, famille de François et de Jacinthe, cousine avec la famille dos Santos, celle de Lucie. Manuel, père de François et de Jacinthe, est particulièrement considéré. Il a la réputation d’être l’homme le plus sérieux du hameau. S’il est vrai qu’Antonio dos Santos, père de Lucie, n’a pas autant de vertu, sa femme Maria Rosa supplée par un courage peu commun. Les enfants trouveront une Foi enracinée et l’exemple de la piété chez leurs parents. Quel encouragement les familles doivent trouver là à la pratique des vertus authentiquement chrétiennes !

II – Dynamique des Consécrations des familles 

Bien sûr, la grande consécration à son Cœur Immaculé est celle de la Russie. Mais, sous l’impulsion immense de cette demande, la dévotion au Cœur Douloureux et Immaculé de Marie va faire d’immenses progrès. Le Portugal va être consacré. Pie XII fait couronner la Vierge de Fatima. Des pays sont consacrés, des villes, des entreprises et des millions de familles vont elles aussi déposer à la place d’honneur de leur foyer, à côté de la statue du Sacré-Cœur, celle du Cœur Immaculé de Marie. L’intelligence du règne de Marie, comme complément du Règne de Notre-Seigneur, va s’approfondir dans les âmes et accroître dans une merveilleuse protection la dévotion mariale. On comprendra de même que le règne social de Notre-Seigneur exige, en sa subordination, celui du règne de Notre-Dame.       

 III- La vision de la Sainte Famille

Notre-Dame, le 13 octobre 1917, donne son nom : « Je suis Notre-Dame du Rosaire. » C’est sans doute pour illustrer ce vocable qu’elle va donner aux voyants de contempler dans le Ciel trois tableaux successifs qui semblent évoquer successivement les mystères joyeux, les mystères douloureux et les mystères glorieux. Et la première des trois visions est celle de la Sainte Famille : « Notre-Dame ayant disparu dans l’immensité du firmament, nous avons vu à côté du soleil, saint Joseph avec l’Enfant-Jésus et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l’Enfant-Jésus semblaient bénir le monde, avec des gestes qu’ils faisaient de la main, en forme de croix. » Une apparition ou une vision de la Sainte Famille est un fait rarissime dans l’histoire et c’est aussi à Notre-Dame du Rosaire et à Fatima que nous le devons. Dans le Ciel, la famille exemplaire apparaît comme modèle des familles tandis que Notre-Seigneur et saint Joseph bénissent avec prédilection les familles du monde entier.

Les familles, aujourd’hui plus que jamais, constituent la prunelle des yeux de l’Église. Alors que les assauts pour les détruire sont d’une violence inouïe, puissent-elles trouver leur réconfort et leur sécurité au pied de Notre-Dame de Fatima.

R.P. Joseph

 

L’unité d’une famille

 Quel bien plus précieux pour une famille que celle de son unité (I) ? En même temps, comme il est courant de la confondre avec ce qui n’en est que l’apparence (II), erreur qui provoque alors les dégâts les plus considérables (III). Évoquons ces trois points qui nous permettront de mieux comprendre comment garder et entretenir la paix familiale (IV).

I L’unité familiale 

L’unité se trouve au principe même de l’être de la société. Ainsi que le dit en effet saint Thomas d’Aquin : « Ce qui est composé n’a pas encore l’être tant que ses parties demeurent séparées, mais seulement lorsqu’elles s’unissent pour

 

 

constituer sa nature de composé. » Mais, qu’est-ce qui va établir l’unité des membres de cette société ? Il faut que tous aient à cœur le bien qui est commun à cette société et, s’il s’agit de la famille, le comprennent comme un bien inestimable qui mérite que l’on sacrifie pour lui, autant qu’il le faudra, ses intérêts personnels. C’est à la raison, éclairée par la Foi dans une société catholique, d’établir la norme commune à laquelle devront se plier le comportement et l’activité de tous.

II Vraie et fausse unité

Si, malheureusement, un membre de la famille s’émancipe d’une façon grave et durable de cette mensuration commune qui a été sagement établie par les parents, il faut faire tout ce que l’on doit pour aider cet égaré à venir à résipiscence. Puisse-t-il être touché par le dol et la peine qu’il inflige à toute sa famille ! Que Dieu soit loué si cet enfant prodigue retrouve le chemin de la vertu. Mais si, hélas, il persévère dans ses égarements, il importe que les parents, au nom d’une unité qui ne serait plus que seulement quantitative, ne fassent pas voler en éclat la vénérable règle familiale qu’ils avaient fixée, pour garder ce qui ne serait plus que l’apparence de l’unité.

