Marche pontificale Charles Gounod (1818-1893)

Composée pour le jubilé sacerdotal du pape Pie IX, la Marche pontificale fut exécutée pour la première fois le 11 avril 1869, sur le parvis de la basilique Saint-Pierre, par sept fanfares militaires, en présence du souverain pontife. Elle devint hymne pontifical de la cité du Vatican, à l’occasion de l’année sainte 1950.

O felix Roma, O felix Roma nobilis.
Sedes es Petri,
qui Romae effudit sanguinem,
Petri, cui claves datae sunt regni caelorum.

 

Bienheureuse Rome, noble Rome
Siège de Pierre,
qui versa son sang pour Rome ;
A Pierre, sont données les clefs du royaume des cieux

 

Pontifex, tu successor es Petri;
Pontifex, tu magister es tuos confirmas fratres ;
Pontifex, Tu qui Servus servorum Dei,
hominumque piscator, pastor es gregis,
ligans caelum et terram.

 

Pontife, vous, successeur de Pierre
Pontife, votre magistère est de confirmer vos frères ;
Pontife, vous êtes le serviteur des serviteurs de Dieu
Pêcheur d’hommes, vous êtes le berger des brebis, liant Ciel et terre.
Pontifex, tu Christi es vicarius super terram,
rupes inter fluctus, Tu es pharus in tenebris ;
Tu pacis es vindex, Tu es unitatis custos,
vigil libertatis defensor ; in Te potestas.

Pontife, vous êtes le Vicaire du Christ sur la terre ;
le rocher au milieu des flots,
vous êtes le phare dans les ténèbres ;

Vous êtes le défenseur de la paix,
Vous êtes  le gardien de l’unité
le vigilant défenseur de la liberté;
A vous la puissance.

Tu Pontifex, firma es petra,
et super petram hanc aedificata est Ecclesia Dei.
O felix Roma – O Roma felix nobilis.

 

Vous, Pontife, vous êtes le pierre ferme
et sur cette pierre est édifiée l’Église de Dieu.
Bienheureuse Rome, noble Rome.

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Le Roy Englois

Manuscrit de Bayeux, XVe siècle

Chanson composée à la fin de la guerre de Cent Ans pour saluer la victoire de Formigny (18 avril 1450) sur Henri V d’Angleterre et ses troupes qualifiées de « couez » (diables) et de « godon ».

1 – Le roy Englois se faisoit appeler
Le roy de France par s’appellation.
Il a voullu hors du pays mener
Les bons François hors de leur nation.

2 – Or est-il mort à Saint Fiacre en Brie,
Du pays de France ils sont tous deboutez,
Il n’est plus mot de ces Englois couez.
Mauldicte soit trestoute la lignye !

3 – Ils ont chargé l’artellerie sur mer,
Force biscuit et chascun ung bidon,
Et par la mer jusqu’en Bisquaye aller
Pour couronner leur petit roy godon,

4 – Maiz leur effort n’est rien que moquerie ;
Cappitaine Pregent les a si bien frottez
Qu’ils ont esté esters et en mer enfondrez.
Que mauldicte en soit tres toutte la lignye.

 

Saint Joseph, nos voix t’implorent

Saint Joseph, nos voix t’implorent

Les petits chanteurs de Mont-Royal (Montréal, Canada)

Paroles d’Henry Thomas Smart

Saint Joseph nos voix t’implorent

En ce jour trois fois heureux

Où ton nom comme une aurore

Resplendit au front des Cieux :

Tu fus grand sur cette terre,

Toi que nul n’invoque en vain !

Toi que Dieu choisit pour Père

De Jésus, l’enfant divin.

 

Tu vécus toujours sans tache,

Et sans te lasser jamais.

Tu remplis ton humble tâche

Dans l’amour et dans la paix!

Loin du monde et de ses alarmes,

Tu passas sans un regret.

Et ta main séchait ses larmes,

Quand Jésus enfant pleurait.

 

Saint Joseph, parfait modèle

Des vertus que Dieu prescrit,

Toi qui fus toujours fidèle

À l’amour divin du Christ,

Fais-nous vivre sans souillures,

Et, fermant un jour nos yeux,

Que ta main pieuse et sûre,

Guide enfin notre âme aux Cieux !

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Le petit cheval dans le mauvais temps

Georges Brassens (1921-1981)

Le petit cheval dans le mauvais temps,
Qu’il avait donc du courage !
C’était un petit cheval blanc,
Tous derrière, tous derrière,
C’était un petit cheval blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il n’y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage,
Il n’y avait jamais de printemps,
Ni derrière, ni derrière.
Il n’y avait jamais de printemps,
Ni derrière, ni devant.

Mais toujours, il était content,
Menant les gars du village,

A travers la pluie noire des champs,
Tous derrière, tous derrière,
A travers la pluie noire des champs,
Tous derrière et lui devant.

 

Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage.
C’est alors qu’il était content,
Tous derrière, tous derrière,
C’est alors qu’il était content,
Tous derrière et lui devant.
Mais un jour, dans le mauvais temps,
Un jour qu’il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc,
Tous derrière, tous derrière,

Il est mort par un éclair blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps,
Qu’il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps,
Ni derrière, ni devant.

Le petit cheval • Georges Brassens (spotify.com)

 

Où s’en vont ces gais bergers ?

(Noël traditionnel du XVIe siècle)

  1. Où s’en vont ces gais bergers
    Ensemble coste à coste (bis)
    Nous allons voir Jésus-Christ
    Né dedans une grotte ;
    Où est-il le petit nouveau-né,
    Le verrons-nous encore ?

 

  1. Tant ont fait les bons bergers
    Qu’ils ont vu cette grotte (bis)
    En l’estable où n’y avait
    Ni fenestre ni porte
    Où est-il le petit nouveau-né,
    Le verrons-nous encore ?

 

  1. Là ils ont vu le Sauveur

Dessus la chevenotte (bis)

Marie est auprès pleurant

Joseph la réconforte

Où est-il le petit nouveau-né,
Le verrons-nous encore ?

  1. Les pasteurs s’agenouillant

Tous chacun d’eux l’adorent (bis)

Puis s’en vont riant, dansant

La courante et la velte

Où est-il le petit nouveau-né,
Le verrons-nous encore ?