Comme le Christ a aimé l’Eglise

Le mariage est le sacrement qui tend à rendre un amour humain parfait comme celui du Christ et de l’Église. À travers cette image, nous observons que dans l’amour des époux, Dieu a non seulement donné deux rôles différents et complémentaires à l’homme et à la femme ; mais Il offre aussi un rôle commun aux deux époux dans leur collaboration à l’édification du temple de l’Église composé de nouvelles âmes baptisées, reçues de Dieu par leur naissance au foyer, pour les lui consacrer.

Quand l’amour de l’époux doit avoir la caractéristique d’être chef (comme le Christ est chef de l’Église), d’aimer et sanctifier (comme le Christ a aimé l’Église et s’est livré pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant), et de nourrir l’âme de sa femme (« Nul n’a jamais haï sa propre chair ; il la nourrit au contraire et il en prend soin. » Saint Paul) ; l’idéal de l’amour de l’épouse prend modèle sur l’Église à travers l’exemple de NotreDame, son modèle le plus parfait. Or la Vierge Marie a été à la fois Mère de Jésus, sa collaboratrice et sa créature (c’est-à-dire celle qui a tout reçu, tout appris de Lui.)

L’exemple du Christ rappelle au mari qu’être le chef, c’est se dévouer pour le salut de son épouse (et celui de sa famille), par exemple en la soutenant dans l’effort qu’elle fait pour devenir meilleure, en l’encourageant et l’épaulant dans son rôle d’épouse et de mère. L’amour des époux catholiques est un don total, qui n’est pas une alliance purement humaine, mais « un contrat où Dieu a sa place, la seule qui lui convienne, c’est-à-dire la première* ». Dans une volonté de sanctification mutuelle et de collaboration avec Dieu lui-même à la continuation de son œuvre « créatrice, conservatrice et rédemptrice ». Ainsi le Christ voulut-il que l’Église, sa mystique épouse, « fût sans tache, sans ride, mais sainte et immaculée » (Saint Paul, Eph.). Est sans tache devant Dieu « quiconque accomplit, avec fidélité et sans faiblesse, les obligations de son état* ». Dieu n’appelle pas tous ses enfants à l’état de perfection, mais Il invite chacun d’eux à la perfection de son état.

 Telle est l’union des époux chrétiens, et celle du Christ et de son Église, selon la célèbre expression de saint Paul. « Dans l’une comme  >>> >>> dans l’autre, le don de soi est total, exclusif, irrévocable ; dans l’une et dans l’autre, l’époux est le chef de l’épouse, qui lui est soumise comme au Seigneur ; dans l’une et dans l’autre, le don mutuel devient principe d’expansion et source de vie*. »

En s’incarnant, le Fils de Dieu, sauveur du genre humain, éleva le lien conjugal de l’homme et de la femme à la dignité de sacrement. La mission des époux chrétiens dans l’Église n’est pas seulement d’engendrer des enfants pour les offrir, pierres vivantes, au travail des prêtres, ministres plus élevés de Dieu. Les grâces, si abondantes, que le mariage a communiquées aux époux par le sacrement de mariage, leur ont été données également pour se sanctifier, s’éclairer et se fortifier mutuellement dans leur ministère corporel et spirituel, pour mener toute leur famille au bonheur du ciel voulu par Dieu.

Notre mariage est un travail quotidien d’abnégation, de dépouillement de nous-mêmes pour l’amour de l’autre, pour son bien supérieur. Le considérons-nous avec les yeux de Dieu, ou ceux du monde ? Ce qu’une épouse fait à son mari, elle le fait au Christ lui-même. L’amour de l’époux pour sa femme doit être celui du Christ pour son Église. Comme dit si bien l’abbé Ludger Grün (Le vin de Cana) « l’amour dans le mariage devient le thermomètre de l’amour pour Dieu ».

N’oublions pas que les grâces de notre mariage nous aident à nous rapprocher du Christ-Église. La branche doit s’accorder à l’arbre. Plus nous sommes fidèles aux grâces, plus la vie du Christ et de l’Église apparaît dans la vie des époux. Le Christ attend de sa vigne les fruits correspondants. Alors ne laissons pas perdre, ne gaspillons pas les fruits de la grâce de notre mariage.

