La joie chrétienne

Chers amis,

           Le thème de ce numéro, choisi en novembre dernier, a sans doute été inspiré par Notre-Dame pour nous aider, au milieu de cette période éprouvante, à revenir à l’essentiel ! La joie chrétienne –souvent confondue avec le bonheur – est un fruit du Saint -Esprit1, c’est aussi un don de Dieu que nous devons lui demander chaque jour. Ne devrions-nous pas, en ce temps d’épreuves, méditer quelques instants sur la véritable joie qui, loin de la médiocrité et des plaisirs du monde, permet de revenir à l’essentiel ?

 Les fausses joies

Bien nombreux sont les hommes qui, pour être trop humains, ne savent pas reconnaître la vraie joie. Ils la confondent avec le plaisir, se laissant alors aller aux débordements de leurs passions. Joie d’un instant, aussi futile que vaine, laissant souvent le goût de l’amertume et toujours beaucoup de délabrement. Pour d’autres qui ne mettent pas leur joie dans le Seigneur, mais dans les choses d’ici-bas, elle se réduit à la possession. L’homme du monde gagne-t-il une fortune, reçoit-il un héritage inattendu, et voici qu’il se croit le plus heureux des hommes ! Joie bien éphémère pourtant ! L’exubérance passée, voici notre homme accablé par la gestion de son unique trésor, qu’il redoute par-dessus tout de perdre. D’autres encore trouvent leur joie dans l’orgueil ou la vanité. Elle s’identifie alors, pour l’homme imbu de lui-même, à la satisfaction. Pour avoir réussi, cet homme est heureux, satisfait de lui-même. Fausse joie pourtant, parce qu’ainsi il devient l’unique objet de son amour.

Mais qu’est-ce-que la véritable joie chrétienne ?

Joie de l’innocence

Gardée ou recouvrée, maintes fois éprouvée au sortir du confessionnal ou encore à l’issue d’une retraite. C’est la joie de l’enfant : heureuse pureté, rieuse innocence du bambin rayonnant. Joie d’une conscience simple, d’une seule pièce, sans repli ni couture, sans réquisitoire secret. Joie qui est déjà participation à la joie du Christ, tout d’innocence. A cette joie, l’évangile vous invite : « aplanissez les voies du Seigneur » criait le Baptiste : redressez ce qui en vous est déviant, arasez les monceaux d’orgueil. Le pardon des péchés lève l’obstacle qui interdit l’union à Dieu : par une confession plus profonde, retrouvons cette première caractéristique de la joie chrétienne, celle de l’innocence, de la paix de l’âme.

Joie de se savoir aimé de Dieu

  Pensons à ce qu’il y a de foudroyant dans la permission que nous donne l’Eternel de l’appeler mon Dieu, notre Père. Comment ne pas être rempli d’une joie inaltérable en entendant ces paroles que Dieu nous adresse à travers les prophètes : « Quand les montagnes se retireraient et que les collines seraient ébranlées, mon amour ne se retirerait pas de toi2 ». Joie beaucoup plus stable et plus profonde que la précédente, et dès lors beaucoup plus intense.

Joie de la présence de Dieu

La joie suprême n’est cependant pas encore là ; elle réside dans la présence de l’être divin dont on se sait aimé et que l’on aime. Oui, « pousse des cris de joie et sois dans l’allégresse, fille de Sion, car voici que je viens, et j’habiterai au milieu de toi3 ». Joie de la présence, appelée à grandir : car si Dieu est présent à nous, il nous faut encore apprendre à être présent à lui. Joie toute tendue, donc, vers sa réalisation plénière qui n’aura lieu que dans l’au-delà, mais qui déjà chaque jour s’accroît dans l’âme fidèle.

Alors que faut-il penser de cette « vallée de larmes » évoquée dans le Salve Regina ? La réponse est dans le psaume4 : « Heureux les hommes qui ont en toi leur force ; traversant la vallée de larmes, ils la changent en un lieu de sources, et la pluie d’automne la couvre de bénédictions ». La joie chrétienne imprégnera nos croix si nous savons mettre nos cœurs dans les vraies joies et nous focaliser sur l’essentiel : le salut de notre âme et celui de nos proches.

