Le chef de famille

Chers amis,

           Au milieu d’une société qui ne connaît plus ni Dieu, ni l’ordre qu’Il a établi, Satan a beau jeu de troubler les esprits. En inversant les rôles ou en uniformisant les peuples afin qu’on distingue de moins en moins l’homme de la femme, en instaurant la parité à tous les niveaux, il a troublé les esprits et cette tendance s’est insérée insidieusement même dans nos familles.

Nous aimons à dire que nos fils sont « gentils », nous entendons même souvent que « leur femme fera d’eux tout ce qu’elle voudra »… Mais est-ce bien là les qualités que nous devons attendre d’un chef de famille ?

Prenons garde à ne pas laisser entrer cette « parité » chez nous, ce partage des tâches qui brise la paix des ménages ! Relisons les codes donnés par l’Eglise, les écrits des papes :

  – Le prêtre, le jour du mariage a remis à l’époux l’anneau béni afin que « celui-ci le mette lui-même au doigt annulaire de la main gauche de son épouse ». C’est « le mari qui lui passe parce que c’est en lui que réside principalement l’autorité dans la famille1. »

  – « Jésus-Christ règne dans la famille lorsque, ayant à sa base le sacrement du mariage chrétien, elle conserve inviolablement son caractère d’institution sacrée, où l’autorité paternelle reflète la paternité divine qui en est la source et lui donne son nom, où les enfants imitent l’obéissance de Jésus adolescent, et dont toute la vie respire la sainteté de la Famille de Nazareth2. »

  Prions pour que nos hommes soient de véritables chefs de famille, qu’ils ne reculent pas devant leur mission ; elle leur a été confiée par Dieu lui-même ! Que les épouses aiment et pratiquent avec joie et grandeur d’âme le rôle qui leur revient ; pour être différent il n’en est pas moins essentiel !

En tant qu’enfant, en tant qu’épouse, en tant que membres d’une même société nous devons tout à nos chefs de famille. Nous attendons beaucoup d’eux et nous sommes surpris quand l’un d’entre eux ne semble pas être à la hauteur de sa tâche. N’hésitons pas à leur montrer notre reconnaissance3 et sachons accepter leur autorité. La société n’aide pas les hommes à prendre leurs responsabilités, elle préfère les assister et pourtant… qui répondra devant Dieu du salut de chacun des membres de leur famille, si ce n’est eux ?

  Ce numéro n’est pas écrit uniquement pour les chefs de famille « en poste » ; il l’est aussi pour nos jeunes afin qu’ils sachent ce que Dieu attend d’eux s’ils décident de se marier; pour nos jeunes filles qui pourront ainsi faire un choix en considérant objectivement les qualités requises de celui à qui elles donneront ce rôle ; pour les épouses qui approfondiront leur vision de celui auquel elles ont un jour tout donné ; pour les mamans qui dès le plus jeune âge de leurs fils penseront à l’homme qu’elles en feront. Enfin, elle permettra aux chefs de famille de faire le point et de réfléchir sur le rôle qui est le leur aujourd’hui. Inutile de se décourager, Dieu donne la grâce à ceux qui la leur demandent. Il la donne même en surabondance.

  Prenons l’habitude dès maintenant de prier tout particulièrement saint Joseph pour nos hommes : ceux d’aujourd’hui et ceux de demain. Redécouvrons ce saint qui sans bruit, fut le chef de la Sainte Famille. Dieu lui-même passe par Saint Joseph, pour donner ses ordres : « Lève-toi, prends l’Enfant et sa mère, fuis en Egypte et restes-y jusqu’à ce que je t’avertisse4. ». De même, Notre-Dame, dans une des rares paroles qui nous a été transmise, nous indique comment une épouse doit inclure son époux dans sa vie en parlant à la première personne du pluriel : « Votre père et moi, nous vous cherchions tout affligés5. »

  Que saint Joseph et Notre-Dame des Foyers Ardents bénissent nos foyers et guident nos chefs de famille afin que l’ordre voulu par Dieu et retrouvé, permette à tous de parvenir aux joies éternelles.

