Editorial

Nos églises de France sont vides, « 5% de catholiques vont à la messe régulièrement, 1.8 % de la population française a une pratique hebdomadaire[1] »… Certains pourraient croire que l’Eglise est presque morte, et d’autres chantent déjà la victoire du laïcisme… Certes oui, il y a de quoi « perdre cœur » comme dit Pascal et pourtant l’Eglise a les promesses de vie éternelle. Il nous faut donc garder, envers et contre tout, sérénité et paix.

L’Eglise a vécu au cours de ses 2019 années d’histoire de nombreuses périodes difficiles, voire très difficiles et toujours elle a surmonté les crises car elle est l’Epouse du Christ et elle détient en elle la force et la puissance pour vaincre les épreuves !

Nous n’avons pas le droit de perdre confiance : « Les forces de l’Enfer ne prévaudront pas contre elle » ; Notre-Seigneur a déjà remporté la victoire contre les forces du mal et si parfois Il autorise des éclipses, nous savons, de source sûre, que notre Mère, la Sainte Eglise, reviendra triomphante dans toute sa gloire au jour fixé par Dieu! Oui, notre Mère est belle ; elle est l’épouse du Christ !

Loin de nous arrêter sur les faiblesses humaines qui marquent la grande fresque de l’Eglise comme autant de tâches qui défigurent un tableau de maître, contemplons plutôt la force divine qui habite la Sainte Epouse du Christ qui toujours la fait se relever miraculeusement de ses épreuves. Les faiblesses des hommes font resplendir la puissance de Dieu et la sainteté immuable de son épouse.

Qu’est-ce que l’Eglise ?

Notre-Seigneur parla et fonda ainsi l’Eglise : «  Allez, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer toutes les choses que je vous ai commandées. Et voici que je suis avec vous jusqu’à la fin du monde ».

Les premiers chrétiens ont compris l’étroite union qui unit le Christ à son Eglise comme un époux à son épouse ; ils ont perçu immédiatement que la Sainte Eglise était l’objet de l’amour du Christ et que ce n’était que par elle qu’Il voulait obtenir des enfants. On sait qu’immédiatement après la Pentecôte, Saint Pierre et les apôtres partirent pour leur mission évangélisatrice.

Bien vite les persécutions fécondèrent la communauté naissante du sang des martyrs et l’Eglise triomphante soutint l’Eglise militante encore naissante.

Puissent les articles de notre Revue vous aider à retrouver votre fierté d’appartenir à l’Eglise et vous amener à prier pour notre Mère défigurée mais toujours  une, sainte et apostolique et ce jusqu’à la fin des temps !

Que Notre-Dame des Foyers ardents bénisse tous les foyers catholiques, les prêtres, les communautés religieuses, les évêques et supérieurs qui, grâce à leur baptême appartiennent à l’Eglise de toujours !

Marie du Tertre


[1] Enquête IPSOS, juin 2016, pour le Groupe Bayard, la Croix

Savoir recevoir

Chers amis,

            L’équipe de Foyers Ardents  vous souhaite une bonne et sainte année, toute remplie d’espérance… car « que sert à un homme de gagner le monde entier, s’il vient à perdre son âme[1]… ».  Que la sérénité et la paix de Noël envahissent nos cœurs et y demeurent ! Que peut-on souhaiter de meilleur?

            A partir de ce mois de janvier, nous vous offrons quatre pages supplémentaires avec une nouvelle rubrique de philosophie politique. En effet cette notion, peu abordée de nos jours, mérite d’être étudiée et la formation de nos chefs de famille le réclame. Vous découvrirez dans ce premier numéro : « Le devoir d’état et la politique ».

