Grand éducateur contre l’orgueil: Quis ut Deus ?

 

C’est le cri que nous lance, du haut des nuées célestes, le grand archange qui nous demande, plus que jamais, de ne pas nous prendre pour Dieu, ou pour quelque surhomme que ce soit.

Il semble que ce soit de plus en plus difficile en nos temps modernes, d’avoir la simplicité et l’humilité de rester à notre place de créatures. L’omnipotence de la science, et l’hubris de l’homme post-moderne, qui cherche à nier toutes les limites que sa condition lui impose, nous contaminent peu à peu, et semblent nous submerger sous une vague de révolte universelle.

Où est le remède ? Où est l’arche de salut ? Tout d’abord dans le quotidien et l’humble devoir d’état généreusement assumés. Il est aussi dans le travail manuel, dans les œuvres de charité envers les plus faibles, dans la pratique des sacrements, mais aussi dans l’éducation de nos enfants à l’humilité.

Et c’est saint Michel qui peut nous y aider. Comment ? Par un culte privé qui va de la médaille de saint Michel accrochée près de notre porte d’entrée, à la récitation quotidienne de la prière de Léon XIII, ou par la célébration particulière des 29 septembre ou 8 mai. Cela peut aussi être l’occasion d’un pèlerinage familial au Mont-Saint-Michel, honoré comme haut lieu de culte français à notre saint protecteur, au cours des siècles.

C’est lui que nous rencontrerons dans notre passage vers l’au-delà, et donc lui qui est le mieux qualifié pour nous armer dans cette lutte titanesque qui est en train de se dérouler.

Que Messire saint Michel soit donc pieusement honoré dans nos foyers !

 

Tous écolos

 

Pourquoi est-il devenu nécessaire à l’Education nationale aujourd’hui de prodiguer un enseignement sur le tri et le recyclage des déchets ménagers, le comportement citoyen sur la voie publique, l’économie de l’eau et de l’électricité ? Mêmes slogans que l’on retrouve sur les affiches de nos villes ou sur les aires d’autoroute.

« Vous feriez ça chez vous ? »  « La route n’est pas une poubelle ! »

Pourquoi est-il devenu nécessaire d’emmener les classes de petits citadins dans des fermes pédagogiques, pour qu’ils voient comment est produit le lait, ou comment poussent les pommes de terre ? Questions que beaucoup ne s’étaient jamais posées auparavant, ou auxquelles certains donnent des réponses ahurissantes.

Si l’on excepte le côté idéologique de la prise en main du citoyen, il n’en subsiste pas moins que la vie dans les villes – ce qui est le cas pour plus de 80% des Français – coupe complètement de la nature, de la connaissance que l’on peut en avoir, et du respect et de l’admiration qu’elle suscite. La vraie écologie n’est pas dans les manuels scolaires, mais plutôt dans l’éducation que les familles peuvent apporter à leurs enfants, dès le plus jeune âge, en ayant soin de les emmener le plus possible « au vert », de les faire jardiner et observer la nature, à défaut de pouvoir vivre toute l’année à la campagne.

Ils y gagneront des racines, du bon sens, et un respect pour cette grande dame, qu’ils auront plaisir à fréquenter et à aimer pour elle-même, mais surtout, par respect et admiration pour le Créateur qui nous l’a offerte.

 

Les signes de catholicité

L’apostolat passe souvent par un sourire ou un mot aimable, un petit geste de compassion envers les peines des autres, un coup de téléphone amical, une marque d’amitié. L’exemple d’une vie chrétienne assumée, découlant naturellement de l’âme, est souvent la meilleure façon d’attirer ceux que le Bon Dieu met sur notre chemin.

C’est plutôt une disponibilité à témoigner, quand l’occasion s’en présente, des habitudes ou des signes qui font de nous des catholiques. La pieuse coutume qui veut que l’on se signe devant un calvaire ou un cimetière, sans respect humain, sans se cacher, fait partie de ces petits gestes qui peuvent chavirer les cœurs et faire réfléchir les âmes.

Et si, en plus, ce geste est accompagné d’une prière intérieure pour la conversion des pécheurs : « Mon Dieu, convertissez les pauvres pécheurs » ou « Christus vincit, Christus regnat, Christus imperat ! », nul doute que le Bon Dieu sera sensible à cet appel, et qu’un passant médusé ou moqueur, sera un jour atteint par la grâce.

De même, le Benedicite récité, même discrètement, dans une salle de restaurant, peut avoir des effets insoupçonnés sur les voisins de table. Finir une conversation par : « Que Dieu vous garde ! » ou « Je prierai bien pour vous ! », dire son chapelet, le chapelet à la main, dans la rue ou dans les transports en commun, pousse également à faire réfléchir et à faire sortir notre foi de l’enfouissement où nous la laissons bien souvent.

