Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel

           « Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit », et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra ainsi lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

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  J’ai pu me rappeler, dans la précédente méditation, que Dieu est le roi de toute la création, mais qu’une partie de celle-ci s’est révoltée contre sa loi. Alors, par cette parole, Notre-Seigneur nous donne le remède, la solution la plus efficace pour que Dieu règne à nouveau sur la terre, et en particulier sur mon cœur : que sa sainte volonté soit faite, mais pas n’importe comment ! Sur la terre comme au Ciel !

Imaginons le Ciel, et ses très nombreux habitants : il y a les neuf chœurs des anges, les saints, grands ou petits, la Sainte Vierge, et le Bon Dieu. Tout le monde y est parfaitement heureux, chacun à la place que le Bon Dieu lui a donnée. Certains ont des trônes resplendissants, et parmi ceux-là nous reconnaîtrions certainement quelque grand saint comme saint Joseph, saint Jean-Baptiste, et même peut-être une vieille dame de notre paroisse, qui ne semblait pas avoir eu une vie extraordinaire… et d’autres n’ont que de simples fauteuils, mais ils sont remplis de bonheur pour l’éternité. Au Ciel, point de jalousie du voisin qui a une gloire plus grande, ou de cet ange à qui Dieu confie ses missions les plus délicates. Chacun à sa place fait la volonté du Bon Dieu, par amour pour lui et pour sa plus grande gloire. Ainsi dois-je faire, et le Bon Dieu ne me demande pas de choses impossibles : il s’agit simplement de m’appliquer à mon devoir d’état, par amour pour le Bon Dieu. Et parce que je lui rendrai gloire en étant à la place qu’il m’a donnée, je ne chercherai pas une autre place, plus glorieuse ou intéressante peut-être, aux yeux des hommes !

  Pour m’aider, le Bon Dieu m’a donné deux magnifiques exemples : un charpentier nommé Joseph, et une vierge appelée Marie. Qu’ont-ils fait d’extraordinaire dans leur vie terrestre ? Ceux qui les ont connus auraient dit : rien !

Joseph a travaillé avec application aux ouvrages qu’on lui commandait, et Marie a tenu sa maison en ordre, elle faisait, comme beaucoup de femmes, le ménage et la vaisselle. Quel est le secret de leur gloire céleste ? Comme disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, « ne rien faire d’extraordinaire mais faire extraordinairement bien tout ! » qu’est-ce que cela veut dire ? Je peux, à l’image de la Sainte Famille, ou d’un saint que j’aime particulièrement, m’appliquer à faire de ma vie toute simple d’enfant, d’écolier, une vie pleine de choses extraordinairement bien accomplies, par amour du Bon Dieu. Car il est là, le secret de la vie des saints, et de leur gloire dans le Ciel : faire tout par amour du Bon Dieu, et chaque pensée, chaque acte que nous faisons, même celui de faire son lit joyeusement chaque matin, peut être un acte d’amour du Bon Dieu qui prépare notre place au Ciel.

  Ainsi, ô mon Dieu, je ne veux être rien d’autre que ce que vous voulez de moi, parce que je vous aime et que je ne désire rien d’autre que de vous aimer davantage. Et chaque moment de ma journée, et de ma nuit, me donne l’occasion de vous aimer un peu plus, en m’appliquant généreusement à mon devoir d’état. Je veux chasser de mon cœur cet orgueil qui me fait me préférer à vous, et qui est la cause de tant de chutes. C’est ce qui a fait le malheur des mauvais anges, qui ont refusé de servir leur Créateur sans lequel pourtant ils n’étaient rien ! « Non serviam », je ne servirai pas ! Et pour toujours ils sont dans le malheur et la souffrance ! Alors peut-être que je ne dis pas, comme Lucifer, ces quelques mots de refus, mais bien souvent, trop souvent hélas, je suis tenté de répondre « oui, mais… ». Oui, je veux bien vous faire plaisir, ô mon Dieu, mais je préfère tout de même rester jouer dehors plutôt que d’aller réviser ma leçon !

