Se préparer à l’héroïsme de grandeur par l’héroïsme de petitesse. Profiter de toutes les petites choses et les faire par amour.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
La recette d'une famille heureuse !
Se préparer à l’héroïsme de grandeur par l’héroïsme de petitesse. Profiter de toutes les petites choses et les faire par amour.
Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus
Chacun voudrait volontiers changer sa condition à celle des autres, ceux qui sont évêques voudraient ne l’être pas ; ceux qui sont mariés voudraient ne l’être pas, et ceux qui ne le sont pas le voudraient être.
Chacun demeure en sa vocation devant Dieu. Il ne faut pas porter la croix des autres, mais la sienne.
Saint François de Sales
Les insomnies sont des motifs de consultation fréquents en médecine générale et posent un problème thérapeutique important : celui de la dépendance vis-à-vis des hypnotiques et autres sédatifs. Parfois sans cause évidente, mais souvent reliées à une cause organique, alimentaire, toxique ou médicamenteuse, les insomnies peuvent être valablement traitées par l’oligothérapie, adaptable selon les aspects cliniques.
On distingue :
A ) Les insomnies d’endormissement :
– Par agitation ou euphorie vespérale, souvent chez les hyperactifs.
– Par anxiété du soir.
– Les réveils sont liés à des perturbations cardiaques, pulmonaires, digestives…
– Les réveils sont dus à un état d’anxiété,
– Les réveils sont liés à des cauchemars, traduction d’une angoisse massive.
Ce sont en fait des réveils précoces observés surtout dans des états anxio-dépressifs.
Les oligo-éléments indiqués :
– Manganèse : indiqué dans l’insomnie d’endormissement, par euphorie vespérale du syndrome hyperactif.
– Manganèse-Cobalt : indiqué pour l’anxiété vespérale et les réveils nocturnes.
– Cuivre-Or-Argent : indiqué dans les insomnies des réveils nocturnes par cauchemars et celles de la fin de nuit.
– Lithium : dans toutes les formes d’insomnies, d’anxiété ou de dépression.
– Aluminium : dans les insomnies d’endormissement par euphorie vespérale.
– Zinc-Nickel-Cobalt : dans les insomnies cycliques ou nettement liées au stress.
Conduite pratique du traitement :
Manganèse : 2 à 3 prises par semaine pendant 2 à 3 mois.
Aluminium : 3 à 7 prises par semaine.
Manganèse-Cobalt : 3 à 7 prises par semaine pendant trois mois.
Lithium : 7 prises par semaine pendant un à deux mois, puis 3 à 4 prises par semaine si bons résultats.
Zinc-Nickel-Cobalt ou Zinc-Cuivre : 3 à 7 prises par semaine si besoin.
Sans cauchemars :
Manganèse-Cobalt : 1 prise par jour ou tous les deux jours pendant trois mois.
Lithium : 1 à 2 prises par jour pendant deux mois.
Zinc-Nickel-Cobalt ou Zinc-Cuivre : 3 à 7 prises par semaine si besoin.
Avec cauchemars :
Cuivre-Or-Argent : 3 à 7 prises par semaine pendant deux à trois mois.
Manganèse-Cobalt : 3 prises par semaine.
Lithium : 2 prises par jour
Le traitement est identique à celui des insomnies par cauchemars.
Voici les grandes lignes d’un traitement pour les différents cas d’insomnie. Ce traitement sera à moduler selon les résultats obtenus : arrêt du Cuivre-Or-Argent et du Manganèse par exemple, continuer le Lithium mais à dose moindre, etc…
En cas de persistance des symptômes ou dans le cas d’insomnies réactionnelles, ne pas hésiter à consulter son médecin traitant.
Dr Rémy
« Bien vivre n’est rien d’autre qu’aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de tout son esprit, » et comment aimer Dieu si nous ne le connaissons pas ? Aimer Dieu ! Vaste programme ! Et l’aimerons-nous jamais assez ?
La maman pourra lire ou simplement s’inspirer de ces pensées pour entretenir un dialogue avec ses enfants ; elle l’adaptera à l’âge de chacun mais y trouvera l’inspiration nécessaire pour rendre la présence de Dieu réelle dans le quotidien matériel et froid qui nous entoure. Elle apprendra ainsi à ses enfants, petit à petit, à méditer ; point n’est besoin pour cela de développer tous les points de ce texte si un seul nourrit l’âme de l’enfant lors de ce moment privilégié.
Ainsi, quand les difficultés surgiront, que les épreuves inévitables surviendront, chacun aura acquis l’habitude de retrouver au fond de son cœur Celui qui ne déçoit jamais !