Marie du Tertre

1 Encyclopédie de la Foi – Le dogme – Edition Clovis

2 Pie XI – Urbi Arcano 23 décembre 1922

3 Merci ! Foyers Ardents N°5

4 Saint Matthieu Chap. 2 :13

5 Saint Luc Chap. 2

 

 

La vertu de force

          

Chers amis,

           Vertu morale surnaturelle mais aussi don du Saint-Esprit, la force est indispensable au catholique aujourd’hui autant qu’hier et peut-être même davantage. En effet, c’est la ruse du démon d’être parvenu à nous faire croire que nous sommes forts par la technique, les moyens de communication et d’information… tous ces procédés actuels qui nous donnent cette impression de tout connaître, de tout savoir et donc par là de posséder une certaine puissance : « Vous serez comme des dieux ! »  N’est-ce pas ce qu’avait promis le serpent à Adam et Eve ?

Ce péché d’orgueil – toujours le même – ne nous atteint-il pas tous ?

Mais ne sommes-nous pas plutôt devenus immensément faibles ? Incapables de poser des actes de volonté, très influençables, laissant libre cours à nos émotions, impuissants à brider notre imagination, ignorants, sensuels et sentimentaux ?

N’est-ce pas la vertu de force qui seule pourra affermir notre âme, nous faire rechercher le bien, combattre le mal, lutter contre nos peurs, garder la tête froide en ces temps de panique générale et même au besoin voir venir la mort sans la craindre ?

De quelle vertu avons-nous besoin quand la tentation « de faire comme tout le monde » nous guette ?

Quand nous sommes lassés du combat et que nous aimerions relâcher un peu la tension ? Quand ce serait si facile de fermer les yeux sur tel ou tel acte et de « laisser faire » ?

N’est-ce pas elle qui nous donnera la générosité et la grandeur d’âme nécessaire pour nous dépasser toujours plus ? Par la crainte, ne veut-on pas paralyser nos efforts, et essayer de nous faire rentrer dans un moule uniforme ? 

La force est là pour nous aider à surmonter les obstacles qui barrent notre chemin vers le ciel ; elle nous aide à supporter toutes les épreuves qui émaillent notre vie : maladies, épreuves multiples, humiliations… Elle nous donne aussi la capacité de fuir… car c’est parfois la seule solution pour ne pas tomber ! Elle est là aussi pour nous aider à entreprendre car il ne s’agit pas de rester cachés la tête sous l’aile en attendant que les moments difficiles passent. « Le royaume des cieux est emporté de force, et les violents s’en emparent1. »

Nous avons besoin de cette vertu qui modère en nous la peur, en même temps qu’elle tempère la confiance que nous serions portés à mettre en nous-mêmes. Elle nous soutient dans notre lutte contre le respect humain qui fait tant de ravages et essaie de nous mettre dans les filets des considérations mondaines et vaines.

Demandons chaque jour à Dieu qu’il répande cette vertu sur les hommes ! Que Notre-Seigneur qui le Vendredi Saint, plus que tout autre, fut le modèle des forts, nous nourrisse de son Eucharistie, pain des forts et que Notre-Dame, image parfaite de la femme forte au pied de la Croix, soit notre modèle.

Marie du Tertre

1 Evangile selon Saint Matthieu, chap.11- Verset12

 

La solitude

          

Chers amis,

           Quand nous avons choisi les thèmes de l’année 2020 en octobre dernier, nous étions bien loin de penser à la situation étonnante que nous avons vécue ces derniers mois… Nous ne savions pas combien certains d’entre nous allaient découvrir un état qu’ils ne connaissaient pas seulement quelque temps auparavant. Solitude terrible de la personne âgée qui s’est crue abandonnée soudainement par les siens, solitude des prêtres éloignés de leurs brebis, solitude de l’infirmière séparée de son mari et de ses enfants pendant ces longs mois pour ne pas les « contaminer », solitude du célibataire ou de la veuve, qui, plus que jamais, s’est retrouvé seul, et tant d’autres encore !

