Une âme de jeune fille

Un auteur scout a eu cette belle expression : « Ces femmes qui gardent toute leur vie une âme de jeune fille » (Guy de Larigaudie, Etoile au grand large), alors laisse-moi te conter une âme de jeune fille.

Avoir les yeux ouverts avec joie sur la beauté du monde,

S’émerveiller des reflets, des odeurs, des couleurs,

De la première rose sur le chemin ou de la lumière du couchant

Sur les frondaisons, la lande ou les ondes

Avec la paix de l’âme, surtout gardée aux sombres heures

C’est avoir une âme de jeune fille.

 

Savoir rire de ses bévues et ne pas s’en attrister

Se relever joyeuse, simple et confiante pour aller de l’avant

Avec l’insouciance et la fraicheur des enfants dans la main du Père

Quelle que soit la route, ne pas s’en inquiéter

Gardant sans cesse un cœur vaillant à tous les vents

C’est avoir une âme de jeune fille.

 

Pouvoir deviner, un rien malicieuse,

Le besoin du proche ou de l’ami éprouvé, et avec délicatesse

Lui donner courage et force sans lourdeur

Afin que, sachant ta porte ouverte et ta main affectueuse,

Il puisse venir puiser aux sources de ta tendresse

C’est avoir une âme de jeune fille.

 

Quand ton mari, vos enfants et petits-enfants

Viendront au fil des ans peupler ta vie et ta maison

Sache rire et jouer avec eux, te contentant de peu, visant à l’essentiel

Même si parfois bien lasse tu n’auras plus d’allant,

Fais l’effort de donner encore ton cœur à foison

Pour garder ton âme de jeune fille.

 

Lorsque le temps passe, les épreuves arrivent

Permises par Notre Seigneur pour purifier Ses créatures

Afin qu’elles gravissent peu à peu l’échelle du Ciel

Promettant d’arriver ainsi sur la bonne rive

Celle qui nous abrite éternellement des mésaventures

Garde ton âme de jeune fille.

Et quand au tard de la vie, les rides auront empreint ton visage

Ta force douce et joyeuse sera présente

Pour transmettre, soutenir, guider et se réjouir avec ceux

Qui viendront puiser à la sagesse de ton âge

Conseils et assurance d’une âme pour eux priante

Tu auras alors gardé toute ta vie, ton âme de jeune fille.

 

                                                                                                             Jeanne de Thuringe

La Patrie

« Etranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ». Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec un cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma Patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma Patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.

Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Azay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne les ravissants hospices de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Génissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.

Mais si la France, ma Patrie, n’était que belle et aimable, mon amour pour elle ne serait pas si grand. Elle est mieux encore : intelligente et cultivée. La clarté de sa pensée, la finesse de son esprit, l’excellence de son goût te sont déjà connus. Des idées venues de France ont influencé l’humanité tout entière. Sais-tu, par exemple, que la bibliothèque personnelle de Frédéric II de Prusse à Berlin, ne contient que des livres écrits en français ? Ainsi, bien au-delà de nos frontières, des hommes de France sont célèbres : philosophes, écrivains, poètes, artistes, savants. Pascal, Molière, Vigny, Delacroix, Berlioz, Pasteur : tous ont contribué à la gloire de la France.

Et vous, héros humbles et méritants, qui avez fait la France brave et fidèle, vous guerriers morts pour la Patrie, comme je vous suis reconnaissant de m’avoir conservé ce précieux bien de mes ancêtres ! De Bayard à Guynemer, des premiers chevaliers aux soldats des dernières guerres. Que de dévouement, que de sacrifices !

Et toi, mon ami, qui es aussi comme moi une créature de Dieu, ne vois-tu pas qu’ici en France, tu es en terre chrétienne ? Les oratoires pittoresques, les calvaires aux croisées des chemins, les flèches de nos cathédrales sont les témoins de pierre d’une foi vivante. Ma Patrie, bonne et pieuse, a vu naître de grands saints. Le sens missionnaire de Saint Bernard, la vertu de Saint Louis, la charité de Saint Vincent de Paul, le zèle du Curé d’Ars sont le vrai trésor laissé par nos ancêtres. De la grande Sainte Jeanne d’Arc à la petite Thérèse, de l’épopée de l’une à la vie si simple de l’autre, je retrouve le courage et la bonté des femmes de France. Aux plus humbles d’entre elles s’est montrée la Vierge Marie. A travers Catherine Labouré, Bernadette de Lourdes, quel honneur pour la France !

Tu comprends maintenant pourquoi, ami étranger, j’aime et je vénère ma patrie comme ma mère ; pourquoi, si riche de tout ce qu’elle me donne, je désire transmettre cet héritage.

Ne crois pas que cet amour que j’ai au cœur soit aveugle. Mais devant toi, je ne dirai pas les défauts de ma mère Patrie. Car tu sais bien qu’un fils ne gagne rien à critiquer sa mère. C’est en grandissant lui-même qu’il la fait grandir.

Si je veux ma Patrie meilleure et plus saine, que je devienne moi-même meilleur et plus sain.

La France, ma Patrie a tant de qualités que je ne saurais, ami étranger, te priver de sa douceur ; si tu sais découvrir ses charmes et ses vertus, tu l’aimeras, toi aussi. Je partagerai avec toi ses bontés, et loin de m’appauvrir de ce don, je m’enrichirai de cette tendresse nouvelle que tu lui porteras. Mais ne l’abîme pas, ami étranger, la France, ma douce Patrie, ma chère mère ; ne la blâme pas, ne la pervertis pas, car je suis là, moi son fils, prêt à la défendre1

Je te laisse méditer aujourd’hui ces très belles lignes…

Charles

1 Copie d’un élève de 3ème, lauréat national en 1976  lors d’un concours écrit sur le thème de la Patrie: « Que signifie pour vous le mot : Patrie ? »

Le coin des jeunes

 

Faire jouer ses enfants !

Les vacances arrivent, Bernard Dupetit retrouve son beau-frère Pierre Dezainés…

  • Mes enfants sont ravis de jouer avec les grands cousins : comment tes enfants ont-ils les idées de tous ces bons jeux ?
  • C’est une question d’habitude !
  • Comment la leur as-tu donnée ?
  • Mes parents et grands-parents m’ont appris plein de choses, je transmets. Je regarde chez mes amis que j’admire, ce qui marche bien. Nous lisons de bons livres sur l’éducation, nous inventons et testons en nous appuyant sur de bons principes !
  • Quel lien entre les principes d’éducation et les jeux ?
  • Tu n’as pas lu le dernier numéro des « Foyers Ardents » ? Je vais te donner des exemples…

Le jeu participe à l’éducation

« A quoi sert l’enfance ? L’enfance sert à jouer et à imiter. Ce n’est pas parce qu’il n’a pas d’expérience qu’un enfant est un enfant, c’est parce qu’il a besoin d’acquérir cette expérience[1]

Nous voulons en façonnant  des âmes, former des hommes ! Forger des caractères, construire des bases solides pour leur vie. Cela se fait par des exercices gradués de volonté et pour ainsi dire des sauts d’obstacles progressifs pour arriver à une certaine puissance dominatrice :

  • la force, mais aussi
  • la domination de soi : tempérament, nerfs, sensibilité, facultés, énergie
  • la domination sur la matière et la nature, en la respectant, par la culture, la science, l’expérience
  • la domination –au sens positif- sur les hommes, pour entraîner au bien commun ou y contribuer, être apôtre.

L’enfant puis l’adolescent doivent devenir forts pour exercer une liberté réelle, la volonté libre de choisir le Bien. Ni une machine qui répète sans réfléchir –jusqu’à l’obstacle qui provoquera sa chute- ni un esclave de la facilité, de ses passions ou de son environnement. Le jeu est un des moyens qui contribue à cette éducation.

Faire jouer ses enfants

J’apprends à mes enfants des jeux de cartes (bataille, crapette, belote ou tarot, patiences ou réussites).

Le samedi, après le café, pendant que je lis une bonne revue, l’un ou l’autre vient s’installer à côté de moi pour faire une maquette : je jette un œil de temps en temps, je conseille pour les étapes difficiles, ou donne un coup de main. J’encourage l’aîné qui bricole un nichoir ou une cabane.

Hier, mon épouse a mis un tablier à la petite Sophie qui jouait ainsi à la vraie dînette : elle a préparé pour la première fois un gâteau au yaourt ! C’était encore mieux que de jouer à la pâte à modeler !

Parfois, j’organise un petit jeu de piste dans le jardin, avec des énigmes ou épreuves à la portée de chacun. Dès qu’ils auront 12 ans, mes aînés sauront m’imiter en organisant ces jeux avec leurs amis ou même leurs petits frères et sœurs.

Les points communs de ces exemples :

  • utiliser la volonté de réussir pour vaincre les difficultés,
  • donner aux enfants la confiance en eux et une autonomie progressive. Papa est à côté, fait autre chose, mais reste disponible pour conseiller si besoin.
  • développer patience, observation, minutie…
  • accepter la difficulté voire même l’échec
  • exercer un petit effort associé à la joie de réussir : on apprend que le travail bien fait donne la joie au travail !

Laisser jouer ses enfants et les encourager.

