L’aluminium dans les vaccins

        La question de l’aluminium dans les vaccins est un point qui mérite l’attention  tant il est important pour les familles.

L’aluminium est utilisé dans les vaccins comme adjuvant de l’immunité. La présence d’adjuvants permet «de réduire la quantité d’antigènes par dose de vaccin (économie) et augmente la réponse immunitaire chez les personnes ayant un faible potentiel immunitaire, les nourrissons et les personnes âgées.

Au tout début et à  la fin de la vie, le système immunitaire inné est faible, ce qui oblige à ajouter l’adjuvant pour stimuler surtout le système immunitaire adaptatif. L’adjuvant active les récepteurs des macrophages. Ont été utilisés le Tapioca, la saponine, des miettes de pain, puis des sels d’aluminium (hydroxyde et phosphate), de calcium, du formaldéhyde, des émulsions huileuses contenant squalène et eau, des dérivés des bactéries et des hydrates de carbone. Le formaldéhyde, comme l’aluminium, restent des produits qui inquiètent les familles[1]».

En ce qui concerne les sels d’aluminium, le professeur Romain Gherardi, du département de pathologie du CHU Henri Mondor à Créteil et de l’Inserm U955, unité de recherche biomédicale, ciblant les interactions cellulaires dans le système neuromusculaire, a démontré que l’aluminium est «biopersistant» contrairement à ce qui a été largement diffusé par les fabricants de vaccins.

L’aluminium que reçoit le corps par les vaccins qui en contiennent, se stocke dans les cellules dites «macrophages»  au site d’administration du vaccin, mais aussi dans d’autres sites, comme le système musculaire et le système nerveux. Il en résulte un syndrome de fatigue chronique parfaitement identifié avec les signes suivants : douleurs musculaires et articulaires, troubles de la mémoire, somnolence que l’on retrouve chez 90% des patients atteints de Myofasciite à macrophages.

Les travaux de recherche du professeur Gherardi sur les souris ont apporté la preuve de la présence de dépôts d’aluminium dans la rate (organe immunologique par excellence) et le cerveau, jusque dans les zones de la mémoire (hippocampe), jusqu’à une année et au-delà après l’injection intramusculaire»[2].

«La toxicité des sels d’aluminium reste donc encore largement discutée. Sont-ils responsables de la Myofasciite à macrophages ?

  • Oui pour ceux qui attestent la présence à long terme (dix ans après) de l’hydroxyde d’aluminium dans les macrophages au site d’une vaccination précédente ;
  • Non pour d’autres spécialistes qui ont découvert une maladie musculaire congénitale qui explique la maladie. Le débat reste ouvert».

Si la relation entre Aluminium et Myofasciite n’est pas encore formellement établie, il n’en demeure pas moins que «les pansements oraux, digestifs en sachets ou en flacons, les déodorants, les emballages alimentaires, les batteries de cuisine, tous contenant de l’aluminium […] sont soupçonnés d’être à l’origine de pathologies neurologiques dégénératives[3]».

        D’autre part, «l’adjuvant aluminium ne serait pas que neurotoxique. Comment ne pas le suspecter d’être cancérigène puisque, chez l’animal vacciné, on observe régulièrement des cancers aux points d’injection, même plusieurs années après la vaccination.   Coïncidence ou corrélation[4] ?»

           Comme nous pouvons donc le comprendre au vu de cette énumération, les effets de l’exposition à l’aluminium ne sont simplement qu’ébauchés en l’état actuel des choses : les risques pour la santé sont nombreux et variés  mais  la détermination de l’impact sur la santé reste encore extrêmement difficile et demeure une source de nombreuses controverses.

Dr. N. Rémy

[1] Professeur Joyeux, Les Vaccins, Editions du Rocher, p. 204.

[2] Pr Joyeux, Les Vaccins, Editions du Rocher, p. 206.

[3] Jacob L.M., La Nutrition raisonnée, Editions Résurgence, 2015.

[4] Pr Joyeux, Les Vaccins, Editions du Rocher, p. 207.

Le Christ-Roi, remède à la déchristianisation de la France

Que se passe-t-il aujourd’hui ? « Le présent, c’est Jésus-Christ chassé de la société, c’est la sécularisation absolue des lois, de l’éducation, du régime administratif, des relations internationales et de toute l’économie sociale » (Cardinal Pie, V, 172). C’est ce que l’on désigne par le terme de « déchristianisation », et celle de la France semble accomplie[1] en ce début de 21ème siècle. La majorité des français ne baptise plus ses enfants, ne fréquente plus les sacrements. 4% seulement de la population va à la messe le dimanche. La société et les institutions politiques se sont détachées de Jésus-Christ et cela affecte les personnes dans leur vie intérieure, dans leur vie familiale et professionnelle et dans leur pratique religieuse. Les effets en sont visibles. Ce sont tous les signes de décadence et de décomposition de la société qui en découlent et qui sont incontestables au plan naturel : avortements de masse, naissances majoritairement hors mariage, suicides des jeunes, vagabondage sexuel et pornographie répandue, divorces dans les familles et polygamie successive (par les remariages), abandon des campagnes et du travail de la terre, chômage et précarité de millions de gens dans les villes, abandon et isolement des personnes âgées, pour finir par la destruction des corps dans le feu de la crémation… La cause principale et première de ces fléaux ne fait pas de doute : c’est la Révolution qui a entraîné en 1789 l’apostasie de la nation. La déchristianisation s’est poursuivie par la loi de séparation de l’Église et de l’État promulguée en 1905 et enfin par le Concile Vatican II qui a promu la liberté religieuse par la déclaration Dignitatis humanae. Examinons ces trois crimes et voyons leurs remèdes.