Peut-être cette épreuve aura-t-elle ouvert les yeux et les cœurs de certains d’entre nous qui jusque-là méprisaient ou ignoraient cet état ?

  Ces moments exceptionnels ont surchargé de nombreux parents qui se sont retrouvés subitement avec une maison pleine et parfois même très pleine : enfants, petits-enfants ont rempli des espaces laissés libres année après année avec le départ des plus âgés. Ceux-là aspirent maintenant à retrouver quelques moments de solitude…

D’autres au contraire se sont retrouvés très seuls, éloignés de tous, et en ont peut-être profité pour faire le point sur eux-mêmes : rien de grand ne peut s’accomplir sans une période de retrait, loin du bruit et de l’agitation pour se retrouver seul, face à face avec la réalité et se poser les bonnes questions. Peut-être était-ce là une opportunité à saisir pour répondre à un appel de Dieu ?

Était-ce là l’occasion de retrouver l’habitude de prier, matin et soir, de réciter son chapelet, autrement qu’à la va-vite dans les transports en commun, de prendre ou reprendre sa méditation quotidienne, une lecture spirituelle, une page de catéchisme ? Ce retour opportun sur soi-même, dans la

solitude, nous a-t-il montré le vide de notre vie, l’agitation stérile qui l’envahissait, et donné envie de faire une retraite1 pour faire le point, ou de changer de rythme ?

La solitude, un seul mot pour tant de situations :

¨ Solitude longue et subie du veuf, du rejeté ou du célibataire qui a perdu ou n’a jamais trouvé l’âme sœur.

¨ Solitude occasionnelle pour des raisons de santé ou de travail.

¨ Solitude de chacun d’entre nous qui, un jour ou l’autre, quelle que soit sa situation, se sent incompris et seul face à sa peine.

¨ Solitude du chef, face à face avec ses responsabilités dont seul, il répondra devant Dieu.

¨ Solitude du prêtre, qui ne peut parler de ses ouailles qu’avec Dieu et qui rencontre parfois des difficultés qu’il ne pourra confier à personne.

¨ Solitude du mourant qui va rencontrer son Dieu et qui sait qu’il sera jugé.

¨ Solitude choisie de la retraite spirituelle pour se retirer quelques temps loin du monde afin de pouvoir réfléchir sur un sujet donné.

¨ Solitude de la prière où chacun se retrouve seul, face à Dieu.

¨ Solitude aimée des moines et des moniales, retirés du monde pour se rapprocher toujours davantage de Dieu.

Et n’oublions pas le vrai et seul solitaire : le Christ au jardin des oliviers et sur la Croix.

Solitude haïe par certains et pourtant parfois recherchée ; solitude subie ou offrande héroïque… Qui connaît mieux que Dieu le secret des âmes ? Qui saura ce que parfois elle aura réclamé de sacrifices ? Gardons-nous bien de juger, gardons-nous bien de trouver la croix des autres légère : Dieu seul connaît les larmes et les prières du pauvre veuf ou de la « laissée pour compte » dans le secret de sa chambre. Prions plutôt pour que ces âmes parviennent à trouver la paix de Dieu en s’approchant toujours davantage de Celui qui seul peut consoler. Chacune de ces âmes réclame notre prière afin que selon les cas, Notre-Dame recueille leurs larmes et les unisse à celles de Notre-Seigneur au jardin des oliviers ou accepte leur offrande et les offre à Dieu le Père en réparation pour toutes les offenses.

Que Notre-Dame des Foyers Ardents montre à chacun d’entre nous la voie vers Celui qui, seul, est la vérité et la vie, et qui saura panser les plaies de chacun en particulier !