            Nous traitions dans notre numéro précédent du fait de « savoir donner », aujourd’hui Foyers Ardents voudrait permettre à chacun de comprendre la notion plus subtile et pourtant capitale de « savoir recevoir ». En effet, de même que la grâce passe et que nous ne savons pas toujours la recevoir, de même il nous faut être en des dispositions particulières pour recevoir toutes les sortes de dons. Or la vie n’est-elle pas faite toute entière de dons ? Don de la foi, tout d’abord, de la vie, de la famille, de l’enseignement, des soins… Dons reçus de Dieu, de ses ancêtres, de ses parents, de son époux, de l’Eglise, de la société, de ses professeurs, des soignants, des frères et sœurs, des amis…

En tout premier lieu, n’avons-nous pas tout reçu de Dieu ? Aussi l’homme se doit de Le reconnaître comme son bienfaiteur universel, l’adorer et en conséquence suivre ses lois.

Comment donc recevoir ces dons ? Bien souvent nous les considérons comme un dû et nous n’avons pas même l’idée de remercier. Il arrive aussi que nous soyons gênés de recevoir car si donner demande générosité et délicatesse, recevoir demande beaucoup d’humilité et de gratitude. Nous nous cachons derrière un : « c’était pas la peine », « je ne le méritais pas ! » qui nous dévalorise et met mal à l’aise le donateur.

Chacun d’entre nous est à la fois donneur et receveur, c’est ainsi que Dieu l’a voulu et cela nous permet d’examiner plus concrètement les devoirs que cela entraîne de part et d’autre afin que la joie du ciel rayonne dans nos vies.

Que Notre-Dame des Foyers Ardents nous aide à être à la fois, délicats, généreux, humbles et reconnaissants envers chacun et envers Dieu en tout premier lieu.            

Marie du Tertre


[1] Saint Matthieu 16,26

Savoir donner

            En ces jours qui précédent la fête de Noël, fête du don par excellence, penchons-nous ensemble sur l’acte de donner afin que nos présents soient véritablement conformes à la volonté divine.

Nous allons fêter l’anniversaire du plus beau de tous les dons : celui qui a été réalisé par Dieu le Père en nous donnant son Fils bien-aimé. C’est le don parfait. « Si scires donum Dei !» : « Si tu savais le don de Dieu », dit Notre-Seigneur à la Samaritaine près du puits de Jacob (cf. notre couverture).

A notre niveau essayons de tendre à imiter la perfection de cette offrande même si nous ne sommes que les ministres de Dieu puisque nous ne pouvons transmettre que ce que nous avons reçu.

Bien souvent les intentions qui encadrent notre don sont incomplètes ou même faussées : nous donnons pour faire plaisir (c’est souvent le cas à Noël), pour consoler, par coutume, et aussi parfois pour compenser un don supérieur que l’on a pas su ou voulu donner… sans vraiment réfléchir au véritable sens du don. Et pourtant, pour porter de véritables fruits, notre don doit être l’expression de notre charité – au vrai sens du terme- .

Il demande, selon Saint Thomas :

– de la bonté ; c’est une marque d’amitié que de donner par amour quelque chose que l’on aurait pu garder pour soi.

– de la miséricorde, quand on a le cœur compatissant et que l’on vient au secours du prochain. Dieu nous a accordé ses bienfaits par suite de son amour pour nous.

– de la libéralité : donner sans attendre de retour. Le don est gratuit.

– et de la justice : donner à chacun ce qui lui est dû.

            Le premier des dons – et celui-ci peut être fait sans lésiner -, c’est la prière (œuvre de miséricorde spirituelle) : prier pour nos proches, pour l’Eglise, pour notre patrie, pour ceux qui souffrent dans leur âme ou dans leur corps, pour la conversion des pécheurs… On peut aussi faire célébrer des Messes à toutes ces intentions. On oublie si souvent la valeur d’une Messe ! Attachons-nous à cette sainte pratique pour notre foyer, pour nos enfants, pour nos parents et à toutes nos intentions.

Il peut aussi être fait d’œuvres de miséricorde corporelle consistant en actes généreux (services rendus sans compter, temps offert pour les autres), ou de dons pratiques (argent, cadeaux,…).

A des degrés différents ces actes sont bons mais leurs fruits ne seront pas les mêmes.

