Quelles formules de politesse employer dans les mails ?

 S’il est vrai que les mails dans leur style télégraphique, font souvent fi des formules de politesse, nous ne devons pas pour autant oublier l’usage des tournures plus sophistiquées que le BIZZZZ universel.

Voici quelques exemples :

A la place de « Bonjour », si vous ne connaissez pas l’interlocuteur, il vaut mieux écrire : Madame, ou Monsieur, c’est moins cavalier.

Les phrases doivent être complètes, et les formes respectées. On ne dit pas : « je m’excuse », mais « je vous prie de m’excuser » ;  « Merci d’avance pour la rapidité de votre réponse », mais « je vous saurais gré de me répondre rapidement ».

Au lieu de « Cordialement », ou « Salutations » : « Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations ». Une formule plus laconique serait : « Bien à vous ». Notez qu’une femme n’envoie pas de sentiments à un homme, et que l’on n’envoie pas son meilleur souvenir à un supérieur hiérarchique.

Si le ton est plus familier, rien n’empêche d’écrire, « Je t’embrasse affectueusement » ou « Affectueusement »  tout court, plutôt que « Bisous ».

Rien de très grave dans tout ça, me direz-vous ! Non, mais si nous n’y prenons garde, le français va se résumer à : « Salut », « ok », « Bye » ! Alors, essayons de sauver nos bonnes vieilles expressions un peu fanées, héritières de millions de chefs-d’œuvre épistolaires, sous peine qu’elles ne puissent plus être transmises aux jeunes générations qui ne les comprendront plus.

La Bonne Action de la fin de l’année.

Le mois de novembre est toujours triste à passer pour les personnes âgées : c’est le début de la mauvaise saison, le mois où les souvenirs de tous leurs parents et amis disparus affluent, où la solitude leur pèse davantage. Un peu de jeunesse, de frimousses souriantes, de moments passés auprès d’une famille accueillante, peut ensoleiller leur semaine.

Vous avez sans doute repéré la vieille dame de votre immeuble, ou le vieux monsieur que l’on croise tous les jours à la boulangerie ? Pourquoi ne pas les inviter un dimanche après-midi à partager le goûter familial ? Ce serait une joie pour eux et une bonne façon d’exercer le bon cœur des enfants.

A la Toussaint, à Noël, on peut leur proposer de les conduire à la messe. On pourra aussi les inviter à déjeuner pendant les vacances de fin d’année… C’est l’occasion de faire comprendre aux enfants la joie que l’on gagne à faire plaisir et à rendre heureux.

De la tenue à la messe

Les déplacements du prêtre dans le chœur sont soigneusement codifiés par respect pour la  présence de Notre-Seigneur dans le tabernacle. De la même façon, certaines règles élémentaires de politesse envers le Saint Sacrement, sont à respecter du côté des fidèles, petits et des grands.

A la messe, nous sommes en présence du Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs, c’est pourquoi notre attitude doit se revêtir d’encore plus de respect que devant le plus grand des souverains terrestres.

Alors voici quelques principes de base applicables facilement :

  • Eteindre son téléphone portable avant d’entrer dans l’église ;
  • Se signer lentement avec de l’eau bénite ;
  • Faire une belle génuflexion, bien droite, en posant le genou droit à terre ;
  • Ne pas faire de bruit, ni parler haut en faisant ses commentaires pendant la cérémonie ;
  • Ne pas se retourner, ni bouger dans tous les sens ;
  • Poser ses pieds à plat par terre, sans croiser les jambes ni les poser sur l’agenouilloir, que l’on soit debout ou assis ; les tous jeunes enfants, trop petits pourront naturellement s’en servir néanmoins pour se hausser.
  • Eviter de tousser ou de se moucher bruyamment ; surtout pendant la Consécration où aucun bruit ne doit perturber l’adoration des fidèles.
  • Contrôler ses enfants afin que leur tenue ne gêne pas le prêtre ni les fidèles.
  • Si l’on doit sortir, ne pas rejoindre sa place pendant la lecture de l’Epitre, de l’Evangile, le sermon ou la Consécration mais rester discrètement au fond, pour ne pas perturber.
  • Avoir une tenue digne pour aller communier (proscrire les mains dans les poches ou derrière le dos). En revenant du banc de Communion, laisser la Sainte Hostie fondre sur la langue par respect pour les Saintes Espèces.

Vous remarquerez que ce sont des principes de base, dictés par la plus simple charité, qui vise à ne pas empêcher ses voisins de se recueillir et à garder une atmosphère de dignité qui sied à notre Créateur et Sauveur, réellement présent sur l’autel.

Comme le silence recueilli d’une foule priante est magnifique !

Souriez, vous êtes filmés !

Si le temps des vacances est un moment de détente, une petite résolution applicable à toute la famille le rendra encore plus agréable : sourire de mise en toute occasion, chez les petits et les grands dans les joies et les contrariétés. Pas de bouderie, de plainte, ni de crise de mauvaise humeur s’il vous plaît, mais un bon sourire qui rendra l’atmosphère plus légère et la paix familiale plus douce.

Exactement comme si vous étiez filmés !

Mais de fait, prenons garde que le film de notre vie ne soit une longue série de gros plans taciturnes et colériques que nous pourrions regretter un jour, quand il défilera sous les yeux de notre âme.

Alors dès cet été, souriez, vous êtes filmés !

S’il-Vous-Plaît

Comme cette expression est aimable, si l’on y réfléchit !

Mais elle est tellement usuelle que l’on n’y pense même plus. C’est pourtant implorer l’assentiment et même la bonne grâce de notre interlocuteur, qui ne peut alors que répondre favorablement à notre souhait, manifester que cela lui plaît de nous donner ce dont nous avons besoin, ou tout simplement de nous aider.

Mais malheureusement ces petits mots cordiaux sont bien souvent oubliés. Les demandes se transforment en ordres impérieux, le ton devient péremptoire et agressif, et les relations familiales tournent souvent aux pires débats parlementaires.

Alors, remettons au goût du jour les vrais « S’il vous plaît » souriants et bien articulés (pas seulement « Sioup » ou « Plaît »), qui nous aideront à baisser le ton familial d’un cran et à ramener un peu d’humanité entre nos jeunes lionceaux souvent déchaînés.