 

Marie du Tertre

1 Vous trouverez de nombreuses dates et sortes de retraites sur : https://laportelatine.org/activites/retrait/retrait.php et chez les capucins de Morgon, Monastère Saint François, 78 passage de la Morcille 69910 Villié-Morgon.

 

La noblesse d’âme

           Chers amis,

           Les évènements que nous avons vécus et que nous allons vivre après cette crise exigent des cœurs vaillants et résolus, des cœurs désintéressés et dévoués. Jamais il n’a été plus urgent de cultiver cette belle qualité qu’est la noblesse d’âme.

C’est elle qui caractérise le chrétien puisque celui-ci veut imiter le Christ. L’un de ses plus grands messages n’a-t-il pas été : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé » ?   De lignée royale certes, mais sans jamais en faire état, Notre-Seigneur est l’exemple même de Celui qui rayonne par l’âme et par le cœur. A son exemple, l’Eglise par sa bénignité, par sa compassion, sa charité a su conquérir le romain orgueilleux comme le barbare sanguinaire.

Imitons donc, à notre mesure, ces exemples en vue de notre progrès personnel mais aussi pour donner à nos enfants cette éducation de cœur qui leur manque bien souvent. Nombreux sont ceux qui prennent soin de former l’intelligence de leurs enfants, encore plus nombreux sont ceux aujourd’hui qui prennent soin de leur corps, mais qui pense vraiment à leur donner la noblesse d’âme nécessaire ?

Certains pensent que notre jeunesse a un cœur débridé et une sensibilité suraiguë, d’autres trouvent qu’elle est sans cœur et ingrate… Elle est à la fois l’une et l’autre car cette éducation a trop souvent été oubliée ! Celle-ci est certes rendue difficile par la présence du péché originel dans chaque âme dès la naissance : si Dieu mit la bonté dans le cœur de l’enfant, Satan y mit l’égoïsme… La difficulté réside donc dans le fait qu’il faut partir en guerre contre ce dernier mais sans dresser un mur d’incompréhensions entre l’enfant et l’éducateur. Avec doigté, il nous faut à la fois développer la spontanéité du cœur tout en le contrôlant, développer les forces viriles mais aussi les sentiments délicats…

Pour donner à l’âme cette noblesse, nous devons former un cœur à la fois :

¨ sensible : délicat, élevé, accessible aux nobles sentiments,

¨ fort : habitué à conserver sa liberté et sa sérénité,

¨ fidèle malgré les circonstances et les heurts,

¨ généreux : dépouillé de lui-même et empli de grands désirs,

¨ enthousiaste : capable de vibrer pour une noble cause.

 

N’est-ce pas ces qualités qui ont caractérisé saint Louis, sainte Jeanne d’Arc ou Maximilien Kolbe ?

N’est-ce pas ce dont nous avons besoin pour reconstruire notre pays ?

Les épreuves sont souvent des révélateurs des défauts d’une société ; nous avons vu ici ou là de magnifiques exemples de générosité, mais qui dira combien dans l’intimité des foyers, l’égoïsme a régné ces derniers temps !  Cet individualisme que l’on retrouve à tous les niveaux de la société et qui, comme un termite, ronge le cœur des hommes…

La vie d’époux, les familles nombreuses sont des lieux privilégiés pour cultiver la générosité, l’oubli de soi mais nous voudrions vous donner quelques pistes pour faire éclore ces fleurs de charité au cœur de nos familles ! N’oublions pas aussi de continuer à les cultiver car elles transformeront notre vie de foyers chrétiens qui rayonnera sur tout notre entourage. « Voyez comme ils s’aiment ! », c’est le fruit que nos efforts devraient produire tout autour de nous.

En ce beau mois de mai que Notre-Dame des Foyers Ardents vous donne la force et vous guide dans cette merveilleuse et essentielle mission ! Prions bien les uns pour les autres.