III Dégâts générés par la fausse unité

Les maux qui seraient provoqués par cette faiblesse parentale seraient graves pour tous. Tous les membres de la famille subiraient les >>>         >>> conséquences de la dégradation ou de la corruption de ce qui fut la norme commune. Les membres les meilleurs perdront confiance dans leurs parents et auront tendance à s’éloigner de la famille pour ne pas cautionner par leur présence des agissements qu’ils réprouvent. Ils le feront d’autant plus que si, déjà jeunes parents, ils ont des enfants, ils auront à cœur de les protéger de scandales potentiels comme ceux de l’immodestie ou de l’intrusion d’un concubin.

Nous avons bien conscience que la prudence demande de savoir parfois tolérer certains maux, mais jamais si cette tolérance entraîne la corruption du bien de la société.

IV La paix familiale

« La paix est la tranquillité de l’ordre », et il n’est d’ordre que celui de Dieu, naturel et surnaturel. Tout l’effort familial et éducateur doit s’attacher à une généreuse et entière soumission à cet ordre divin qui demandera d’abord aux parents de s’y conformer généreusement. Leur exemple favorisera au plus haut point l’instauration d’une règle de vie familiale qui fera le bonheur vertueux de la famille car le bonheur ne s’épanouit jamais que dans la vertu.

Notre-Dame de la Sainte Famille, bénissez nos familles !

 

R.P. Joseph

 

Porter deux âmes en son corps

Alice von Hildebrand est un écrivain contemporain, mort en 1922, auteur de nombreux livres dont The privilege of being a woman. Nous ne savons d’elle que ce que l’on nous a obligeamment montré sur Wikipedia (!) : c’était une femme catholique, jouissant d’un certain renom en philosophie. Nous avons recherché ces renseignements parce que notre avis nous avait été demandé sur un extrait de son livre Le privilège d’être femme dont nous ne croyons pas qu’il a été traduit en français. Nous ne pouvons pas nous prononcer sur la totalité du livre mais le passage que nous avons lu nous a paru constituer une pensée suffisamment intéressante et belle sur la maternité pour être mentionnée ici.

On peut en effet se dire que tout a été déjà dit et bien dit sur la maternité de la femme et que si l’on ne perd certes pas son temps à s’extasier sur ce qui est l’un des plus beaux mystères de l’ordre naturel, on ne peut plus guère espérer mentionner des idées vraiment inédites. Celle que nous empruntons à Alice von Hildebrand l’est-elle ? Il est bien possible que non. Mais c’est la première fois que nous l’avons rencontrée et elle est sans doute l’une de celles que légitime le titre que cet auteur a donné à son livre.

Alice von Hildebrand remarque d’abord que le don que le mari fait à sa femme dans l’acte conjugal est celui d’une semence vivante mais que, neuf mois plus tard, au terme de sa grossesse, c’est un être humain doté d’une âme immortelle faite à l’image de Dieu qu’elle présente à son mari. C’est que Dieu, quelques heures après l’étreinte des époux, au moment de la fécondation de l’ovule par le spermatozoïde, a créé l’âme de l’enfant.

Et elle admet ici ce « privilège » maternel qui est d’être touchée par Dieu, à l’instant de la création de cette âme, dans son habitacle intérieur. Peut-être, ailleurs dans son livre, admire-t-elle aussi la docilité divine qui ne manque jamais de répondre à la fécondation des gamètes par le bienfait de cette âme immortelle. De ce contact privilégié de Dieu avec la femme résulte un second privilège que la femme, pendant neuf mois, porte en elle deux âmes, la sienne et celle de son bébé.

Soyons reconnaissants à cet auteur d’avoir su mettre en valeur cette belle réalité qui manifeste, en demeurant encore sur le seul plan naturel, la dimension spirituelle de la maternité.

Que de pensées doivent alors surgir dans l’esprit de la mère chrétienne ! Une grande émotion à l’intervention de Dieu au plus profond d’elle-même, une reconnaissance pour son don, plus achevé encore que celui qu’elle a reçu de son mari, une attention à la seconde âme immortelle qu’elle porte en elle, mais une souffrance aussi car cette âme, lors de l’infusion dans la matière, n’a pas manqué de contracter la souillure originelle, une prière vers sainte Anne et sainte Marie, les deux seules femmes qui portèrent des enfants conçus sans aucune souillure, la première par un privilège unique fait à son enfant, et la seconde à cause de son union hypostatique, une autre prière d’espérance de baptême pour l’enfant à naître.

