La France pâlit et diminue…

Aux siècles qui ont précédé le nôtre, dans la mesure où la dévotion au grand archange saint Michel s’épanouit chez nous, dans la même mesure la France grandit et rayonne. Par contre, lorsqu’il arrive que le peuple a le malheur de négliger ses devoirs envers son sublime protecteur, la France pâlit et diminue…

Mgr Delamare (1800-1871)

 

Saint Michel, protecteur des âmes

L’Eglise invoque l’archange saint Michel surtout comme protecteur de la vie des âmes, autrement précieuse que celle du corps et toujours menacée par le contact du mal. L’Eglise a l’assurance inébranlable que les puissances de l’enfer ne prévaudront point contre elle. Mais elle sait aussi que la vie chrétienne des individus et des peuples ne se conserve que par l’aide de Dieu, qui a les anges pour ministres. D’où la prière que le prêtre fait à la fin de la messe avec les fidèles : « Saint Michel archange, défendez-nous dans le combat… Repoussez en enfer Satan et les autres esprits malins qui rôdent dans le monde pour la perte des âmes.»

Rarement cette prière ne fut plus urgente qu’à l’heure actuelle. Empoisonné par le mensonge et la déloyauté, frappé par les excès de la violence, le monde a perdu la paix, la santé morale et la joie. Si, à la suite du péché originel, la terre ne peut être un paradis, du moins elle pourrait et devrait rester un séjour de concorde fraternelle entre les hommes et les peuples. 

Pie XII – 8 mai 1940

 

Atteindre l’idéal

Vouloir atteindre l’idéal, c’est brûler du désir ardent de « servir » (…)

Les vrais fils du ciel sont aussi les fils de la terre, les plus humains et les plus joyeux : la vie intérieure éclaire l’âme et la nourrit de ses riches substances reçues de Dieu par le canal de la prière, de l’oraison, des sacrements et des exercices de charité. C’est elle qui rend possible la pratique des vertus qui nous font amis de Dieu. 

Claude Prudence

 

« Fils de Dieu »

Vous êtes des « fils de Dieu », savez-vous ce que cela signifie ? Osez vous en souvenir et n’ayez pas peur. Car vous avez toujours peur qu’on veuille vous priver de quelque chose : alors vous vous empressez de vous saisir de l’immédiat et vous laissez perdre l’essentiel. Mais on veut vous donner tout car être « fils de Dieu » cela ne signifie aucune mutilation, aucune diminution de vous-même, mais au contraire l’exaltation de ce qu’il y a de meilleur en vous dans la joie et la lumière ! 

André Charlier – Lettres aux capitaines