Que Notre-Dame des Foyers Ardents et saint Michel en ce mois de septembre, nous protègent ainsi que nos familles ; qu’ils nous aident à garder l’espérance et la paix qui mènent au ciel !

Marie du Tertre

 

1 Epitre de Saint Paul aux Galates – 5, 22 : Le fruit de l’Esprit, au contraire, c’est la charité, la joie, la paix, la patience, la mansuétude, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance.

2 Is 54, 10

3 Zc 2, 14

 

 

Les foyers dans l’épreuve

Chers amis,

           Tous nous avons connu ou nous connaîtrons l’épreuve ; tous nous rencontrons des foyers ébranlés par la douleur. Dieu le permet, cependant Il ne veut pas que nous prenions cela comme une fatalité, un échec, une humiliation ou une obligation. Il veille sur chacun de nous en particulier et nous envoie les grâces qu’Il sait nous être nécessaires à l’instant où nous en avons besoin. Inutile donc de craindre l’avenir, soyons comme un petit enfant abandonné sur l’épaule de son père. Mais quand l’épreuve est là, n’oublions pas de faire un acte de volonté pour ne pas nous révolter et demandons-Lui humblement son aide. Passé l’état de sidération devant l’annonce de l’épreuve, humblement, jetons nous à ses pieds en avouant notre faiblesse et en lui demandant sa protection.

Sachons aussi accepter l’assistance de ceux qui nous sont proposés pour nous aider : les conseils des prêtres, les prières des couvents, le soutien d’une âme délicate qui connaît ce que c’est que de souffrir, une bonne et solide amitié, …

Dieu a placé autour de nous, – d’une façon tellement délicate que nous ne nous en sommes peut-être même pas rendu compte – des âmes qui sont prêtes à nous aider et à nous soutenir. Oh combien  il est consolant de savoir que quelqu’un prie pour nous chaque jour ; combien cette prière nous porte quand l’épreuve arrive !

  Consoler les affligés avec délicatesse et leur apporter ce dont ils ont vraiment besoin – et non ce que nous estimons leur être nécessaire – est l’une des œuvres de miséricorde spirituelle1 répertoriée par saint Thomas d’Aquin. Sachons véritablement compatir – étymologiquement : souffrir avec – en nous oubliant pour aider notre prochain à porter sa croix. Nous aborderons dans ce numéro plusieurs sujets qui mettent les foyers dans l’épreuve :  les enfants morts sans baptême, l’absence d’enfants, les soucis rencontrés par ceux qui en ont adoptés, la perte d’un enfant, les désaccords familiaux mais nous analyserons aussi les nouvelles lois qui inquiètent à juste titre les parents responsables de l’éducation et nous parlerons de ce sentiment de peur qui paralyse notre monde. Enfin, à côté des conseils pour soutenir tous ceux qui souffrent, nous trouverons des paroles de réconfort et d’espérance qui aideront chacun d’entre nous à surmonter les difficultés présentes pour distinguer les « franges d’or » qui se profilent au milieu des noirs nuages !

  « O Vierge d’espérance, qui avez cheminé si souvent sur des routes obscures, et ce soir de vendredi, sous le ciel encore plus sombre que la terre où vous regardiez mourir votre Bien-Aimé,

Vous qui étiez seule l’Espérance au milieu du désespoir des amis, apprenez-moi l’espérance, dans les incertitudes et les contradictions de la vie.

Donnez-moi d’espérer dans les obscurités de mon cœur et de mon avenir, les doutes de mon âme et les contradictions de ma volonté.

Donnez-moi l’espérance des pardons renouvelés de Dieu, des victoires sur le mal qui est en moi et dans les autres, l’espérance de la joie promise à tous les enfants de Dieu.

Vierge d’amour qui ne cessez d’aimer vos enfants de la terre et revenez souvent le leur dire, apprenez -moi à aimer comme vous avez su le faire.

