L’harmonie familiale

Durant les vacances, les occasions de cohabitation se multiplient et peuvent parfois laisser un arrière-goût d’amertume, si l’on n’y met pas les formes, spécialement chez les enfants et petits-enfants, vis-à-vis de leurs parents et grands-parents.

Quelques règles simples de savoir-vivre permettront, parmi tant d’autres, de mettre de l’huile dans les rouages complexes de l’harmonie familiale :

  1. Toujours montrer de la déférence pour les plus âgés : leur tenir la porte, les laisser passer en premier, leur apporter un siège, leur porter leurs paquets, leur demander ce que l’on peut faire pour les aider et ne jamais oublier de leur présenter notre salut le premier, sans omettre leur « titre » : « Bonjour Bon-papa » ou « Bonsoir Grand-mère »…
  2. Garder le sourire, et la bonne humeur de mise en ce temps de repos estival. Ne pas paraître agacé des petits défauts d’autrui, ni même laisser penser qu’on les aurait remarqués.
  3. Savoir être discret en demandant la permission d’utiliser tel appareil, de regarder dans tel placard, d’entrer dans une chambre autre que la sienne, d’utiliser le téléphone commun. Savoir quitter une pièce, de son propre chef, quand une discussion ou une communication ne nous concerne pas.
  4. Remettre scrupuleusement et le plus vite possible, les objets empruntés à l’endroit où on les a pris, et ne pas laisser traîner ses propres affaires partout, avec un sans-gêne envahissant.
  5. Je vous laisse le soin d’adapter cette liste à vos cas particuliers, et vous conseille d’en discuter avec vos enfants en début de vacances.

Bref, sachons faire preuve de DELICATESSE, et même d’un peu de sainteté, afin que tout le monde soit heureux de se retrouver cette année, ainsi qu’aux vacances de l’année prochaine.

Un peu de douceur…

Un peu de douceur dans ce monde de brutes

Une grande règle d’or à ne jamais oublier : « s’il vous plaît, X… », ou « s’il te plaît, Y… »

Pourquoi ? Parce que la charité aime ces formules qui montrent que même si l’on serait en droit d’exiger, on tempère cette exigence par la vertu de bienveillance. N’oublions pas comment Notre-Dame s’est adressée à Sainte Bernadette pour lui formuler sa demande : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » En effet même si l’on est en droit d’imposer sa volonté ou d’exiger quelque chose d’un inférieur : en tant que parent pour un enfant, supérieur hiérarchique pour un employé, ou client devant un guichet, la meilleure façon d’exprimer son souhait est de faire preuve de bienveillance et non d’exigence.

De plus cela a pour effet de concilier en même temps la bonne volonté de celui qui va y répondre, et d’attirer son adhésion. Le plus simple moyen d’y mettre les formes est d’employer le « mot magique », suivi du nom de celui auquel on s’adresse, en ne le traitant pas avec suffisance. Cette simple marque de déférence entraîne la réciproque chez celui qui est ainsi respectueusement interpelé.

Poli? Pourquoi?

– Mais, dîtes-moi : à quoi cela sert-il d’être poli ?

Tout d’abord, cela sert à rendre la vie en société plus légère, à arrondir les angles, à adoucir les frottements, à harmoniser les caractères… L’entourage se bonifie au contact d’une certaine aménité, d’une douceur de mœurs qui entraîne la bienveillance. Mais le bienfait est bien supérieur pour celui qui s’efforce à la politesse : il met en pratique les vertus de patience, de tempérance, la générosité, l’affabilité, la discrétion, qui l’aident à lutter contre l’égoïsme et les passions, en se gênant pour les autres. C’est de cette façon qu’il acquiert cette délicatesse qui est la fine fleur de la charité chrétienne, héritée des moines du Haut Moyen-Age qui civilisèrent la France barbare, et de ce « savoir-vivre » à la française, transmis à travers les siècles, pâle reflet du sourire du Ciel.

Un peu de douceur…

UN PEU DE DOUCEUR DANS CE MONDE DE BRUTES…

ou quelques principes élémentaires de Savoir-Vivre, expression de notre charité.
 
Savoir dire bonjour,  en regardant son interlocuteur droit dans les yeux, avec un sourire accueillant, c’est le meilleur des atouts. Un bonjour franc ne vient pas tout seul : il est toujours suivi de madame, monsieur, Papa, Grand-Mère, monsieur l’abbé… Un subordonné se doit de saluer un supérieur le premier, en classe, à la maison, au bureau ou dans tout autre lieu. De même, le respect dû aux anciens impose aux plus jeunes de se déplacer pour aller saluer les personnes plus âgées. Et ce sont les plus âgés qui tendent la main en premier…