Témoignage: L’expérience d’un médecin urgentiste

Quelques exemples concrets sur les conséquences de la prise de drogue.

L’expérience d’un médecin urgentiste :

 Plutôt que d’expliciter les effets des drogues sur le plan clinique c’est-à-dire montrer les conséquences que la toxicomanie a sur le corps humain, comme les effets stimulants, dépresseurs, le pouvoir intoxicant ou hallucinogène, il m’a paru préférable de parler aujourd’hui dans cette chronique, de cas pratiques, constatés et vécus lors de mon exercice hospitalier aux urgences.

En 2003, une Rave Party a été organisée à l’aérodrome de la Montagne noire, habituellement centre de Vol à Voile, près de Revel. C’était nouveau, elle faisait partie des toutes premières Rave et drainait une partie de la jeunesse, non seulement de la région Midi Pyrénées mais aussi du reste de la France. C’est pourquoi les secours étaient assurés  par les pompiers mais les secours médicaux n’avaient pas été prévus sur place, comme cela fut le cas, les années suivantes.

Etant de garde aux urgences de l’hôpital de Castelnaudary, le plus proche  du lieu de la Rave, l’équipe médicale a vu arriver tout au long de la nuit suivant le début de la manifestation, un défilé de camions de pompiers, nous amenant des jeunes gens présentant tous des troubles du comportement liés soit à une intoxication aigüe par l’alcool, soit à la consommation de drogue, soit  les deux.

La plus utilisée dans cette tranche d’âge est le Cannabis : états confusionnels, lenteur de l’idéation, difficulté à se repérer dans le temps, incapacité à répondre aux questions simples,  avec déambulation  dans les couloirs et la salle d’attente, les pupilles particulièrement dilatées ; pour certains des épisodes d’agitation, pour d’autres d’hyper somnolence : l’un d’eux avait choisi de passer la nuit dans un arbre, sur une branche, dont il est d’ailleurs tombé… Ce sont tous des patients qu’il a fallu garder et surveiller en attendant que les effets des drogues consommées se dissipent  pour qu’ils puissent repartir chez eux.

Quelques années plus tard, en 2010,  un jeune homme d’une trentaine d’années,  se présente aux urgences dans un état d’agitation extrême après avoir absorbé un demi-comprimé d’ecstasy au cours d’une fête entre amis ; il n’en avait pas l’habitude et faisait visiblement un « Bad Trip[1] » avec une sensation de mort imminente. Tous ses propos reflétaient cette angoisse de mort. Il n’y avait pas grand-chose à faire qu’à essayer de le rassurer mais c’était peine perdue. Progressivement les effets se sont estompés (mais il a bien dû patienter deux ou trois heures) et il a pu quitter le service en se jurant qu’il ne renouvellerait pas l’expérience…

Beaucoup plus grave, en 2013 : le Centre 15 nous informe de l’arrivée de deux VSAB[2] nous adressant deux jeunes de 24-25 ans, agités, ayant consommé probablement des substances dont ils taisaient le nom. Je me posais la question de la nécessité de deux camions de pompiers, ce qui veut dire deux équipages de quatre hommes, mais j’ai vite compris : le premier était dans un tel état d’agitation et de délire complet qu’il n’avait pas fallu moins que six hommes pour le maintenir et l’amener aux urgences ; l’autre était plus calme mais dans un état de malaise ; il est entré accompagné mais en marchant. Il y avait donc deux urgences à gérer en même temps, dont l’une particulièrement préoccupante puisqu’il fallait maintenir à plusieurs cet homme agité sur un brancard.

Le premier problème était de savoir quelle drogue avait été ingérée ; celui qui était interrogeable m’a parlé de drogue de l’amour (MDMA [3,4 méthyldioxyméthamphétamine], encore connue sous sa forme d’ecstasy)

Ensuite il fallait gérer la situation pour le premier patient, délirant, avec des hallucinations qui le terrifiaient ; heureusement un de ses camarades était présent et lui parlait, le rassurait : c’était le seul qu’il arrivait à comprendre. Il présentait une tachycardie[3] à 200/minute, une poussée hypertensive dont la systolique[4] approchait de 30, une hypersudation telle qu’il se liquéfiait littéralement sous nos yeux, rendant impossible la pose de voie veineuse périphérique dont le pansement se décollait sans cesse ; il se débattait sur son brancard maintenu par six hommes. Sa température approchait des 42°. Cette hyperthermie maligne était une urgence vitale.

