Chanter, c’est prier deux fois.

Comment réserver davantage de place au chant dans notre maison ?

Tout d’abord, en n’hésitant pas à couper le son… de tout ce qui émet du bruit en permanence à nos oreilles blasées qui en deviennent quasi sourdes, et à notre cerveau encombré qui s’enfonce progressivement dans « l’autisme ».

Couper le son et se mettre à fredonner un petit air entraînant connu de tous : pendant la vaisselle, en préparant les repas, et surtout en voiture. C’est le lieu privilégié pour améliorer le répertoire familial, en feuilletant et refeuilletant les carnets de chants qui y traînent à cette intention. On peut également s’inspirer de la rubrique « Chanter en famille » de Foyers Ardents.

Si l’on va à la messe en voiture, pourquoi ne pas répéter certains chants de l’ordinaire pendant le trajet de l’aller, ce qui permettra à toute la famille de progresser et aidera à la « mise en voix » des petits et des grands.

Chanter en famille, c’est le sourire assuré, mais chanter pour le Bon Dieu, c’est prier deux fois, et entretenir nos âmes dans la vraie joie.

Promenade en famille

En ce début de printemps, quelle joie de retrouver les premières fleurs rescapées du froid de l’hiver, perce-neiges, crocus, primevères, narcisses, jonquilles ! Certains camélias fleurissent déjà. Le petit duvet d’herbe tendre qui commence à recouvrir le sol nous donne un avant-goût de ce renouveau printanier.

Une bonne promenade en forêt ou dans un parc, sous les premières lueurs du frais soleil de ce printemps renaissant, va donner à toute la famille l’occasion de s’émerveiller de la résurrection, tous les ans renouvelée, de Dame nature. Bien plus qu’une dose de Vitamine D, ce grand bol d’air vif et léger nous redonnera de l’énergie par la contemplation de cette éternelle jeunesse, bienveillante prodigalité de notre Créateur.

Que vais-je faire pour le dîner?

Toutes les mamans savent bien que la question : « Qu’est-ce que je vais leur préparer pour le dîner ? » revient de façon lancinante à leur esprit de mère de famille. Certes, les livres de recettes et listes en tous genres permettent d’y répondre, et le dîner du dimanche soir a déjà été prévu lors des courses de fin de semaine.

Mais pourquoi ne pas laisser l’initiative à vos enfants en nommant de temps en temps un  ou une responsable du goûter-dînatoire du dimanche ? Certains enfants, et pas seulement les filles, ne demandent pas mieux que de mettre la main à la pâte et sont heureux de faire preuve d’imagination culinaire pour le jury familial souvent bienveillant. Alors la semaine précédente, le menu est établi par le marmiton en herbe afin que Maman puisse approvisionner les denrées nécessaires, et samedi, ou dimanche, il se met à l’œuvre pour confectionner des amuse-gueules à sa façon, en recrutant un frère ou une sœur plus âgés si besoin. Le résultat ne laissera pas d’être surprenant et, si les règles de base de la diététique ne sont pas respectées, ce n’est pas très grave pour un dîner par semaine, ou par mois, qui fera la joie de tous.

Cette expérience aura au moins l’avantage, en vous laissant, vous les Mamans, vous reposer un peu, d’apprendre à vos enfants à se débrouiller et à prendre les choses en main du début du repas jusqu’ à la fin, vaisselle comprise… Alors, laissez l’imagination gustative de vos chérubins s’exercer, vous ne serez pas déçues !

Eh bien, chantez maintenant !

 Un bon carnet de chants est l’outil indispensable des trajets en voiture, ou des corvées en tout genre :

pour la vaisselle, le jardinage, les parcours de rentrée moroses, désigner un (ou une) préposé à l’animation musicale, qui sait entonner un chant joyeux fort à propos.

Et d’un seul coup, l’ambiance se détend, le travail se fait plus vite, et le sourire revient sur toutes les lèvres, même les plus maussades. C’est ce que l’on pourrait appeler de la musicothérapie familiale !

Nos anciens en usaient très facilement, eux qui n’avaient pas tous nos moyens technologiques modernes. C’est ainsi qu’ils gardaient leur joie de vivre par ces petits refrains populaires ou religieux. Sachons nous aussi encore partager ces moments de joie simple et de connivence musicale.

Un pèlerinage familial

            Dans le tourbillon de nos vacances, une pause céleste s’impose. Voici une bonne solution qui convient à tous les membres de la famille : réserver une journée pour une visite dans un lieu de culte marial ou pour un pèlerinage local consacré à tel ou tel saint. La France foisonne de ces petites chapelles, anciennes abbayes, basiliques, ou lieux de martyre des saints qui ont construit la foi de notre pays.

Et, pourquoi pas ? Organiser une petite marche, pèlerinage familial à destination du lieu repéré ? Nous avons tous des intentions à confier à ces saints protecteurs et le Bon Dieu ne peut être insensible au fait que nous lui consacrions un jour de nos vacances. Alors reprenons notre bâton de pèlerin et notre livre de chant pour remettre au goût du jour tous ces pèlerinages de l’ancien temps qui ne demandent qu’à revivre.