La noblesse du don est faite davantage de désintéressement que de quantité ; pensons à l’offrande de la pauvre veuve dans l’Evangile (Saint Marc 12, 41-44) qui donna très peu mais c’était tout son nécessaire.

            Doit-on pour cela donner sans distinction ? Saint Thomas nous dit que l’on doit venir en aide au pécheur pour sustenter sa nature mais non pour qu’il pèche plus aisément. Offrons donc plus facilement une baguette de pain qu’une bouteille de vin… Pensons aussi à donner le nécessaire avant d’offrir le superflu…

            Comme tout ce qui concerne la vie du chrétien nous devons respecter un certain ordre qui a été établi par la loi divine :

– Les époux effectuent le don total d’eux-mêmes à partir du jour de leur mariage.

– Les parents le vivent quotidiennement et connaissent la charité et la grandeur d’âme que cela exige d’eux.

– Une famille sera unie si les enfants entre eux savent donner et se donner sans compter avec générosité. Envers leurs parents ils sauront montrer leur reconnaissance.

C’est en second lieu que le don concernera la famille élargie, les personnes proches par la pensée, les voisins, les œuvres, écoles et associations sympathisantes ; et viendra ensuite le reste de la société (sauf naturellement cas d’extrême nécessité).

Cette magnanimité est comme le ciment qui soude la famille et la société en solidifiant les rapports humains. La charité nous demande de ne pas nous sauver seul mais avec notre entourage et tous ces dons vont unir les personnes entre elles en soutenant les uns et les autres pour gravir les marches du ciel.

            « Et quiconque donnera seulement un verre d’eau fraîche à l’un de ces petits parce qu’il est de mes disciples, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. » [1] ». Comme Notre-Seigneur est bon de récompenser ainsi tous nos actes vertueux !

            Alors « donner sans compter ? », oui mais sans oublier que nos dons doivent être à l’image de celui de notre Divin Maître !

Je vous souhaite un bel Avent, rempli de dons, images de la véritable charité !

Bien amicalement,

Marie du Tertre

[1] Saint Mathieu, 10-42

Que le Christ règne !

« Tu le dis ! Je suis Roi ![1]», Notre-Seigneur lui-même l’a affirmé devant Pilate le vendredi Saint. Il veut régner sur la terre comme au ciel. Et chaque jour nous récitons –bien souvent sans y prendre garde – : « Que votre règne arrive. »

Certains auront vite fait d’affirmer haut et fort que c’est impossible aujourd’hui…

Et pourtant il est certain que Dieu nous demande, non pas seulement de réciter cette prière enseignée par Son Fils, mais de la vivre. Ce sont nos actes de volonté pour tendre vers ce but qui accéléreront Sa venue sur terre. Les dernières révélations à Sainte Marguerite-Marie et au Père Matéo ne datent pas des premiers siècles… Au contraire, elles sont très récentes et pour notre temps. A nous donc de savoir les entendre et de travailler activement à Le faire régner toujours plus dans nos vies !

            Il doit régner dans nos cœurs par notre adhésion au plan divin ; c’est le vrai sens de la liberté que Dieu nous a donnée : voulons-nous laisser Notre-Seigneur régner dans notre vie, dans notre quotidien, dans toutes nos actions, nos décisions, nos choix ?

            Il doit régner dans nos familles, au cœur du père de nos enfants, à la place d’honneur dans la maison.

            Il doit régner dans nos écoles car toute vérité vient de Dieu et c’est sous Son regard que les intelligences doivent s’éveiller.

            Il doit régner dans nos entreprises. Les professionnels doivent rayonner autour d’eux, non seulement par l’exemple qu’ils donnent d’un devoir d’état bien fait, d’une loyauté et d’une justice à toute épreuve, d’une vie morale exemplaire mais aussi dès qu’ils le peuvent en prenant des responsabilités.

