Le mariage et la famille

Chers foyers ardents,

Les plus petits détails qui ont préludé à votre première rencontre vous demeurent des souvenirs très aimés.

La Sainte Providence avait si bien disposé toutes choses pour que vous vous rencontriez.

Vos cœurs s’ouvrirent l’un à l’autre au cours de ces heures toujours trop courtes où vous vous revîtes.

Vous découvriez avec émotion ces mystérieuses affinités qui unissaient vos âmes.

La personne qui était devant vous n’était-elle pas celle à laquelle vous deviez vous unir pour la vie ?

Vint alors l’instant d’un ineffaçable bonheur où vous vous êtes déclarés l’un à l’autre.

Depuis lors les années ont passé avec leur lot inévitable de joies et de peines vécues ensembles.

Quel acte de foi que cet engagement de fidélité entre un homme et une femme à la vie à la mort !

Mais n’est-il pas naïf de penser qu’un amour saura résister aux vicissitudes de l’existence ?

N’est-ce pas oublier que le plus pur des amours n’unit jamais que des enfants d’Adam et Eve !

Prendraient-ils le dessus sur l’immanquable dévoilement des limites et des faiblesses de chacun ?

Non, vous n’avez pas été présomptueux. Votre amour est encore là et il s’est renforcé.

Vous ne vous êtes pas illusionnés en vous donnant l’un à l’autre pour le meilleur comme pour le pire.

Conscients de votre faiblesse, vous ne vous étiez pas seulement confiés à la force de votre attachement naturel.

Vous avez été l’un pour l’autre ministre du sacrement par l’expression de votre consentement mutuel.

Et vous vous êtes confiés sans réserve à cette grâce reçue au pied de l’autel.

Vous êtes aujourd’hui les porteurs d’un précieux témoignage pour tous ceux qui vous entourent.

Car votre vie commune démontre au monde que l’amour rehaussé par la grâce triomphe de tout.

Que brille la lumière et que se répande la chaleur de votre foyer ardent auprès de ceux qui doutent.

Et que Dieu soit béni pour toutes les victoires remportées par l’amour et la fidélité.

Père Joseph

LE MARIAGE ET LA FAMILLE

Ami lecteur, amie lectrice, ce n’est pas par hasard que tu as commencé à lire ces lignes.
Il y est question de la famille et le sujet t’intéresse.
Toi aussi, tu aimerais fonder ton propre foyer.
Et, en même temps, ton cœur est rempli d’inquiétude.
Tes souvenirs d’enfant sont peut-être ceux de parents désunis
Et tu as connu tant de familles éclatées autour de toi !
En définitive, tu préférerais encore devoir y renoncer
Plutôt que de rendre malheureux ceux qui seraient tes enfants.

Ami lecteur, amie lectrice, il nous semble que nous pouvons t’aider.
Le monde dans lequel nous vivons est un ennemi qui nous trompe.
Il excite les hommes à satisfaire tous leurs fantasmes amoureux
Mais cette quête de plaisirs égoïstes n’amène qu’au dégoût de soi-même.
L’amour véritable d’un homme et d’une femme aspire à tout autre chose.
D’abord, il exige un engagement définitif et inviolable, pour la vie entière.
Il requiert une parfaite loyauté de l’un vis-à-vis de l’autre
qui condamne jusqu’au seul regard de convoitise que l’on porterait ailleurs.
Il est prêt à tous les sacrifices pour celui qui est aimé
Car l’amour se prouve à la capacité de s’oublier pour l’autre.
L’amour est noble et demande un constant respect des âmes et des corps
Il accueille les enfants avec joie car ils sont les fruits de l’amour.

Ami lecteur, amie lectrice, est-ce ainsi que tu perçois le mariage ?
Si tu réponds par OUI, sache que nous aussi.
Nous sommes des catholiques qui vivons aujourd’hui
Profondément pénétrés de la beauté de l’amour, du mariage, et de la famille.
Désireux d’aider tous ceux que nous pouvons autour de nous à redécouvrir cette grandeur.

Nous affirmons donc que le mariage est l’union d’un seul homme avec une seule femme.
Et nous réprouvons la polygamie comme odieuse et déshonorante pour les femmes.
Et comme calamiteuse pour la bonne éducation des enfants.
Nous tenons que le mariage est UNE UNION indissoluble qu’aucune loi ne peut rompre.
Et nous condamnons le divorce comme une loi inique et malfaisante.
Nous disons que les enfants doivent être accueillis comme le plus beau don
Que le Bon Dieu puisse faire à des époux.
Et nous détestons toutes les mesures abortives et anti-conceptives
qui tuent la vie ou l’espérance de vie dans le sein maternel.
Nous célébrons enfin l’élévation du mariage au rang de sacrement
par la volonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Ami lecteur, amie lectrice, si tu as compris la vérité de tout ce que nous disons
Et que tu la pressentais dans ton cœur depuis longtemps
Fais de ce journal ton journal. Nous sommes à ta disposition.
Nous sommes tes amis. Père Joseph

Soutenir les familles

Soutenir les familles

C’est le désir de favoriser tout ce qui peut servir les familles catholiques et de combattre tout ce qui les dessert qui est à l’origine du lancement de ce journal électronique. Ceux qui en ont eu l’idée sont des pères et mères de famille expérimentés, ayant, pour la plupart d’entre eux, éduqué de nombreux enfants. Ce sont des hommes et des femmes qui, au souci de sans cesse se référer aux principes naturels et surnaturels qui se trouvent au fondement de la cellule familiale, joignent leur riche expérience de vie familiale. Ils ne parlent pas de ce qu’ils ne connaissent pas. Ils savent la grandeur et la beauté de la fondation des cellules familiales mais ils ont également conscience des nombreuses et graves adversités auxquelles les époux chrétiens se trouvent fatalement confrontés. Ils savent que la chrétienté ne peut se passer de ces familles qui ont toujours constitué sa force et son espérance. Soucieux de ce bien commun, ils veulent proposer ce support à tous les parents chrétiens qui s’efforcent courageusement d’élever leurs enfants. Leur seule récompense sera d’avoir peut-être contribué à leur redonner confiance ou courage à travers quelques bonnes pensées ou quelques conseils dans les multiples domaines qui touchent au microcosme familial.

Comment ne pas encourager ce bel acte de foi, d’espérance et de charité ?

Nous remercions tous ceux qui se sont associés à cette belle aventure et c’est bien volontiers que nous répondons à leur demande d’en assurer l’aumônerie.

Nous implorons les bénédictions de Dieu par les mains de la Très Sainte Vierge Marie sur cette œuvre naissante et, en retour, nous leur exprimons notre volonté, en cette année du centenaire des apparitions de Fatima, de nous servir de ce vecteur pour aider à répandre la dévotion à son Cœur Douloureux et Immaculé.

Père Joseph