Apprenons à nos enfants à aimer Rome

Chers grands-parents

Jérusalem est et sera toujours le lieu où le sacrifice divin s’est réalisé, mais c’est à Rome que le Christ a accompli sa promesse d’être avec nous jusqu’à la consommation des siècles. C’est là que sa Croix, toujours vivante, rayonne sur l’Occident, foyer de civilisation.
Rome est le cœur de l’Eglise, c’est là que le successeur de Pierre doit poursuivre la mission donnée à Pierre.

Les fouilles commandées à l’initiative de Pie XII sous la basilique Saint-Pierre, pour retrouver le tombeau du premier pape, durèrent de 1940 à 1949 ; mais ce n’est que le 26 juin 1968, que le Pape Paul VI put proclamer officiellement que les reliques de saint Pierre avaient été retrouvées, selon ce que proclamait la Tradition, sous l’autel principal de la basilique Saint-Pierre1. Quel message pour notre temps ! Quelle preuve de la continuité apostolique pour aujourd’hui !

« L’année dans laquelle nous sommes entrés est une de ces années à part, comme Dieu en a semé quelques-unes seulement ça et là dans le cours des âges, une de ces années dont tous les jours sont des jours choisis, dont tous les temps sont des temps propices. Chez le peuple chrétien, le Jubilé marque une halte salutaire sur la route longue et hasardeuse des siècles2. »

Nous sommes catholiques et donc Romains et nous devons témoigner de notre attachement à la Ville Sainte et au Pape, successeur de Pierre. Nous devons certes nous désoler des multiples récentes déclarations qui, par leur opposition à la doctrine constante, sèment un trouble profond dans l’Eglise mais nous devons rester fidèles à la doctrine catholique enseignée par les papes depuis saint Pierre et garder respect et amour pour le pasteur suprême…

Prions pour Rome, prions pour le Pape. Nous connaissons une famille qui consacre chaque jour une dizaine de son chapelet pour le Pape et l’Eglise. C’est sans doute un excellent moyen d’obtenir des grâces pour notre pasteur et de lui manifester notre amour et notre fidélité.
Le premier jubilé eut lieu en l’an 1300 ; le pape Clément VI (1342-1352) décréta que les années saintes auraient lieu tous les 50 ans. Et c’est le pape Paul II (1464-1471) qui ramena la périodicité de l’année sainte à 25 ans. Par la bulle d’indiction de l’année jubilaire ordinaire du 25 décembre 2024, le souverain Pontife a accordé, comme cela se fait depuis des siècles, de nombreuses grâces aux pèlerins qui passeraient les Portes Saintes. Allons donc à Rome, selon la tradition, puiser dans le trésor inépuisable de l’Eglise. Allons nous recueillir sur les tombes des apôtres martyrs saint Pierre et saint Paul. Allons visiter la prison Mamertine où ils ont été emprisonnés avant leur sacrifice. Allons à la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem construite pour abriter la vraie Croix !

Quand on est à Rome, on se sent chez soi, tout respire la chrétienté, les catacombes, les confessions, les lieux où les martyrs ont versé leur sang. Rome a été consacrée par le sang des apôtres, c’est donc une terre de saints ! C’est de là que l’Eglise a rayonné sur le reste de l’univers pour l’éclairer et le vivifier ! Il n’est pas une rue de la ville sainte qui n’abrite une maison, un oratoire où un saint a prié, où le Christ ou la Vierge a visité une âme privilégiée. En cette année jubilaire, apprenons donc à nos petits à aimer Rome !

Ce qui est catholique est romain ! Nous ne pouvons certes pas adhérer aux réformes qui ont tragiquement défiguré l’Eglise, mais gardons l’amour et le respect que nous devons au pasteur suprême. Au lieu de nous lamenter, prenons les mesures nécessaires pour garder la foi de toujours, prions et faisons prier nos enfants !

Que dans cette période difficile, sainte Anne nous aide à garder la sagesse et le discernement pour rester fidèle à notre devoir de catholique, et qu’elle nous guide pour le transmettre à nos enfants!

