La parité

Chers grands-parents,

              « Dieu créa l’homme.

Il le créa à l’image divine,

il le créa homme et femme.

Dieu les bénit : Soyez féconds, dit-il, multipliez,

remplissez la terre et soumettez-la1

L’homme et la femme, différents mais complémentaires…

Non, l’homme n’est pas une femme et la femme n’est pas un homme.

Selon Serge Abad-Gallardo2, ancien vénérable maître franc-maçon, la Franc-maçonnerie veut « voir émerger un homme nouveau, androgyne, qui déciderait de sa vie comme de sa mort ».

La différence entre les hommes et les femmes, évidente depuis toujours, nécessite d’être maintenant démontrée, tant est prégnante la déconstruction des humains mise en œuvre par de nombreuses instances de la société (Education nationale, presse, lois…).

Il me semble que, dans l’histoire de l’humanité, il n’avait jusque-là jamais été utile de « prouver » cette différence et cette complémentarité entre les humains. Toutes les perversions en la matière existent sans doute depuis le péché originel, mais nier la différence et la complémentarité des sexes n’est devenu un sujet que très récemment. C’est dire jusqu’à quelle folie l’éloignement volontaire de Dieu a pu conduire les hommes !

Cette « réalité irréfutable3 » combattue par des sophismes ridicules sur le choix de son genre est devenue presque difficile à défendre tant il est parfois humiliant de ne proférer que des évidences…

La volonté d’aller contre l’ordre divin, qui est en l’occurrence l’évident ordre de la nature, est manifestement diabolique. Pourquoi nier que l’homme est l’homme et la femme la femme ? Pourquoi aller jusqu’à faire des exposés sur ce sujet dans des écoles maternelles si ce n’est pour détruire l’homme tel que Dieu l’a créé ?

Le catholique sera peu enclin à verser dans de telles perversités mais devra rester prudent quant aux évolutions qui y conduisent !

Pendant les siècles de chrétienté, et même de civilisation pour les nations non chrétiennes, tout différenciait l’homme de la femme… La tenue vestimentaire, le rôle dans la société – même si Jeanne, chef de guerre, ou Blanche de Castille, régente, jouèrent des rôles propres aux hommes – les comportements reflétaient le rôle de chacun dans la société. Il s’agit maintenant d’uniformiser à marche forcée le rôle de chacun. Ainsi n’est-il pas choquant de voir parler sérieusement le grand patron d’une multinationale de l’importance qu’il accorde à la « parité » dans son entreprise.

La volonté de destruction de cet ordre voulu par Dieu s’inscrit méthodiquement dans notre monde « post-chrétien ». Et cette idéologie s’impose de force ! Cela commence à se faire dans l’Education Nationale par la perverse idéologie du « genre », ou dans l’administration par la nouvelle dénomination de parent 1 et parent 2, ou encore dans la parité dans les institutions, tout cela partant de théories fumeuses fondées sur quelques exceptions biologiques très rares chez les humains4. Les exemples fourmillent et finissent par nous influencer nous-mêmes !

Alors que faire ?

D’abord parler clairement ! Cette théorie contredit tellement le bon sens qu’il est facile de la démonter ! Ensuite, conserver cet héritage de la civilisation qui en tout différencie les hommes des femmes !

Cela commence par la tenue ! En évitant les tenues viriles pour les femmes et les tenues « efféminées » pour les hommes. Nous sommes toujours consternés de voir nos garçons vêtus de couleurs « féminines ».

Ensuite la vie courante ! S’il est normal que les garçons aident à la cuisine et que les filles aident au chargement du bois, il est bien que, globalement, chacun ait son rôle défini dans la vie courante !

Et si on le peut, orienter nos enfants vers leur vraie vocation. Il est bien que les épouses restent au foyer et que les maris aient un travail rémunéré. Certes, les nécessités financières peuvent imposer des infractions à cette règle mais si on peut éviter…

Prions sainte Anne de nous aider dans notre délicate mission !

           Des grands-parents

 

1 (Gen 1, 28)

2 Serge Abad-Gallardo, ancien vénérable maître franc-maçon, Valeurs Actuelles N° 4511 du 11 au 17 mai 2023

3 Eugénie Bastié, Sauver la différence des sexes , Gallimard

4 Théories bâties à partir d’exceptions à laquelle nous répondrons avec humour par une citation d’Audiard « Il existe aussi des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre ! »

 

Sommes-nous des écolos ?

Chers grands-parents,

         Les écologistes politiques bénéficient d’un pouvoir sans proportion avec le pourcentage de la population qu’ils représentent. Ils agissent dans tous les domaines ! C’est à eux que nous devons la réduction de notre capacité de production nucléaire, la diminution du diesel, la réduction drastique de notre production de betteraves, la disparition des arbres de Noël, des crèches, l’autorisation des burkas… Partout où il y a moyen de réduire l’empreinte chrétienne et même la richesse de notre pays, ils sont à l’action. Dans le domaine industriel, ce sont les pôles d’excellence de notre pays qu’ils attaquent !

Sommes-nous des leurs ?

Certainement pas !

En revanche, devons-nous aimer et respecter la nature ?

Bien entendu ! De la même manière que tous les biens que Dieu a mis à notre disposition !

Quel peut être notre rôle de grands-parents dans cette affaire ?

On n’aime que ce que l’on connaît !

L’une des difficultés de notre génération est, avec le progrès matériel, l’éloignement du réel. La Nature, au lieu d’être notre cadre de vie naturel avec ses bienfaits mais aussi les difficultés qu’elle nous apporte, est devenue un support lointain, nécessaire – car toute notre existence matérielle en dépend – mais dont nous fuyons le plus possible les inconvénients ou les rudesses !

Un être incapable de « perdre du temps » à contempler un coucher de soleil ou un paysage, un être qui refuse d’avoir chaud, froid, faim, de ressentir la fatigue, ou toute autre situation « naturelle » peut-il se déclarer « ami » d’une nature qu’il ne sait plus contempler et dont il fuit toutes les contraintes ?

Faisons de belles promenades, même si le temps est un peu sévère. Prenons du temps à initier nos petits à la contemplation de la Création : le vol d’une abeille, les mystérieux changements de couleur d’un coucher de soleil… Supportons la fraîcheur d’une sortie hivernale ou la chaleur de l’été ! La chasse, la  marche, l’équitation ou autres activités sont de bonnes écoles pour connaître cet environnement dans lequel Dieu nous a placés et qu’Il nous a demandé de soumettre !

Cette connaissance de la nature permettra à nos petits de l’aimer et d’en connaître les règles.

La Genèse nous enseigne qu’elle a été faite pour l’homme et qu’il devait la soumettre. La soumettre, c’est-à-dire la mettre en valeur à son profit, respecter ses équilibres, connaître ses règles, la respecter et, comme dans toute activité humaine, agir avec prudence en l’utilisant comme un héritage que l’on devra transmettre à ses descendants.

« L’écologie chrétienne », c’est très certainement cela ! Il ne s’agit pas d’un militantisme, il ne s’agit pas d’une idéologie mais tout simplement de s’appliquer personnellement à la vertu dans l’usage des biens que Dieu nous donne.

Que sainte Anne nous donne tout le courage nécessaire pour poursuivre notre tâche d’éducateurs.     

         

  Des grands-parents

 

Se sanctifier pour nos familles

« Toute âme qui s’élève élève le monde »1

 

Chers grands-parents.

Bien sûr, nous devons être apôtres, nos familles doivent être apôtres ! Mais, qu’est-ce que cela signifie pour des grands-parents ?

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un apôtre et comment doit-il agir ?

« L’âme de l’apostolat, ce qui lui donne son efficacité, c’est l’immolation de l’apôtre, sa configuration au Seigneur qu’il annonce, » nous dit dom Chautard2.

Prière et action. Tout d’abord, prier, croître, rayonner mystérieusement par la vie intérieure puis agir autant que nous le pouvons.

Nos familles ne pourront transmettre que ce qu’elles sont.

Le facteur premier de l’apostolat de nos familles sera donc le débordement de ce qu’elles sont. De là s’écoulera naturellement la diffusion de la lumière du Christ sur nos semblables.

