Auteur/autrice : Foyers ardents
LA VIOLETTE DOUBLE DOUBLE
Notre citation pour juillet et août 2017 :
«Qui chante, son mal enchante,
Qui pleure, son mal augmente »
Proverbe portugais
Et même si vous avez l’impression de chanter un peu « faux », si le cœur n’y est pas tout à fait, c’est là que votre chant sera le plus beau.
LA VIOLETTE DOUBLE DOUBLE
Chanson traditionnelle française, elle évoque le bocage … Normandie ou Vendée ? Toute information sur son origine est la bienvenue !
J’ai un long voyage à faire, je ne sais qui le fera. (bis)
Si je l’dis à l’alouette,
Tout le monde le saura.
Refrain
La violette double, double
La violette doublera.
Si je l’dis à l’alouette, tout le monde le saura (bis)
Rossignol du vert bocage
Faites-moi ce plaisir-là.
(A chaque couplet, reprendre les deux derniers vers du couplet précédent en les bissant)
Rossignol prend sa volée
Au château joli s’en va
Trouva la porte fermée,
Par la fenêtre il entra.
Bonjour l’une, bonjour l’autre.
Bonjour la bell’ que voilà.
Votre ami m’envoie vous dire
Que vous ne l’oubliiez pas.
J’en ai oublié bien d’autres
J’oublierai bien celui-là.
Celui qui ne vient lui-même
Sera toujours logé là.
Avec des variantes dans les paroles, vous pouvez écouter le chœur Monjoie St Denis pour retenir la mélodie.
Rillettes de Saumon et Broyé du Poitou
Rillettes de Saumon (à faire la veille)
Quantités pour 6 à 8 personnes :
200g de saumon fumé
200g de saumon frais
200g de crème fraiche
100 g de beurre ramolli
Poivre – sel
Huile d’olive
Citron – salade – tomates cerises.
1 Faire revenir le saumon frais, coupé en dés, dans l’huile d’olive et écrasez-le à la fourchette.
2 Passez le saumon fumé dans le mixeur avec le beurre et la crème fraiche sans trop insister pour bien retrouver « l’effet rillettes »
3 Mélangez les deux préparations
4 Goûtez et assaisonnez à votre goût.
5 Placez dans un moule à cake et réservez au réfrigérateur pendant 5 à 6 heures au minimum.
6 Démoulez et décorez avec des rondelles de citron, une chiffonnade de salade et des tomates cerises.
A consommer avec des toasts grillés en apéritif ou en entrée de fête ! Bon appétit !
Broyé du Poitou
Pour 6 personnes
250 g de farine
125 g de beurre salé
125 g de sucre en poudre
1 œuf
1 cuillère à soupe de rhum
Mélanger très rapidement à la main la farine, le beurre ramolli, le sucre.
Ajouter l’œuf et le rhum (avec modération…)
Pétrir la pâte.
L’étaler dans un moule du creux de la main sur 1 cm, décorer à la fourchette (jaune d’œuf éventuellement pour que ça brille..).
Faire cuire 20 à 25 mn au four à 201 degrés.
Par tradition le Broyé ne se coupe pas mais se casse en morceaux inégaux d’un coup de poing sec lorsqu’il est froid ……(en morceaux inégaux) Mais on peut également le découper en losanges lorsqu’il est encore chaud.
A déguster avec le café ou le thé.
La beauté féminine
« Le vêtement est bien un langage qui exprime une attitude intérieure, un état d’âme, la dignité propre de la femme. Un vêtement ample et long exprime une certaine noblesse et inspire le respect et la pureté »
D’Eve à Marie. La mère chrétienne Père Jean-Dominique. O.P.
L’officier de la légion Hélie de Saint-Marc raconte ce souvenir d’Algérie : « À cet instant, une jeune fille kabyle – elle avait peut-être dix-huit ou dix-neuf ans – est passée sur la plage à quelques mètres de nous, portant sur la tête un panier rond et haut. Sa longue jupe ondulait en battant ses mollets, elle marchait pieds nus sur le sable. Sa peau mate et la dureté de ses traits formaient une harmonie parfaite avec la crique. Il y avait chez cette femme une noblesse, un port hautain, fier, qui imposaient le respect. Sur son passage, devant une compagnie de légionnaires au bain, pas un rire, pas une exclamation, pas une plaisanterie, je le jure. Sa beauté dominait notre force et calmait notre inquiétude. Plus encore que sa beauté, sa noblesse.»
Les champs de braises Hélie de Saint Marc
L’autorité efficace des parents
« L’exercice normal de l’autorité ne dépend pas seulement de ceux qui doivent obéir, mais aussi et dans une large mesure, de ceux qui ont à commander. En d’autres termes : autre chose est le droit à détenir l’autorité, le droit de donner des ordres, et autre chose la supériorité morale qui constitue et rehausse l’autorité effective, opérante, efficace, qui réussit à s’imposer aux autres et obtient de fait l’obéissance. Le premier droit vous est conféré par Dieu dans l’acte même qui vous rend père et mère ; la seconde prérogative, il faut l’acquérir et la conserver ; elle peut se perdre comme elle peut s’accroître. Or le droit de commander à vos enfants obtiendra d’eux bien peu de chose, s’il n’est accompagné de ce pouvoir et de cette autorité personnelle sur eux, qui vous assurera une obéissance réelle. Dieu accorde à certains le don naturel du commandement, le don de savoir imposer à autrui sa propre volonté. C’est un don précieux (…) Mais en même temps un don redoutable. Si vous le possédez, n’en abusez pas dans vos rapports avec vos enfants : vous risqueriez d’emprisonner leurs âmes dans la crainte, d’en faire des esclaves et non des fils aimants. Tempérez cette force par l’effusion d’un amour qui réponde à leur affection, par une bonté douce, patiente, empressée, encourageante. (…)
Pour tous ceux qui commandent, la condition fondamentale d’une maîtrise bienfaisante sur la volonté d’autrui, c’est la maîtrise sur soi-même, sur ses propres passions et impressions. Une autorité, quelle qu’elle soit, n’est forte et respectée que lorsque les esprits des sujets la sentent dirigée dans ses mouvements par la raison, par la foi, par le sentiment du devoir : car alors les sujets sentent pareillement que leur devoir doit répondre à celui de l’autorité (…) ».
Allocution aux jeunes époux
24 septembre 1941. Pie XII