  Alors, très Sainte Vierge, je me tourne vers vous, afin de vous demander d’intercéder auprès de votre divin Fils afin que le Bon Dieu me comble de grâces pour m’aider à accomplir mon devoir d’état, joyeusement. Mon saint Ange, guidez mes pas et ne permettez pas que je m’égare du droit chemin, afin que je vous retrouve un jour au Ciel, pour chanter les louanges de mon Sauveur.

 

Germaine Thionville

 

Que votre règne arrive

           « Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit », et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra ainsi lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

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  « Nous n’avons d’autre roi que César », crièrent les Juifs à Pilate le vendredi saint ! Depuis le péché originel, notre orgueil veut nous mettre au même niveau que le Bon Dieu ; hier comme aujourd’hui, c’est la même tentation soufflée par Satan, celle qui fit chuter Adam et Eve : « vous serez comme des dieux ».

Or, je le sais, Dieu est Roi, Notre-Seigneur nous le fait bien comprendre en parlant du Royaume des Cieux. C’est lui le divin maître de toute la Création qui devrait lui être soumise. Mais par le péché nous avons donné notre âme à un autre roi, celui de la révolte, de l’orgueil, et du mensonge. Et depuis ce jour, le monde semble lui appartenir. Comment est-ce possible ? Quand le Bon Dieu m’a créé, il m’a donné une âme libre de choisir les bons moyens pour l’aimer de tout mon cœur, et moi, je choisis de prendre un tout autre chemin quand je désobéis à sa Loi. C’est difficile de régner quand le peuple ne respecte pas la loi, l’ordre n’existe plus. Heureusement que la nature et les animaux ne se rebellent pas de leur côté ! Si les forêts décidaient de ne plus rester à leur place mais d’aller se promener, et que les poissons commençaient à monter aux arbres… ce serait la cacophonie !

 

C’est hélas ce qui se passe chez les hommes ! Le Roi du Ciel nous a donné la vie, et avec elle quelques commandements… pas tant que ça ! 10 en tout ! Ce n’est pas pour nous contraindre, mais pour nous permettre de vivre harmonieusement en attendant de parvenir un jour au royaume céleste où nous chanterons sa gloire avec les Anges.

Que votre règne arrive : c’est une demande que Jésus m’encourage à vous faire, ô mon Dieu, même si je sais bien que ,quoi que je fasse, votre règne arrivera tout de même. Vous voulez que je participe à votre règne en me soumettant volontiers à votre loi, et en amenant ceux qui m’entourent à se ranger eux aussi sous votre bannière, en combattant nos défauts chaque jour. Il faut chasser le grand Ennemi de notre cœur et de notre pays, comme un soldat, pied à pied. Je ne dois pas chercher les victoires éclatantes mais l’héroïsme du devoir d’état quotidien, c’est le plus difficile mais aussi le plus efficace. Si je trouve dans mon cœur la moindre parcelle qui appartienne à un autre qu’au Bon Dieu, je dois la regagner par mes efforts et mes sacrifices, afin qu’il règne à nouveau. C’est ce que le Bon Dieu veut de moi, que je participe comme un soldat, surtout si je suis confirmé, et que j’ai donc reçu en plénitude les sept dons du Saint-Esprit.

 

Les dons du Saint-Esprit, la Sagesse, l’Intelligence, la Science, Le Conseil, la Force, la Pitié et la Crainte de Dieu, m’ont été donnés dans ce but : devenir parfait chrétien, témoin et apôtre de Jésus-Christ. En résumé, quelle meilleure aide puis-je trouver afin de combattre le mal pour que règne le Bon Dieu ? Les Apôtres ont reçu ces dons le jour de la Pentecôte, et de faibles et peureux qu’ils étaient ils sont devenus courageux et forts, et n’ont plus craint de se montrer chrétiens et de risquer la mort pour permettre au monde entier de connaître et d’atteindre le Royaume du Ciel.

 

Que votre règne arrive sur cette terre qui vous appartient, sur les peuples du monde entier, et tout particulièrement dans mon cœur qui vous appartient depuis le jour du baptême. Sainte Vierge Marie, reine du Ciel et des Saints Anges, obtenez de moi une entière soumission à celui que je veux reconnaître pour toujours comme mon Roi !

