Abbé Pierre Kaelin (1913-1995), maître de chapelle de la cathédrale St Nicolas de Friboug Texte de Léon Chancerel (1986-1965)
Refrain : Compagnons, le Sauveur est né ! Disons, disons Allelluia Avec eux, chantons gaiement Chantons Jésus roi d’Orient, Chantons Jésus, roi d’Occident.
C’est le Roi des rois, ah ! Disons, disons Allelluia C’est le Berger des bergers Compagnons, le Sauveur est né !
Nos agneaux, nos béliers pour Vous Chacun donne ce qu’il peut à vos genoux Du meilleur de son cœur pour Vous
L’or, la myrrhe et l’encens pour Vous Chacun donne ce qu’il peut à vos genoux Du meilleur de son cœur pour Vous. Compagnons, le Sauveur est né !
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Catégorie : Le Chœur des Foyers Ardents
Kling, Glöckchen kling Noël autrichien traditionnel
1 . Kling Glöckchen kling !
Laßt mich ein, ihr Kinder,
Ist so kalt der Winter,
öffnet mir die Türen,
laßt micht nicht erfrieren !
Kling, Glöckchen klingelingeling,
Kling Glöckchen kling!
Kling, Glöckchen klingelingeling,
Kling Glöckchen kling !
Mädchen hört und Bübchen,
Macht mir auf das Stübchen !
Bring’euch milde Gaben,
Sollt euch dran erlaben.
Kling, Glöckchen klingelingeling,
Kling Glöckchen kling!
3. Kling, Glöckchen klingelingeling,
Kling Glöckchen kling !
Hell erglühn die Kerzen,
Öffnet mir die Herzen,
Will drin wohnen fröhlich,
Frommes Kind, wie selig !
Kling, Glöckchen klingelingeling,
Kling Glöckchen kling!- Tinte, clochette, ting-a-ling-a-ling,
Tinte, clochette, tinte !
Laissez-moi entrer, les enfants
Il fait si froid l’hiver,
Ouvrez-moi la porte,
Oh, ne me laissez pas geler !
Tinte, clochette, ting-a-ling-a-ling,
Tinte, clochette, tinte ! - Tinte, clochette, ting-a-ling-a-ling,
Tinte, clochette, tinte !
Filles et garçons, écoutez-moi,
Ouvrez-moi la pièce!
Je vous apporte beaucoup de cadeaux,
Vous devriez les aimer.
Tinte, clochette, ting-a-ling-a-ling,
Tinte, clochette, tinte !
- Tinte, clochette, ting-a-ling-a-ling,
Tinte, clochette, tinte !
Les bougies brillent ardemment,
Ouvrez-moi vos cœurs
J’y entrerai gaîment
Saint enfant, tant béni !
Tinte, clochette, ting-a-ling-a-ling,
Tinte, clochette, tinte !
Vêpres pour l’Ascension de la Vierge Marie
(Motet pour soprane et cordes)
Notre citation pour juillet et août :
« Le Bon Dieu a créé les petits oiseaux pour chanter, et ils chantent ;
il a créé les hommes pour l’aimer, et les hommes ne l’aiment pas. »
Saint Curé d’Ars
Vêpres pour l’Ascension de la Vierge Marie
(Motet pour soprane et cordes)
Vivaldi composa une cinquantaine d’œuvres religieuses parmi plus de huit cents compositions. Ces vêpres pour « l’Ascension » de la Sainte Vierge sont une introduction au « Dixit Dominus ».
Ascende Laeta
Ascende laeta
Montes et colles,
Tota formosa
Bella Maria.
Ascende laeta
Montes et colles,
Tota formosa
Bella Regina.
Truncus recusat
Gressus turbare,
Te vulnerare
Non audet spina.
Quam pulchri
Quam pulchri, quam formosi
Sunt tu ingressus Maria ;
Stella mundi et Aurora
Claro lumine tuo silvas irradias.
In jucunda praesentia
Gaudent lassi pastores ;
Judae Montana jubilant,
Cernitur gaudium, risus,
Cunctis sola Maria fit Paradisus.
Sternite, Angeli
Sternite, Angeli,
Sternite flores,
Cari pastores, laeti cantate.
Fistula, tibia,
Reginam vestram, simul laudate.
Gravissez Bienheureuse
Les montagnes et les collines,
Toute aimable
Et belle Marie
Gravissez Bienheureuse
Les montagnes et les collines
Toute aimable
Et belle Reine
Le tronc de l’arbre refuse
De perturber votre ascension
L’épine n’osera pas
Vous blesser.
Combien belle, combien pleine de grâce
Est votre marche, Marie ;
Etoile du monde, Aurore,
Vous irradiez les forêts de votre claire lumière.
Dans votre agréable présence
Se réjouissent les bergers las ;
Les monts de Judée jubilent
La joie se discerne, le rire,
Pour tous, Marie seule devient le Paradis.
Répandez, Anges,
Répandez des fleurs
Chers bergers, chantez joyeux.