Sophie de Lédinghen

 

* Pie XII, Allocution aux jeunes époux (8 nov. 1939)

 

 

Plat d’hiver : les lentilles à la moutarde

Ingrédients pour 8 personnes :

– 600 g de lentilles

– 2 oignons

– 2 carottes

– 2 cuillères à soupe de moutarde (à ajuster selon les goûts) et du sel

 

Préparation :

– Pelez les oignons et les carottes. Hachez les oignons et coupez les carottes en fines rondelles. Mettez tout dans une grosse casserole. 

– Ajoutez les lentilles. Couvrez d’eau froide et portez à ébullition.

– Salez et laissez cuire à petit bouillon pendant environ 30 min, en remuant régulièrement.

– Puis, les lentilles une fois cuites et égouttées, ajoutez la moutarde, mélangez et servez.

 Conseils et astuces :

– Veillez à ce qu’il y ait suffisamment d’eau durant la cuisson !

– La moutarde donne un petit goût qui est en général bien apprécié ; elle aide à faire passer les lentilles pour ceux qui n’en raffolent pas ! Vous verrez !

– Vous pouvez y ajouter des herbes, du poivre, etc.

 

Petits gâteaux aux noix

Ingrédients pour 30 mini-gâteaux ou 15 moyens

– 280 g de noix passées au mixeur

– 100 g de sucre

– 100 g de beurre

– 125 g de crème fraiche

– 1 grosse cuillère à soupe de farine

– 2 œufs

 

Préparation :

– Préchauffez le four à 180°C.

– Mélangez les noix mixées avec le sucre. Ajoutez un œuf entier, quand  le mélange forme une pâte, ajoutez le second œuf. Mélangez bien de nouveau. Puis ajoutez le beurre légèrement fondu et la crème.

– Liez le tout avec une grosse cuillère à soupe de farine. Mélangez le tout.

– Faites cuire dans des petits moules à four environ 30 min.

 

Conseils et astuces :

– Recette simple ; parfait pour un petit goûter ou pour accompagner un café.

– Ajoutez une demi noix pour décorer ou bien un coulis de chocolat.

 

Les oligo-éléments (suite)

Avant de pouvoir utiliser les oligo-éléments pour les pathologies diverses, il faut se souvenir que les maladies  se développent sur des terrains particuliers et que rien ne survient au hasard. Ce sont donc ces terrains que nous allons présenter, tout d’abord parce qu’à chacun d’eux correspond un oligo-élément particulier.

 

1°) Le terrain hyperéactif ou diathèse hyperéactive :  l’oligo-élément est le MANGANESE.

C’est le cas des personnes présentant :

des palpitations  :  Manganèse-Phosphore.

Des manifestations d’allergie souvent brutales : Manganèse + Soufre + Phosphore.

Des troubles digestifs de type biliaire  : douleurs de l’hypocondre droit, difficultés de digestion des aliments gras :  Manganèse + Soufre.

Des troubles du fonctionnement thyroïdien : Manganèse + Iode.

Des céphalées, des migraines. : Manganèse + Phosphore + Cobalt + Soufre.

 

2°) Le terrain hyporéactif ou diathèse hyporéactive : l’oligo-élement est le MANGANESE-CUIVRE.

C’est le cas des personnes présentant :

– Des infections pulmonaires ou ORL soit brutales soit à répétition  : Manganèse + Cuivre + antibiotiques si nécessaire

À titre préventif : Manganèse-Cuivre + Soufre.

Sur des terrains affaiblis :  Manganèse-Cuivre + Cuivre/Or/Argent.

Des troubles de la croissance osseuse : comme les retards de croissance, le rachitisme.

Des troubles de la maturation sexuelle : hypogonadisme : Manganèse-Cuivre + Fluor + Cuivre-Zinc.

 

3°) La diathèse dystonique :  L’oligo-élement est le MANGANESE- COBALT.

Pour les syndromes vasomoteurs périphériques ( faiblesse, évanouissements ) ou ORL : Manganèse-Cobalt + Cobalt.