O vous qui avez porté Jésus, faites-le grandir en mon cœur incertain pour que j’aime le Père du ciel comme un enfant confiant, apprenez-moi à croire en l’amour du Père, même quand il se cache dans la nuit, parce que sa parole est éternelle.

Vierge Marie, ma Mère tenez-moi par la main tous les jours de cette vie difficile et rayonnante qui nous mènera jour après jour vers le Royaume de la joie et de la paix2. »

  Prions chaque jour les uns pour les autres !Nous vous souhaitons de bonnes vacances chrétiennes3, que Notre-Dame des Foyers ardents réchauffe tous nos cœurs !

Marie du Tertre

1 Cf. p. 23

2 D’après Paula Hoesl

3 N’hésitez pas à consulter notre FA N°10

 

Liberté et addictions

Chers amis,

           Depuis la faute d’Adam et Eve, l’homme traîne à sa suite un éventail d’addictions au péché. Pour certains il a pris une ampleur et une visibilité plus importante que pour d’autres mais n’est-ce pas là la base de tout examen de conscience rigoureux ? Comment en traitant des addictions qui touchent chacun d’entre nous, ne pas parler de cette liberté des enfants de Dieu qui nous permet de monter sur la montagne et de considérer tous les évènements actuels à l’aune de notre amour personnel pour notre créateur et de notre capacité à engager une véritable proximité d’âme avec Lui ?

  Nombreux sont ceux aujourd’hui qui ont compris que ce grand mot : « liberté », symbole de la république, était en fait un piège qui se rétrécissait chaque jour. On se lamente, impuissant devant l’étau qui se resserre…

  Dans ce numéro, nous traitons de cette notion pour aider chacun à mieux la comprendre et à en tirer les conclusions nécessaires ; mais nous sommes-nous posés, en toute honnêteté, la bonne question… ?

  Ne faut-il pas reprendre la parole de saint Pierre : « Comportez-vous en hommes libres, non certes en hommes qui font de la liberté un voile jeté sur leur malice, mais en serviteurs de Dieu. » ? N’est-ce pas là le secret de la liberté ? Et plutôt que de s’attarder sur les maux des temps actuels, ne faut-il pas plutôt se pencher sur ce qui est en notre pouvoir : nous comporter en hommes libres : serviteurs de Dieu ?

  La vraie liberté n’est-elle pas celle qui nous permet d’user des outils qui nous sont proposés et des progrès qui nous sont offerts en les dominant par une indifférence de l’âme qui n’adore que son seul Dieu et qui est comblée par son amour ? Quelle responsabilité portent les parents qui chargent les écrans de nourrir l’âme et l’esprit de leurs enfants…! Comment pourront-ils parler ensuite de pureté, des lois du mariage sans rougir, surtout quand ils ont montré un mauvais exemple ?… Otons tout de suite l’inquiétude des parents qui craignent que leurs enfants ne réussissent pas leurs études s’ils n’ont pas la pratique des écrans dès le plus jeune âge ; la preuve du contraire a maintenant été faite dans de nombreuses familles !

  L’homme n’aura vraiment acquis la liberté que quand il saura maîtriser ses passions, dominer ses instincts en orientant ses actes vers le bien suprême. « L’homme n’échappe à l’obéissance des choses d’en haut qui le nourrissent que pour choir dans la servitude des choses d’en bas qui le dévorent1. »

  Depuis Adam et Eve, nous sommes condamnés à une lutte sans merci entre le bien et le mal, mais ce monde « libertaire » n’aurait-il pas réussi ce stratagème savant de nous faire prendre nos esclavages pour des libertés ?