Des grands-parents

 

1 Cf. article page 34

2 Cal Pie – Œuvres de Monseigneur l’Evêque de Poitiers – T.1

 

L’enthousiasme chrétien !

« Que Notre-Dame me garde cette grâce…

Cette réconciliation, non pas avec le temps, mais avec la vie que le Seigneur me demande de vivre en ce temps. »

Père Calmel

« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous. » Epître aux Philippiens

L’enthousiasme chrétien !

Comment dissocier les deux termes ? Dans notre vallée de larmes où aujourd’hui semble toujours pire qu’hier, comment garder l’enthousiasme ?

Non en nous berçant d’illusions et en nous forçant à croire « que tout ne va pas si mal », « qu’il y a du mieux », « que tout va s’arranger ». Le chrétien n’est ni un aveugle ni un naïf ! Voyons les choses telles qu’elles sont, constatons la tragédie du moment, prions et faisons ce que nous pouvons à notre petit niveau.

Notre enthousiasme ne peut venir que de cette réconciliation avec notre devoir que prêche le père Calmel. C’est Dieu qui a choisi de nous faire naître aujourd’hui, c’est Lui qui nous donne les moyens de faire notre salut ici ! Les choses vont mal ? Battons-nous !

D’abord sans doute contre nous-mêmes, contre le manque de courage que nous pourrions avoir dans ce monde « anti-Christ » qui nous influence forcément.

« Tous les matins, je m’oblige à l’enthousiasme … » disait une vieille chrétienne cambodgienne dont toute la famille avait été assassinée par les Kmers Rouges. Elle ne pouvait évidemment pas dire que tout allait bien, mais, pour garder la foi, le courage et la force de faire son devoir, il lui était nécessaire de se « redonner de l’élan », de se rappeler que la lourde croix qu’elle portait avait été choisie par Dieu pour qu’elle fasse son salut.

Voilà certainement ce que doit être l’enthousiasme chrétien ! Tout est grâce ! D’une part l’acceptation de la croix et d’autre part l’aspiration au bonheur : « Tu trouveras en elle ton bonheur » dit le père de Smet1 en parlant de la croix. Pas forcément dans ce monde… disait la Vierge de Lourdes à sainte Bernadette.

Hors de la foi, l’enthousiasme n’est ni bien, ni mal, il est un élan qui pousse l’homme vers là où il veut aller. Nous constatons avec tristesse l’enthousiasme que mettent nos ennemis à faire disparaître notre civilisation2

Forçons-nous donc à l’enthousiasme chrétien ! En offrant dès notre réveil les croix que le Seigneur nous enverra pour notre salut, et en faisant tout pour les accepter avec joie. Forçons-nous à l’enthousiasme pour stimuler notre foi et notre courage et pour donner à notre prochain l’envie de nous suivre.

« Un saint triste est un triste saint » selon saint François de Sales. Sans doute parce qu’il refuse la « joie » de la croix et sans doute aussi parce qu’il ruine l’esprit apostolique qui devrait l’animer.

Créons donc dans nos familles cet enthousiasme contagieux, cette joie communicative faite de vertu et d’action !

Prions sainte Anne de nous donner le courage de garder toujours la joie chrétienne !

 

Des grands-parents

 

Saint Joseph, modèle des pères de famille ?

Que saint Joseph, époux de la Mère de Dieu, père nourricier du Fils de Dieu, gardien de la Vierge et chef de la Sainte Famille, que saint Joseph, modèle des contemplatifs, nous obtienne la grâce du silence ; le silence où Dieu habite, où l’âme ne cesse d’être nourrie par Dieu et consolée par lui.

  1. Calmel

 

Il est difficile d’imaginer le rôle du père nourricier du Fils de Dieu !

« Il leur était soumis » nous disent les Ecritures en parlant de Notre-Seigneur quand ses parents l’ont retrouvé au temple…

Saint Joseph était effectivement le chef de la Sainte Famille, il gouvernait sa sainte Epouse et commandait au Fils de Dieu !