Pour les troubles digestifs de type aérogastrocolie (ballonnements intestinaux, flatulences) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Cobalt + Nickel Cobalt.

Pour les colopathies fonctionnelles : douleurs abdominales, crampes, diarrhées : Manganèse-Cobalt + Magnésium.

Pour les syndromes douloureux articulaires (arthrose) : Manganèse-Cobalt + Phosphore + Magnésium + Potassium.

Pour l’ostéoporose : on ajoute du Fluor.

Pour l’anxiété : Manganèse-Cobalt + Lithium.

Après cette présentation générale, nous préciserons par la suite l’utilisation de ces oligo-élements dans des situations particulières.

 

Dr Rémy

 

De multiples richesses !

Chers grands-parents,

 

Pourquoi sommes-nous sur cette terre ? « Pour aimer et servir Dieu et obtenir ainsi le bonheur du Ciel », nous dit le catéchisme. Et comment aimer Dieu ? En utilisant les talents qu’il nous a donnés pour l’honorer. C’est tout, mais c’est beaucoup !

Et, dans la parabole des talents, notre Dieu, lent à la colère et prêt à pardonner se montre sévère ! Si le Christ nous demande d’être fidèle en peu de choses « C’est bien, serviteur bon et fidèle, en peu de choses tu as été fidèle, sur beaucoup je t’établirai ; entre dans la joie de ton Seigneur », Il est sévère pour celui qui n’exploite pas ses talents ! « Car à tout homme qui a, l’on donnera et il aura du surplus ; mais à celui qui n’a pas, on enlèvera ce qu’il a. »

Nous avons donc un devoir sérieux de comprendre quels sont nos talents et ceux des personnes dont nous avons la charge pour pouvoir – avec prudence et discrétion – les aider et les encourager à progresser ! Notre position de grands-parents nous permet de constater la multitude de richesses détenues par nos petits ! Tous sont différents, tous ont des atouts et des handicaps, mais tous ont des talents !

 

Si nous faisons le bilan de nos péchés de la journée chaque soir par notre « examen de conscience », en travaillant principalement sur notre défaut dominant, il faudrait aussi s’examiner sur les efforts faits pour faire fructifier nos talents ! Bien qu’il faille se garder de toute tentation d’orgueil en se remémorant saint Paul « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifier comme si tu ne l’avais pas reçu ? », il peut être utile de réfléchir et de montrer à nos petits ces qualités reçues de Dieu pour comprendre comment les faire fructifier…

D’autant que chaque talent possède deux facettes ! Quand on étudie les tempéraments, on apprend que chacun d’entre eux comprend des qualités telles que l’enthousiasme, l’idéal élevé, la piété, le sérieux ou la persévérance mais aussi des défauts comme l’orgueil, la vanité, la susceptibilité ou la paresse. Le colérique, par exemple, qui a la qualité remarquable d’avoir un idéal élevé et la capacité de « faire de grandes choses, » a souvent aussi une haute idée de lui-même, se montre souvent dédaigneux des autres, devient volontiers hypocrite quand il s’agit d’avoir raison. Cette connaissance du tempérament de chacun est donc bien utile pour connaître nos petits, et nous permettra alors d’encourager ce qui est vertueux tout en se défiant des défauts contraires. « Connais-toi toi-même ! » nous dit le philosophe1. C’est sans doute là que réside le secret du chemin du progrès spirituel !

A titre d’exemple, si tel de nos petits est naturellement tourné vers les autres, sa grand-mère pourra l’emmener visiter les personnes âgées du voisinage, y associant éventuellement tel autre plus tourné vers lui-même pour le stimuler… Le grand-père pourra emmener dans les bois quelques-uns de ses petits doués pour l’observation, voire la contemplation ! Tout cela est simple mais bien utile au développement de nos petits, et comme les parents n’ont pas toujours le loisir de le faire, c’est encore un beau service que nous pouvons rendre à nos enfants !

Daigne sainte Anne nous éclairer !

Bien amicalement.

Des grands-parents

 

1 Socrate