Il n’est pas trop de neuf mois pour mener un enfant à terme…  Mais sans doute les mères peuvent-elles dire aussi, il n’est pas trop de neuf mois pour méditer, pour savourer, pour admirer toutes les grandeurs et les beautés du mystère de la maternité.

Bien à vous dans le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie,

R.P. Joseph

 

La précieuse amitié

I – Le Ciel, l’Enfer et la terre

Dans le Ciel, nous croyons que les trois Personnes de la Sainte Trinité vivent ensemble dans une constante et parfaite communauté d’amour. Jamais elles ne se lassent d’être toutes trois dans une telle unité qu’elles ne sont en réalité qu’une seule et même substance divine. Et tous les anges et tous les saints qui sont parvenus dans l’éternité bienheureuse entrent eux-mêmes dans ce bonheur ineffable que leur offre ce Dieu d’amour.

Le spectacle de l’Enfer est tout à l’opposé. Ceux qui y sont rassemblés, anges et êtres humains, ont en commun leur haine de Dieu. C’est là leur signe distinctif qui leur ferme à jamais le Ciel et les précipite à jamais dans leur géhenne. Et, de même qu’il n’est qu’un amour par lequel on aime Dieu et son prochain, il n’est aussi qu’une seule et même détestation qui englobe et Dieu et toutes ses créatures. Condamnés à vivre à tout jamais dans ce même lieu, les damnés multiplient leurs tourments par la haine qu’ils ne cessent de se porter les uns aux autres.

Entre le Ciel et l’Enfer, la terre. Est-elle plus proche du Ciel ou plus proche de l’Enfer ? Selon que les mœurs divines ou que les mœurs infernales prévalent, elle est plus proche du Ciel ou de l’Enfer. Lorsque les sociétés se christianisent, les cœurs s’ouvrent, les liens se renforcent entre les membres qui les composent et, si l’amitié pouvait déjà trouver sa place dans l’ordre naturel, elle se voit hissée à des sommets inconnus des peuples païens, dans l’ordre surnaturel. En revanche, la déchristianisation rapproche la terre de l’Enfer. La haine de Dieu ferme les cœurs et anime toutes les luttes et les antagonismes. L’homme n’est plus qu’un loup pour son semblable.

II – L’Enfer et la terre

A ce stade, il faut se demander comment il est possible que les hommes préfèrent à une terre inspirée par la vue du Paradis celle qui est une préface de l’Enfer. Comment a-t-on pu les persuader qu’ils trouveront leur contentement en cisaillant impitoyablement tous les liens qui les unissaient aux autres ? Que le bonheur était celui de l’homme réduit à l’état du « bon sauvage » de Rousseau ? Etant donné que « les autres », c’était « l’enfer », au jugement de Sartre ? Comment a-t-on pu aujourd’hui les amener à croire à l’avantageuse substitution de la société réelle par la société virtuelle ? Que la belle vie sur la terre, c’est celle où l’on est menacé dès sa conception par l’avortement, incité pendant sa vie au suicide assisté et, si l’on a survécu, encouragé à mourir euthanasié ? Quel tour de force pour qu’ils en arrivent à penser que les voilà ainsi parvenus au sommet d’une existence libre et heureuse !

III – Le Ciel et la terre

Quant à nous, il ne faut pas que nous nous laissions arracher à notre tour l’intelligence des liens d’amitié et d’amitié surnaturalisée, qui doivent exister entre nous. C’est une bataille réelle de chaque jour contre les lames qui cherchent à les couper dans tous les sens. La préservation de liens familiaux, amicaux, paroissiaux, communaux, nationaux, catholiques, nous demande de connaître les dangers qui les menacent et les remèdes qui les restaurent ou les restituent.

Voilà qui situe l’amitié, celle qui doit exister entre les hommes, image de la société céleste, celle qui doit davantage encore exister parmi les chrétiens. Cette amitié n’est pas un luxe mais une nécessité vitale, et pour que nous vivions sur la terre et pour que nous cheminions vers le Ciel.

Ne nous méprenons pas : la culture des liens d’amitié demande à chacun d’entre nous de mener des  combats permanents contre nous-mêmes et, en particulier, contre notre égoïsme. C’est au prix de ces combats généreusement menés que nos cœurs s’ouvrent et demeurent ouverts à Dieu et à notre prochain.

R.P. Joseph

 

La communion des saints

 

Le dogme de la communion des saints est l’un des plus beaux et des plus consolants qui soit. Ayons à cœur de le connaître avec suffisamment de précision pour l’en aimer davantage et mieux en profiter. A cet effet, nous le définirons en nous attardant sur les biens spirituels qu’il évoque (I). Nous regarderons ensuite de quelle façon cette communication des biens se fait (II) avant d’en tirer les bienfaits dans le cadre familial (III).

