Une recette sur cintre !

 

 Qui n’a jamais soupiré en suivant une recette de cuisine sur un livre qui ne tient pas ouvert ? Livre qui risque fortement d’être tâché ! Les smartphones donnent la possibilité de tout prendre en photo, bien sûr, mais le support du smartphone, vu sa petitesse, n’est pas toujours très pratique non plus.

Pour une recette compliquée, vous pouvez éditer la recette sur l’imprimante de votre ordinateur (ou la photocopier). Placez-la dans une pochette plastique et utilisez un cintre pince-jupe. La recette suspendue au cintre, le cintre peut être à son tour suspendu à la poignée d’un placard. En cas de tache, un coup d’éponge et le problème est réglé.

La collection de vos recettes préférées peut être démarrée dans un classeur, placé dans la cuisine, pour davantage de rapidité, d’efficacité et de propreté !

N’hésitez surtout pas à partager vos astuces en écrivant au journal !

 

Saint Joseph

 

  Il l’a établi le chef de sa maison, et l’intendant de tous ses biens.

« Chef de la Sainte Famille, priez pour nous ! »

« Gloire de la vie de famille, priez pour nous ! »

« Soutien des familles, priez pour nous ! »

Ces invocations des litanies de Saint Joseph nous rappellent le modèle que représente saint Joseph pour tous les pères de famille, et l’avantage que tous les membres de nos familles auraient à l’invoquer plus souvent. Que ce soit pour leurs besoins matériels, mais tout aussi bien comme conseil dans l’administration de leur vie familiale ou leur vie professionnelle :

« Modèle des travailleurs, priez pour nous ! »

« Nourricier du Fils de Dieu, priez pour nous ! »

« Joseph très courageux, priez pour nous ! »

Mais nous pouvons tout autant l’invoquer pour notre progrès spirituel et celui de nos proches, dans toutes les circonstances de la vie :

« Miroir de patience, priez pour nous ! »

« Consolation des malheureux, priez pour nous ! »

« Espérance des malades, priez pour nous ! »

« Patron des mourants, priez pour nous ! »

Alors, comment ne pas penser à Saint Joseph, quand il peut nous servir à nous aussi de protecteur et d’intercesseur, comme il le fait pour l’Eglise ?

« Terreur des démons, priez pour nous ! »

« Protecteur de la sainte Eglise, priez pour nous ! »

 

Comment devenir « compagnons d’éternité » ?

 

« En donnant Joseph pour époux à la Vierge, Dieu lui donna non seulement un compagnon de sa vie, un témoin de sa virginité, un gardien de son honneur. Mais encore, en vertu même du pacte conjugal, un participant de sa sublime dignité » écrit Léon XIII. Aimer, c’est se donner, aimer, c’est s’oublier. Saint Paul avertit les époux que le modèle de l’amour conjugal, comme de toute vie chrétienne, demeure le Christ crucifié. Si tant de foyers sont détruits, n’est-ce pas qu’il a manqué, à la base de leur amour, l’esprit de sacrifice ? L’enchantement des premiers élans passe vite. L’existence quotidienne, un instant transfigurée et idéalisée par l’amour, reprend bientôt son cours terne et monotone. Les traits de caractère s’accusent. Les défauts s’accentuent. Le mariage devient un « joug à deux » : conjugium. Si le Christ n’est pas dans l’âme des époux pour les exercer à la patience, à la douceur, au sourire de la charité, au support mutuel, la première fusion des cœurs menace de finir en solitude à deux. Il faut que le Christ eucharistique visite souvent le foyer pour maintenir l’union dans une prière commune. Quand on s’aime dans le Christ, rien ne peut détruire un amour plus fort que la mort. Car l’amour est dans l’âme et l’âme ne meurt pas. Après la mort, les époux se retrouvent à jamais unis en Dieu, « compagnons d’éternité ».

Père M. M Philippon

 

Ô Saint Joseph, donnez-moi l’ombre sinon mon amour est mort

Pour que vous me parliez, je me suis mis en prière,
Mais je n’entendais rien que le vent qui faisait battre mon volet,
Que la pluie et cette sourde plainte de mon cœur.

