Le culte de l’apparence

Un peu de douceur….

Si nous n’avons plus l’occasion de nous retrouver face à face, au détour d’une rue, avec une « gueule cassée » d’après-guerre, dont la seule vue nous fait frémir ou pleurer de compassion, il est des situations où nos regards peuvent, maintenant encore, blesser davantage qu’une parole méprisante. Nous vivons dans un monde où l’apparence revêt une importance telle, que beaucoup en arriveraient presque à ne pas supporter chez autrui le moindre petit bouton sur le nez, la calvitie naissante, ou le gabarit hors norme. Tout doit paraître parfait, jeune, en pleine santé. A contrario, celui qui a la faiblesse d’endurer quelque malformation ou imperfection physique, celui-là est raillé sans pitié, et observé sans charité. Ce culte de l’apparence est une tyrannie, à laquelle contribue largement la passion pour les selfies et photos en tous genres, et dans toutes les situations. On finit par ne vivre que pour l’objectif, que pour le Paraître, que pour le rêve de vie filmée que l’on se fabrique, en oubliant l’essentiel : l’Être. Nul n’est besoin de paraître si l’on Est. En terre chrétienne, nul n’est besoin de se moquer pour se prouver que l’on Est un Homme.

 

Dis-moi quel est ton langage…

 

Dis-moi quel est ton langage, et je te dirai qui tu es…

Il est intéressant de se rendre compte à quel point notre langage est influençable : l’air du temps, ou plutôt le vent qui souffle à longueur de journées dans les différents médias, colporte des expressions toujours nouvelles, toujours « trop » branchées, toujours plus sensationnelles. Il faut « créer le buzz », que l’auditeur soit toujours plus « scotché » par les événements, que ce ne soit qu’une grande série de : «Waooh ! », à l’écoute des informations. « Ça va le faire ! », mais : « Pas que ! » ; là : « J’t’ai clashé ! ». « C’est juste pas possible ! ».  J’en passe et des better.

Si ces mauvais anglicismes peuvent être ironiques, pris au second degré, malheureusement ils passent insensiblement dans le langage courant et finissent par polluer notre belle langue, si précise et raffinée quand elle est bien parlée. Si le fond d’une pensée est important, la forme ne l’est pas moins. En effet, comment exprimer des idées profondes et nuancées avec ces interjections toutes faites, qui appauvrissent le langage, et par là-même, la possibilité de conceptualiser, de réfléchir précisément, de différencier ? Si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ? Et si les mots disparaissent, avec quoi pensera-t-on ?

Alors gardons précieusement le trésor de notre langue intacte, maintenons le plus possible la pureté de notre langage, afin de conserver notre faculté de penser par nous-mêmes.

Dis-moi quel est ton langage, et tu me diras qui tu es.

La tenue du dimanche

 

Quels que soient les goûts vestimentaires de chacun, il est une coutume à sauvegarder, qui est de « s’endimancher ». Si le mot prête désormais à rire pour beaucoup, sa réalité disparait malheureusement avec le style « casual », décontracté, qui est de mise dès le vendredi.

Une petite chose est oubliée : le Dimanche est le jour qui appartient au Bon Dieu. Et, par respect pour lui, pour l’honorer, nous nous devons de le fêter non seulement par l’assistance à la messe, qui est bien sûr le principal, mais également par une tenue vestimentaire digne de notre Créateur, plus raffinée qu’à l’ordinaire, et qui est la marque de la déférence que nous lui portons. Et cela vaut pour les hommes comme pour les femmes !

S’habiller « moins bien » le dimanche que les jours de semaine, n’est-ce pas la preuve d’une inversion des valeurs ? Dieu n’est-il pas infiniment plus important que le plus difficile de nos clients ou que notre patron lui-même ? De même pour les grandes fêtes religieuses, il est tout à fait normal de veiller à s’habiller avec davantage de soin, non pas par convenance mondaine, mais avant tout pour le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

Et ne croyez pas que cela soit anodin : non seulement, si nous le faisons sans vanité, cela nous met dans des dispositions de piété, mais ce seul témoignage peut convertir plus d’un passant à notre insu !

Alors, surtout le dimanche, n’hésitons pas à nous montrer tels que nous sommes : des Catholiques.

Les vacances

Les vacances chez les grands parents sont l’occasion d’échanges fructueux entre les générations, de transmission de l’histoire familiale, d’enracinement dans l’ombrage des rameaux des générations passées. On ne naît pas de nulle part et il est important de connaître ses ancêtres pour avoir la fierté d’appartenir à une lignée. Cela permet de parfaire sa personnalité de petit homme, relais entre un passé à admirer, et un futur à construire.

Cette communication entre les générations est favorisée par le respect que parents et enfants doivent aux grands-parents. Ceux-ci peuvent avoir leurs petits défauts et manies, mais il faut se garder de les souligner, et même de s’en moquer, car le prestige qu’ils pourraient avoir aux yeux de leurs petits-enfants est nécessaire pour que cette influence gagne leurs cœurs, et qu’en contrepartie, les regards enfantins apportent un peu de baume et de sourire dans le quotidien de nos anciens.  Quelle joie d’avoir des petits-enfants bien-élevés et attentionnés ! Ne passons pas à côté  de ces moments qui peuvent être si profitables pour petits et… très grands.

Surprise, surprise…

Petite liste pour les enfants qui cherchent des idées de services- surprises à rendre discrètement à leurs parents (ébahis !). Sans briser un esprit d’initiative qu’il faut encourager, on pourra afficher cette liste dans la porte d’une armoire et les laisser y puiser à l’envie !

  • Ranger sa chambre de fond en comble ;
  • En faire le ménage régulièrement ;
  • Trier le linge de la famille ;
  • Faire le repassage ;
  • Nettoyer la salle de bain ;
  • Balayer l’escalier ;
  • Mettre le couvert sans qu’on vous le demande ;
  • Balayer la cuisine et la salle à manger ;
  • Débarrasser la table en vitesse et avec le sourire ;
  • Ranger l’atelier de papa ;
  • Laver les vitres ;
  • Nettoyer la voiture, intérieur et extérieur ;
  • Vider les poubelles ;
  • Désherber les massifs de fleurs ;
  • Faire un petit bouquet à poser devant la statue de la sainte Vierge ………..

Et tout cela, sans jamais dire : « C’est toujours moi qui en fais plus que les autres ! », « C’est moi qui fais tout dans cette maison ! », « Ce n’est pas mon tour ! ». Car ces petites phrases malheureuses gâchent tout : le grand plaisir que l’on fait à ses parents ; et les mérites que la générosité gagne dans le Ciel, et qui seront redistribués au centuple par la prodigalité divine