Alors ne négligeons pas tous ces signes de catholicité qui sont à notre portée et dont nous ne soupçonnons même pas l’efficacité. En plus de réjouir le cœur de Dieu, ces témoignages discrets mais efficaces sont les garants du maintien de la Foi dans notre pays, et nous affermissent dans nos convictions.

 

Mensonge et confiance

Il est une erreur que beaucoup de personnes font, car elles ne prennent pas le temps de considérer les conséquences de leurs paroles : on ne mesure jamais assez la perte de confiance qui résulte de la découverte d’un mensonge ! Car on reste dans l’illusion qu’il ne sera pas décelé ou pire, à force de pratiquer ce vice de l’intelligence, on en vient à ne plus avoir de notion de la vérité.

Mais, comme le disait Honoré de Balzac : « Un seul mensonge détruit la confiance absolue qui, pour certaines âmes, est le fond même de l’amour. »

Alors, si vous voulez toujours être cru, et aimé, il est une règle absolue, très difficile à tenir dans notre monde où nouvelles trompeuses et mensonges d’Etat sont légion : ne jamais mentir à un enfant, éviter d’exagérer ses propos, rester fiable vis-à-vis de son entourage professionnel et familial en préférant avouer que l’on ne sait pas, plutôt que de tromper. Car une fois que l’on a été pris en flagrant délit de mensonge, toute vérité énoncée devient douteuse pour la personne qui a été trompée une seule fois.

Alors attention, car comme le dit un proverbe anglais : La confiance vient en marchant, mais elle repart en courant !

Il est une erreur que beaucoup de personnes font, car elles ne prennent pas le temps de considérer les conséquences de leurs paroles : on ne mesure jamais assez la perte de confiance qui résulte de la découverte d’un mensonge ! Car on reste dans l’illusion qu’il ne sera pas décelé ou pire, à force de pratiquer ce vice de l’intelligence, on en vient à ne plus avoir de notion de la vérité.

Mais, comme le disait Honoré de Balzac : « Un seul mensonge détruit la confiance absolue qui, pour certaines âmes, est le fond même de l’amour. »

Alors, si vous voulez toujours être cru, et aimé, il est une règle absolue, très difficile à tenir dans notre monde où nouvelles trompeuses et mensonges d’Etat sont légion : ne jamais mentir à un enfant, éviter d’exagérer ses propos, rester fiable vis-à-vis de son entourage professionnel et familial en préférant avouer que l’on ne sait pas, plutôt que de tromper. Car une fois que l’on a été pris en flagrant délit de mensonge, toute vérité énoncée devient douteuse pour la personne qui a été trompée une seule fois.

Alors attention, car comme le dit un proverbe anglais : La confiance vient en marchant, mais elle repart en courant !

 

Le goût

La beauté s’exprime dans bien des aspects de notre environnement quotidien, et elle est étroitement liée à la notion de goût. Mais qu’est-ce que le goût et avoir du goût ?

Diderot, paradoxalement, en avait déjà saisi les aspects principaux quand il disait :

« Qu’est-ce donc que le goût ? Une facilité acquise par des expériences réitérées, à saisir le vrai ou le bon, avec la circonstance qui le rend beau, et d’en être promptement et vivement touché. »

Le goût est donc une formation des sens vers tout ce qui est beau, et vrai et bien, que l’on doit pratiquer de façon répétitive, afin que le goût s’imprègne dans toutes les fibres de notre être et qu’il finisse par nous faire discerner rapidement ce qui est objectivement beau.

Dans la vie quotidienne, comment éduquer des enfants à avoir du goût ?

Nous pouvons nous efforcer d’éliminer tout ce qui pourrait jurer, ou être considéré de mauvais goût, tant dans notre décor familier, que dans notre tenue vestimentaire, ou dans les spectacles que nous regardons ou les musiques que nous écoutons.

C’est ainsi qu’en vivant dans une maison où tout respire l’harmonie, nous formons au jour le jour, et modelons l’aspiration qui porte nos jeunes enfants vers le Beau. Il faut également leur dire clairement que certains accords de sons, ou de couleurs, certaines représentations ou façons de se tenir, sont objectivement laids, et qu’ils puissent petit à petit exprimer eux-mêmes leurs préférences ou leurs détestations esthétiques.

Nous pourrons ainsi les guider dans cet apprentissage du beau, en leur expliquant, quand ils seront plus grands, quel bonheur on peut trouver dans l’harmonie des sens et de la raison. Cette imprégnation dès leur enfance leur servira de référence toute leur vie durant et, devenus adultes, ils auront un goût sûr et formé, vers le Beau, le Vrai, le Bien.