Mon Cœur Immaculé triomphera

« Donnez-moi une armée qui récite le chapelet et je ferai la conquête du monde. De toutes les prières, le Rosaire est la plus belle et la plus riche en grâces, celle qui plait le plus à la très Sainte Vierge Marie. » Saint Pie X

 

Chers grands-parents,

Le catéchisme nous enseigne que nous sommes sur terre pour « aimer et servir Dieu et obtenir ainsi le bonheur du ciel » ! C’est donc bien notre objectif pour nous, pour nos familles, pour notre société et pour le monde. Alors, comment faire ?

A Fatima, la Sainte Vierge a eu la bonté de nous donner pour cela une solution simple : la dévotion à son Cœur Immaculé… Et comment ? La réponse est clairement énoncée :

– 13 mai 1917 : je veux que vous récitiez le chapelet pour la paix dans le monde.

– 13 juin : je veux que vous disiez le chapelet tous les jours… Dieu veut établir dans le monde une dévotion à mon Cœur Immaculé.

– 13 juillet : je veux que vous continuiez à dire le chapelet tous les jours en l’honneur de ND du Rosaire pour obtenir la paix dans le monde et la fin de la guerre. Elle ajoute, après avoir montré l’enfer à ces trois enfants de 7 à 10 ans, qu’il faut qu’ils se « sacrifient pour les pécheurs ».

– 19 août : je veux que vous continuiez à dire le chapelet.

– 13 septembre : continuez à dire le chapelet.

– 13 octobre : que l’on continue toujours à dire le chapelet tous les jours.

Quand les voyants s’inquiètent pour leur salut, notre Mère répond, pour François, qu’il faudra qu’il dise beaucoup de chapelets !

Dans ses six apparitions, Notre-Dame insiste six fois sur sa volonté de nous voir dire le chapelet quotidiennement et, si possible, en famille.

Le 10 décembre 1925, la Vierge ajoute la promesse suivante à sœur Lucie : « Je promets d’assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires au salut, tous ceux qui, le Premier Samedi cinq mois de suite, se confesseront, recevront la Sainte communion, réciteront le chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant les 15 mystères du Rosaire avec l’intention de me faire réparation.»

Le remède à nos maux et aux maux de notre société est donc simple. Certes, nous devons agir pour le bien commun, certes nous devons piloter notre barque mais, si nous voulons sauver certainement notre petit troupeau, et plus largement, notre monde, nous devons être >>> >>> dévoués au Cœur Immaculé de Marie ! Et c’est par le chapelet que nous y arriverons !

C’est facile à dire, me direz-vous, mais nous, grands-parents, que devons-nous faire ?

« Nos familles sont parfois compliquées, tout le monde n’adhère pas à la foi de la même manière… Ne risque-t-on pas d’exaspérer certains ? Et en plus, cela n’est pas simple de réunir tout le monde pour dire le chapelet pendant les vacances ! »

Certes ! Cela n’est pas forcément simple ! Mais il faut tenter d’y arriver, avec délicatesse et intelligence.

D’abord, en disant soi-même le chapelet   chaque jour, c’est certain !                                

Ensuite, le cas est différent selon les familles… Certains ménages peuvent préférer le dire « entre eux » avec leurs enfants, d’autre peuvent ne pas le dire… Bien que notre Maman du ciel ait clairement exprimé sa volonté, cela n’est pas un péché de ne pas le dire !

Nous proposons aux grands-parents, surtout s’ils ont une grande maisonnée, d’inviter leurs enfants à dire chaque jour, à une heure commode, en un endroit fixé à l’avance, le chapelet en famille. Si l’un ne vient pas, tant pis, il a probablement ses raisons ou alors, prions pour lui ! Si l’autre préfère le dire avec sa propre famille, c’est très bien ! Pour nous, disons-le, devant un Crucifix, une statue, une bougie, pieusement, sans nous retourner et alors nous serons certains d’avoir pris le bon moyen pour sauver nos âmes, celles des nôtres, et celles de tous les hommes !                                

« Mon Cœur Immaculé sera ton refuge et le chemin qui te conduira à Dieu », nous a dit la Vierge dans sa deuxième apparition.

Que sainte Anne fasse de nous des propagateurs de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie ! 

 

  Des grands-parents

 

La paix soit avec vous

Chers grands-parents,

Lundi de Pâques : le Christ-Dieu a été tué par les hommes, tous ses fidèles sont désespérés. Les Saintes Femmes se rendent au sépulcre pour embaumer le Corps de Notre-Seigneur. Il est là, bien vivant, et que leur dit-il tout d’abord ? « La paix soit avec Vous. »

C’est bien sans doute ce que nous demande notre Divin Maître dans l’effondrement actuel et l’éclipse que subit notre Eglise. Et le père Calmel décrit magnifiquement ce que nous devons faire…  « Ce que Jésus veut de nous dans cette tornade, c’est la paix, la prière confiante, la détente dans le sacrifice quotidien, la sagesse pour garder notre vie équilibrée… »

La paix intérieure ne se décrète pas ! Certainement elle nécessite du courage, un travail constant sur soi pour se l’imposer ! « Imposez-vous la Paix, n’attendez pas qu’elle vienne toute seule. Il faut se l’imposer à soi-même, » nous conseille un chartreux.

Comme le dit le père Calmel, cette paix se trouve dans le véritable abandon à Notre-Seigneur, « la prière confiante » qui nous conduit à tout comprendre à la lumière de la Providence, « la détente dans le Sacrifice quotidien » qui nous rappelle sans cesse que nous travaillons pour Dieu et que ça n’est pas le succès qui compte mais la volonté de faire le bien, et enfin la sagesse « pour garder notre vie équilibrée ». Les difficultés de l’époque pourraient nous conduire à un désespoir destructeur de toute initiative considérant la malignité de notre société et l’effondrement de notre civilisation… Eh bien non, nous devons continuer à faire notre devoir, à travailler au redressement de la société, en commençant par nos familles… Nous devons – tout en n’ignorant pas la gravité de la situation – garder une règle de vie équilibrée, en sachant que, surtout aujourd’hui, notre action sera perturbée par la pression du monde.

La Paix ne s’obtient pas d’un simple décret, et nous, grands-parents, par le recul que nous pouvons avoir par rapport à la vie active, avons probablement une place singulière à jouer dans le maintien de cette paix.

D’abord en obtenant la paix pour nous-mêmes. La retraite nous donne le temps de nous éloigner du tourbillon des affaires. Profitons-en pour « perdre » du temps chaque jour à méditer, à prier et à réfléchir pour obtenir la Vraie Paix du Christ.

Ensuite en diffusant cette Paix ! Nos enfants sont « au feu » ! Ils courent pour les logements, les écoles, les activités de leurs enfants, leur vie sociale, et n’ont pas beaucoup de temps pour prendre le recul nécessaire sur les choses. Essayons donc d’être le havre de paix où ils pourront se ressourcer, recevoir une vision d’Espérance qui les consolera. Mais pour cela, soyons d’abord en paix nous-mêmes !

Enfin en montrant que, dans ces temps troublés, nos devoirs restent simples ! Un responsable d’une communauté en difficulté que nous interrogions sur sa mission nous répondait que l’enjeu était de s’appliquer à faire chaque jour encore mieux son devoir, c’est-à-dire à respecter le mieux possible sa règle et prendre toutes ses décisions sous le regard de Dieu.

Le Diable s’acharne à rendre les choses compliquées, à multiplier les obstacles, à nous montrer qu’il est presque impossible de faire le bien. Dieu, qui nous connaît bien, ne nous donne que des choses simples à faire. Dans cette crise apocalyptique, Dieu nous demande simplement de faire notre devoir quotidien et non de multiplier les obstacles…

Soyons de bon chrétiens, fidèles à leur devoir quotidien : chapelet en famille possible, bonnes écoles catholiques, vie morale exemplaire sans tomber dans des scrupules inutiles…

Soyons de bons Français, fidèles à leur devoir d’état, honnêtes, consciencieux dans leur travail et ainsi exemplaires pour les autres. Dieu ne nous demande rien de plus.

