Saint Joseph

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            En ce mois de Mars, et au cœur du Carême, nous honorons Saint Joseph ! (n’hésitez pas à reprendre ou raviver les résolutions de Carême grâce à notre article du FA 2, rubrique : Pour les petits comme pour les grands)

Nombreuses sont les vertus de ce grand Saint, les litanies sont là pour en témoigner mais penchons nous aujourd’hui sur deux aspects de sa vie afin de lui demander de nous aider à l’imiter :

Primauté du devoir d’état.

Joseph a consacré sa vie à Notre-Seigneur. Dans notre siècle emporté par le tourbillon des affaires qui absorbent l’esprit, contemplons sa sagesse : au milieu des Anges qui chantent la gloire de Dieu à Bethléem, des Rois Mages qui offrent des cadeaux royaux, est-il ébloui ? Non, il se recueille. Quand les épreuves l’accablent, le travail manque, la pauvreté se fait sentir, Joseph est-il inquiet, agité ? Non, il fait son devoir d’état dans la paix et le recueillement. Il nous apprend à réprimer les excès ou les égarements de notre activité. Une seule fois, on sent son « inquiétude et sa hâte » quand il a perdu Jésus. Il nous montre alors qu’il n’y a qu’une peine au monde, c’est de perdre Notre-Seigneur. Quel beau modèle dans notre siècle enfiévré ! Jamais il ne vit pour lui-même, pour ses intérêts personnels mais uniquement pour Dieu qu’il sert par son devoir d’état accompli dans la paix.

Les « oui » de Saint Joseph

La vie entière de Saint Joseph a été marquée par sa sérénité et son adhésion intime à la volonté de Dieu. Pourtant les circonstances mystérieuses ne lui ont pas été épargnées ! Et si parfois Dieu a envoyé ses Anges pour lui parler, Il s’est aussi servi de l’Edit de César pour le conduire à Jérusalem ; Il a utilisé les « circonstances » pour les mener jusqu’à Bethléem. Aujourd’hui encore Dieu gouverne et dirige tout vers l’accomplissement de sa volonté. S’Il n’envoie pas les Anges, il sait nous manifester Sa volonté par tout ce qui vient contrarier notre volonté. Il veut notre bien et dispose tout à cette fin. Comme Saint Joseph, sachons toujours dire « oui » aux manifestations divines, malgré les obscurités, les difficultés, les épreuves, les mystères aussi qui émaillent notre vie. Sa volonté et non la nôtre avec la plus grande confiance.

 L’antidote à l’orgueil démesuré de notre siècle, aux doctrines perverses qui nous envahissent, l’antidote qui nous immunisera au milieu de la contagion universelle sera dans l’imitation de ce grand Saint.

Recourons à lui avec foi, confiance et dévotion. Vous trouverez sur notre site dans les prières des familles une belle oraison en son honneur.

Saint Joseph, enseignez-nous à accomplir notre devoir d’état et à vivre comme vous, dans la paix, la confiance et l’abandon.

Bonne fête du 19 mars et Belle montée vers Pâques,

Marie du Tertre

Prière à Saint Joseph (Saint François de Sales)

Glorieux Saint Joseph, époux de Marie, accordez-nous votre protection paternelle, nous vous en supplions par le cœur de Jésus-Christ. O vous dont la puissance infinie s’étend à toutes nos nécessités et sait rendre possibles les choses les plus impossibles, ouvrez vos yeux de père sur les intérêts de vos enfants. Dans l’embarras et la peine qui nous pressent, nous recourons à vous avec confiance; daignez prendre sous votre charitable conduite cette affaire importante et difficile, cause de nos inquiétudes. Faites que son heureuse issue tourne à la gloire de Dieu et au bien de ses dévoués serviteurs. Ainsi soit-il

Foyers Ardents N°8

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Merci et les vertus du mystère de la Purification.

Mon Dieu, merci pour mon baptême ; il m’a arraché de la tyrannie d’un maître plus dur que le pharaon d’Egypte. Merci pour votre Eucharistie ; elle me soutient comme la manne dans le désert de cette vie et dans la marche vers la terre promise. Merci pour toutes les grâces dont, à chaque instant, vous comblez ma pauvre âme altérée de vous. Merci pour tous vos bienfaits. Oh que ce mot est vrai ! Tout ce que vous faites est « bien fait ». « Bien fait » parce que la réalisation en est soignée. Bien fait parce que cela nous est bon. Merci pour l’air que je respire, pour la lumière qui éclaire mes pas, pour le soleil qui me réchauffe, pour les fleurs qui me réjouissent et les plantes qui refont mes forces. Merci pour les joies et pour les peines dont je puis enrichir ma couronne éternelle ; merci pour la douce clarté qui me révèle dans les unes et dans les autres votre tendre amour éternel !