Pendant que je passais un message au Samu pour demander un renfort médical, puisque nous étions en nombre restreint sur Castel, deux personnes se trouvaient dans le couloir et m’ont abordée. Ils voulaient savoir quand ces deux jeunes allaient pouvoir sortir, ils  étaient passibles de sanctions. Je les ai regardés abasourdie parce qu’ils n’avaient pas l’air de réaliser la gravité de la situation et je leur ai répondu que je n’étais pas certaine qu’ils puissent s’en sortir, en tout cas pour le premier. Donc envisager des sanctions était à mon avis hors de propos puisque le pronostic vital de l’un d’eux était en jeu…

Finalement la situation d’urgence a pu être maîtrisée ; le patient qui était en état très grave a été endormi et plongé dans un coma artificiel pour pouvoir être transporté en service de réanimation sur Toulouse. Deux ou trois semaines plus tard, nous apprenions qu’il était en vie et avait pu quitter la réanimation. J’ignore ce que ces deux jeunes sont devenus mais les plus grands doutes demeurent sur leur perspective de carrière.

Dr N. Rémy

[1]  Le bad trip se caractérise par une angoisse intense, des tremblements, des sueurs froides, des difficultés à respirer, des palpitations, des hallucinations, de la confusion, parfois une perte de connaissance.

[2] Véhicules de secours aux asphyxiés et  aux blessés

[3] Le rythme cardiaque normal oscille normalement autour de 60 battements par minute pour un adulte.

[4] La tension artérielle comprend deux chiffres, l’un pour la maxima et l’autre pour la minima : la maxima varie de 11 à 15. Au delà de 15 on parle d hyper tension. C est un signe de gravité car l’hypertension​ peut entraîner une hémorragie cérébrale ou autre effets graves.

La décoration des tables

Avec les beaux jours, les invitations entre amis, les cérémonies familiales profanes ou religieuses, de bons repas viendront fêter l’évènement, où chaque cuisinière aura mis tout son cœur pour régaler petits et grands.

Un bon déjeuner (ou un bon dîner) est comme un joli cadeau, l’emballage compte et fait partie de la joie d’être ensemble. Un très bon déjeuner servi sans un certain décor aura moins de goût. Au contraire quelque chose de simple, parce que l’on n’a pas eu beaucoup de temps ou que nous ne sommes pas très douées pour la cuisine, aura une toute autre saveur avec une table bien mise.

            Souvent, il en faut peu pour que cela dégage un air de fête.

Assortir les couleurs de la nappe et des serviettes en papier (moins de travail pour la maîtresse de maison) que l’on trouve facilement à peu de frais. Elles  peuvent être pliées de façon amusante, les petites filles aiment beaucoup le faire.

Bien sûr, nous pouvons utiliser les nappes anciennes que des grands-mères ont pu broder, ou des chemins de table. C’est l’occasion d’apprendre aux enfants à s’émerveiller devant le travail de broderie et de leur apprendre à marier les couleurs et les formes, du moment que le résultat est harmonieux.

Quelques fleurs du jardin piquées dans des verres avec un peu de mousse naturelle ou de fleuriste dans les mêmes tons, auxquelles on rajoute les feuillages que l’on a sous la main, ou du lierre enroulé autour ou dans ces mêmes verres.

Des verres de couleur dans lesquels on met une bougie chauffe-plat font de jolis photophores, qui peuvent aussi garnir le soir les rebords des fenêtres de la maison. Cela lui donne un air de fête la mettant en valeur d’une lumière très douce.

       Si l’on a de jolis bougeoirs, c’est l’occasion de les sortir mais il est possible aussi d’en fabriquer de très simples avec une planche de bois décorée sur laquelle on aura fixé des clous la pointe en l’air pour y enfiler des grosses bougies espacées ou groupées selon les idées.

     Un petit ruban peut venir embellir de simples verres, et une main enfantine tracer les prénoms des invités sur un papier plié.

      Tous ces petits gestes viennent montrer à ceux que l’on reçoit combien ils sont les bienvenus, et la table ainsi dressée avec amour accueillera avec joie petits et grands pour de bons moments inoubliables.

                                                                                                           Jeanne de Thuringe

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

Pour Tout-petits : Clip Clap d’une saison à l’autre (Hemma)

Dès 6 ans et pour toute la famille : Pour Dieu avec Miguel – Le grand miracle de Calanda (DPF)

10-12 ans : Le petit cœur rouge (V. Duchateau- Artège)

12-15 ans : Vengeance et Pardon – (Sainte Philomène)

15 ans – formation : Un officier français, Gérard de Cathelineau (NEL)

 Adultes (à partir de 16 ans)

– Distraction : Le cor de Monsieur de Boismorand (René Chambe – Montbel éditions)

-Formation : Pie X. (Dal-Gal – Clovis)

-Histoire : Isabelle la Catholique (I. Walsh – Saint Rémi)

-Education (pour les parents) : Série des 6 volumes : « Mamans » Avec le sourire, avec énergie, avec tendresse, avec loyauté, avec moins de fatigue, Mamans…vers le ciel (Le Sel)

-Méditations- Réflexions : Les petites vertus du Foyer (Mgr Chevrot – Le Laurier)

 (Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation).

 

Bonne Humeur!