 

Germaine Thionville

 

 

Que votre nom soit sanctifié…

           « Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit », et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

La maman pourra ainsi lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

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Prononcer le nom du Bon Dieu, c’est reconnaître qu’il n’a ni commencement ni fin, « Dieu est, cela suffit », comme disait saint François d’Assise. « Tourne ton regard vers Dieu, admire-le, réjouis-toi de ce qu’il est, toute sainteté. Rends-lui grâce à cause de lui-même. » Voilà en résumé, ce que veut dire cette parole du Notre Père : que votre nom soit sanctifié. Je ne suis qu’une pauvre créature, mais Jésus veut que, à ma place d’enfant, je glorifie son Père des Cieux.

Chaque matin, dès mon réveil, je me tourne vers le Bon Dieu, et avant de lui demander des forces pour la journée, je l’adore, c’est mon premier devoir. Et je l’admire dans sa Création, qui est la preuve la plus évidente de son existence. Je l’admire dans les nombreuses grâces qu’il me donne tout au long de ma journée, comme le plus patient et le plus attentif des pères. Un mot pour l’appeler, « Mon Dieu ! » – comme je dirais « Papa ! » – et le voilà qui vient à mon secours dans les tentations, pour me donner la force de triompher du mal. 

Quand je prononce ce nom avec amour, je m’incline devant la grandeur et la perfection du Bon Dieu, qui veut que je l’appelle « Père ». Sur terre, mon père a un nom, Monsieur xxx, mais quand je lui parle, je dis « Papa ». Même s’il est bien Monsieur xxx, il veut que je l’appelle ainsi car il a une affection toute particulière pour moi qui suis son enfant. Pour le Bon Dieu, c’est la même chose, il veut que je l’appelle Père, car c’est ce qu’il est vraiment. Alors quand je prononce ce doux nom de « Père », avec quelle tendresse je dois l’utiliser, quelle affection me lie à celui à qui je dois la vie, et qui m’a arraché des griffes du démon en envoyant son Fils, Jésus, mon frère, mourir sur la Croix pour m’ouvrir les portes du Ciel.

Chaque signe de la Croix me donne l’occasion de glorifier le nom du Bon Dieu : « au nom du Père… », chaque « Gloire soit au Père » aussi. Le deuxième commandement nous dit : « tu ne prononceras le nom de Dieu qu’avec respect ». Je prends la résolution de m’appliquer tout particulièrement à ces deux prières, afin d’honorer ce nom.

Nul ne peut résister à ce nom. Pendant sa Passion, le Fils de Dieu lui-même, Jésus, répond aux princes des prêtres, qui l’adjurent, au nom du Dieu vivant, de leur dire s’il est vraiment le Messie. Il gardait jusque-là le silence, mais cette adjuration l’oblige à parler !

Peut-être que je comprends mieux à présent l’importance de ne pas utiliser ce nom trop légèrement, et la nécessité de réparer par un acte d’amour quand j’entends quelqu’un jurer ou blasphémer.

Sainte Vierge Marie, vous qui l’avez prononcé tant de fois, faites que ce nom soit constamment sur mes lèvres, que je n’oublie pas « notre Père » toujours prêt à se pencher vers moi pour soulager ma peine et m’aider à avancer sur le chemin du Ciel. Et je vous demande de tout mon cœur que le jour de ma mort, ce soit le dernier que je prononce, avec le vôtre : Mon Seigneur et mon Dieu !

Germaine Thionville

 

Coeur à coeur avec Notre Père

          « Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit1 », et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ?  Les parents et les éducateurs veilleront avec un soin particulier à ce que les leçons de catéchisme soient bien sues. Mais on ne peut aimer véritablement quelqu’un si on ne le connaît pas… Il ne faut donc pas oublier que si la mémoire doit être cultivée, si l’intelligence doit être stimulée avec soin et droiture, le cœur doit en parallèle être éveillé. Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?

Pour aider nos mamans – ou parfois nos grands-mamans – à donner l’amour de Dieu à leurs enfants, nous ouvrons cette nouvelle rubrique : « Cœur à Cœur avec Notre Père ». Chacune pourra ainsi lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elles apprendront ainsi à leurs enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.

Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !

Quand vous parlerez à Dieu, dites : « Notre Père ».

C’est Jésus, Dieu le Fils, qui nous apprend à prier. Moi aussi, à l’image de l’Enfant Jésus, je veux, pendant cette méditation, parler à mon Père du Ciel.