Pour rayonner, pour être, nos familles devront d’abord être elles-mêmes des modèles de piété. La charité, la prière en commun, l’amour mutuel sont donc les premiers objectifs que nous devrons viser pour rayonner. Les « fondamentaux » que sont la prière en famille, le chapelet, les pèlerinages et visites en famille et évidemment la messe du dimanche seront la base de la vie spirituelle de la famille et de son rayonnement. Ensuite, en fonction des tempéraments des uns et des habitudes des familles, l’action pratique complétera heureusement cette vie spirituelle.

Ne nous désolons donc pas si nos enfants, pendant leurs vacances, préfèrent se reposer et se détendre que de courir les kermesses. A chacun de conduire ses œuvres quand et comment il l’entend… La prudence pourra parfois même conduire à une certaine modération !

A ce titre, nous connaissons des familles rayonnantes dans lesquelles les œuvres de miséricorde occupent une grande part de la vie… Nous en connaissons aussi où les enfants, las des œuvres, évitent de venir voir leurs grands-parents ! Quel dommage ! Agissons donc avec sagesse dans la mesure de ce qui est possible !

En revanche, là où nous pouvons agir sans mesure, « la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure » nous dit saint Augustin, c’est dans notre sanctification propre ! Pour paraphraser Elisabeth Leseur, nous pourrions dire qu’une âme de la famille qui s’élève, élève toute la famille ! Et que dire si c’est l’âme des grands-parents ! Comme pour madame Leseur, que son mari refusait d’écouter, les résultats ne seront pas forcément immédiats. Ils sont cependant certains. A la mort de cette sainte dame, quel était son bilan ? Le souvenir d’une âme immolée, certainement ! Mais quoi de plus ? La conversion de son mari, puis les effets merveilleux et innombrables de ses écrits prouvent – s’il était nécessaire – que dans certains cas, l’unique apostolat possible est celui de l’immolation3.

S’il n’est pas toujours facile de parler ou d’agir en famille, il est toujours possible de sanctifier sa famille et de la faire progresser par sa sanctification propre !

Gardons donc toujours présent l’esprit d’apostolat pour nos familles mais ne nous inquiétons pas outre mesure de la méthode ! Là est sans doute la recette ! Parler, agir, donner l’exemple… Mais surtout prier !

Bon courage sous la protection de sainte Anne !

 

  Des grands-parents

 

L’abandon à la Providence divine  

Chers grands-parents

L’abandon à la Providence divine ! Quoi de plus catholique ! Et pourtant ! Nous sommes inquiets, de plus en plus inquiets !

Tant que nous ne sommes pas au Ciel, il est normal que nous le soyons, normal que nous nous demandions si nous répondons comme il faut à l’appel de Dieu. Le saint curé d’Ars, aux portes de la mort, craignait de ne pas être sauvé. La petite sainte Thérèse tout en sachant n’avoir jamais rien refusé à Dieu, a subi longtemps la nuit de la Foi, se croyant certainement damnée ! Tant que nous ne serons pas arrivés au port, l’inquiétude – qui n’exclut pas l’abandon – fait partie de notre épreuve terrestre ! Ne soyons donc pas inquiets d’être inquiets ! Cela peut être une crainte salutaire !

A cela s’ajoutent d’autres formes d’inquiétudes grandissantes liées à notre monde.

Ce monde est générateur d’appréhensions excessives pour deux raisons principales :

  • La tendance à tout vouloir maîtriser, à exclure la moindre incertitude, à nous choquer des aléas inhérents à notre situation d’hommes, finit par nous faire tout craindre ! Les messages catastrophistes qui ont émaillé les dernières années illustrent fort bien cet état de fait.
  • L’abandon de tout principe et de toute religion qui nous fait retourner à une barbarie dont nous avait sorti notre civilisation chrétienne ! Nous nous demandons parfois si nous ne voyons pas sous nos yeux les événements précédant l’apocalypse !

Et tout est fait pour que nos jeunes ne puissent plus vivre dans la sérénité !

Alors que faire ?

Pour nous grands-parents, je vois deux voies utiles pour conseiller nos jeunes.