Peut-être nous sera-t-il demandé un jour le sacrifice suprême ? Pas aujourd’hui ! « La fidélité aux petites choses nous garantit la fidélité dans les grandes, c’est Notre-Seigneur lui-même qui l’a dit », disait récemment un évêque. Voilà la vraie sagesse ! Nous avons aujourd’hui les grâces nécessaires pour le sacrifice de ce jour, nous aurons, si nous sommes fidèles, les grâces pour le sacrifice de demain ! Abandonnons-nous ! Et ça n’est pas facile !

Pie XII n’hésitait pas à affirmer que, pour résister chaque jour aux tentations du monde moderne, il ne fallait pas « un moindre héroïsme que pour rendre le témoignage du sang ». Pour faire des choses aussi simples que garder la paix, continuer à prier, faire son devoir d’état, Dieu nous donne des grâces immenses ! C’est simple mais il faut être courageux ! Voilà ce que nous devons enseigner à nos ménages !

Que sainte Anne fasse de nous des artisans de paix !

 

  Des grands-parents

 

Honorons la maternité !

Chers grands-parents,

« Je dis souvent : présentez-moi une femme parfaitement éduquée qui aurait 7, 8 ou 9 enfants1.» Emmanuel Macron

« Le jour où les femmes n’aimeront plus leurs enfants, ce jour-là, il n’y aura plus de vertus surnaturelles.» Jérôme Lejeune

La recherche du « bonheur terrestre »

En 2022, 34% des femmes en âge d’avoir des enfants estiment que la maternité n’est pas « nécessaire ou souhaitable au bonheur d’une femme ». Vingt ans plus tôt, elles étaient 3 fois moins ! (12% en 2000)2. Que penser de tout cela ?

Aujourd’hui, on analyse la venue de l’enfant à l’aune de l’épanouissement de la femme ! Dans une société antichrétienne, cela est quasiment fatal ! Sans être considéré pour lui-même, l’enfant est pris en compte comme un besoin pour la femme, d’où le « droit à l’enfant » ou le refus de l’enfant qui mène à l’avortement… L’enfant n’est plus un don de Dieu mais un droit, et le mariage n’est plus premièrement destiné à la procréation mais à l’épanouissement des époux…

Par ailleurs, parmi les femmes ne voulant pas d’enfant, la moitié d’entre elles déclarent que c’est pour rester libres… Nous sommes donc vraiment à une époque où les vertus surnaturelles disparaissent complètement au profit d’un pseudo bonheur terrestre ! Cette volonté hédoniste peut être encore renforcée par les peurs modernes (éco-anxiété, insécurité…) bien que celles-ci viennent au second plan, elles parent d’une vertu factice ce qui n’est bien souvent que de l’égoïsme…

La maternité, œuvre de sanctification

« Croissez et multipliez-vous », dit Dieu dans la Genèse ! Depuis les origines, notre sainte religion promeut le mariage et la maternité. Le catéchisme place la maternité comme première fin du mariage et Notre-Seigneur a placé la Sainte Nativité comme source même de notre salut ! Notre Dieu a voulu naître d’une femme : quelle consécration pour cet événement !                                                                        Admirons donc la maternité comme le moyen que Dieu a donné à la femme pour poursuivre son œuvre. C’est par la maternité que le nombre d’adorateurs du Bon Dieu se multiplie. Au regard d’admiration que posait un curé de village sur une future maman d’un 11ème enfant, celle-ci répondit : « Si c’est un bon chrétien, adorateur du Bon Dieu, je ne pourrai que me réjouir ! » C’est bien cela ! La maternité chrétienne remplit la terre d’apôtres et le Ciel de nouveaux adorateurs : ainsi en a voulu notre Dieu !