Mon Père ? Oui, Dieu est vraiment mon Père, et c’est pourquoi il m’a créé à son image et à sa ressemblance, avec une âme qui peut comprendre et aimer. Je ressemble à mon père de la terre, c’est sûr, mais j’oublie parfois que je suis, depuis mon baptême, l’enfant du Bon Dieu.

Qu’est-ce qu’un Papa ? C’est celui qui me donne la vie, celui qui me nourrit et veille sur moi. Grâce à lui je peux grandir, m’instruire et progresser sur le chemin du Ciel. Si je suis malade il me soigne, si je suis triste, il me console, si j’agis mal il me punit, mais si je regrette il me pardonne.

Le Bon Dieu m’a donné la vie par le baptême, il me nourrit de la sainte Hostie, me rend fort par la Confirmation, me soigne par l’Extrême-onction, me pardonne par la Pénitence. Et quand je serai plus grand et qu’il faudra que je quitte mes parents de la terre pour choisir un état de vie, il me comblera de grâces par les sacrements de l’Ordre ou du Mariage.

Ce que mon père de la terre fait pour mon corps, mon Père du Ciel le fait pour mon âme aussi, et ce ne sont pas juste de simples mots. Dieu est vraiment mon père, pour de vrai ! Et il m’a donné pour frère, et modèle, son fils Jésus. Et pour mère la très sainte Vierge. Pour de vrai aussi ! Quelle chance pour moi ! J’aime beaucoup faire des activités avec mon Papa, il m’apprend tellement de choses quand nous bricolons ensemble, ou qu’il m’emmène en promenade, qu’il me raconte une belle histoire. Je veux lui ressembler quand je serai grand. Mais peut-être qu’hier il m’a puni alors que c’est ma sœur qui avait commencé….

Quand vous parlerez à Dieu, dites : « Notre Père ».

C’est Jésus, Dieu le Fils, qui nous apprend à prier. Moi aussi, à l’image de l’Enfant Jésus, je veux, pendant cette méditation, parler à mon Père du Ciel.

Mon Père ? Oui, Dieu est vraiment mon Père, et c’est pourquoi il m’a créé à son image et à sa ressemblance, avec une âme qui peut comprendre et aimer. Je ressemble à mon père de la terre, c’est sûr, mais j’oublie parfois que je suis, depuis mon baptême, l’enfant du Bon Dieu.

Qu’est-ce qu’un Papa ? C’est celui qui me donne la vie, celui qui me nourrit et veille sur moi. Grâce à lui je peux grandir, m’instruire et progresser sur le chemin du Ciel. Si je suis malade il me soigne, si je suis triste, il me console, si j’agis mal il me punit, mais si je regrette il me pardonne.

Le Bon Dieu m’a donné la vie par le baptême, il me nourrit de la sainte Hostie, me rend fort par la Confirmation, me soigne par l’Extrême-onction, me pardonne par la Pénitence. Et quand je serai plus grand et qu’il faudra que je quitte mes parents de la terre pour choisir un état de vie, il me comblera de grâces par les sacrements de l’Ordre ou du Mariage.

Ce que mon père de la terre fait pour mon corps, mon Père du Ciel le fait pour mon âme aussi, et ce ne sont pas juste de simples mots. Dieu est vraiment mon père, pour de vrai ! Et il m’a donné pour frère, et modèle, son fils Jésus. Et pour mère la très sainte Vierge. Pour de vrai aussi ! Quelle chance pour moi ! J’aime beaucoup faire des activités avec mon Papa, il m’apprend tellement de choses quand nous bricolons ensemble, ou qu’il m’emmène en promenade, qu’il me raconte une belle histoire. Je veux lui ressembler quand je serai grand. Mais peut-être qu’hier il m’a puni alors que c’est ma sœur qui avait commencé….

Quand vous parlerez à Dieu, dites : « Notre Père ».

C’est Jésus, Dieu le Fils, qui nous apprend à prier. Moi aussi, à l’image de l’Enfant Jésus, je veux, pendant cette méditation, parler à mon Père du Ciel.