Premièrement, comprendre qu’une saine inquiétude est inhérente à notre situation d’homme. Il est normal de s’inquiéter de son salut éternel et de réfléchir à la manière d’agir dans ce monde opposé au Christ. Souvenons-nous que, comme le dit saint Matthieu à Timothé « tous ceux qui veulent vivre dans le Christ avec piété seront persécutés », et que tous les grands saints ont connu l’intense souffrance de la nuit de la foi en continuant à faire leur devoir quotidien.

Deuxièmement, contre-attaquons, faisons confiance à Dieu, comprenons ce qu’Il attend de nous. Et pour cela l’exemple des saints est riche !

Madame Elisabeth, dans sa prison du Temple où elle ignorait non seulement ce qui allait  lui arriver mais aussi ce que deviendraient les siens, s’exclamait : « Que m’arrivera-t-il aujourd’hui, je l’ignore. Tout ce que je sais, c’est qu’il n’arrivera rien que vous n’ayez prévu de toute éternité. Cela me suffit mon Dieu pour être tranquille, j’adore vos desseins éternels… ».

 

Le père Calmel souvent cité, nous propose une règle : « Ce que Jésus veut de nous dans cette tornade, c’est la paix, la prière confiante, la détente dans le sacrifice quotidien, la sagesse pour garder notre vie équilibrée… ».

Et si les paroles du Christ lui-même, sur la Croix, retentissent encore dans nos cœurs : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’avez-vous abandonné ?1», n’oublions pas qu’Il citait alors le psaume 21, psaume de la confiance par excellence et relisons-le pour y puiser la force quand le découragement nous guette.

Que, dans cette tornade, nos maisons soient des lieux de paix dans lesquels on parle de la vie quotidienne, de la vie future, des mesures à prendre pour remplir au mieux son devoir sans nous préoccuper en permanence de ce que devraient faire les autres. Evitons de nous laisser emprisonner par les grands sujets du moment, de santé, d’argent ou autre. Agissons là où nous le pouvons, décidons de ce que nous devons faire avec sérénité et abandonnons-nous à la Providence.

Aujourd’hui comme hier, notre salut et celui des nôtres sont subordonnés à l’accomplissement de notre devoir d’état ! Partout où nous sommes, agissons autant que nous le pouvons pour établir le bien puis recherchons « d’abord le royaume de Dieu et le reste nous sera donné par surcroît ».

 

Prions sainte Anne pour qu’elle donne, dans ce monde inquiet, la sérénité et l’équilibre nécessaires à l’accomplissement de notre vocation !

 

Des grands-parents

1 Saint Matthieu (27, 46)

 

Le goût du beau

Chers grands-parents

L’éveil au beau ! Quel beau sujet pour nous, créés à l’image de Dieu « la beauté des beautés » selon saint Augustin.

Mais d’abord, qu’est-ce que le beau ? Dans une époque où l’on n’a plus le temps de contempler et, où l’enseignement de la philosophie est largement perverti par le subjectivisme, il est important de revenir aux définitions…

Dans toutes les définitions traditionnelles, il y a toujours, plus ou moins exprimée, une association du beau avec le vrai et le bien… Platon affirme que le beau « suppose le vrai » et est en réalité « la splendeur du vrai ». Aristote affirme que le beau est « ce qui réunit la grandeur et l’ordre ». Saint Augustin déclare que « c’est l’unité qui constitue, pour ainsi dire, la forme et l’essence du beau en tout genre ». Vérité, unité et ordre constituent les principes du beau… Le beau n’est donc pas une appréciation subjective mais bien un chemin vers la vérité et l’ordre.

Il est clair que dans notre monde opposé à Dieu, le beau a été l’une des premières victimes des censeurs… Le beau nous rapproche de Dieu, le laid – qui se définit souvent comme l’absence de beau – nous en éloigne… Il est donc essentiel de comprendre le beau pour nous approcher du vrai et du bien. Nous considérerons deux aspects qui nous paraissent essentiels dans ce que nous devons transmettre.

