Réjouissez-vous

Nous, chrétiens, nous avons un idéal infini, un idéal qui ne nous décevra jamais et vers lequel nous pouvons tendre de toutes nos forces. Enfants de Dieu, nous sommes faits pour participer à sa vie propre. Nous avons un idéal élevé, sublime, qui nous maintiendra toujours dans l’enthousiasme, tant que nous le garderons présent à l’esprit pour le réaliser de tout notre pouvoir. Il est dès lors impossible d’en douter : dans sa bonté, Dieu donnera tous les moyens nécessaires. Ces âmes garderont toujours confiance, elles verront toujours le bon côté des choses, n’apercevront en tout que la main paternelle de Dieu. Ces âmes enthousiastes seront par suite des âmes heureuses. Elles seront en effet conscientes de ne vivre que pour Dieu, pour Le glorifier. Leur unique désir sera de Lui donner tout ce qu’Il peut attendre d’elles. Ces âmes enthousiastes seront enfin joyeuses. L’idéal : c’est la grande force, le grand bienfait, la grande joie de la vie. C’est Dieu qui est la source de leur joie. « Réjouissez-vous dans le Seigneur, toujours », malgré tout, quoi qu’il arrive.

Dom Godefroy Bélorgey

 

la mission de la mère chrétienne

C’est en devenant mère que la femme se sauvera, dit saint Paul, pourvu qu’elle persévère dans la foi, dans la charité et dans la sainteté, unies à la modestie.

Pie XII, allocution 25 fév 1942

 

Votre mission, mère chrétienne, c’est de coopérer au salut de votre mari et de vos enfants. Cherchez donc avant tout, pour eux comme pour vous, le salut, et alors, selon la promesse positive des livres sacrés, Dieu bénira vos sollicitudes, Il exaucera vos désirs. Et les assistances temporelles aussi bien que les consolations célestes ne vous manqueront jamais. (…) Que la mère s’applique à écouter la voix de Dieu, et Dieu à son tour, écoutera sa prière. Qu’elle soit fidèle à sa conscience, et Dieu sera fidèle à ses promesses. Qu’elle justifie son titre de mère chrétienne et Dieu sera son père et le protecteur de sa maison.

R.P. M-T Ratisbonne in Nouveau manuel des mères chrétiennes

 

L’éducation d’un homme commence par celle de sa mère. Napoléon

Une âme comme baignée en Dieu

L’attente d’un enfant serait le temps, j’ose le dire, d’une mortification discrète, spirituelle, sinon corporelle et à tout le moins de la sobriété la plus exacte, de la tempérance sous toutes ses formes. Ce serait aussi le temps des pensées sérieuses, des actions de grâce fidèles, des saints désirs, des prières assidues, des offrandes généreuses, des confessions bien faites, des communions fréquentes et ferventes. Il faudrait que la jeune mère tînt son âme comme baignée en Dieu dont elle contient, dont elle nourrit déjà l’ouvrage, l’image, le bien, l’enfant. Il faudrait qu’elle ne fût à son fruit qu’un temple, un sanctuaire, un autel et comme un tabernacle. Qu’elle vécût de lumière et de grâce, d’humilité, de pureté, de charité. Qu’elle s’ouvrît tout entière au Saint-Esprit et l’aspirât sans cesse de toutes ses forces. Je me demande s’il est possible d’exagérer la grandeur et l’étendue des intérêts que Dieu vous met là dans les mains, intérêts de vos enfants, intérêts de votre famille, intérêts de la patrie terrestre et de la société, intérêts de l’Église sur la terre et dans le ciel. 

Mgr Charles Gay – Conférences aux mères chrétiennes

 

Le rôle de la femme – Gertrude Von le Fort

Cette pensée « Plus une femme est sainte, plus elle est femme », vaut encore naturellement quand on la retourne : moins une femme est sainte, moins elle est femme. Le rôle de la femme, en toutes circonstances, est irrévocablement lié à son caractère religieux. Puisse la femme ne pas manquer l’heure qui vient. Le chemin du paradis ne se révèle qu’à la femme aimante dont le regard se repose en Dieu.

Gertrude Von le Fort

 

Les religieuses: de véritables « mères »

Si les religieuses contemplatives ou actives, méritent en plénitude le nom de « mères » que nous leur donnons, c’est que leur cœur a reçu de Dieu la grâce d’être, en plénitude, celles qui offrent leur vie, leur prière et leur dévouement, leur renoncement et leur activité, pour que d’autres, dans tous les domaines, reçoivent la vie, et la reçoivent en abondance. […] C’est toujours à la maternité de l’Église qu’essentiellement elles collaborent.

Marcel Clément, La femme et sa vocation