Saint Joseph, nos voix t’implorent

Saint Joseph, nos voix t’implorent

Les petits chanteurs de Mont-Royal (Montréal, Canada)

Paroles d’Henry Thomas Smart

Saint Joseph nos voix t’implorent

En ce jour trois fois heureux

Où ton nom comme une aurore

Resplendit au front des Cieux :

Tu fus grand sur cette terre,

Toi que nul n’invoque en vain !

Toi que Dieu choisit pour Père

De Jésus, l’enfant divin.

 

Tu vécus toujours sans tache,

Et sans te lasser jamais.

Tu remplis ton humble tâche

Dans l’amour et dans la paix!

Loin du monde et de ses alarmes,

Tu passas sans un regret.

Et ta main séchait ses larmes,

Quand Jésus enfant pleurait.

 

Saint Joseph, parfait modèle

Des vertus que Dieu prescrit,

Toi qui fus toujours fidèle

À l’amour divin du Christ,

Fais-nous vivre sans souillures,

Et, fermant un jour nos yeux,

Que ta main pieuse et sûre,

Guide enfin notre âme aux Cieux !

https://open.spotify.com/intl-fr/track/1ZQ1LEW5ljwVNv0tZcqYP7

 

Le petit cheval dans le mauvais temps

Georges Brassens (1921-1981)

Le petit cheval dans le mauvais temps,
Qu’il avait donc du courage !
C’était un petit cheval blanc,
Tous derrière, tous derrière,
C’était un petit cheval blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il n’y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage,
Il n’y avait jamais de printemps,
Ni derrière, ni derrière.
Il n’y avait jamais de printemps,
Ni derrière, ni devant.

Mais toujours, il était content,
Menant les gars du village,

A travers la pluie noire des champs,
Tous derrière, tous derrière,
A travers la pluie noire des champs,
Tous derrière et lui devant.

 

Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage.
C’est alors qu’il était content,
Tous derrière, tous derrière,
C’est alors qu’il était content,
Tous derrière et lui devant.
Mais un jour, dans le mauvais temps,
Un jour qu’il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc,
Tous derrière, tous derrière,

Il est mort par un éclair blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il est mort sans voir le beau temps,
Qu’il avait donc du courage !
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni derrière
Il est mort sans voir le beau temps,
Ni derrière, ni devant.

Le petit cheval • Georges Brassens (spotify.com)

 

Où s’en vont ces gais bergers ?

(Noël traditionnel du XVIe siècle)

  1. Où s’en vont ces gais bergers
    Ensemble coste à coste (bis)
    Nous allons voir Jésus-Christ
    Né dedans une grotte ;
    Où est-il le petit nouveau-né,
    Le verrons-nous encore ?

 

  1. Tant ont fait les bons bergers
    Qu’ils ont vu cette grotte (bis)
    En l’estable où n’y avait
    Ni fenestre ni porte
    Où est-il le petit nouveau-né,
    Le verrons-nous encore ?

 

  1. Là ils ont vu le Sauveur

Dessus la chevenotte (bis)

Marie est auprès pleurant

Joseph la réconforte

Où est-il le petit nouveau-né,
Le verrons-nous encore ?

  1. Les pasteurs s’agenouillant

Tous chacun d’eux l’adorent (bis)

Puis s’en vont riant, dansant

La courante et la velte

Où est-il le petit nouveau-né,
Le verrons-nous encore ?

Le chasseur (1974)

Michel Delpech (1946-2016)

Il était cinq heures du matin
On avançait dans les marais
Couverts de brume
J’avais mon fusil dans les mains
Un passereau prenait au loin
De l’altitude
Les chiens pressés marchaient devant
Dans les roseaux.

 

Par-dessus l’étang
Soudain j’ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s’en allaient vers le midi, la Méditerranée
Un vol de perdreaux par-dessus les champs
Montait dans les nuages
La forêt chantait
Le soleil brillait au bout des marécages.

 

Avec mon fusil dans les mains
Au fond de moi, je me sentais
Un peu coupable
Alors je suis parti tout seul
J’ai emmené mon épagneul
En promenade
Je regardais le bleu du ciel
Et j’étais bien.

Par-dessus l’étang, soudain j’ai vu
Passer des oies sauvages,

Elles s’en allaient vers le midi, la Méditerranée
Un vol de perdreaux par-dessus les champs
Montait dans les nuages,

La forêt chantait
Le soleil brillait au bout des marécages.


Et tous ces oiseaux qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J’aurais bien aimé les accompagner
Au bout de leur voyage

Oui tous ces oiseaux qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages, j’aurais bien aimé les accompagner
Au bout de leur voyage.

Le chasseur (Les oies sauvages) • Michel Delpech (spotify.com)

 

Quitter l’autoroute (1993)Didier Barbelivien, Anaïs

On est parti les chiens devant  et les chevaux derrière,
À la poursuite d’un cerf-volant d’une kermesse populaire.
Comme disent tous les moulins à vent,

Faut faire mais pas s’en faire,
Les trains arrivent toujours à temps,

Monsieur le garde-barrière.


À l’auberge du Panier Fleuri, déjeuner de soleil,
Un verre de rosé, des radis, la chanson des abeilles.
Y’ a des moutons dans la prairie, des nuages dans le ciel,
On roule depuis deux heures et demie, à l’allure coccinelle.

 

Refrain : 

Quitter l’autoroute,
Pour voir les maisons, les saisons, les moissons,
Des villages de France.
Quitter l’autoroute,
Pour voir les ruisseaux, les oiseaux, les châteaux,
Des années d’enfance.
Quitter l’autoroute,
Pour voir les lapins, les chemins, le bon pain,
Des villages de France.
Quitter l’autoroute,
Pour voir les fontaines, les châtaignes, les Verlaine,
Des années d’enfance.

 

C’est fou ce que ça peut être joli une départementale,
C’est fou ce que les gens sont gentils loin de la Capitale.
Les rossignols et les marquis dorment à la belle étoile,
Elle est numéro un ici, la musique des cigales.

 

À l’auberge du Panier Fleuri, on rencontre un poète,
Qui nous dit « j’ai quitté Paris par la Nationale sept »,
J’effeuille du lundi au lundi les roses et les pâquerettes.
Je vous invite au bal de la nuit, venez sur ma planète.

 Au refrain deux fois