La douceur

Ma fille, laisse-Moi te rappeler ce qui, pendant des siècles, avant la révolution féministe

Faisait la qualité première de la femme

Que J’avais mise en elle dès la Création pour être l’aide de l’homme

Et dont bien des saints ont usé pour toucher les âmes,

La douceur

 Tu es soutien de l’homme comme de l’enfant, confiés selon ta vie

Par ta voix posée, ton regard souriant, tes gestes gracieux, l’élégance de ta mise,

Ton cœur enclin à comprendre la peine, à excuser sans complicité mais avec bonté,

A guider patiemment sachant attendre, à cause de

La douceur

 Sois consciente que tu es le « second » qui épaule, suggère et accompagne.

Celle qui est en dessous, soumise, pour porter et supporter,

Pour construire le cœur et l’âme,

Soutenant discrètement le monde, comme une pierre d’angle oubliée

Dans une mission magnifique, faisant grandir peu à peu vers Mon Père par

La douceur

Moi qui suis doux et humble de cœur, comme ma Mère

Je ne retrouve pas Celle qui m’a portée, qui par Sa compassion est co-rédemptrice,

Celle qui a consolé Saint Pierre repentant, et tant d’autres,

Dans les jeunes filles et les femmes se voulant désormais égales des hommes

L’occultant de sa place de meneur, de protecteur

En l’écrasant d’une ridicule arrogance, oubliant

La douceur

 Celle-ci n’est pas mièvrerie ni mollesse, et encore moins abdication de l’idéal.

Elle demande la force sur le long cours, bien souvent héroïque

Pour contrer le premier mouvement naturel et ainsi posséder ton âme,

Pour accepter humblement tes limites, tes faiblesses, et sans orgueil de tes dons.

Là seule est ta vraie place, gage d’une vie réussie sous Mon regard

Demande-Moi si tu ne l’as, la grâce de

La douceur

                                                                                                            Jeanne de Thuringe

Bonne Année!

 Chère Bertille,

Me permets-tu de te souhaiter une bonne année de manière originale ?

J’aimerais en effet faire miennes les paroles de Monsieur de Charette et te les adresser en guise de souhaits.

« Notre Patrie à nous, c’est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé devant nous. Notre Patrie, c’est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu’est-ce que c’est ? Vous le comprenez-vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l’ordre, la tradition.

Alors, qu’est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d’irréligion ? Beau discours, n’est-ce ? Pour eux, la Patrie semble n’être qu’une idée ; pour nous elle est une terre. Ils l’ont dans le cerveau ; nous, nous l’avons sous les pieds, c’est plus solide ! Et il est vieux comme le Diab’ leur monde qu’ils disent nouveau et qu’ils veulent fonder dans l’absence de Dieu… Vieux comme le Diab’… on nous dit que nous sommes les suppôts des vieilles superstitions…Faut rire ! Mais en face de ces démons qui renaissent de siècle en siècle, sommes une jeunesse, Messieurs ! Sommes la jeunesse de Dieu. La jeunesse de fidélité ! Et cette jeunesse veut préserver, pour elle et pour ses fils, la créance humaine, la liberté de l’homme intérieur. »

 Ce « Testament » de Monsieur de Charette est aussi actuel aujourd’hui qu’il ne l’était hier.

Dire que la situation présente est oppressante et désespérante est devenue un lieu commun. Peu cependant veulent bien admettre qu’elle n’est en fait que la suite logique du démembrement de la société catholique amorcée par la Révolution dite, française.

Les ennemis de Dieu devaient en effet tout d’abord concentrer leurs forces à détruire la patrie charnelle avant de mettre à mal la patrie spirituelle. Il fallait détruire les traditions humaines de nos pères, le Roi, la patrie, pour détruire la tradition divine de Notre Père et son Royaume sur terre, la Sainte Eglise Catholique et Romaine.

Cela semble à priori étrange me diras-tu. Pourtant, vois-tu, l’autel qui est le centre de l’église et sur lequel se réalise le sacrifice de Notre Seigneur repose traditionnellement sur un roc naturel.

 Il en est de même dans l’ordre spirituel : les vertus naturelles forment le socle sur lequel se tient l’autel de la foi. L’Eglise repose sur les patries charnelles qui La défendent.

La Révolution, en s’attaquant à la patrie, avait en vue d’abattre un jour l’Eglise privée de défense et de défenseurs.

Les coups de butoir de la Révolution française, ont en effet détruit les fondements naturels de la société et créé en lieu et place ce que Marcel de Corte appelle finement la dissociété.

