La gratitude et l’espérance

La petite vertu de gratitude

Merci, ce tout petit mot joyeux qui se termine sur une sonorité cristalline, c’est le mot magique qui introduit au foyer la courtoisie, le bon ordre et la sérénité.

Merci, c’est déjà la prière qui d’un foyer chrétien s’élève vers Dieu pour lui rendre grâces. (…) Mais sachez vous l’adresser également les uns les autres ce petit mot qui coûte si peu à dire et qui fait tant de bien à entendre. Avant de vous endormir, repassez quelquefois dans votre esprit tout ce que, dans la journée qui s’achève, vous avez reçu des autres.(…) Vous serez littéralement émerveillés de tout ce qu’en un seul jour vous recevez. (…) Et voilà certes de quoi vous engager à n’être pas toujours celui qui reçoit. Demandez-vous donc : « Que leur ai-je donné ? Que puis-je leur donner en retour ? »

La petite vertu de gratitude est la preuve d’un grand cœur. »

Extraits. Les petites vertus du Foyer. Mgr Chevrot

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La véritable espérance est efficace

Il ne suffit pas de proclamer qu’ « il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer. » (…) On ne mène pas de la même façon un combat sans espoir et un combat que l’on espère gagner. Notre action pour être efficace, exige d’être réglée par la prudence ; or la prudence véritable est difficile si l’on est désespéré. Nécessité par conséquent, de développer les raisons de notre espérance. (…) La véritable espérance n’a rien de commun avec l’optimisme inconsistant par lequel tant de mondains prétendent, aujourd’hui se rendre populaires.(…) L’espérance surnaturelle est fille de la foi ; or précisément, cette foi nous dit que les voies du Seigneur sont impénétrables et que ses voies ne sont pas nos voies. Dieu reste et restera toujours parfaitement maître de ses actes et de ses décisions. Dès lors, si nous prions et œuvrons dans le sens de ce divin vouloir surnaturellement révélé, nul effort au monde ne saurait être animé par plus ferme espérance. « Dieu règnera malgré ses ennemis ». Quand ? Comment ? Selon quels cheminements historico-politiques ce règne s’étendra-t-il ? Nous n’en savons rien. Mais ce dont nous pouvons être sûrs, c’est qu’Il règnera ! (…)

Ne dîtes jamais : Nous sommes les minorités. Souvenez-vous d’un mot de l’Evangile, prononcé par Jésus : « Quand vous serez deux ou trois réunis en mon nom, Je suis au milieu de vous. » Vous voyez qu’il n’a pas parlé de majorité …(…)

Voilà ce que Dieu attend de nous. « « Les hommes d’armes batailleront et Dieu donnera la victoire ! » Au plan où nous en sommes et dans l’ordre où nous voulons œuvrer, telle est la formule de l’espérance.

Extraits de Pour qu’Il règne Jean Ousset

Acheter une voiture d’occasion

Acheter une voiture d’occasion

             Il faut remplacer la voiture au sortir de l’hiver ou en envisager une pour un enfant étudiant lors d’un stage. Vous pensez avoir trouvé celle qui vous conviendra, mais il peut vous être utile de connaître certains points sur l’achat d’une voiture d’occasion.

            Celui-ci doit obligatoirement être constaté par écrit.

            S’il s‘agit d’un achat à un professionnel, cela peut prendre la forme d’un bon de commande.

            A ce  sujet, l’achat de véhicules à plaques rouges en « TT » est très intéressant. Il s’agit de véhicules neufs, achetés juste pour l’été en général par des français résidents à l’étranger. Le kilométrage est peu élevé et le prix par rapport au neuf abattu de 30% environ, pour un véhicule ayant très peu roulé.

            Le bon de commande doit mentionner, en plus de ce qui serait indiqué pour un véhicule neuf, l’indication du mois de l’année de la première mise en circulation et le kilométrage total parcouru depuis la première mise en service. A défaut il sera indiqué la mention « non garanti ».

            S’il s’agit d’une vente entre particuliers, ce document écrit est alors « un certificat de cession » établi sur papier libre, ou mieux au moyen d’un formulaire téléchargé sur internet : siv.interieur.gouv.fr/

            Il doit être rédigé en trois exemplaires, un pour le vendeur, un pour l’acheteur et un à renvoyer ou déposer en préfecture.

            En outre, le vendeur, professionnel ou particulier doit vous remettre :

  • Un certificat de situation administrative établi depuis moins d’un mois, délivré en préfecture ou sur le site internet mentionné plus haut.
  • Un certificat de non-gage, destiné à vérifier que le véhicule n’étant pas gagé, sa vente est possible, là aussi voir internet.
  • Et lorsque la voiture a plus de quatre ans, l’attestation d’un contrôle technique de moins de six mois, avec celui de la contre visite éventuellement (moins de deux mois). La délivrance par la préfecture de la carte grise au nouveau propriétaire ne peut se faire sans ce document.