            Il doit régner dans nos villages et nos cités; c’est là aussi que l’action doit prendre toute sa réalité. Les hommes ont un rôle à tenir selon leurs aptitudes et certains à l’échelon local parviennent à de très beaux résultats et possèdent ce courage sans faille. Nous ne devons jamais nous décourager car le désespoir est un péché. Et même si la victoire n’apparaît pas à nos yeux, n’oublions pas les actions de Garcia Moreno, de Salazar, du Général de Sonis, des Cristeros, de la Cité catholique… Quand Dieu le jugera bon, il faut qu’Il nous trouve prêts et Son heure va venir, Il nous l’a promis !

Cette cause qui nous dépasse infiniment doit nous exalter toujours plus et nous aider à dépasser tous les tiraillements qui chatouillent notre volonté propre et qui voudraient nous faire pencher vers la facilité, synonyme bien souvent de la fin du combat…

Quoi de plus exaltant que de servir un pareil maître ? Cependant l’heure du martyre sanglant n’est pas arrivée et celle de l’héroïsme discret qui nous est demandé ne nous semble pas aisée…

Qui reconnaîtra les véritables sacrifices réalisés quotidiennement pour donner à nos enfants une éducation saine et imbibée de foi ? Qui verra le courage quotidien du père de famille tenu de travailler dans un milieu hostile ? Qui contemplera ceux de nos jeunes luttant pour sauvegarder leur pureté et celle de ceux qui les entourent en gardant une tenue décente, une vie de prière fervente au milieu de leurs amis moqueurs ou indifférents ?

Aujourd’hui c’est un dîner que l’un se doit de refuser parce qu’il sait que l’alcool y coulera à flot, demain ce sera un week-end d’intégration car il pressent une ambiance plus que délétère quitte à se faire ridiculiser, après-demain ce sera pour la jeune fille une humiliation reçue à cause de longueur de sa jupe ou de son comportement refusant les plaisanteries grivoises… Ce sera parfois des relations à rompre, des « amitiés » souvent refusées… Que sais-je ? Il faut le reconnaître : le comportement général de tout catholique convaincu demande aujourd’hui un héroïsme discret, non sanglant mais tout aussi méritant.

Il nous faut aujourd’hui le considérer comme tel.

Deux comportements se distinguent : Les uns se recroquevillent et s’isolent, tout en gardant bien claires leurs idées et leurs âmes fortes ; c’est une attitude de protection. D’autres essaient au contraire, de composer et de conserver leurs âmes fraîches tout en trouvant un compromis avec le monde (comportement extérieur, vêtement, etc…) pour ne pas paraître trop ingénus aux yeux de tous. Ils pensent faire du bien autour d’eux en parvenant à être du monde ; malheureusement ils se brûlent très vite les ailes car « Il faut vivre comme l’on pense, autrement l’on finit par penser comme l’on vit[2]

Ces deux comportements, (même si le premier est moins dangereux pour l’âme que le second), ne sont pas ceux qu’ont suivis les soldats du Christ.

Il nous faut reconnaître, sans nous cacher les yeux, que l’attitude du chrétien aujourd’hui réclame beaucoup de force et c’est uniquement avec l’aide de Dieu et de ses sacrements que nous parviendrons, sans jouer avec le feu et sans demi-mesure, à surmonter les obstacles et à monter vers le ciel.

C’est à un véritable réveil catholique que nous vous appelons ! Aujourd’hui « une honnêteté médiocre ne suffit pas »[3] car chaque compromission nous fait irrémédiablement tomber un peu plus bas et le démon est à l’affût de nos fragiles concessions.

Nous devons être fiers et courageux. Fiers de nous montrer catholiques convaincus et sans compromission ; courageux car les ennemis du Christ-Roi sont nos ennemis ; il faut donc les combattre par tous les moyens.

Gardons le juste équilibre entre un esprit chagrin et un optimisme inconsistant : Aux uns manquent l’espérance : « Vous n’osez plus rien et l’on ose tout contre vous »[4] ; aux autres la véritable charité, semence de vérité.