I – Ce qu’est la communion des saints

Les membres de l’Église catholique sont tous ceux qui, soumis à un même chef, qui est Notre-Seigneur Jésus-Christ, se trouvent de ce fait unis entre eux. Cette union leur ouvre la possibilité d’avoir accès au patrimoine de l’Église, vrai capital de cette société, et de faire tourner le bien de chacun au profit de tous.

Ce patrimoine est constitué des mérites de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de la très sainte Vierge Marie et des saints, du Saint Sacrifice de la messe, des prières et des bonnes œuvres de fidèles. La richesse de ce trésor spirituel est inestimable et inépuisable car les mérites de Notre-Seigneur sont infinis, ceux de Notre-Dame incomparables. Et à eux, s’ajoutent les mérites surabondants des saints du Ciel ou des justes de la terre.

Chacun d’entre nous, accomplissant une œuvre méritoire, peut augmenter ce trésor. Dans toute œuvre méritoire, il n’y a en effet pas seulement une part personnelle à celui qui l’accomplit, mais également une autre qu’on appelle réversible, c’est-à-dire, précisément applicable à d’autres. C’est cette partie réversible qui entre dans le trésor de l’Église.

Cette communication se fait merveilleusement entre les fidèles de l’Eglise militante, qui sont sur la terre, de l’Église souffrante, au Purgatoire, et de l’Eglise triomphante qui est au Ciel et qui comprend aussi les anges.

II – La communication de ces biens spirituels

Voilà comment se fait la communication de ces biens spirituels entre ces trois Eglises qui n’en font qu’une seule : tout d’abord, les fidèles de la terre rendent un culte d’honneur aux saints du Ciel et leur adressent des prières, et d’autre part, ils intercèdent pour les âmes du Purgatoire en leur demandant de les délivrer et de les soulager. De leur côté, les saints du Ciel intercèdent en retour pour les fidèles de la terre et leur obtiennent par les mérites de Jésus-Christ et leurs propres mérites, des grâces abondantes. Ils leur suggèrent aussi de venir en aide aux âmes du Purgatoire en satisfaisant pour elles. Enfin, c’est une pieuse croyance que les âmes du Purgatoire, à leur tour, prient pour les fidèles de la terre, spécialement pour ceux qui, ayant pitié de leur sort, travaillent à les délivrer. Elles procurent aussi aux saints du Ciel, par le culte qu’elles leur rendent, un accroissement de joie et de bonheur.

Un autre aspect très important de la communion des saints est, cette fois-ci, l’aide que peuvent s’apporter les uns aux autres les membres de l’Eglise militante. Ils le font en intercédant les uns pour les autres, en demandant à Dieu la conversion des pécheurs, la persévérance des justes, l’exaltation de la Sainte Eglise, la cessation des fléaux qui affligent l’humanité. En outre, les grâces que chacun reçoit et les bonnes œuvres qu’il opère profitent à tous.

Ayons conscience, dans cette communication si élevée, que ce sont ceux qui donnent le plus qui sont également ceux qui reçoivent le plus. Plus on acquiert donc de mérites pour soi-même (puisque nos œuvres méritoires ont toujours cette part réversible), plus on participe aux mérites des autres.

III – Application de ce dogme à la famille

Il est extrêmement consolant, dans une famille, de savoir que l’on peut venir en aide aux autres membres de l’Église souffrante ou militante, par cette communication. Quel bonheur de penser aussi que l’on est aidé par ceux de notre famille, parvenus au Ciel, et qui ne nous oublient pas ! Quelle forte motivation pour leur vie chrétienne doivent trouver les parents dans cette vérité ! Qu’ils pensent tous les jours dans leurs prières, dans leurs travaux, dans leurs fatigues, dans leurs épreuves continuelles, qu’ils ont à faire du bien à ceux pour lesquels ils offrent, ils endurent et ils prient !

Enfin, il est de la plus haute importance, pour enraciner les enfants dans la Foi, de les familiariser avec cette vérité. Leur générosité chrétienne s’enthousiasmera de cette capacité immense de faire du bien, qu’ils apprendront à connaître et à expérimenter.

Puisse ce numéro donner le désir aux pères et mères de famille d’aimer à expliquer ces belles vérités catholiques à leurs enfants, par exemple à la prière du soir. Nul doute qu’ils en verront les bienfaits étonnants dans l’épanouissement de la vie surnaturelle de toute leur famille.

 

R.P. Joseph