Difficile pour nous d’imaginer que saint Joseph et la Sainte Vierge ont appris à l’Enfant-Jésus à parler, à marcher, lui ont enseigné les usages de la société d’alors, le métier de charpentier… – Imaginons saint Joseph apprenant au Fils de Dieu à utiliser un rabot… Notre-Seigneur avait l’apparence des enfants des hommes et devait tout apprendre pour vivre… Quelle chose mystérieuse : ils ont enseigné Dieu !

Comme nous, saint Joseph a connu le doute, a dû choisir, demander son chemin, se faire conseiller.
On le voit généralement obéir à l’Ange, ce qui nous paraît simple, mais il doit cependant décider souvent de ce qu’il doit faire pour remplir sa mission de chef de famille.

– Il décide de se rendre à Bethléem pour se faire recenser comme l’inique loi de l’empereur le lui impose.

– Il décide de présenter l’Enfant-Jésus au Temple comme le lui impose la loi juive

– Il décide de se rendre au pèlerinage à Jérusalem comme l’exige la coutume, et lui et la Vierge Marie ne savent plus où est l’Enfant et le cherchent parmi les autres pèlerins…

Nous le voyons donc docile aux ordres divins, mais aussi aux injonctions des lois et usages terrestres même injustifiés…

Il était dans le plan de Dieu que son Fils fuie les massacres d’Hérode… Il était dans le plan de Dieu que le Fils de Dieu ne puisse retrouver le droit d’habiter chez lui qu’après la mort d’Hérode… Notre-Seigneur accepte de subir les contraintes même iniques de la société de son époque, et l’ordre du Ciel ou la décision passent par son père nourricier !

Si saint Joseph est montré comme « silencieux » dans la citation ci-dessus, la contemplation de la vie de la Sainte Famille nous le montre comme un homme de décision !

Que retenir de cette vie exemplaire pour nous, parents ou grands-parents ?          – Saint Joseph est chaste, il décide de vivre dans la chasteté avec la Vierge Marie.

– Saint Joseph est docile, il exécute sans rechigner les ordres du Ciel mais aussi ceux imposés par les usages de l’époque et l’occupant romain – bien sûr quand ils ne sont pas opposés à ses devoirs supérieurs !

– Saint Joseph est courageux, on le voit s’installer à l’étranger pour plusieurs années, certainement y trouver un logement et un travail. Il pourvoit aux besoins de sa famille, offrant ainsi un exemple sublime de vie laborieuse et dévouée.

– Saint Joseph est humble, il accepte la remarque difficile de son Fils quand celui-ci lui demande « pourquoi me cherchiez-vous ? » sans faire la moindre remarque.

– Saint Joseph, père nourricier du Fils de Dieu est un Juif, dans une Judée injustement soumise à l’Empereur, mais il accomplit de son mieux son devoir de père de famille et de membre de la cité.

– Saint Joseph est l’homme de la volonté de Dieu, exprimée directement par le Ciel ou par des causes secondes qui se rapportent à son devoir d’état.

Il suffit finalement de reprendre tous les vers des litanies de Saint Joseph pour suivre son exemple !

Pour nous, grands-parents, l’enseignement de saint Joseph se trouve certainement dans ses litanies.

Saint Joseph très juste, très chaste, très prudent, très courageux, très obéissant, très fidèle1… soyez notre modèle.

Des grands-parents

 

1 Et sans doute très aimant et respectueux envers sa belle-mère sainte Anne…

 

La fidélité dans les petites choses

« Ce que Jésus veut de nous dans cette tornade, c’est la paix, la prière confiante, la détente dans le sacrifice quotidien, la sagesse pour garder notre vie équilibrée… » Père Calmel

Nous sommes tous admiratifs des saintes Jeanne d’Arc ou Thérèse de l’Enfant-Jésus, des martyrs et de tous les héros qui nous montrent la perfection chrétienne… Serions-nous capables d’en faire autant ? Serions-nous capables d’être martyrs ? La question est vaine ! Pour le moment, rien de tout cela ne nous est demandé !