Après la contemplation du Notre Père et de la Salutation angélique, nous vous proposons celle du Chemin de Croix. En effet, sa méditation, source de nombreuses grâces, est un exercice souvent négligé hors du temps du Carême, elle est pourtant source de nombreuses grâces. Une illustration facilitera le recueillement des plus jeunes.
En cette période de réjouissances, où chacun offre et reçoit tant de gâteries de part et d’autre, trop peut-être, ou pas assez, ou pas le cadeau rêvé, il m’est nécessaire de venir m’agenouiller devant vous, ô Jésus, dépouillé de vos vêtements. Je vous adore, ô mon Dieu, vous qui êtes nu et abandonné de tous.
Dixième station : Jésus est dépouillé de ses vêtements
Composition de lieu
Notre-Seigneur est enfin arrivé au terme du chemin qui le mène au Golgotha. A présent, sans perdre de temps, les soldats lui ôtent ses vêtements, à commencer par la belle tunique tissée par sa chère maman. Ce faisant, le linge collé à la chair de Jésus par la sueur et le sang réouvre toutes les plaies de son pauvre corps. Exposé dans sa nudité à la risée des passants, Jésus souffre et offre.
Corps de la méditation
Vous avez désiré ce dépouillement total, de votre naissance à votre mort, ô mon Jésus ! Comment puis-je soupirer après tant de futilités en vous regardant, vous, le roi du Ciel ! Comment ne pas comprendre que les biens de la terre ne sont rien, que pas un seul ne me suivra dans l’autre vie, et peut-être même que l’un d’eux pourrait m’empêcher de monter vers vous, comme un fil attaché à la patte de l’oiseau. La pauvreté est un mot qui inquiète, elle est synonyme de sacrifice ! Comme ce mot est difficile à affronter, surtout en période de réjouissances ! Pourtant, c’est une des grandes leçons de la vie de Jésus sur cette terre, de la crèche à la Croix, et encore à présent dans l’Eucharistie.
A Noël, qu’ai-je offert à Celui dont c’est >>> >>> l’anniversaire ? Les biens matériels ne l’intéressent que dans la mesure où ils servent au Bien. Ai-je offert la frustration d’un cadeau espéré et non reçu ? Ai-je été attentif aux autres, offrant un peu de mon temps pour rendre service, ou pour écouter une personne dans le besoin ? Ai-je pratiqué la tempérance aux heures des repas ?
Vous avez voulu vous défaire de tous les biens matériels, mais aussi de vous-même, par votre chair arrachée avec le tissu, votre honneur bafoué. Quelle leçon pour le petit coq que je suis ! Je ne supporte pas toujours les plaisanteries sur mon compte, je veux être admiré, aimé. Je suis bien entendu le plus beau et le plus intelligent ! Que me restera-t-il, le jour où je serai moi aussi dépouillé de tout, par l’épreuve, la maladie, la mort ? Dans la balance du grand Archange, de quel côté mes biens et mes talents pèseront-ils ? Comment les aurai-je utilisés ?
Colloque
O mon doux Jésus, pauvre et dénué de tout, vous ne demandez pas la pauvreté réelle à tout le monde, et la possession des biens matériels n’est pas une faute ! Mais pour vous je désire me détacher de tout : maison, amis, santé, honneur… Qu’à votre exemple et celui de votre chère maman qui a dû vous mettre au monde dans une pauvre étable, je sache tout abandonner ici-bas, afin de vous posséder éternellement, vous qui êtes le seul vrai bien ! Et si vous souhaitez que je possède quelque bien sur cette terre, apprenez-moi à en user avec mesure, à agir comme s’il ne m’appartenait pas. Ainsi je prêterai plus facilement, et je me priverai d’autant mieux par amour pour vous !
Germaine Thionville
Un état, quel qu’il soit, on le tenait jadis de son père ; il le tenait lui-même du sien. Tout au bout de la chaîne des aïeux, siégeait le donateur suprême : Dieu Lui-même. C’est ainsi qu’aux côtés du Clergé et de la Noblesse, se trouvait le Tiers-Etat, lui-même hiérarchisé en de multiples corporations. Au cœur de cette organisation tripartite et solidement ramifiée, chacun pouvait en conscience adopter tel ou tel état : la loi naturelle l’y poussait et l’intelligence de l’ordre social dont il se voyait dépendre le guidait. La notion de « devoir », se trouvait intimement mêlée à celle d’honneur, impliquant à la fois le respect de ses parents, le service de son prochain, et le culte qu’on doit à Dieu. Tout cela relevait au fond d’un sentiment de justice assez communément partagé.