Flûtes, pipeaux
Louez de même votre Reine.
Come un bel di di Maggio
Notre citation pour mai et juin :
« Dites-moi… Mes chansons de toutes les couleurs,
Où mon esprit qui muse au vent les a-t-il prises ?
Le chant leur vient – d’où donc ? – comme le rose aux fleurs
Comme le vert à l’herbe et le rouge aux cerises. »
Marie Noël – Les chansons et les heures – Le Rosaire des joies
Andrea Chénier : Come un bel di di Maggio (Comme un beau jour de Mai)
(1894 – Donné pour la première fois en 1896 à la Scala de Milan)
André Chénier, poète français mort guillotiné le 25 juillet 1794 (à 31 ans) est d’abord constitutionnel, mais tentera d’arracher Louis XVI à l’échafaud, et se sacrifiera pour sauver plusieurs de ses amis de la prison, et de la mort. Le librettiste d’Umberto Giordano a largement romancé l’histoire de Chénier. Néanmoins l’opéra en lui-même a contribué à la célébrité du poète, notamment par cette Aria de l’Acte IV, “Come un bel di di Maggio”, qui exprime de façon magistrale les sentiments du condamné devant la mort.
Cet aria est souvent un premier morceau de bravoure pour les ténors. Vous pourrez comparer deux interprétations que soixante-cinq ans séparent.
Come un bel dì di maggio
Che con bacio di vento
E carezza di raggio
Si spegne in firmamento
Col bacio io d’una rima
Carezza di poesia
Salgo l’estrema cima
Dell’esistenza mia
La sfera che cammina
Per ogni umana sorte
Ecco già mi avvicina
All’ora della morte
E forse pria che l’ultima
Mia strofa sia finita
M’annuncerà il carnefice
La fine della vita
Sia ! Strofe, ultima Dea
Ancor dona al tuo poeta
La sfolgorante idea
La fiamma consueta
Io, a te, mentre
Tu vivida a me sgorghi dal cuore
Darò per rima il gelido
Spiro d’un uom che muore
Comme une belle journée de mai
Qui, avec l’effleurement du vent
Et la caresse d’un rayon,
S’éteint au firmament,
Avec le souffle de la rime,
La caresse de la poésie,
J’arrive à l’ultime sommet
De ma vie.
Le monde en marche donne
à chaque humain sa destinée
Pour moi, déjà, arrive
L’heure de la mort
Et peut-être avant que la dernière
de mes strophes ne soit terminée
Le bourreau m’annoncera-t-il
La fin de la vie.
Qu’il en soit ainsi ! Strophe, dernière muse,
Donne encore à ton poète
L’idée flamboyante,
La flamme coutumière
Moi, pour toi, alors queTu es vivante, jaillissante de mon cœur
Je donnerai à la rimeLe souffle glacé d’un homme qui meurt
Air de la calomnie
Notre citation pour mars et avril :
« Le chant allège les sombres soucis » Horace
A partir de ces deux œuvres profanes qui vous sont proposées, voici une méditation sur le commandement de la charité, recommandé sans cesse par Notre-Seigneur. Une bonne résolution pour que toute parole soit bien pesée, pour l’éternité.
Air de la Calomnie
Le Barbier de Séville, donné la première fois en 1819 (version italienne), et en 1884 (version française)
Gioachino Rossini
(1792 Pesaro – 1868 Paris)
Opéra, considéré comme le chef-d’œuvre de Rossini, tiré de l’œuvre de Beaumarchais, le Barbier de Séville a été composé en 1816, en deux semaines, Rossini n’étant âgé que de vingt-quatre ans.
Bartolo veut épouser sa pupille Rosina, contre son gré, car elle aime le Comte Almaviva. Basileo, maître de musique de Bartolo, lui conseille d’utiliser le moyen de la calomnie pour lutter contre son rival…
« C’est d’abord rumeur légère
Un petit vent rasant la Terre
Puis doucement, vous voyez calomnie
Se dresser, s’enfler, s’enfler en grandissant
Fiez-vous à la maligne envie
Ses traits lancés adroitement
Piano, piano, piano, piano
Piano par un léger murmure
D’absurdes fictions
Font plus d’une blessure
Et portent dans les cœurs
Le feu, le feu de leurs poisons
Et portent dans les cœurs
Le feu, le feu de leurs poisons
Le mal est fait, il chemine, il s’avance
De bouche en bouche il est porté
Puis riforzando, il s’élance
C’est un prodige en vérité
Mais enfin rien ne l’arrête
C’est la foudre, la tempête
Mais enfin rien ne l’arrête
C’est la foudre, la tempête
Un crescendo public
Un vacarme infernal
Un vacarme infernal
Elle s’élance, tourbillonne
Etend son vol, éclate et tonne
Et de haine aussitôt un chorus général
De la proscription a donné le signal
Et de haine aussitôt un chorus général
De la proscription a donné le signal
Et l’on voit le pauvre diable
Menacé comme un coupable
Sous cette arme redoutable
Tomber, tomber, terrassé »
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