Mon Père ? Oui, Dieu est vraiment mon Père, et c’est pourquoi il m’a créé à son image et à sa ressemblance, avec une âme qui peut comprendre et aimer. Je ressemble à mon père de la terre, c’est sûr, mais j’oublie parfois que je suis, depuis mon baptême, l’enfant du Bon Dieu.

Qu’est-ce qu’un Papa ? C’est celui qui me donne la vie, celui qui me nourrit et veille sur moi. Grâce à lui je peux grandir, m’instruire et progresser sur le chemin du Ciel. Si je suis malade il me soigne, si je suis triste, il me console, si j’agis mal il me punit, mais si je regrette il me pardonne.

Le Bon Dieu m’a donné la vie par le baptême, il me nourrit de la sainte Hostie, me rend fort par la Confirmation, me soigne par l’Extrême-onction, me pardonne par la Pénitence. Et quand je serai plus grand et qu’il faudra que je quitte mes parents de la terre pour choisir un état de vie, il me comblera de grâces par les sacrements de l’Ordre ou du Mariage.

Ce que mon père de la terre fait pour mon corps, mon Père du Ciel le fait pour mon âme aussi, et ce ne sont pas juste de simples mots. Dieu est vraiment mon père, pour de vrai ! Et il m’a donné pour frère, et modèle, son fils Jésus. Et pour mère la très sainte Vierge. Pour de vrai aussi ! Quelle chance pour moi ! J’aime beaucoup faire des activités avec mon Papa, il m’apprend tellement de choses quand nous bricolons ensemble, ou qu’il m’emmène en promenade, qu’il me raconte une belle histoire. Je veux lui ressembler quand je serai grand. Mais peut-être qu’hier il m’a puni alors que c’est ma sœur qui avait commencé….

Heureusement le Bon Dieu voit tout, il sait tout ! Si parfois je peux cacher des choses à mes parents de la terre, puis-je faire la même chose à mon Père du Ciel ?

Bien sûr que non, comme il voit le fond de mon âme, je ne peux pas le tromper. Il lit dans mon cœur, et voit tous mes péchés… mais aussi tous mes efforts, même les plus petits ! Quand je laisse les autres se servir en premier, quand j’offre un sacrifice que mon père de la terre n’a pas remarqué, que je m’applique à l’école… Mon Père du Ciel le voit, et me bénit ! Il me connaît mieux que n’importe qui, mieux que moi-même. Alors je veux aimer passer du temps avec lui, et c’est par la prière que je le ferai. Je peux prier tout le temps, même en jouant, en travaillant, en déjeunant, puisque prier c’est parler à Dieu. J’entends peut-être Papa dire à Maman plusieurs fois par jour « je t’aime », ou de petits mots gentils comme « ma chérie, que c’est bon ce que tu as préparé ». Moi aussi, tout au long de la journée, je peux dire ces mots gentils au Bon Dieu, dans le fond de mon cœur. On appelle ça des oraisons jaculatoires. « Merci mon Dieu pour ce beau temps… ou pour la pluie qui arrose les fleurs ! Merci de m’avoir donné Jésus comme modèle. Lui aussi a eu froid, faim, lui aussi a joué avec des enfants qui trichaient, parfois qui lui disaient de vilains mots. Et comme lui, parce que je veux vous ressembler, je veux accepter toutes ces contrariétés pour grandir dans la vie de mon âme, et devenir un saint ».

Mon Père du Ciel veille sur moi, que ferai-je en retour ?

« Tu adoreras Dieu seul et tu l’aimeras plus que tout. » Voilà le résumé de mon devoir d’Etat envers le Bon Dieu. Je vous adore, ô mon Père divin, c’est-à dire que je vous aime plus que tout au monde, même plus que mes parents de la terre, et je reconnais que je suis votre enfant et que tout ce que j’ai, je vous le dois. Je veux vous écouter et suivre vos conseils, parce que je ne fais rien de bien sans vous.

  Je vous donne mon cœur, il vous appartient, et comme je vais voir Maman pour savoir ce qui ferait plaisir à Papa pour sa fête, je demande à la Sainte Vierge de m’aider à vous plaire, et je le lui demande tout particulièrement en m’appliquant aujourd’hui à réciter mon chapelet avec application.

Germaine  Thionville