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            Entre toutes les vertus qui brillent dans le mystère de la Purification de Marie (2 février), il y en a trois qui semblent plus considérables. La première c’est l’humilité, la seconde c’est l’obéissance et la dernière c’est la patience.(…) Ô mères chrétiennes, demandez souvent à Dieu la vertu de l’humilité ! Il n’y en a ni de plus nécessaire, ni de plus attaquée, ni peut-être de plus fragile. (…) Etre humble, c’est être vrai ; être humble, c’est être simple. Demeurez dans l’humilité ; c’est l’atmosphère de la vie chrétienne ; c’est la maison natale des vertus.

Après l’humilité, j’ai nommé l’obéissance ; laissez moi vous dire qu’une des meilleures suretés, c’est la subordination où votre saint état vous place (…).

La troisième vertu qui nous est proposée, c’est la patience, qui couronne tout. Ce qu’on lui prédit lui fait tout craindre ; voyez cependant sa tranquillité par le miracle de son silence. Elle ne demande point ; elle ne se plaint pas. Elle nous apprend les deux actes de résignation par lesquels nous devons nous immoler à Dieu : se préparer de loin à tout ce qu’Il veut ; se soumettre humblement à tout ce qu’il fait.

Mgr Gay  – Conférences aux mères chrétiennes

Les Vaccinations : Mécanismes.

 Calendrier vaccinal.

             Après un rappel historique des  origines de la vaccination et de l’intérêt que celle-ci a pu présenter dans la limitation des épidémies voire dans l’éradication  transitoire de certaines maladies, il pourrait être intéressant d’évaluer la part que la vaccination a pris dans notre existence et de mesurer s’il y a lieu de lui donner autant d’importance que la société moderne voudrait lui accorder.

Mais pour cela, il faut auparavant tenter de comprendre le mécanisme de la vaccination  et  de s’intéresser également à un problème central qui est celui de l’immunité.

La résistance à une agression par des agents microbiens suppose que l’organisme possède différents facteurs dont les principaux sont des anticorps ou immuno globulines sécrétés par de gros lymphocytes, les mastocytes, après un premier contact avec un antigène ou agent infectieux.

Lors de la vaccination, il y a injection de virus ou de bactéries atténués ou inactivés : c’est ce premier contact avec l’agent toujours pathogène, mais qui a perdu sa virulence, qui permet de fabriquer les anticorps spécifiques.

Cette première réponse de l’organisme prend un certain temps, environ trois semaines, mais l’information est stockée dans des lymphocytes dits « mémoire » qui agiront  très rapidement lors d’un second contact avec le même antigène c’est-à-dire quand les virus ou bactéries vivants, vecteurs effectifs de la maladie, pénétreront dans l’organisme. Celui-ci, déjà « prévenu » par le contact antérieur avec l’antigène, n’aura aucune difficulté à réenclencher la cascade événements capable d’aboutir à la fabrication des anticorps neutralisant virus et bactéries.

Ainsi si une maladie n’apparaît pas dans un organisme, ce n’est pas par état de quiescence intérieure  mais parce qu’il existe, à l’échelon cellulaire, une véritable guerre immunologique rendue possible parce que l’organisme possède les moyens de cette défense.

Ces moyens ne sont pas apportés par la vaccination comme quelque chose d’extérieur ; ils existent déjà de manière naturelle dans tous les organismes normalement constitués,  indépendamment de toute vaccination.

 L’intérêt de la vaccination – dans son  principe  –  est d’activer cette machinerie de défense pour la rendre rapidement opérationnelle sur les terrains d’agression ; elle n’invente rien de nouveau mais elle se sert des moyens dont l’organisme dispose déjà, en lui-même,  pour les mobiliser à bon escient  et surtout rapidement, en cas de besoin.

Donc rien que de très intéressant et bénéfique pour le corps humain, a priori, si l’on s’en tient aux principes énoncés.