– Quel mot courant a une seule consonne, et cinq voyelles toutes différentes ?

– Quel est le seul mot de la langue française qui n’a pas de rime ?

-Connaissez-vous le « palindrome » – palin drómos, c’est-à-dire « en retour » et « course » ? un palindrome peut aussi bien se lire de gauche à droite que de droite à gauche. Exemple : Oh, cela te perd répéta l’écho ; radar ; été… A vous d’en trouver d’autres…

Réponses des devinettes : (oiseau ; triomphe)

Les bonnes nouvelles !

1917-2017 : Nous fêtons cette année le centenaire des apparitions de Notre-Dame à Fatima.

« Au printemps 1915, à Fatima, l’Ange du Portugal apparaissait pour la première fois à Lucie dos Santos qui était accompagnée de trois amies de son âge : Maria Justina, Teresa et Maria-Rosa Matias. Cette année-là, l’Ange leur apparut trois fois sans rien dire. L’année suivante, il apparut également trois fois à Lucie et à ses deux cousins François et Jacinthe Marto. Enfin, en 1917, de mai à octobre, la Sainte Vierge leur apparut six fois.

La dévotion demandée consiste essentiellement à réparer les outrages commis envers le Cœur Immaculé de Marie et à prier pour la conversion des pécheurs en offrant tous les sacrifices de notre vie quotidienne et en faisant une communion réparatrice à ces deux intentions chaque premier samedi du mois, cinq fois de suite. À ces deux pratiques, s’ajoute la récitation quotidienne du chapelet pour obtenir la paix dans le monde.

Il est important de se rappeler que cette dévotion est une volonté de Dieu Lui-même révélée par Notre-Dame aux petits voyants de Fatima le 13 juillet 1917 : « Pour les sauver [les pécheurs], Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. » Extrait du site : http://www.fatima100.fr/

Le tombeau de Notre-Seigneur Jésus-Christ enfin restauré !

En effet au cœur de la Basilique du Saint Sépulcre à Jérusalem une structure de marbre appelée édicule abrite le tombeau du Christ, lieu de l’ensevelissement et de la Résurrection. Celui-ci était endommagé par le temps, les intempéries, un tremblement de terre en 1927 et l’intense fréquentation (un million de visiteurs par an). C’est l’école Polytechnique d’Athènes qui a entrepris une restauration qui aura duré plus de 10 mois. Le marbre a retrouvé sa couleur rose d’origine et révélé des inscriptions grecques sur ses parois. Une fenêtre a été percée pour permettre aux pèlerins de voir la pierre nue de l’ancien caveau. En octobre la plaque de marbre recouvrant la tombe a été déplacée durant trois jours. La dernière fois que des hommes avaient pu accéder au cœur du lieu le plus saint du christianisme remontait à 1810, lorsque des travaux de restauration avaient été entrepris à la suite d’un incendie.

Aimer

Aimer

 L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Comme toutes les jeunes filles, ton cœur a soif d’aimer et d’être aimée, en vérité.

Car c’est le secret de la vie, son moteur, ce qui lui donne sa saveur.

C’est aussi, ce qui porte vie, pas d’amour vrai sans vie et pas de vraie vie sans amour.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

L’amour est l’acte fondateur de la Création, purement gratuit

Portant en lui quelque chose de fou et d’inutile à la fois puisque Dieu se suffit à Lui-même.

Mais pourtant Il se donne et se répand à profusion par pur amour,

Dans les êtres, jusqu’à la fin des temps.

Car tel est Son plaisir, par pure joie de donner.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Aimer comme Dieu aime, c’est se donner, se renoncer pour l’autre,

Se sacrifier car le sacrifice est la mesure de l’amour.

C’est vibrer à ses peines et ses joies, le laisser prendre place, devinant son besoin

Pour entrer dans une autre pensée, tout en étant soi-même,

Sans l’amoindrir ni s’amoindrir soi-même.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Aimer est le plus grand élan qui soit, celui qui fait les saints, s’il est pour Dieu

Ou les damnés s’il n’est que pour soi…

Car tu peux croire aimer mais te rechercher toi-même

Te griser de mots ou de sentiments mais sans volonté.

Car aimer… c’est vouloir aimer et savoir pardonner

Dans la joie comme dans la peine, dans les jours sombres ou lumineux

Jusqu’à l’oubli de soi, dans cette lente ascension vers le Bien.

L’autre jour, tu m’as demandé comment aimer.

Aimer c’est aussi l’acceptation toute simple de ses limites

Pour se laisser conduire et corriger, et donc savoir recevoir.

C’est avoir un cœur rayonnant et qui même à deux,

Ne se replie pas sur son bonheur

Mais veut y inclure qui souffre au bord du chemin.

Confie-toi à Notre Dame, elle qui a su si bien mieux aimer et…

 Va, tu sauras aimer.

 Jeanne de Thuringe