« C’est bien, bon et fidèle serviteur. Parce que tu as été fidèle dans les petites choses, entre dans la joie de ton Maître. » (Saint Matthieu, 15, 23).

Notre devoir est beaucoup plus accessible ! Nous devons accomplir chaque jour ce que le pape Pie XI appelait le « terrible quotidien ».

Notre véritable préoccupation doit donc se limiter à la question suivante… Suis-je fidèle à mes devoirs de chrétien, de père, de mère, de fils ou de fille, d’étudiant, d’employé, de patron, de malade, de bien portant ? Là est la question ! Le terme « terrible quotidien » employé par le Pape, montre bien l’acharnement nécessaire pour répondre positivement à cette question !

Nous devons nous poser cette question parce que les obligations liées à notre état de vie sont très exactement l’expression de la volonté de Dieu sur nous ! Et c’est bien comme cela que peut se définir notre devoir d’état. C’est tout simplement porter courageusement la Croix que Dieu nous demande de porter chaque jour !

Ne voyons pas seulement la Croix dans les épreuves ! Elle se trouve partout, plus ou moins lourde selon les domaines, et doit être portée partout avec l’aide de Dieu !

Nous aurons chaque jour les grâces nécessaires pour remplir ces devoirs et c’est par cette attitude héroïque que nous nous préparerons au dernier héroïsme !

Aujourd’hui, le problème de fond est très probablement celui de savoir accepter ce devoir. Il n’y a rien de plus contraire à notre société, essentiellement régie par des droits et des contrats (le triste « contrat social » de Rousseau). La négation de Dieu a totalement fait oublier que, dans l’exécution de notre devoir d’état, c’est d’abord à Dieu que nous obéissons.

Bien sûr, dans l’état de vie provisoire où nous sommes, nous travaillons pour nos enfants, notre patron, nos amis, notre société. Cependant, c’est premièrement pour faire la volonté de Dieu que nous prions et travaillons. Ne méprisons pas le quotidien en considérant que, dans une société opposée au Christ, seul le minimum est requis. Ne trouvons pas d’excuses ! Quelle que soit notre place, nous devons remplir de notre mieux notre devoir là où Dieu nous a placés. Pour notre salut, notre créateur a décidé de nous faire vivre dans cette   époque, cette condition et ces épreuves. Ne récriminons pas ! Faisons partout le mieux que nous pourrons ! C’est comme cela que le Seigneur modèlera notre âme pour lui donner sa forme éternelle !

Ne subissons pas ! Soyons vigilants pour remplir avec attention les devoirs de notre état avec nos talents, nos faiblesses de tempérament, les péchés passés qui nous ont parfois engagés dans des chemins de traverse …

Où que nous soyons, il y a du bien à faire ! Ne cédons pas aux discours du moment qui pourraient nous faire croire qu’à chaque devoir est lié un bénéfice ! Ne maquillons pas notre paresse en cédant à la tentation cherchant à nous faire croire qu’il n’y a rien à faire !

« De nos jours plus que jamais, la force principale des mauvais c’est la faiblesse et la  lâcheté des bons, et tout le nerf du règne de Satan réside dans la mollesse des chrétiens », disait saint Pie X pour fustiger les couards !

Pour les grands-parents, c’est probablement par l’exemple que nous agirons le mieux, surtout quand la vieillesse réduit nos capacités d’agir concrètement ! Faisons donc preuve, devant nos petits, de dévouement, d’exactitude dans nos comportements et d’honnêteté dans nos devoirs ! Montrons-leur à quel point le devoir se trouve aussi dans les petites choses !

