Quand faut-il apporter un cadeau lors d’une invitation chez des amis ou de la famille ?

           Voilà une question qui revient souvent : « Est-ce qu’on leur apporte quelque chose ? »

Vous pouvez vous en abstenir dans plusieurs cas :

– Quand l’hôtesse vous a déjà demandé de participer à la confection d’un des mets du repas ;

– Quand les hôtes vous rendent une politesse et qu’eux-mêmes ne vous ont rien offert en venant chez vous, ou que vous les avez reçus maintes fois avant qu’ils ne vous rendent la pareille ;

– Quand ils vous invitent pour vous remercier d’un service que vous leur avez rendu.

 

En revanche :

– Si vous leur êtes déjà redevables de beaucoup d’invitations ;

– Si ce sont des amis très chers ;

– Si vous êtes reçus pour un séjour ;

– Si vous savez que vous ne pourrez pas leur rendre la pareille ;

– Si vous avez envie de les honorer et de leur faire plaisir ;

  Alors, ne vous privez pas de cultiver l’amitié par un de ces petits cadeaux qui font toujours plaisir : une bonne bouteille, un pot de confitures de votre fabrication, un petit bijou pour la maîtresse de maison, une babiole chinée chez votre antiquaire préféré, ou mieux, un bon livre que vous aimeriez leur faire découvrir. Si vous apportez des fleurs, préférez une plante à un bouquet, car celui-ci pourrait créer un embarras à votre hôtesse qui perdra du temps à chercher le vase adéquat alors qu’elle aimerait discuter avec ses amis.

Tout ce que l’on donne fleurit, tout ce que l’on garde périt.

 

Savoir-vivre à table, suite et fin !

           Voici la fin des principes de base de la tenue à table (voir le début dans les numéros FA27 et 28), afin de garder à ces moments conviviaux le raffinement du Savoir-Vivre à la française :

  1. Ne fumez pas à table, sauf autorisation expresse de la maîtresse de maison et de toute façon pas avant le fromage.
  2. Ne vous curez jamais les dents.
  3. Eternuez le plus discrètement possible, la main devant la bouche, et présentez vos excuses.
  4. Si vous avez absolument besoin de vous moucher, ne le faîtes pas dans votre serviette. Mouchez-vous le plus rapidement possible et sans bruit de trompette.
  5. Veillez à proposer de l’eau ou du pain à vos voisins.
  6. N’entamez pas une grande conversation au moment où vous vous servez d’un plat, afin de ne pas ralentir le service des autres convives.
  7. En France, contrairement à d’autres pays, chacun se sert lui-même et le plat tourne de convive en convive, en commençant par les dames.
  8. On place à droite du maître et de la maîtresse de maison les personnes que l’on veut mettre à l’honneur : celles que l’on reçoit pour la première fois, ou les plus âgées.
  9. On se sert d’un plat sur sa gauche, et l’on donne son assiette à desservir, sur sa droite.
  10. Ne demandez pas à être resservi de vin, mais attendez qu’on vous en propose.

  Et surtout, évitez les sujets de conversation à problème, afin que tout se passe harmonieusement et que personne ne sorte de table avec des maux d’estomac !

 

Savoir-vivre à table, suite !

           En complément de la liste des règles de savoir vivre à table, parue dans notre dernier numéro, voici la suite de ces principes de base :

 

  1. Ne lorgnez pas l’assiette de votre voisin, en surveillant la façon dont il s’est servi.
  2. Ne vous resservez pas, à moins que l’on vous le propose.
  3. Mettez de petites portions dans votre bouche de façon à pouvoir répondre facilement à une question entre deux bouchées.
  4. Ne saucez pas votre assiette.
  5. Commencez à manger quand la maîtresse de maison a entamé elle-même son assiette.
  6. Si vous avez un doute sur la façon dont un mets se déguste, attendez que l’hôtesse commence, pour voir comment elle s’y prend.
  7. Si vous n’aimez pas un plat, forcez-vous et servez-vous une petite part. Si vous êtes allergique à un aliment, expliquez-le en vous excusant.
  8. Posez vos couverts à la parallèle dans l’assiette quand vous avez fini.
  9. Essuyez vos lèvres régulièrement en les tapotant avec votre serviette, et non en les frottant énergiquement. Et pensez-y systématiquement avant de boire pour éviter de laisser de vilaines traces sur votre verre.
  10. Si vous êtes invité, ne vous levez pas de table pendant le repas. Si vous recevez, arrangez-vous pour ne pas trop quitter la table et vos invités durant le repas.

 

Suite et fin au prochain numéro…

 

Savoir-vivre à table

Voici le début d’une longue liste sur les règles de politesse à respecter à table, pour le bien-être de tous les convives. Elle se poursuivra dans les prochains numéros : 

  • Tenez-vous bien droit, sans toucher le dossier de votre chaise.
  • Posez vos poignets sur la table de part et d’autre de votre assiette, les poignets et non les coudes.
  • Ne tournez jamais le dos à vos voisins de table.
  • Si vous avez besoin de sel, ou de poivre, demandez à ce qu’on vous le passe. N’étendez pas votre bras devant les autres convives.
  • Mâchez discrètement et la bouche fermée, évidemment.
  • Ne salez pas un plat avant de l’avoir goûté.
  • Gardez vos coudes serrés le long du corps, de façon à ne pas gêner vos voisins de table, même quand vous coupez votre viande.
  • Ne portez jamais un couteau à votre bouche.
  • Ne vous penchez pas sur votre assiette ou votre fourchette : c’est la nourriture qui doit venir à votre bouche.
  • Ne parlez pas la bouche pleine.

 

Bon appétit, et au prochain numéro !

 

Bâillons discrètement !

           Que faut-il faire quand on a envie de bâiller en public ?

           En principe, il vaut mieux éviter de le montrer et essayer de camoufler ce bâillement intempestif, synonyme d’ennui mortel ou d’indifférence… C’est très impoli et peut même être pris pour de la provocation.

  Le mieux est de se retourner discrètement, ou de mettre sa main devant sa bouche, car il n’y a rien de plus communicatif qu’une envie de bailler ! Et pour peu qu’elle soit justifiée, voilà la salle de cours entière, ou la maisonnée en visite chez les grands-parents, qui est prise d’une irrésistible envie de bâiller à se décrocher la mâchoire !

  Ce qui n’est pas très charitable pour le professeur ou l’hôte qui essaiera, de son côté, de faire comme s’il ne remarque rien.

  Quel jeu de dupes que ces bâillements !