Marie du Tertre

 

La cohérence

Chers amis,

           Ne perdons pas de vue que l’essentiel sur terre est bien le salut de notre âme. Il est naturel que des tentations nous guettent, que ce combat incessant nous lasse et que nous ayons envie parfois de trouver quelques compromis… Dieu nous donne la grâce, à nous baptisés, de chercher à « faire le bien et éviter le mal ». Les dons du Saint Esprit, reçus lors de notre Confirmation sont là pour nous soutenir, accompagnés de toutes les vertus : fidélité, patience, charité pour le combat de la vérité sans compromission avec le mal.

On ne pense jamais assez aux conséquences de nos actes. Si nous nous relâchons, si nous nous permettons de « tolérer » le mal, si nous faisons des concessions en nous rassurant par des excuses aux jolies intentions : pour ne pas choquer, pour ne pas se fâcher avec tel ou tel, pour maintenir l’unité de la famille, -bien sûr, la douceur et la patience restent de mise- … nous baissons petit à petit la garde et rapidement nous sommes entraînés sur la pente d’une vie qui paraît certes plus facile au premier abord mais qui bientôt entraînera les nôtres, avec nous, vers l’abîme.

Tout acte mauvais doit être effectivement refusé, mais notre titre de « catholique » nous demande aussi d’être vigilant pour donner toujours le meilleur. Prenons un exemple tout simple que vous appliquerez facilement à des cas plus délicats : votre enfant a invité un ami ; il vous demande s’ils peuvent regarder un film (correct au demeurant). Ne pensez-vous pas que si vous leur proposez de construire une belle cabane avec Papa, chacun en tirera un bénéfice bien supérieur ? Cela leur laissera un souvenir inoubliable et 30 ans après, quand ils seront papas à leur tour, ils agiront peut-être de même pour leurs enfants en souvenir de cette bonne journée…. Baisser la garde entraîne une invasion facile de l’ennemi.

Recherche de la facilité, lassitude du combat, manque de recul vis-à-vis des évènements et surtout manque d’analyse des conséquences immédiates et futures nous font faire des erreurs irréparables dont nous ne connaîtrons les conséquences parfois que bien plus tard. Ne l’oublions pas, nous ne sommes pas des êtres isolés sur cette planète, nous sommes les maillons d’une longue chaîne !

Habitués à réagir instantanément aux évènements, nous n’avons plus le temps de peser le pour et le contre, plus le temps de trouver le recul nécessaire, de prendre conseil, et nous voilà partis, bien plus vite que nous l’imaginions, vers des situations qu’au fond de notre cœur nous désapprouvons parce que – dans le meilleur des cas – nous n’avons pas pris le temps… 

Être cohérent demande au baptisé de refuser de jouer avec tout ce qui ne porte pas vers le bien, car très vite, on finit par couper les ailes à cet élan qui nous mène vers Dieu, et par tomber…

Chacune de nos actions doit donc être orientée, comme l’étoile du berger, vers Notre-Seigneur. Bien souvent notre ignorance est à l’origine d’erreurs de jugement ; certains de nos articles sont là pour entretenir notre formation car nos convictions doivent être fondées sur des bases solides.

Profitons bien de cette période de Carême pour réfléchir à toutes ces notions de cohérence, de fidélité et surtout, chers parents, pour mettre bien au clair notre plan d’éducation. Nous voulons que nos enfants soient de bons enfants, qu’ils conservent la foi mais surtout qu’ils en rayonnent, qu’ils ne tombent pas dans la mondanité et la superficialité, qu’ils gardent un équilibre et un esprit de famille, qu’ils sachent d’où ils viennent et où ils vont… Alors dès aujourd’hui prenons les moyens pour les guider dans cette voie qui nous mènera tous au Ciel. Si nous faisons devant Dieu, tout ce que notre conscience nous dira, ayons confiance, comme un père Il veillera à aplanir nos erreurs.

Que Notre-Dame des Foyers Ardents nous aide et nous guide sur ce long chemin et brille pour nous comme une étoile.

Marie du Tertre