Une culture de mort contre l’amour de la vie

Ne nous étonnons donc pas du combat que mènent nos ennemis contre la femme – qui doit devenir un objet – l’enfant – qui doit aussi devenir un objet – et finalement tous les êtres humains sur lesquels Dieu doit perdre ses droits de la vie à la mort.

De tristes personnages ont trouvé le moyen de prêcher l’inverse exact de la vérité que Dieu pose devant nous de manière évidente ! A la remarque méprisante de notre président sur les familles nombreuses, une soi-disant philosophe « faisant référence » telle que Simone de Beauvoir, affirme – entre autres paroles haineuses – que « l’amour maternel n’a rien de naturel. » Et tout cela est accepté sans difficulté et même avec admiration alors que toute la création témoigne de l’inverse !

Fidèles à notre foi, admirateurs amoureux de notre Maman du Ciel, honorons la maternité ! Comprenons qu’elle est partie intégrante du plan de Dieu, et aidons nos enfants et petits-enfants à accueillir la vie à bras ouverts quelles que soient les difficultés qui se présentent !

  Des grands-parents

1 Tribune de l’ONU, 26 septembre 2018

2 IFOP Janvier 2022

 

Les amitiés

Chers grands-parents,

Vos petits-enfants grandissent, ils ont 13, 14 ans, prennent peu à peu leur indépendance, papa et maman, les grands-parents ne sont plus « tout » pour eux. Ils rencontrent des amis, des camarades, sont invités à des séjours de quelques jours chez eux… Leurs parents ont un peu l’impression de ne plus tout maîtriser et parfois s’inquiètent …

Que penser de tout cela ?  Que faire ?

D’abord, savoir que c’est normal et que cela doit même – dans une mesure raisonnable – être encouragé !

Il faut que nos jeunes voient d’autres enfants, d’autres parents que leur famille immédiate… Il est important que nos enfants aient des amis, que ceux-ci et – si possible – leurs familles soient connus des parents. C’est nécessaire pour leur ouvrir l’esprit, leur apprendre à se frotter à des comportements et à des caractères différents.

Il faut bien sûr s’assurer de la vie morale et religieuse des familles dans lesquelles ils vont se rendre sans oublier de vérifier, avant de donner son accord, si le lieu de la messe où ils iront le dimanche est conforme à nos attentes. Pour le reste, il faut aussi accepter des différences dans certains usages de peu d’importance. Il est nécessaire que nos enfants se frottent à d’autres familles, à d’autres enfants, et éventuellement à d’autres usages… Lorsqu’ils devront à leur tour fonder un foyer, il est bien qu’ils aient déjà découvert d’autres habitudes pour exercer leur jugement et acquérir un recul nécessaire.

Cependant, il faut veiller à ce que ces fréquentations soient saines. Malheureusement aujourd’hui, beaucoup de familles sont polluées par des vidéos plus ou moins bien sélectionnées, un accès à internet peu contrôlé par lequel nos enfants pourraient avoir accès au pire ! A leur retour, il est essentiel de faire beaucoup parler les enfants, qu’ils sachent qu’ils peuvent raconter beaucoup de choses à leurs parents, les laisser s’exprimer sans s’agacer de la moindre petite bêtise ou erreur. Si nos enfants – ou petits-enfants – nous parlent en confiance, nous pourrons leur donner une grande liberté… Veillons à ne pas rompre le lien !

Le mieux reste, bien entendu, de recevoir leurs amis chez nous. Dans une famille nombreuse avec une maison petite, ça n’est pas toujours possible mais, si nous avons l’opportunité de recevoir les amis de nos enfants ou petits-enfants, ouvrons-leur la porte et parlons aussi beaucoup avec eux car il est essentiel que ces amis soient inclus alors dans notre vie familiale. Nous connaissons des familles où a été établie une « salle pour les jeunes ». Nous pensons que c’est une erreur ! Il y a les petits, qui ont leur rythme de vie propre – lever, coucher, menus – mais pour les adolescents et les plus grands, il est important que les générations soient mélangées ! Nous y perdrons un peu de notre confort et de notre quiétude mais – grâce à des conversations élevées – nous pourrons établir ou maintenir des vrais contacts avec les jeunes et les faire profiter de l’amitié et de la sagesse que nous ont données les ans car souvent, on écoute d’une oreille différente un discours provenant d’une personne extérieure à la famille ! C’est aussi une manière de rayonner autour de nous.