La société dans laquelle nous vivons se meurt car le bien commun a fait place aux intérêts personnels. Il ne s’agit plus pour l’homme de rechercher un bonheur en cultivant les vertus et de vivre en harmonie avec ses semblables, mais d’acquérir du pouvoir au détriment des autres. Nous vivons sous le régime du capitalisme sauvage. Il ne s’agit plus, comme cela était le cas dans la cité antique, de bien vivre mais de survivre et de jouir. Nous sommes dans l’aire de l’individualisme effréné.

L’absence de vertus se fait douloureusement sentir aujourd’hui.

L’homme est désormais une machine qui consomme. Il a sur le monde de pauvres idées toutes arrêtées qui ne sont en fait que des stéréotypes. Ils lui ont été inculqués par des médias aux ordres qui l’étourdissent et opèrent une déshumanisation systématique.

Désormais avili, l’homme est réduit à l’état d’animal n’ayant d’autre centre d’intérêt que de satisfaire ses instincts. Il lui est devenu difficile de réfléchir tant il est conduit par ses sens exacerbés.

Recroquevillé sur lui-même, préoccupé avant tout de sa survie et de ses satisfactions éphémères, la patrie ne saurait être au mieux pour lui qu’une idée. Elle n’est plus une réalité charnelle.

Aussi la foi ne reposant plus sur un roc solide ne peut-elle s’incarner. Elle en est réduite à n’être qu’un sentiment qui repose sur une sincérité à géométrie variable.

Aussi les sociétés, tant civiles qu’ecclésiastiques, s’en vont-elles à vau-l’eau et chacun adopte peureusement la spiritualité du chien crevé au fil de l’eau.

Tu comprends désormais certainement mieux pourquoi j’ai voulu te souhaiter une bonne année en faisant miennes les paroles de Monsieur de Charette. En son français rugueux et inimitable, Il a magistralement tracé une ligne de crête que nous devons suivre.

Il est l’heure d’être les défenseurs de notre patrie en respectant les traditions et les coutumes de nos Pères. N’ayons nulle crainte d’aller à contre-courant, il s’agit de défendre notre héritage et de le transmettre.

 Il est l’heure de nous consacrer au service de l’Eglise en entourant nos prêtres qui en ont tant besoin et nous préparant, par nos choix  quotidiens, à devenir des épouses et des mères.

Ce que nous avons reçu compte plus que ce que nous croyons être.

Au-delà de nos personnes, il y a le bien commun naturel de la société et le bien commun surnaturel de la foi à défendre. La vie serait-elle neutre ? Ne faut-il pas au contraire choisir hardiment ?

Etre « la jeunesse de Dieu, vivre de liberté intérieure », n’est-ce point s’engager dans cette double défense au mépris de nos aises et de nos avantages, en luttant contre l’esprit bourgeois qui nous guette et nous gangrène des miasmes de son libéralisme ?

Faisons nôtre l’esprit d’un Charette.

Placées en sentinelles sur la dentelle du rempart, soyons prêtes à défendre notre héritage sacré.

« Sommes la jeunesse de Dieu Bertille ! ».

L’être vraiment, tel est mon souhait pour cette nouvelle année qui commence. L’année sera belle alors, non sans souffrances. Mais toujours, nous savons que là-haut nous avons une Maman qui veille sur nous et nous entraîne sur le chemin du ciel ; alors gardons confiance !

 Foin de tristesse Bertille ! Le combat qui nous attend est beau. « Faut rire ! »

Je t’embrasse bien affectueusement.

 AZILIZ

Quelques pistes au sujet des fiançailles

 Chère Bertille,

 Lors de ma dernière lettre nous étions tombées d’accord pour affirmer que, dans le domaine de l’amour, l’intelligence doit avoir la première place.

Fort bien.

Mais il serait dangereux et vain de nous contenter d’affirmer cette lapalissade : qui en effet oserait prétendre l’inverse ? Nul ne peut aimer s’il ne connait au préalable.

Il nous faut donc concrètement nous imposer des règles claires et simples afin d‘éviter que, subrepticement mais très efficacement, le cœur ne vienne doubler l’intelligence. Tu devines que nous sommes là en présence d’un combat incessant car les désirs du cœur ne rendent pas les armes facilement.

Ce combat requiert que nous ordonnions nos vies selon des principes simples.

Ainsi, lors de tes fiançailles, mets Dieu à la première place en fréquentant plus assidûment les sacrements, en soignant ta vie de prière et faisant tout particulièrement attention à être fidèle à l’oraison  et à ta vie de sacrifice; n’oublie pas aussi qu’une direction spirituelle paternelle et ferme s’avère alors bien nécessaire. Il va sans dire que si tu peux suivre une retraite, tu en retireras un bénéfice certain.

Privilégie ensuite ta famille et sois fidèle à bien remplir tes devoirs envers tes parents à la maison. Combien de jeunes fiancées sous prétexte d’être amoureuses, négligent leurs parents, leur famille et leurs études ! Elles ne vivent plus qu’en fonction de la personne qu’elles prétendent aimer!