La Révolution a commis un crime politique et religieux : l’exécution du roi chrétien Louis XVI allant de pair avec la négation de Dieu. La conséquence immédiate en a été le rejet de la souveraineté de Notre Seigneur Jésus-Christ sur la France et la perte de la paix : guerres civiles, persécutions, instabilité des gouvernements successifs depuis deux siècles… Comme l’a souligné Léon XIII, « les sociétés politiques ne peuvent sans crime se conduire comme si Dieu n’existait en aucune manière, ou se passer de la religion comme étrangère ou inutile.[2] »

La tentation de ce rejet de Dieu semble avoir toujours existé : Nolumus hunc regnare super nos ![3]. Mais l’incarnation de cet athéisme politique en France est en réalité un phénomène spécifiquement moderne, d’une nouveauté inconcevable par les civilisations du passé qui elles, n’affirmaient pas que l’homme est créateur de toutes choses. Cet aspect de la Révolution a été bien mis en lumière par Jean Ousset avec son maître-livre Pour qu’Il règne. « Dieu est Roi des nations, « Rex Gentium » (Jerem X, 7). La modernité le nie. »[4]. Ainsi cette négation de Dieu au plan politique ne provient pas seulement de la perte de la foi : il s’agit d’un crime prémédité par lequel les philosophes des « Lumières » ont sciemment refusé les choses qui sont prouvées au sujet de Dieu. La raison, par les seules forces de la raison naturelle, est apte à démontrer l’existence de Dieu, en particulier par l’utilisation des cinq preuves lumineusement expliquées par Saint Thomas D’Aquin au début de la Somme théologique.

Le deuxième crime, celui de la séparation de l’Église et de l’État, prétend s’appuyer sur le fait que ceux qui ont perdu la foi ou ne l’ont jamais eue, ne peuvent savoir quelle est la vraie religion et que pour cette raison il ne peut y avoir de religion officielle dans la société. Là encore Léon XIII a montré combien cette opinion est erronée : « Si l’on demande, parmi toutes ces religions opposées qui ont cours, laquelle il faut suivre à l’exclusion des autres, la raison et la nature s’unissent pour nous répondre : celle que Dieu a prescrite et qu’il est aisé de distinguer, grâce à certains signes extérieurs par lesquels la divine Providence a voulu la rendre reconnaissable, car, dans une chose de cette importance, l’erreur entraînerait des conséquences trop désastreuses. […] Puisqu’il est donc nécessaire de professer une religion dans la société, il faut professer celle qui est la seule vraie et que l’on reconnaît sans peine[6], surtout dans les pays catholiques, aux signes de vérité dont elle porte en elle l’éclatant caractère.[7] » Or il est aisé de reconnaître quelle est la vraie religion, notamment grâce aux nombreux miracles de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Il a affirmé à ce titre à propos des pharisiens : « Si je n’avais pas fait parmi eux des œuvres que nul autre n’a faites, ils n’auraient pas de péché ; mais maintenant ils les ont vues, et ils ont haï et moi et mon Père.[8] » Ainsi tout État, même s’il est païen au départ, a le devoir de rendre un culte public à la seule religion catholique et de prêter à l’Église son appui quand elle en a besoin. Au plan personnel, l’un des meilleurs moyens de combattre le crime du laïcisme est la pratique des Exercices spirituels de Saint Ignace qui montrent bien qu’il n’y a pas de troisième voie possible entre l’étendard du démon et celui du Christ-Roi. C’est la pratique régulière (chaque année) des Exercices selon la méthode du Père Vallet qui a soutenu Jean Ousset et ses compagnons dans la réalisation de l’une des plus belles œuvres contre-révolutionnaires françaises de ces deux derniers siècles : la Cité Catholique.

Le troisième crime est celui du découronnement[9] de Notre-Seigneur Jésus-Christ par les plus hautes autorités de l’Église à partir de Vatican II et notamment de la déclaration Dignitatis humanae. Cette déclaration affirme que « la personne humaine aurait droit, au nom de sa dignité, à ne pas être empêchée d’exercer son culte religieux quel qu’il soit, en privé ou en public, sauf si cela trouble l’ordre public[10] ». Dans cette conception, l’espace public devient neutre, ouvert à toutes les religions, et les États ne peuvent plus rendre de culte officiel à la seule vraie religion en raison de ce relativisme religieux généralisé. C’est pourquoi, au nom de cette fausse liberté religieuse, de nombreux prélats demanderont aux derniers États catholiques de supprimer toute référence à Notre-Seigneur Jésus-Christ et à sa royauté sociale dans leurs constitutions. Cette Révolution dans l’Église a provoqué l’apostasie des dernières nations catholiques (en particulier dans le monde hispanophone) et la progression fulgurante des fausses religions dans ces pays (par exemple le développement accéléré du pentecôtisme au Brésil et en Amérique du Sud). Ce crime ne se combat à nouveau que par la réaffirmation des droits de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui Lui seul est la Vérité (l’erreur, elle, n’a aucun droit).

Le Pape Benoît XV indiquait en pleine 1ère guerre mondiale que « c’est l’athéisme légal érigé en système de civilisation qui a précipité le monde dans un déluge de sang[11] ». