La tenue du dimanche

 

Quels que soient les goûts vestimentaires de chacun, il est une coutume à sauvegarder, qui est de « s’endimancher ». Si le mot prête désormais à rire pour beaucoup, sa réalité disparait malheureusement avec le style « casual », décontracté, qui est de mise dès le vendredi.

Une petite chose est oubliée : le Dimanche est le jour qui appartient au Bon Dieu. Et, par respect pour lui, pour l’honorer, nous nous devons de le fêter non seulement par l’assistance à la messe, qui est bien sûr le principal, mais également par une tenue vestimentaire digne de notre Créateur, plus raffinée qu’à l’ordinaire, et qui est la marque de la déférence que nous lui portons. Et cela vaut pour les hommes comme pour les femmes !

S’habiller « moins bien » le dimanche que les jours de semaine, n’est-ce pas la preuve d’une inversion des valeurs ? Dieu n’est-il pas infiniment plus important que le plus difficile de nos clients ou que notre patron lui-même ? De même pour les grandes fêtes religieuses, il est tout à fait normal de veiller à s’habiller avec davantage de soin, non pas par convenance mondaine, mais avant tout pour le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

Et ne croyez pas que cela soit anodin : non seulement, si nous le faisons sans vanité, cela nous met dans des dispositions de piété, mais ce seul témoignage peut convertir plus d’un passant à notre insu !

Alors, surtout le dimanche, n’hésitons pas à nous montrer tels que nous sommes : des Catholiques.

Les vacances

Les vacances chez les grands parents sont l’occasion d’échanges fructueux entre les générations, de transmission de l’histoire familiale, d’enracinement dans l’ombrage des rameaux des générations passées. On ne naît pas de nulle part et il est important de connaître ses ancêtres pour avoir la fierté d’appartenir à une lignée. Cela permet de parfaire sa personnalité de petit homme, relais entre un passé à admirer, et un futur à construire.

Cette communication entre les générations est favorisée par le respect que parents et enfants doivent aux grands-parents. Ceux-ci peuvent avoir leurs petits défauts et manies, mais il faut se garder de les souligner, et même de s’en moquer, car le prestige qu’ils pourraient avoir aux yeux de leurs petits-enfants est nécessaire pour que cette influence gagne leurs cœurs, et qu’en contrepartie, les regards enfantins apportent un peu de baume et de sourire dans le quotidien de nos anciens.  Quelle joie d’avoir des petits-enfants bien-élevés et attentionnés ! Ne passons pas à côté  de ces moments qui peuvent être si profitables pour petits et… très grands.

Surprise, surprise…

Petite liste pour les enfants qui cherchent des idées de services- surprises à rendre discrètement à leurs parents (ébahis !). Sans briser un esprit d’initiative qu’il faut encourager, on pourra afficher cette liste dans la porte d’une armoire et les laisser y puiser à l’envie !

  • Ranger sa chambre de fond en comble ;
  • En faire le ménage régulièrement ;
  • Trier le linge de la famille ;
  • Faire le repassage ;
  • Nettoyer la salle de bain ;
  • Balayer l’escalier ;
  • Mettre le couvert sans qu’on vous le demande ;
  • Balayer la cuisine et la salle à manger ;
  • Débarrasser la table en vitesse et avec le sourire ;
  • Ranger l’atelier de papa ;
  • Laver les vitres ;
  • Nettoyer la voiture, intérieur et extérieur ;
  • Vider les poubelles ;
  • Désherber les massifs de fleurs ;
  • Faire un petit bouquet à poser devant la statue de la sainte Vierge ………..

Et tout cela, sans jamais dire : « C’est toujours moi qui en fais plus que les autres ! », « C’est moi qui fais tout dans cette maison ! », « Ce n’est pas mon tour ! ». Car ces petites phrases malheureuses gâchent tout : le grand plaisir que l’on fait à ses parents ; et les mérites que la générosité gagne dans le Ciel, et qui seront redistribués au centuple par la prodigalité divine

Les formules de politesse

Dans notre amour pour l’Eglise, et le respect de la hiérarchie de l’église militante, voici quelques formules de politesse à appliquer aux dignitaires ecclésiastiques auxquels nous pourrions nous adresser.