Ce bel édifice fut si bien ébranlé par l’idéologie des Droits de l’Homme que c’est un lieu commun, de nos jours, de déplorer la perte des valeurs traditionnelles. La permanence des états familiaux ou sociétaux, leur primauté sur les droits individuels sont contestés par les partisans de la « vie liquide » : survivre, dans le monde postmoderne, c’est « bouger » ! Cela nécessite de s’adapter au brassage incessant des conditions, aux réformes des comportements, au remaniement des situations, au bouleversement des normes, à la contestation des fonctions, même les plus naturelles. Dès lors, la notion de « devoir d’état » parle-t-elle encore à beaucoup de citoyens ? Comment peut-on encore se sanctifier à travers lui ?
Dans la mesure où le respect de son devoir d’état relève de la loi naturelle, chacun, catholique ou non, en comprend la nécessité. Ce qui a changé, c’est que le corps social dans son ensemble en a perverti les principes de base : l’adhésion (ou plutôt l’inclusion) à la doxa sociale pousse les hommes à ignorer Dieu puis les amène subrepticement à nier ses Commandements. La morale laïque évoque sans cesse le « respect de l’Autre », mais jamais le service et l’amour du prochain pour ce qu’il est réellement : un frère en Jésus-Christ. Ainsi pernicieusement, au fur et à mesure que les générations se sont éloignées du Christ Roi, « l’état » que chacun se fit un « devoir » de revendiquer se borna à n’être plus que celui d’un individu assimilable à un autre. Un être, au sens propre, « sans qualité », puisque sans obéissance ni piété envers Dieu.
Tous les saints du Ciel se sont pourtant sanctifiés à travers le respect de leur devoir d’état. C’est pourquoi on y trouve aussi bien des religieux réguliers que séculiers, des laïcs mariés que des célibataires, des pauvres que des riches, des puissants que des gueux, des soldats que des civils : entre les uns et les autres, toutes les différences, et aucune différence ! Dans l’Introduction à la Vie Dévote, saint François de Sales élabore même cette analogie entre le service de porter du fruit que chaque plante doit à Dieu « selon son genre » et celui que chaque chrétien Lui doit « selon sa qualité et vocation » Ch.3). Et de fait, la pratique du devoir d’état ordonne notre nature humaine, blessée par le péché originel, à une activité propre à chacun qui, si elle est tournée véritablement vers Dieu, agit comme une sorte de purgation. Non seulement, en effet, elle nous éloigne des tentations, et c’est pour cela qu’on dit que « l’oisiveté est la mère de tous les vices » ; mais encore elle favorise la connaissance de soi-même, de son sincère et véritable désir de Dieu comme de toutes les réticences, les indocilités voire les révoltes qu’on peut secrètement nourrir contre sa Loi : la pratique du devoir d’état révèle ainsi à chacun le bon grain et l’ivraie qui furent semés en lui, c’est donc le chemin concret nécessaire à toute progression spirituelle réelle.
C’est en effet en respectant son devoir d’état qu’une âme peut pleinement dire à chaque heure de la journée : « Que Votre Volonté soit faite ! » L’acte le plus quelconque, en effet, devient une source méritoire de sanctification. Lorsqu’il est ordonné au Christ-Roi, le devoir d’état assure au sein des tribulations une forme de constance et de permanence ; il amarre en quelque sorte le fidèle à la fidélité. L’Esprit-Saint peut alors le trouver et se manifester pleinement dans cet acte qu’il pose. Il peut même rendre cet acte excellent malgré son apparente banalité, et guider celui qui le réalise dans l’acquisition des plus hautes vertus : c’est en respectant son devoir d’état que le colérique devient doux, l’impatient tempérant, l’imprudent avisé, l’avare généreux, etc…
On comprend dès lors que le diable déteste cette discipline que l’âme découvre et à laquelle elle s’exerce dans son devoir d’état. Aussi, en disqualifier la pratique est intrinsèquement lié à la volonté de perdre les âmes. C’est l’unique but des ésotérismes à la manœuvre derrière l’élaboration, la diffusion et la propagation des lois, des idéologies et des modes reposant sur le fameux droit à la paresse qui fondent la prétendue civilisation des loisirs.
Le meilleur rempart contre tous ces maux demeure saint Joseph, modèle absolu du respect sanctifiant du devoir d’état : prions-le qu’il nous prémunisse de ces multiples pièges et nous garde saufs de tous ces errements. Ainsi, partout où nous serons, un peu de la Volonté de Dieu sera.
G. Guindon