A ce propos, note qu’il est de première importance que nos parents soient les premiers à connaître l’attrait qui nous incline vers quelqu’un. Mieux que quiconque, ils sauront nous guider et leurs prières nous seront d’un grand secours pour nous aider prendre notre décision dans cette période délicate et essentielle.

Vient alors le temps de faire connaissance de cette personne vers laquelle ton cœur t’entraîne. Parce que tu auras respecté ces réalités sacrées que sont Dieu et la famille, tu seras en mesure de le connaître.

Comme Dieu sera à la première place dans ta vie, Il présidera à vos entretiens. Tu découvriras, je l’espère, combien il est bon de prier ensemble et de prier l’un pour l’autre. Cette union dans la prière est la pierre d’angle sur laquelle votre maison reposera toute entière.

Concrètement, le mieux est de le rencontrer dans le cadre de vos familles. La question de la similitude des milieux est de toute première importance et ne peut jamais être négligée si tu ne veux t’éviter des réveils douloureux.

Prends le temps de le rencontrer, il y a tant à découvrir sur son métier, ses passions et ses aspirations, mais respecte toujours des horaires bien définis pour ne pas laisser place au vague à l’âme et aux épanchements sentimentaux qui sont des tentatives du cœur de reprendre la main. Veille surtout à ce que ces rencontres ne se déroulent pas à des heures tardives et tâche qu’elles se passent au vu et au su de tous.

Il y a une époque pas si lointaine –et pas si idiote après tout! – où les jeunes fiancés ne se voyaient qu’en présence d’une tierce personne que l’on nommait alors le « chaperon ». Si cette époque est révolue, la prudence qui la dictait reste, elle, de saison et les réunions d’amis ou les lieux publics le remplacent avantageusement.

Se voir dans un cercle d’amis permet non seulement d’enlever toute ambiguïté à la rencontre mais nous donne de se connaître en société.

Note par ailleurs que, dans cette période un peu émouvante, le temps que nous consacrons à nos amis est primordial. Leur affection sait nous protéger de nous-même et de cette passion naissante et enivrante. Malheureusement trop souvent les fiancés ne voient plus guère leurs amis tant ils sont tournés exclusivement sur eux-mêmes.

Cette exclusivité est malsaine et elle est un danger trop commun pour ne pas le souligner. Elle est fort regrettable et peut tuer dans l’œuf un amour naissant. L’amour qui ne rayonne pas n’est pas en effet un amour mais une recherche égoïste de soi qui se pare de ses oripeaux. Ces fiancés se mentent en prétendant aimer l’autre alors qu’ils poursuivent leur propre satisfaction.

Souviens-toi enfin que tu es gardienne de l’âme de ton fiancé. Garde une distance respectueuse et fais particulièrement attention à ta tenue. Il n’est pas rare de voir de jeunes fiancés se laisser aller en public, créant ainsi un malaise chez ceux qui les entourent mais aussi et surtout au plus profond de leurs âmes puisqu’à ce moment-là l’intelligence rend les armes.

N’oublie pas que l’homme est un être sensible et qu’il te revient la noble tâche de le protéger contre lui-même ; aussi veilleras-tu à soigner ta tenue vestimentaire qui doit l’aider à s’élever vers le haut.

Les vêtements que tu porteras seront en effet un bouclier pour sa pureté. S’il faut toujours être modeste, cette période de la vie requiert encore plus de délicatesse.

Enfin, si tu me permets un dernier conseil dans cette liste déjà bien chargée, évite tout ce qui est communication rapide tels les sms et autres emails. Prends le temps de réfléchir et d’écrire une lettre.  Les moyens de communications modernes te placent dans une espèce d‘orbite et tu rentres alors dans une spirale infernale où les sens règnent en maître et risquent de t’aveugler.

Mais ne t’inquiète pas, nous prendrons le temps de revenir sur ces deux derniers sujets…ainsi que sur tout autre qui te paraît digne d’être développé. Aussi n’hésite pas à me le faire savoir dans ta prochaine lettre.

Bien affectueusement,

Aziliz

Celle du dehors, celle du dedans

Mon enfant, il y a souvent deux jeunes filles en toi, au lieu d’une, mais Moi ton Créateur,

Je t’ai conçue dans l’unité.

Il y a celle du dedans et celle du dehors, celle à laquelle J’ai pensé de toute éternité, celle que J’ai choisie et dont J’ai voulu l’existence avec sa famille et toutes ses circonstances.

Même si son âme est bien abîmée, même si elle ne connaît pas bien sa route, entre celle du dedans et celle dehors, c’est celle du dedans que Je préfère, celle pour laquelle J’ai souffert et J’offre mon sacrifice jusqu’à la fin des temps.

