Le soleil du matin

Faisons rayonner dans la maison la clarté de l’optimisme surnaturel. L’optimisme est le soleil du matin : à lui les beaux jours. On ne saurait assez dire l’immensité du bien que l’on fait aux enfants en les habituant à vivre dans une atmosphère de confiance assurée. De tous les climats, il est le seul vraiment sain et réconfortant.

La confiance, comme la défiance, comme le scrupule, comme la peur, se propage d’une âme à l’autre. Il y a de bonnes contagions comme il y en a de mauvaises. Dans une ambiance de tristesse et de découragement, bien loin de préparer les enfants au dur combat de la vie, on en ferait par avance des vaincus. Ils seraient écrasés parce qu’ils auraient l’âme défaitiste. Le pessimisme quotidien est contagieux.         

Père F. Charmot

 

SONNET AUX ENFANTS

(tiré de E.-G. Hervet, Notre-Dame des Enfants, histoire de l’église de Châteauneuf-sur-Cher et de l’archiconfrérie de Notre-Dame des Enfants)

Chers enfants, vous dont l’existence

Est douloureuse, — et vous aussi

Qui ne savez point la souffrance,

Chers enfants, — écoutez ceci :

Le vieux serpent du mal s’avance,

Semant partout mort et souci.

Enfants, vous êtes l’espérance,

Dans cet avenir obscurci.

 

Vous pouvez relever le monde,

Et votre œuvre sera féconde,

Et Dieu sur vos fronts triomphants

 

Mettra la couronne immortelle,

Si vous vivez sous la tutelle

De Notre-Dame des Enfants.

 

L’invocation à Notre-Dame des Enfants :

« Notre-Dame des Enfants, protégez-nous, protégez nos parents, protégez l’Église, protégez la France et le monde entier. »

 

Ne pas se préoccuper de ce qui appartient à Dieu…

Celui qui omet d’agir quand son activité personnelle suffit, et attend plutôt une aide de Dieu, agit stupidement et tente Dieu. En effet, il appartient à la bonté divine de pourvoir aux êtres non en faisant toutes choses directement, mais en disposant les autres êtres à leurs propres actions. Il ne faut donc pas s’attendre à ce que Dieu subvienne là où l’on omet une action personnelle qui suffirait ; mais nous n’avons pas, au-delà de notre capacité d’agir, celle d’assurer le succès de nos actions dans l’atteinte de leur but, à cause des obstacles qui peuvent se produire. Aussi ce succès relève-t-il de la disposition de la divine Providence.

C’est pourquoi le Seigneur nous commande de n’être pas préoccupés de ce qui appartient à Dieu, à savoir le résultat de nos actions. Mais il ne nous a pas défendu de nous occuper de ce qui nous appartient, à savoir notre propre travail…

Saint Thomas d’Aquin