Ne tardez plus, car, dans mon âge mûr,
Je sens que j’ai besoin de votre conseil.
Ah ! Pourquoi vous cachez-vous ainsi ?
Pourquoi mettre entre vous et moi des siècles d’ombre et de silence ?
Je suis prêt à sentir votre main dans la mienne,
Mais j’étreins le vide tout à coup,
Je n’aurais jamais cru qu’il fût aussi difficile de la saisir.
Vous êtes fixe dans ma pensée.
Il faut que j’aille à la conquête de votre pauvreté
Comme à la conquête d’un lys dans les difficultés d’une croisade.

Ayez pitié de moi, Patriarche !

Si loin, et si proche : car vous veillez singulièrement sur ma vie !
Vous ne m’avez rien refusé que de vous laisser entendre et voir.
Mon cœur s’emplit de piété quand je pense
Qu’à toutes mes heures d’amertume vous êtes là !
J’aime, de vous, jusqu’aux images les plus banales,
Jusqu’aux statues bariolées qui se dressent sur l’autel villageois,
Qui vous représentent avec une équerre, un bâton ou une règle à la main.

Vous, le bafoué,
Dont le nom seul est une gêne sur les lèvres du chrétien tiède,
Et un blasphème sur celles de l’impie,
Recevez ici mon hommage. (…)

Souvenez-vous de votre sortie d’Egypte,
Quand la persécution eut pris fin, quel arc-en-ciel se leva sur les vergers sonores !
Mais ces merveilles ne furent rien,
en comparaison de celles que vous avez contemplées au moment où, comme un lys,
La main de votre divin Fils s’est posée sur votre paupière pour la clore.
L’ombre peut régner dans ma chambre.
Il y a de la lumière au-dehors.
Vous m’êtes témoin, ô Saint Joseph !
Que les seules vraies joies que j’ai goûtées,
C’est dans l’ombre quand je me sens avec vous.
Lorsque l’on est privé d’honneurs, combien il est doux d’aimer son métier, de se dire que L’on travaille sur votre établi et que notre famille contemple notre œuvre du moins avec l’œil bienveillant de la foi !

Qu’Ils en ont vu, Jésus et Marie, d’hommes qui vous tenaient pour peu de chose,
Qui dressaient en face de votre boutique aux meubles simples et honnêtes leur art décoratif !
Ce n’est pas chez vous qu’un Pilate eût commandé son lavabo, Hérode son lit, César sa chaise.

Ils s’adressaient aux fournisseurs officiels qui en recevaient de la gloire.

Mais vous, Patron bien-aimé, vous avez déposé dans le cœur des ouvriers de bonne volonté,
A qui ne vont point les faveurs des puissants de ce monde, cette graine cachée qui s’appelle l’amour et qui ne se vend ni ne s’achète.
Cette graine, vous la faites tant fructifier en moi,
Et embaumer, que ma bouche ne sait vous dire mon allégresse.

Donnez-moi l’ombre, sinon mon amour est mort.

 

Prière de Francis Jammes (1868-1938) Extraits 

 

 

Actualités mathématiques

 

2025 est une année Sainte. 2025 est-elle une année mathématique ? 2025 a en tout cas de belles propriétés :

2025 est égal à (20+25) 2 

2025 = 13+23+33+43+53+63+73+83+93 = (1+2+3+4+5+6+7+8+9)2

En toutes lettres : 2025 est donc la somme des cubes de tous les chiffres de 1 à 9 ainsi que le carré de la somme de tous les chiffres de 1 à 9.

2025 est aussi la somme de tous les nombres impairs de 1 à 89.

2025 = 452 = 52 x 92, mais aussi 2025 = 272 + 362 = 402 + 202 + 52

2025 est donc une année de carré parfait 45 x 45.

Seuls nos lecteurs de 89 ans et plus ont déjà vécu dans une année de carré parfait en 1936 = 442 ce qui fait dire : « Habituellement, on ne vit qu’une fois dans une année de carré parfait ».  Nous pouvons souhaiter que les plus jeunes de nos enfants ou petits-enfants connaissent l’année 46² = 2116…

En remarquant que 2116 est dans 91 ans et que 46² est aussi la somme des nombre impairs de 1 à 91, on peut remarquer qu’en fait n² est égal à la somme des nombres impairs de 1 à 2n-1 .

Bonne année !