Quand on écrit à un prêtre, inscrire sur l’enveloppe : Monsieur l’Abbé X… En début de lettre. Monsieur le Curé, Monsieur l’Abbé ; en fin : Agréez ou Recevez, Monsieur le Curé (Monsieur l’abbé), l’assurance de ma considération distinguée (ou de mon respectueux souvenir).


Pour des religieux, écrire à un supérieur : Abbé mitré : Au Révérendissime Père X… abbé de… ; à un directeur de Collège religieux : Monsieur le Supérieur ; à un Supérieur d’un couvent ou religieux : mettre sur l’enveloppe : – Révérend Père X…, en  En-tête de lettre : Mon Révérend Père et en  Fin de lettre : Veuillez agréer, mon très Révérend Père, mon plus profond respect (ou mon respectueux souvenir).


Pour un frère : En-tête – Très Cher Frère et fin de lettre : Veuillez agréer, mon Frère, mon respectueux souvenir.


Pour une religieuse, supérieure d’un ordre, sur l’enveloppe :
selon les ordres, ce peut être : En-tête,  Ma Révérende Mère (ou Ma Sœur ou  Ma Mère) et en fin: Veuillez agréer, ma Révérende Mère (ou ma Sœur ou Ma Mère), mon respectueux souvenir.


Pour un Archevêque et Évêque :

En tête de lettre : Monseigneur, et sur l’enveloppe : Son Excellence Monseigneur X,  Evêque de … Dans la lettre: Votre Excellence, et en fin : Daignez, Votre Excellence, recevoir mon plus profond respect – l’assurance de ma plus haute considération (ou très, ou plus respectueuse considération)


Pour le Nonce du Pape :

Sur l’enveloppe : Son Excellence Monseigneur X Nonce apostolique. En tête de lettre : Monsieur le Nonce, ou Monseigneur.


Et pour le Pape :

Sur l’enveloppe : A Sa Sainteté le Pape X… Traditionnellement, la formule consacrée pour commencer la lettre est : Très Saint-Père, humblement prosterné aux pieds de Votre Sainteté et implorant la faveur de la bénédiction apostolique,… puis exposer la requête. Et en fin de lettre : J’ai l’honneur d’être avec le plus profond respect, de Votre Sainteté, le très humble et dévoué serviteur.

Ces quelques règles de politesse dans l’écriture, que l’on peut également utiliser à l’oral, sont l’expression du respect que nous portons au Bon Dieu, à travers les représentants qu’Il s’est choisis.

Le sourire du Bon Dieu

Afin que le sourire du Bon Dieu soit contagieux, voici quelques gestes de politesse qui ne sont pas superflus dans nos relations avec ceux que la Providence place un instant sur notre chemin.

Détecter les personnes qui en ont besoin pour leur proposer notre place assise dans les transports en commun ;

Laisser passer les plus pressés dans la bousculade des sorties de lieux publics ;

Retenir le portillon du métro ou la porte de l’ascenseur pour la personne qui nous suit ;

Eviter de taper des pieds ou de parler à haute voix dans l’escalier de notre immeuble quand nous rentrons tard ;

Proposer aux anciens de les aider à traverser ou de porter leurs cabas pendant un bout de chemin ;

Sourire à l’importun qui vous demande son chemin (ou un euro !) ;

Dire un petit mot encourageant à la caissière qui ne voit que des visages fermés toute la journée ;

Présenter ses excuses quand on a bousculé quelqu’un : « J’espère que je ne vous ai pas fait mal ! » ;

Et vous aurez sans doute d’autres idées de ces gestes qui ne sont pas de froids gestes « citoyens » ou une simple politesse, mais de petites attentions qui montrent à notre prochain qu’il est quelqu’un qui mérite le respect des enfants de Dieu. Bien sûr, cela ne veut pas dire être bonasse, mais autant qu’on le peut, montrer que c’est toujours possible d’être aimable. N’oublions pas d’accompagner tous nos bons gestes d’une prière intérieure pour la personne croisée et d’une invocation à son Ange Gardien ; ainsi nos actes auront une dimension bien supérieure !