Maintenant si l’on regarde ce qui se passe en réalité dans notre société, on se rend compte que la vaccination a pris une importance considérable ; il ne s’agit plus de vacciner certains sujets exposés à des conditions particulièrement pathogènes, mais on vaccine tout le monde, même ceux qui ne sont pas exposés aux agents infectieux et on les vaccine pour le cas où ils se trouveraient un jour en contact avec eux…C’est, me dira-t-on, un principe de précaution…Mais la prévention doit-elle s’étendre à ce point-là… ?

De plus on vaccine de plus en plus jeune, à partir de deux mois, alors que le système immunitaire n’est pas mature puisqu’il faut attendre trois mois de vie pour cela. Dans les trois premiers mois de la vie, il est bien connu que c’est la mère qui apporte des anticorps à l’enfant qu’il ne peut fabriquer lui-même, par le moyen de l’allaitement maternel.

Pour avoir une idée de cette pléthore de vaccinations, il m’a paru intéressant de faire un tour d’horizon du panorama des vaccins et de regarder le calendrier vaccinal :                                  

  2 mois 4 mois 5 mois 11 mois 12 mois 16-18 mois 6 ans 11-13 ans 25 ans
DTP + +   +     + + +
ROR         + +      
Coqueluche + +   +     + + +
Haemophilus Influenzae B + +   +          
Pneumocoque + +   +          
Méningocoque C     +   +        
Hépatite B + +   +          

Le seul vaccin  obligatoire jusqu’à présent est  le DTP : Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite : 1er vaccin à deux mois, rappel à 4 mois, à 11 mois puis  à 6 ans, à 11-13 ans, à 25 ans puis tous les 10 ans.

Sont facultatifs les vaccins contre :

  • Rougeole-Oreillons-Varicelle (ROR) : vaccination à 12 mois ; rappel à 16-18 mois.
  • La Coqueluche : vaccin à 2 mois, rappel à 4 mois, à 11 mois, à 6 ans, à 11-13 ans, à 25 ans.
  • L’Haemophilus Influenzae : vaccin à 2 mois ; rappel à 4 mois et à 11 ans.
  • Le Pneumocoque : vaccin à 2 mois, rappel à 4 et 11 mois.
  • Le Méningocoque C : vaccin à 5 mois et à 12 mois.
  • L’Hépatite B : vaccin à 2 mois, rappel à 4 et à 11 mois.
  • La tuberculose (BCG) : vaccin à 1 mois
  • Le Papillomavirus : vaccin à 11 et 13 ans ; rappel à 14 ans.
  • La Grippe : vaccin sup à 65 ans
  • Le Zona : vaccin sup à 65 ans

Sur le tableau du calendrier vaccinal, si l’on additionne les vaccins facultatifs mentionnés aux vaccins déjà obligatoires, on parvient au nombre de 11 vaccins entre 2 mois et 15 ans.

Si l’on tenait  compte des rappels il y aurait 23 injections différentes, ce qui poserait  des problèmes pratiques, d’où le regroupement en plusieurs vaccins associés dans une seule injection.

Pour les vaccinations facultatives qui vont devenir obligatoires comme l’hépatite B et le Méningocoque C, un rattrapage de vaccin peut être envisagé jusqu’aux âges de 15 et de 24 ans.

Le ministère a fait savoir que les vaccinations n’entraînaient pas de coût supplémentaire pour les familles ; actuellement tous les vaccins obligatoires sont remboursés à 100% ; les autres sont pris en charge par les complémentaires et pour ceux qui n’ont pas de mutuelle, des centres de vaccination gratuite restent accessibles.

Quant aux  réfractaires, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn a fait savoir que son objectif n’était pas de sanctionner mais les sanctions pourront exister et elles seront fortes : les parents récalcitrants risqueront jusqu’à six mois de prison et 3750 euros d’amende. La clause d’exception un temps évoquée par le ministre ne semble plus d’actualité. (BFM TV 1er/09/2017).

Pour en terminer et conclure pour le moment sur cette question, la multiplicité des vaccinations que l’on veut  imposer à nos familles et son caractère obligatoire, sera-t-elle bénéfique à notre santé ou bien ne sera-t-elle pas la cause d’un dérèglement complet de notre immunité ? La question est posée et aucune étude sérieuse ne permet pour le moment d’y répondre, le problème étant difficile à aborder sereinement car trop d’intérêts financiers sont en jeu pour remettre en cause le bien-fondé de ces vaccinations de masse.

Par contre, il est dès à présent possible de constater l’émergence d’effets indésirables ou secondaires liés à l’utilisation des vaccins et cette question sera envisagée dans le prochain bulletin.

Dr. N. Rémy