Le décès de Valéry Giscard d’Estaing a rappelé aux français le nom de l’un des principaux responsables de la dépénalisation de cet assassinat. On sait aussi qu’à l’occasion du confinement le parlement a proposé d’allonger le délai légal de la pratique de l’avortement. Vous trouverez ici toutes les raisons qui nous font refuser de façon absolue cette atteinte à la vie ! Battons-nous contre le crime !
A) Dieu
– « La voix du sang de ton frère crie de la terre jusqu’à Moi. » Gen. 4, 10
– « Quiconque aura répandu le sang de l’homme, son sang sera répandu ; car c’est à l’image de Dieu qu’a été fait l’homme. » Gen. 9, 6
– « C’est toi qui as créé mes reins, qui m’a tissé dans le ventre de ma mère. Je te rends grâce de ce que tu as accompli des prodiges merveilleux ; tes œuvres sont prodigieuses et mon âme le sait bien. » Ps. 138, 13-14
– « Quiconque accueille un petit enfant en mon nom, c’est moi qu’il accueille. » Mt 18, 5
– « Si Dieu n’existe pas, tout est permis. » Dostoïevski
B) Le Droit
– Nos sociétés, fières d’être fondées sur les droits de l’homme1, commencent par considérer pour rien le plus élémentaire de tous, celui de ne pas être mis à mort quand on a été conçu.
– Pour pouvoir légalement tuer, il suffit de passer d’une vieille éthique surannée à une nouvelle et de redéfinir la vie et la mort.
– Le Droit moderne revendique en même temps le droit de la femme à l’enfant et le droit de la femme de supprimer l’enfant.
– Qu’est-ce que ces droits de l’homme qui donnent aux hommes forts le permis légal de tuer les hommes faibles ?
– C’est au nom du droit de la femme de disposer librement de son corps qu’elle est autorisée à détruire le corps d’un autre.
– Aujourd’hui, on entend par “Droit” l’organisation de la pratique légale du crime.
– Le droit de vivre du petit homme dépend du désir que sa mère a qu’il vive de telle manière qu’un enfant qu’elle cesse de désirer perd le droit de vivre.
C) Le médecin
– Peux-tu répéter après moi ces paroles du serment d’Hippocrate : « Je ne remettrai à personne du poison, si on m’en demande, ni ne prendrai l’initiative d’une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif … » ?
– Les médecins d’aujourd’hui, pour respecter le serment d’Hippocrate, sont obligés de recourir à une clause de conscience. Est-ce un progrès ?
– La loi est passée de la peine de mort légale pour les avorteurs à la peine de mort légale pour les bébés destinés à la curée.
– Notre société est la première à avoir doté le médecin du droit de tuer ses patients.
– « Qu’as-tu fait des enfants cette semaine ? »
* J’ai cureté le premier à neuf semaines et je l’ai mis en pièces grâce à un aspirateur au souffle vingt-cinq fois plus puissant que celui d’un appareil ménager. Les débris humains étaient aspirés dans une bouteille.
* J’ai injecté dans le sac amniotique du deuxième une solution saline concentrée. Bébé l’a respirée, avalée. Il s’est débattu en convulsions pendant une heure avant de mourir. Il n’y avait plus qu’à expulser le petit cadavre tout brûlé par le sel.
* J’ai extrait le troisième par hystérotomie à treize semaines. Il vivait encore quand il est sorti. Il essayait de crier, battait des bras et des jambes. J’ai jeté le placenta sur sa tête et j’ai serré.
– Nous massacrons les innocents et nous innocentons les massacreurs.
D) La mère
– Le féminisme a fait la conquête de tous les droits de la femme, jusqu’au plus célèbre d’entre eux, celui de mettre à mort ses enfants.
– Pas plus que l’intimité du toit paternel n’autorise le droit de mort du père sur les enfants, que celle du sein maternel ne confère ce même droit à la mère.
– On a fait du ventre maternel, milieu par excellence de l’accueil de la vie, l’antichambre de la mort.
– Une femme peut se remettre du viol qu’elle a subi, non de l’avortement auquel elle a consenti.
– Lorsque l’aveu répété de la psychologie est que la détresse de la femme qui avorte est plus dramatique que celle de la mère qui attend un enfant en des circonstances difficiles, que fait-on ? On la presse d’autant plus d’avorter.
– On avorte dit-on pour venir en aide à la mère en détresse et on la fait sombrer dans le désespoir.
– Au commencement, la petite vie humaine fut confiée au sein maternel. Cette vie était belle et gorgée d’espérance. Mais la femme a mis fin à la vie qui était en elle.
E) L’enfant
– Si un homme fœtal n’est pas un homme, qu’est-ce qu’un homme ?
– L’homme d’un centimètre est-il moins homme parce qu’il n’a pas atteint sa taille d’enfant ou d’adulte ?
– L’homme d’un jour, d’une semaine ou d’un mois a-t-il moins le droit de vivre que l’homme d’un an ou de dix ans ?
– La vie intra-utérine est-elle moins que la vie extra-utérine ?
– C’est au moment où la génétique confirme avec la plus grande évidence que le patrimoine de l’être humain est complet dès le premier instant de sa conception qu’on hésite le moins à s’en débarrasser.
– C’est à la même époque qu’a été abolie la peine de mort contre les plus grands criminels et votée la peine de mort contre les plus grands innocents.
– Plus la personne est faible parmi les faibles, petite et sans défense, plus la loi l’autorise à l’éliminer !
– Si une nouvelle personne humaine ne commence pas à exister au moment de sa conception, quand commence-t-elle donc à exister ?
– Les enfants qui naissent aujourd’hui sont atteints du syndrome des rescapés. Leurs mères sont ces femmes qui ont tué leurs frères et sœurs mais les ont laissés passer. Le regard qu’ils portent sur elles oscille entre la crainte, la haine et l’horreur.
– Par un effet boomerang, les enfants de ceux qui ont voté la loi sur l’avortement votent la loi sur l’euthanasie.
– Si une société se juge sur la défense dont elle entoure les plus faibles d’entre ses membres, c’est que nous vivons alors dans la plus déchue de toutes les sociétés.
Père Joseph