Premièrement, le beau s’apprend et s’éduque. Nos premiers parents avaient un sens inné du beau. Notre nature blessée impose de redresser ce qui a été abîmé par le péché originel. Il faut donc apprendre à voir et comprendre le beau. Il est d’ailleurs remarquable de constater que les sociétés chrétiennes étaient, pour ainsi dire, incapables de faire du laid. La plus simple de nos antiques chapelles en témoigne ! A contrario, notre société moderne semble être devenue incapable de faire du beau, que ce soit dans l’habitat, les monuments – sauf si l’on copie l’ancien – la laideur est souvent la « marque de fabrique » de l’époque moderne ! Le malheur est que nos enfants – notamment en ville – vivent au milieu de ce laid, et finissent naturellement par s’y accoutumer. Il faut donc enseigner le beau. Ce qui impose de se former soi-même au beau de façon à l’expliquer… Notre patrie a la chance de posséder un héritage d’une richesse inouïe ! Le moindre de nos villages possède souvent une église magnifique, décorée de superbes tableaux, tout en honneur du Beau infini ! De très belles revues sont publiées, montrant les belles œuvres d’artistes comme le bienheureux « Fra Angelico ». Comme grands-parents, nous avons plus de temps que d’autres pour enseigner nos petits.

Mettons-les aussi en garde contre les artistes pervers très à la mode. Si l’on compare le bienheureux Fra Angelico, auteur d’œuvres simples, élégantes élevant naturellement l’âme, à Chagall peintre franc-maçon, divorcé, se plaisant dans l’incohérence et la vulgarité, soyons capables de dire que la vertu du saint frère, alliée à une compétence exceptionnelle n’a rien à voir avec la perversion de ce malheureux Chagall. Je ne sais si Chagall avait du talent, mais je constate que son œuvre est essentiellement vulgaire, malsaine et incohérente, à l’inverse exacte du beau ! Le jugement de nos petits doit être bien guidé sur ce sujet !

 

Deuxièmement, le beau est nécessaire. Il s’agit d’un sujet grave ! Sans faire de nos petits de grands artistes – au charbonnier, il est demandé la foi du charbonnier – il est essentiel pour leur équilibre. Créés à l’image de Dieu, la beauté même, nous devons les conduire à aspirer naturellement à la beauté, Celle-ci leur est nécessaire ! Le beau est un moyen essentiel pour approcher la vérité, il est l’appréhension, par les sens, d’une grande partie de celle-ci, il vient enrichir et élever l’enseignement pédagogique que nous donnons à nos petits ! Il en est un complément nécessaire !

Nos ennemis ne s’y sont pas trompés qui ont inventé par exemple, le « réalisme socialiste » qui se voulait être une présentation de la réalité qui soit en perspective historique avec le développement de la Révolution. Toutes les œuvres (bâtiments, peintures, ouvrages d’art) de la Russie soviétique subissaient une censure contrôlant la cohérence de l’art avec les objectifs de la révolution ! Le but était d’éradiquer toute culture traditionnelle – et surtout toute transcendance – chez l’homme.

Nous devons leur montrer que, dans la société chrétienne, l’objectif était exactement inverse. Les architectes des cathédrales ont réussi à édifier des ouvrages magnifiques, enseignant les fidèles et élevant l’âme vers Dieu et qui ont défié les siècles (même, pour beaucoup, les bombardements de la 2ème guerre mondiale !) et continuent à nous enseigner la foi de nos pères. Quelles plus belles œuvres pédagogiques peut-on trouver aujourd’hui que les tympans de nos églises représentant la glorification de la Vierge, le jugement dernier ou autre. Dans quel autre lieu qu’une église romane leurs petites âmes trouveront-elles mieux à s’élever ? Sensibilisons bien nos petits à cette harmonie, aux valeurs essentielles que nous enseigne ce beau ! Habituons-les à fréquenter le beau, à se désintoxiquer du laid dont ils sont tous les jours spectateurs !

Nous avons traité particulièrement de l’architecture et la peinture religieuses mais ce sujet s’applique à tous les domaines du beau tels que la musique, la littérature, la nature, l’habillement et autre… N’encourageons pas ce qui pourrait affadir ou pervertir leur sensibilité.  Dans tous les domaines, le beau devra être privilégié.

Prions sainte Anne pour qu’elle donne, dans ce monde matérialiste, le goût du beau à nos petits !

 

  Des grands-parents