  La vraie liberté ne s’obtient pas en ayant accès à toutes les connaissances en quelques clics, en ayant à la portée de main tout ce qui flatte notre orgueil, notre paresse et nos sensualités, elle s’obtient par le renoncement. Redisons avec saint Augustin : « Aie au fond du cœur la racine de l’amour : de cette racine il ne peut rien sortir que de bon2. »

  Pour lutter contre nos addictions, il faut déjà les reconnaître ! Si parfois elles sont évidentes, elles se sont aussi souvent insérées de façon très subtile dans les vies de chacun en s’installant au cœur de nos foyers…

  Nous ne sommes pas ici pour faire un catalogue de toutes les addictions qui existent, nous en évoquons quelques-unes aujourd’hui : la gourmandise, le monde virtuel et toutes ses dérives, l’alcool, le travail…; nous avons déjà parlé de la drogue3, nous aurions aussi pu élargir encore notre champ de vision en citant, les jeux d’argents, les courses hippiques -source de tant de drames-, le sport à outrance et toutes les passions qui ruinent les âmes de ceux qui s’y adonnent, leur foyer et leurs familles ; il suffit de reprendre les péchés capitaux de notre examen de conscience pour en comprendre la racine.

  Mais nous voulons aider chacun à se poser les bonnes questions, à prendre ses responsabilités en comprenant combien elles ont de retentissement sur son entourage. L’article des pères de famille, ceux du coin des jeunes seront de bons guides pour cet examen de conscience approfondi.

  En second lieu, il faut les combattre ! Le moyen souverain est de recourir à la prière ; nous en avons fait notre thème de notre FA n°26 mais nous vous en parlons encore aujourd’hui. Il faut demander à Dieu, sans jamais se lasser : « Car quiconque demande, reçoit ; et qui cherche, trouve, et l’on ouvrira à celui qui frappe. Si donc vous, tout méchants que vous êtes, vous savez donner à vos enfants de bonnes choses, combien plus votre Père céleste donnera-t-il l’Esprit-Saint à ceux qui le lui demandent4 ? »

  Dieu écoutera notre prière et nous donnera alors les moyens, nous fera rencontrer les bonnes personnes, nous proposera des opportunités qu’il faudra savoir saisir et qui nous aideront à abandonner ces addictions de toutes sortes et à retrouver notre liberté d’enfant de Dieu : la seule que personne ne peut nous ôter !

  Courage ! Soyons virils avec notre âme et n’en faisons pas une loque informe, molle et affadie. « C’est en résistant aux passions, et non en leur cédant, qu’on trouve la véritable paix du cœur.1»

  Que Notre-Dame des Foyers Ardents nous aide, en ces temps si périlleux pour notre salut, à redevenir comme ces petits enfants que Notre-Seigneur aimait tant !

Marie du Tertre

 

La prière

Chers amis,

           « Mais priez mes enfants, Dieu se laisse toucher… »

           Quelle consolation en ces temps difficiles et quelle délicatesse du Bon Dieu que de nous offrir le cent cinquantième anniversaire des apparitions de Notre-Dame de Pontmain cette année où nous avons tant besoin d’un message d’espérance !

Nous ne pouvions laisser passer cet évènement sans vous offrir un numéro spécial sur la prière !

Non pas que nous imaginons que nos lecteurs ne prient pas, mais bien plutôt pour raviver les ardeurs qui, au fil du temps, pourraient s’affadir : « Vous êtes le sel de la terre ; mais si le sel s’affadit, avec quoi le salera-t-on ?1 »

  Comment montrer à nos contemporains que la prière n’est pas une recette pour se consoler dans la détresse, pour demander le bonheur sur cette terre ou pour obtenir une liaison avec des puissances plus ou moins occultes. Elle est vraiment la respiration de l’âme de tout catholique ! Et si nous sommes tenus de brider l’oxygénation de nos poumons par un masque, personne ne pourra empêcher notre âme de respirer librement et d’être en union avec son créateur. Si le gouvernement a fait mine de nous empêcher de nous mettre à genoux physiquement dans la rue, personne n’a pu nous empêcher de faire voler nos prières vers le ciel, à tire d’aile !

  Dieu utilise souvent les épreuves pour nous aider à retrouver le chemin du ciel. L’homme l’oublie si vite quand tout va bien… Mais souvenons-nous que notre prière ne doit pas seulement être une supplication, elle doit surtout parvenir à une véritable union d’âme avec Notre-Seigneur. Et quand le ciel se fait muet, ne nous décourageons pas, implorons Notre-Dame afin qu’elle nous apprenne à prier comme une maman l’apprend à ses petits.