            Le vendeur remet à l’acheteur, une fois la vente conclue, la carte grise du véhicule portant la mention vendue le… et l’heure, suivie de sa signature. L’indication de l’heure sert à ne pas incomber au vendeur des infractions du fait de l’acquéreur…

            Cette carte grise modifiée est valable un mois, le temps que la préfecture délivre à l’acheteur une nouvelle carte grise à son nom. Cette demande doit être faite dans le mois qui suit l’achat de la voiture. Celle-ci se voit attribuer un numéro d’immatriculation à vie, si elle était sous le régime des anciennes plaques.

                Il faut aussi assurer votre voiture, et le mieux est de contacter votre assureur avant l’achat, ne serait-ce que pour avoir une idée du coût.

            Le coût de l’immatriculation d’une voiture est aux frais de l’acheteur, il dépend principalement du nombre de chevaux fiscaux du véhicule, sachant que le prix unitaire du cheval fiscal est déterminé par les régions. Ainsi il sera plus cher en région PACA (Provences Alpes Côte d’Azur…) Vous pouvez aussi le calculer avec internet sur le site : http://www.carte-grise.org/tarifs_cheval_fiscal_par_region.htm.

            Savez-vous qu’outre les sites d’annonces et les garages, les commissaires-priseurs vendent aussi des voitures d’occasion à des prix souvent très intéressants, lors de saisies ?

            Alors, bonne route !                                                            Elisabeth du Sorbier

Les souliers

Le Chœur des Foyers Ardents

 « Chanter c’est ma façon de me battre et de croire,

et si de tous les chants le mien est le plus fier,

C’est que je chante clair, afin qu’il fasse clair. »

                                                                                  Chantecler, Edmond Rostand

Vive les voyages en chansons,

Vive les « vaisselles » lyriques en famille…

Les souliers

Mélodie composée par Guy Béart – 1965

Facile à fredonner, facile à trouver sur internet, il est possible de la chanter en chœur en accélérant le rythme, un peu à la manière des mélodies russes. (Par exemple interprété par Les compagnons de la chanson : https://www.youtube.com/watch?v=S-6NcDZITlk)

 

Dans la neige y’avait deux souliers, deux souliers,
Dans la neige, qu’étaient oubliés.

Passe un homme qui marche à grands pas, à grands pas,
Passe un homme qui ne les voit pas.
Le deuxième dans la nuit glacée,
Le deuxième glisse, il est pressé.
Le troisième met le pied dessus,
Le troisième n’a rien aperçu.

Dans la neige y’avait deux souliers, deux souliers
Dans la neige, qu’étaient oubliés.

Une femme qui regarde mieux, -garde mieux,
Une femme n’en croit pas ses yeux.
Le prochain dit: « Ils sont trop petits ».
Le prochain trop vite est reparti.
Combien d’hommes qui passent sans voir ?
Combien d’hommes qui n’ont pas d’espoir ?

Quelle chance, je suis arrivé !
Quelle chance, je les ai trouvés !

J’ai couru nu-pieds tant de chemins, de chemins,
J’ai couru, je les prends dans ma main.
Je les chauffe, ils sont encore froids,
Je les chauffe en les gardant sur moi.
O miracle, les petits souliers,
O miracle, sont juste à mon pied !

Dans la neige, ils m’étaient promis,
Dans la neige, je cherche une amie.

 

 

 

Le devoir de transmission

Chers grands-parents,

            En travaillant sur cette délicate question des grands-parents éducateurs, nous avons pensé, mon mari et moi, que nous pouvions la séparer en deux parties : la première sur le devoir de transmission et la deuxième sur l’appui aux parents dans l’éducation. Dans cet article, nous ne verrons que la première partie.

 Quand on parle d’une famille, on a tendance naturellement à la réduire à des parents et leurs enfants. C’est vrai mais incomplet. La famille est d’abord un héritage, une transmission. Combien de fois voyons-nous des parents sans références. Ils agissent avec bonne volonté sûrement, avec bon sens parfois, mais on sent qu’il manque quelque chose … et ce quelque chose est souvent l’héritage. « Tes père et mère honoreras… afin de vivre longuement ». Après les commandements ayant Dieu pour objet, le premier commandement concerne la vie morale et traite de la famille. Par père et mère c’est évidemment des parents nourriciers dont le décalogue parle mais aussi de la lignée, au premier rang de laquelle se situent les grands-parents. Nous pensons qu’à eux aussi revient la mission de transmettre cet héritage. Continuer la lecture de « Le devoir de transmission »

Petite histoire des arts de la table

Continuons notre petit tour de table… par la vaisselle :

          Si Faïence et porcelaine sont deux sœurs que l’on trouve sur nos tables, sans compter le grès (matériau céramique très dur et résistant) quelle est leur différence ?

Savez-vous que le mot Faïence vient de la ville de Faenza en Italie, célèbre pour ces céramiques ? Continuer la lecture de « Petite histoire des arts de la table »