Entre les deux c’est celle du dedans que Je choisis.

Celle du dehors, c’est celle des selfies, des réseaux sociaux, des écrans, des excès, des vantardises, du paraître, qui se laisse étourdir par ce monde séducteur et trompeur.

Celle qui se grise d’amitiés, d’actions, de fuite d’elle-même, se pensant indispensable,

Qui se brûle les ailes sans écouter les conseils des anciens,

Elle joue un rôle qui lui va mal, et en souffre, Je l’aime mais elle Me fait souffrir, et

Entre les deux, c’est celle du dedans que je choisis.

Celle du dedans peut parfois être triste, découragée, se voir tomber et retomber

Ne pas vouloir se regarder en face, par peur de ne pas correspondre à l’image que celle du dehors veut lui imposer, parfaite, sans aspérités ni faiblesses,

Image de la parfaite réussite, parfois même de la si bonne catholique.

Mais celle du dedans accepte-t-elle avec simplicité ce qu’elle est

Sans faux-semblant, avec humilité ?

Entre les deux, même bien imparfaite c’est celle du dedans que je choisis.

Celle du dehors sera changeante selon les lieux, les circonstances, les groupes et la maison, différente jusqu’à ne plus savoir qui elle est vraiment,

Caméléon cherchant à être sans y arriver.

Je verrai son âme triste car cette pluralité, n’a jamais donné la paix.

Paix de dire oui quand c’est oui, de dire non quand c’est non,

Etre simple et transparente, ne vouloir agir que sous un regard d’amour, le Mien.

Comme elle est, non comme elle voudrait être, voilà pourquoi

Entre les deux, même bien imparfaite c’est celle du dedans que je choisis

 

Pour retrouver l’unité de celle du dehors et de celle du dedans,

Le remède c’est la prière, la simplicité et la confiance envers les aînés, l’ouverture de ton cœur à Mes prêtres, et aux amis aînés, sans crainte, te sachant aimée de Moi comme tu es,

Me voir toujours, comme un Ami présent qui ne juge pas mais accompagne et comble déjà d’un bonheur ici-bas bien plus grand que tu ne penses.

Car Mon Royaume c’est la paix intérieure et cette grâce que Je veux te donner, fera que tu ne te diviseras plus, alors

Je me réjouirai dans ton unité retrouvée de celle du dehors et celle du dedans.

 

                                                                                                          Jeanne de Thuringe.

Ah les filles !

« Les jeunes filles sont l’image précieuse de notre mère lorsqu’elle avait notre âge… Plus tard lorsque tu auras mûri, tu découvriras parmi elles ta femme de demain. Aujourd’hui, considères-les tout simplement comme de franches compagnes »

Ces quelques mots de Guy de Larigaudie me semblent bien résumer la façon dont nous devons nous comporter avec nos amies les jeunes filles, ces êtres mystérieux, parfois étonnants et souvent surprenants avec qui nous ne savons jamais sur quel pied danser.

Choisis tes amies, ne t’attarde pas sur celles qui te semblent un danger pour ta pureté ou pour ton âme ; celles qui sont simples et sans arrières pensées, les « franches compagnes » te seront des alliées sûres sur ton chemin vers la perfection. Mais surtout garde ton cœur et ne laisse pas paraître de sentiments autres que celui de l’amitié. Voilà le plus difficile : rester courtois et galant sans qu’elles te croient amoureux tient parfois de l’équilibrisme, mais nos amies, qui sont douées d’un sixième sens, percevront très vite la nuance et resteront simples si tu es simple et clair avec elles.

Garde ton cœur et apprend à apprécier et à évaluer les qualités féminines, car certaines, que tu trouveras magnifiques au début sont en fait le propre des femmes, mais d’autres plus rares ne seront peut être le fait que de celle que tu choisiras.

Quoi qu’il en soit, observe le mystère que Dieu a déposé dans le cœur de nos compagnes mais reste simple et ne te fais pas de nœuds au cerveau.

Tant que tu n’as pas de métier te permettant de pouvoir envisager de faire vivre une famille, attends et ne te livre pas, cela te permettra de mûrir tout doucement au contact de celles que le Bon Dieu aura mis sur ton chemin, et de laisser la Providence te guider tout doucement vers celle qui sera un jour peut être ta femme. En attendant, prie pour elle et pour toi, pour garder ta pureté, pour être un jour digne d’elle. Côtoie le plus souvent de bons amis, cela remet toujours les idées en place et permet de s’extraire du climat parfois compliqué qui peut exister dans les groupes d’amis mixtes si certains y ont trop d’arrières pensées.

En un mot, fais confiance à la Providence, sois patient et ne brûle pas ton cœur aux flammèches des amourettes enfantines.

Bon vent camarade !

Charles