  « L’amour avec lequel nous devons aller à Dieu, ne consiste pas dans le sentiment : c’est un acte de la volonté. Mon Dieu, apprenez-moi à vous chercher dans la prière, à mettre mon cœur en contact avec le vôtre, à savoir me retirer, non seulement matériellement mais aussi spirituellement de tous les attraits de cette terre. Que de fois je suis à genoux, tandis que mon esprit erre sur les routes du monde2 ! » N’hésitons pas à demander à Dieu lui-même d’augmenter notre foi ; sans Lui nous ne parviendrons à rien.

  Dans notre époque tumultueuse où nous sommes manipulés comme des pions sur un échiquier sans connaître la règle du jeu, notre curiosité ne sert qu’à nous faire perdre du temps, à mettre notre sensibilité à fleur de peau, à augmenter notre inquiétude d’homme impuissant jusqu’à son paroxysme… Ne mettons pas notre espoir dans l’homme, nous serions inévitablement déçus, mettons plutôt notre espérance en Dieu et pour cela augmentons notre foi et notre amour par ce moyen infaillible qu’est la prière. Il nous aidera à garder la sérénité et la joie chrétienne des enfants de Dieu qui sont sous sa protection jusqu’à la dernière heure. Nous savons qu’Il ne nous abandonnera jamais ! Alors, « Ne crains point, petit troupeau3 ».

  Que Notre-Dame des Foyers Ardents nous guide sur le chemin qui mène à Dieu !

Marie du Tertre

 

 

Le pardon

Nous avons tous quelque chose à pardonner : de toutes petites offenses mais parfois de plus grandes, des incompréhensions, des malentendus ou des injures graves ; elles ont pu blesser notre amour-propre mais elles ont même quelques fois atteint le sens de la justice. Notre âme peut avoir été blessée profondément et les séquelles sont peut-être profondes. La plaie s’est-elle logée très loin au fond de notre cœur ? Et même si les personnes auxquelles « on en veut » sont déjà décédées, toujours Dieu veut que nous parvenions à pardonner.

  Nous tenions à aborder ce thème parce que nous avons remarqué combien il est important pour le progrès spirituel. En effet toute âme qui garde une rancune ou même une rancœur contre son prochain ne peut s’élever librement vers Dieu. Non seulement elle est mal à l’aise pour réciter le Notre Père avec tout son cœur, mais ce manque de grandeur d’âme l’enlise et la paralyse jusqu’à la rendre aigrie et amère sur tous les points de vue. Ce n’est pas pour rien que Notre-Seigneur a dit : « Si donc tu présentes ton offrande à l’autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l’autel, et va d’abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande1. » Donnons dès le plus jeune âge à nos enfants cette habitude de pardonner et de demander pardon et surtout montrons-leur l’exemple ; c’est l’un des chemins du paradis.

  Pourquoi ne pas prendre comme résolution en ce début d’année de nettoyer sans tarder notre âme de toutes ces rancœurs ? N’hésitons pas à demander de l’aide à nos prêtres : ils sont là pour nous aider et ils savent combien c’est un souci qui revient souvent dans la dernière confession à l’article de la mort. Mais qui sait si nous aurons le temps et la possibilité de rencontrer un prêtre ce jour-là ? Alors ne tardons plus, et profitons d’une bonne retraite en cette année 2021 pour éradiquer ce mal qui nous ronge.

     En ce début d’année, je tiens à vous souhaiter au nom de toute l’équipe une bonne et sainte année sous le manteau de Notre Dame des Foyers Ardents ! Qu’avec son époux Saint Joseph et son Divin Fils, elle nous aide à garder la sérénité et la paix de l’âme afin que rien ne nous trouble et ne nous empêche de rayonner toujours davantage ! Vive le Christ-Roi !

Marie du Tertre