« Quand on combat pour Dieu, pour son Eglise et son pays, on est sûr de vaincre. Aimez assez votre cause pour que la joie de servir soit, s’il le faut, pour vous, une suffisante récompense. »[5]

Partons donc en Croisade, soyons les héros du XXIe siècle, avec la grâce de Dieu! Et que Notre-Dame des Foyers Ardents nous soutienne jusqu’à la victoire du Christ-Roi car nous le savons, la bataille est déjà remportée et c’est Lui le vainqueur !

                                                                                               Marie du Tertre

[1] Evangile de Saint Jean. XVIII, 39

[2] Paul Bourget

[3] Jean Ousset. Pour qu’il règne

[4] J de Maistre

[5] R.P. de la Gorce

Editorial

Chers amis,

Nous voici à la veille de cette grande période de vacances, occasion de repos bien mérité pour les enfants et les étudiants mais aussi pour tous ceux qui exercent une profession, qu’ils soient jeunes professionnels ou pères de famille.

Pour les mamans, ces deux mois représentent un changement de rythme car les enfants seront présents tout au long de la journée (sauf pendant les camps et quelques absences occasionnelles) et il faudra les occuper, jouer avec eux, prendre le temps de discuter… Les articles de ce numéro vous donneront toutes les idées nécessaires.

Comme nous vous l’avions conseillé dans notre N° 3 organisez ces temps libres afin que tout se passe au mieux. (Nous lancerons dans peu de temps une version papier pour nos premiers numéros, n’hésitez pas à passer commande en nous envoyant un message).

Le Père Joseph, à la demande de certains d’entre vous, commence aujourd’hui une série d’articles pour éclairer les foyers sur des questions essentielles : les fins du mariage et les questions relatives à la procréation ; n’hésitez pas à lui écrire ou à mettre un message à la rédaction qui lui transmettra.

Enfin, puisque les mois d’été nous offrent souvent des moments privilégiés pour discuter avec nos plus grands, permettez-moi de vous donner un thème de conversation essentiel aujourd’hui.

Au milieu de notre société quelque peu perturbée, il arrive très souvent que l’un ou l’autre de nos enfants reçoive des confidences d’un ou d’une amie en difficulté. Cela va tout naturellement, d’un objet perdu, d’un examen raté, aux difficultés vécues avec leurs parents ou parfois à des problèmes plus graves. Les soirées sont longues et propices aux confidences…

Notre enfant généreux, écoutera avec attention, s’apitoiera, essaiera de trouver des solutions… mais quelquefois, sa « bonté » se laissera attendrir et le voilà parti dans un rôle de chevalier servant, appelé parfois « Saint Martin », qui pourra l’entraîner rapidement dans des situations qu’il n’avait pas prévues.

Sans pour autant nous alarmer ni dramatiser, profitons de ces discussions estivales pour mettre en garde nos enfants sur ces « amitiés » qui, sous couvert de soutien au plus fragile, entraînent chaque année des jeunes sur une pente glissante.

Un bon principe, me semble-t-il, est de recommander à nos enfants de diriger les âmes en peine (qui peuvent en effet rencontrer de réels soucis) vers leurs parents, un prêtre et si besoin vers leur parrain, marraine ou tout autre adulte de confiance, en insistant en priorité pour que les garçons se soutiennent entre garçons et les filles entre elles. Cela est une règle qui semble capitale et qu’il ne faut pas oublier de rappeler maintes et maintes fois, car si l’amitié fille-garçon est quelque chose de délicat, le soutien moral en cas de difficultés représente un danger certain. « Un homme prévenu en vaut deux » et « mieux vaut prévenir que guérir » sont des maximes intemporelles !

Je vous souhaite à tous de bonnes vacances bien reconstituantes pour votre âme, votre foyer, vos enfants et vos familles, et si vous vous sentez parfois las, n’hésitez pas à aller relire « L’éloge de la fatigue » dans notre N° 5 !

Bien amicalement,

Marie du Tertre