Comment ne pas se laisser submerger par le devoir d’état ?
(Ceci s’adresse surtout aux mères de familles débordées, et qui auraient besoin de 24 heures d’activité dans leur journée pour pouvoir accomplir tout ce qu’elles ont à faire. Les pères sont aussi bien sûr concernés…)
Avec les tâches quotidiennes qui semblent s’amonceler et se renouveler de jour en jour, nous pourrions facilement nous laisser décourager ou submerger par le devoir d’état. Alors comment réagir ?
– S’atteler à discerner le nécessaire de l’accessoire : ne pas se compliquer la vie et chercher ce qui est vraiment important. Pour cela, prendre le temps de réfléchir, et se replonger dans ses conclusions 30 secondes chaque matin, si nécessaire. Une règle à se fixer :
Ce qui est important, est important ; ce qui ne l’est pas, ne l’est pas !
– C’est vous-même qui fixez votre ligne de conduite, ce n’est pas tout votre entourage qui a certainement des tas de choses très importantes et très urgentes à vous demander… Le pilote reste à la barre, et c’est lui qui mène la barque.
– Se fixer des priorités et une liste de tâches à réaliser par jour, par semaine et par mois, de façon raisonnable, en laissant une marge pour les impondérables, qui de toute façon, vont survenir.
– Ne pas tout garder pour soi : savoir distribuer les petits travaux et demander à chacun de participer selon ses capacités : faire-faire est souvent plus vertueux que faire soi-même, et surtout, cela permet à chacun de progresser.
– Maintenir des plages de récupération et s’y tenir autant que possible. Passer au moins une demi-heure par jour à « faire autre chose » (lire, bricoler, aller marcher…) qui vous change les idées et vous permet de prendre du recul sur le quotidien, et des forces pour continuer. Savoir les limiter, mais aussi les imposer à votre entourage, sinon, vous ne tiendrez pas sur la durée. Le mieux, c’est que ce soit à heure fixe.
– Apprendre à canaliser le temps passé au téléphone ou sur Internet.
– Tout offrir au Bon Dieu : la vie quotidienne est un ramassis de contrariétés, auxquelles on ne peut et ne doit pas échapper, mais en les offrant pour une cause ou une personne qui nous est chère, on les surmonte beaucoup plus facilement, on les transforme en levier de sainteté et de grâces… C’est une chance que nous avons, nous les catholiques, de pouvoir transcender le devoir d’état. Alors, profitons-en largement !