« La fidélité aux petites choses, c’est ce qui nous garantit la fidélité dans les grandes. C’est Notre Seigneur qui l’a dit », disait un saint évêque. Faisons nôtre cette héroïque devise ! Nous accomplirons très certainement ainsi la volonté de ce que Dieu veut pour nous et donnerons un bel exemple à nos petits…

Sainte Anne, priez pour nous !

Des grands-parents

 

Mon Cœur Immaculé triomphera

« Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le Rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plait le plus à la très Sainte Vierge Marie. » Saint Pie X

 

Chers grands-parents,

Le catéchisme nous enseigne que nous sommes sur terre pour « aimer et servir Dieu et obtenir ainsi le bonheur du ciel » ! C’est donc bien notre objectif pour nous, pour nos familles, pour notre société et pour le monde. Alors, comment faire ?

A Fatima, la Sainte Vierge a eu la bonté de nous donner pour cela une solution simple : la dévotion à son Cœur Immaculé… Et comment ? La réponse est clairement énoncée :

– 13 mai 1917 : je veux que vous récitiez le chapelet pour la paix dans le monde.

– 13 juin : je veux que vous disiez le chapelet tous les jours… Dieu veut établir dans le monde une dévotion à mon Cœur Immaculé.

– 13 juillet : je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l’honneur de ND du Rosaire pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. Elle ajoute, après avoir montré l’enfer à ces trois enfants de 7 à 10 ans, qu’il faut qu’ils se « sacrifient pour les pécheurs ».

– 19 août : je veux que vous continuiez à dire le chapelet.

– 13 septembre : continuez à dire le chapelet.

– 13 octobre : que l’on continue toujours à dire le chapelet tous les jours.

Quand les voyants s’inquiètent pour leur salut, notre Mère répond, pour François, qu’il faudra qu’il dise beaucoup de chapelets !

Dans ses six apparitions, Notre-Dame insiste six fois sur sa volonté de nous voir dire le chapelet quotidiennement et, si possible, en famille.

Le 10 décembre 1925, la Vierge ajoute la promesse suivante à sœur Lucie : « Je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l’intention de me faire réparation.»

Le remède à nos maux et aux maux de notre société est donc simple. Certes, nous devons agir pour le bien commun, certes nous devons piloter notre barque mais, si nous voulons sauver certainement notre petit troupeau, et plus largement, notre monde, nous devons être >>> >>> dévoués au Cœur Immaculé de Marie ! Et c’est par le chapelet que nous y arriverons !

C’est facile à dire, me direz-vous, mais nous, grands-parents, que devons-nous faire ?

« Nos familles sont parfois compliquées, tout le monde n’adhère pas à la foi de la même manière… Ne risque-t-on pas d’exaspérer certains ? Et en plus, cela n’est pas simple de réunir tout le monde pour dire le chapelet pendant les vacances ! »

Certes ! Cela n’est pas forcément simple ! Mais il faut tenter d’y arriver, avec délicatesse et intelligence.

D’abord, en disant soi-même le chapelet   chaque jour, c’est certain !                                

Ensuite, le cas est différent selon les familles… Certains ménages peuvent préférer le dire « entre eux » avec leurs enfants, d’autre peuvent ne pas le dire… Bien que notre Maman du ciel ait clairement exprimé sa volonté, cela n’est pas un péché de ne pas le dire !

Nous proposons aux grands-parents, surtout s’ils ont une grande maisonnée, d’inviter leurs enfants à dire chaque jour, à une heure commode, en un endroit fixé à l’avance, le chapelet en famille. Si l’un ne vient pas, tant pis, il a probablement ses raisons ou alors, prions pour lui ! Si l’autre préfère le dire avec sa propre famille, c’est très bien ! Pour nous, disons-le, devant un Crucifix, une statue, une bougie, pieusement, sans nous retourner et alors nous serons certains d’avoir pris le bon moyen pour sauver nos âmes, celles des nôtres, et celles de tous les hommes !                                

« Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira à Dieu », nous a dit la Vierge dans sa deuxième apparition.

Que sainte Anne fasse de nous des propagateurs de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ! 

 

  Des grands-parents