Daigne sainte Anne nous aider à créer un environnement sain pour que nos jeunes puissent heureusement s’épanouir…

 

  Des grands-parents

 

Unité de la famille enracinée dans l’unité des âmes

Chers grands-parents,

 

Je crois au Saint-Esprit,

à la Sainte Eglise Catholique,

à la communion des saints

et à la vie éternelle.

Ainsi soit-il.

 

Nous ne sommes jamais seuls ! Dès notre vie terrestre, nous sommes accompagnés de toutes les âmes de nos frères vivants et morts : ils nous accompagnent et nous les accompagnons !

Et si cela est vrai pour l’ensemble des chrétiens, combien cela l’est-il pour ceux qui sont unis par le lien du sang car nous sommes intimement liés à nos frères vivants et morts. Les liens que nous avons avec nos enfants et nos petits-enfants sont évidents et ceux que nous avons avec les âmes qui sont déjà parties doivent, grâce à la communion des saints, le demeurer aussi.

Cette unité d’appartenance au Corps du Christ, par la communion des saints, est une relation que nous devons cultiver avec assiduité en étant bien conscients de ce lien qui nous unit tous au Christ et entre nous. Nous sommes tous un en Jésus-Christ ! Notre famille est Une, elle aussi ! Cette conscience de partager tous un même trésor et de pouvoir en faire bénéficier les autres doit être pour nous un vigoureux stimulant pour notre vie spirituelle ! « Une âme qui s’élève, élève le monde1.» Que dire des parents, des grands-parents qui tous les jours récitent le chapelet en union avec tout leur petit monde !

Associons tous les nôtres à notre prière quotidienne ; offrons-les d’abord à notre Mère du Ciel puis prions en sachant qu’ils sont là, unis par la communion des saints. Soyons persuadés qu’ils bénéficient particulièrement de nos prières. Demandons aussi à nos petits de prier pour nous car eux aussi peuvent nous aider.

Associons aussi nos défunts : ceux qui sont encore au purgatoire ne peuvent rien pour eux-mêmes mais nous pouvons intercéder pour eux ! Demandons à Dieu qu’ils soient libérés ou qu’au moins, à chacune de nos prières, un vent de fraîcheur souffle sur eux : l’amour ne cesse pas avec la mort et, à leur tour, ils sauront être reconnaissants en veillant sur nous.

La prière, même dans la solitude, est tout sauf une action solitaire. D’abord parce que nous parlons à quelqu’un – à Dieu ou à ses saints – et ensuite parce que toute la communauté chrétienne, et en particulier notre famille, doit y être associée et en bénéficier !

Notre responsabilité est grande : « Une famille qui prie est une famille qui vit », déclarait Pie XII montrant par là que la vie de la famille doit être enflammée par la prière… A Fatima, la Sainte Vierge a demandé le chapelet « en famille » ! Non que le chapelet récité seul soit inutile mais, quand il est récité en famille, sa puissance est décuplée. L’unité de la famille doit d’abord être l’unité des âmes ! Elles doivent s’unir à Dieu, vivre, se réjouir et souffrir ensemble : « Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps », nous dit saint Paul2

« C’est la volonté du Bon Dieu qu’en ce monde les âmes se communiquent entre elles les dons célestes par la prière, afin que, rendues dans leur patrie, elles puissent s’aimer d’un amour de reconnaissance », disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à une novice…

Que sainte Anne fasse que toutes nos prières soient familiales et nous permettent de nous retrouver tous dans l’éternité bienheureuse.

 

Des grands-parents