Il ne s’agit pas de saturer ses enfants d’activités, même ludiques, ni de vouloir tout organiser pour lui. L’enfant doit apprendre à trouver des ressources en lui-même ! Il doit développer aussi :

  • son esprit d’initiative
  • son imagination
  • des projets, seul ou avec d’autres

La pédagogie scoute me donne des idées. Mes aînés, dès qu’ils ont fréquenté les louveteaux ou louvettes, ont eu envie de reproduire certains jeux à la maison ou en vacances : nous les y encourageons jusqu’à les laisser s’organiser seuls

  • jeux de pistes ou olympiades
  • séances de spectacle, sketches ou théâtre pour les grands-parents ou pour une réunion de famille. Nous, les parents y seront des spectateurs toujours positifs !
  • jouer à la maîtresse, jouer à la messe –avec respect- … nous fournirons éventuellement un peu de matériel. Nous observerons le plus discrètement possible pour laisser libre cours à l’imagination….Retiens-toi de rire si ton enfant, d’un air exaspéré, sort de la pièce où il joue, avec une poupée dans les bras pour la gronder parce qu’elle n’est pas sage à la messe ! Ou si la maîtresse du jour demande tel effort à ses élèves… Vous avez transmis quelque chose !

Faire face aux imprévus !

Parfois une dispute éclate. Si elle dure, il faut intervenir. Rappeler les principes (on ne se tape pas, soyons bons joueurs…). Si un parent intervient, il doit aller jusqu’au bout, pour faire respecter sa décision avec la fermeté nécessaire et si possible la douceur. Faire diversion pour dévier les attentions vers la suite du jeu, ou les attirer vers une autre activité, ou encore séparer les belligérants, est souvent plus efficace qu’un sermon répété !

Lors des longs voyages en voiture, après quelques CD, cette tactique de faire diversion pour détourner l’attention de l’inévitable inconfort qui dure est très efficace. La famille peut jouer à « ni oui, ni non », à la devinette (jeu des portraits) ou inventer des jeux d’observation: le premier qui voit une voiture rouge ? puis un chien ? une église ? un homme barbu ?… les compter…c’est inépuisable et fera patienter jusqu’à la pause !

Enfin, pour calmer les enfants, dans la journée ou le soir, je raconte souvent une histoire ou je lis un livre avec toute la nichée autour de moi ou sur mes genoux.

L’enfant est naturellement observateur, sensible, confiant. Développer ses qualités et son caractère par le jeu seront sources de gaité, de joie pour toute sa vie et pour la vôtre !

Hervé Lepère

[1] (1) Edouard Claparède (1873-1940), neurologue et psychologue Suisse, cité dans « Esquisse d’une pédagogie familiale », de François Charmot.

Dimanche en famille.

 Comment créer une atmosphère de paix et de joie de vivre pour nos dimanches en famille ?

Voici quelques pistes que vous pourrez exploiter à votre gré :

  • S’arranger pour que les tâches ménagères soient terminées le samedi soir ou réduites au minimum pour le dimanche ;
  • Préparer ses menus à l’avance en ayant soin d’anticiper sur la confection des plats, afin de n’avoir qu’à programmer le minuteur du four le jour même, ou à sortir les plats tout prêts du réfrigérateur ;
  • Ne pas calculer une heure de réveil trop juste, afin que le départ à la messe ne soit pas l’occasion d’une foire d’empoigne pour occuper la salle de bain, ni d’une course de fond tout au long du trajet ;
  • Eviter les achats et séjours dans les magasins ;
  • Refuser les invitations (autres que familiales), afin de rester avec les enfants et que ce jour soit la « plaque tournante » de la semaine, le meilleur moment de convivialité familiale, (surtout quand les enfants sont loin de la maison durant la semaine) ;
  • Prévoir par avance une occupation en commun pour l’après-midi (voir les articles des précédents numéros) ;
  • Si certains de vos enfants doivent repartir le dimanche soir, exiger qu’ils aient fait leur sac dès le samedi soir, afin d’éviter les réclamations de dernière minute : paire de chaussettes introuvable, dentifrice, fournitures scolaires…
  • Prévoir un ou deux sujets de conversations, ou un passage de livre à lire en famille au coin du feu, pour agrémenter la culture et les débats familiaux ;
  • Si possible, oublier pour une journée, les soucis matériels, les téléphones portables et les ordinateurs, et laisser de côté les querelles intestines. Cultivez la paix et imposez un « cessez-le-feu » général, en l’honneur du Bon Dieu.

Que ce jour représente, une fois par semaine, la joie de la « Trêve de Dieu »

L’espérance

  Ma chère Bertille,

Remplie d’enthousiasme à la lecture des paroles de Charette que je t’avais adressées en guise de vœux pour saluer l’an nouveau, tu as voulu partager ta joie en montrant ma lettre à quelques-unes de tes amies. Las ! Tu as dû affronter leur froid scepticisme. Elles reprochent à cette lettre son ton pessimiste qui dessinerait, du moins à les entendre, une vision noire de la réalité qui nous entoure alors que nous avons tant de raison de rester optimistes.

            Ces mots de pessimisme ou d’optimisme sortent tout droit des officines de la Franc-maçonnerie et nous sont radicalement étrangers. Nous ne sommes ni l’un, ni l’autre, nous sommes des âmes d’espérance. Nous ne jugeons pas les êtres et les choses à l’aune des réalités humaines, mais selon une perspective éternelle. Nous sommes de la cité d’en haut et nous ne travaillons pas pour les quelques prébendes grossières qu’offrent le monde à ceux qui le servent. Le pessimiste ou l’optimiste n’a d’autre horizon que celui étriquée des biens de la terre.

Ne sommes-nous pas baptisées ? Laissons ces notions à ceux qui n’ont point d’espérance. Au calvaire, il n’est plus question d’optimisme ou de pessimisme, seule l’espérance est de mise. Note, fièrement, que le mot espérance est un joyau rare qui appartient en propre à notre belle langue  française. A ma connaissance, seul le français a un mot spécifique pour différencier l’espérance de l’espoir.

Il te souvient, non sans émotion certainement, de ce beau texte d’Alphonse Daudet dans sa fameuse Dernière Classe lorsque

le vieux maître chante les louanges du Français qui est : « la plus belle langue du monde, la plus claire, la plus solide » aussi « il fallait la garder entre nous et ne jamais l’oublier, parce que, quand un peuple tombe esclave, tant qu’il tient bien sa langue, c’est comme s’il tenait la clef de sa prison ». Soyons fidèles à la clarté de notre langue et ne tombons pas dans l’esclavage de l’espoir ; demeurons enfants de France, femmes d’espérance.

Il ne s’agit pas de nier l’évidence : les réalités présentes sont sombres. Lorsque les hommes de la Terreur ont vaincu monsieur de Charette, la vieillesse du monde a détruit la jeunesse de Dieu. L’ombre de la Terreur continue de s’étendre sur la terre. Elle a pour noms avortement, euthanasie, manipulations génétiques…

A vue humaine, la situation actuelle est désormais sans issue. Devant une telle calamité, la spiritualité de l’autruche a le vent en poupe. La plupart des personnes se voilent la face ou se consolent dans un optimisme béat alors qu’il s’agit de regarder la réalité en face. Ce déni de réalité donne aux ennemis de Dieu et du pays le bâton pour nous battre. Ne te trompe pas, l’espoir ou l’optimisme ne sont pas les armes des combats d’aujourd’hui. Seule l’espérance permet de mener le bon combat. Ne savons-nous depuis sainte Jeanne d’Arc que la victoire vient d’en haut ? « Les gens d’arme batailleront et Dieu donnera la victoire ». Espérance contre tout espoir disait saint Paul, Contra Spem in spem.

Aussi est-il nécessaire de revenir une nouvelle fois à monsieur de Charette. Tu connais sa belle et noble devise, elle claque au vent sur les champs de bataille comme un cri d’espérance : « Combattu toujours, battu parfois, abattu jamais ». Je te mets au défi de trouver dans ces paroles le moindre optimisme. En revanche, cette devise est une magistrale leçon d’espérance. Le Chevalier de Charette accepte la réalité telle qu’elle est avec son lot de combats, de défaites, d’erreurs, mais il ne se laisse pas aller au désespoir car luit dans son âme de chrétien la leçon suprême : la Croix est, au-delà des apparences, la victoire suprême, l’espérance qui anime nos âmes : O Crux Ave, Spes unica.

Vois-tu Bertille, notre foi nous conduit sur ces chemins d’espérance où nous savons que toute tentative de restauration humaine est désormais vaine car la situation échappe complètement aux forces humaines, mais non point à la force divine de la grâce et à sa puissance de résurrection.

Ne te laisse donc pas abattre par les réflexions sceptiques des âmes pusillanimes, incapables de s’élever au-dessus du naturel. A ces esprits chagrins qui ne veulent pas voir la réalité en face et préfèrent les méandres des compromis, cherchant une consolation dans l’espoir, encourage-les à réciter souvent cette belle invocation bénie et encouragée par Pie IX : « Notre Dame de la Sainte Espérance, convertissez-nous ».

Tel est le souhait que je formule : convertis-toi à l’espérance, à l’école de Notre Dame.

Oui, vraiment monsieur de Charette est grand : « Faut rire ! »

Je t’embrasse bien affectueusement,

Aziliz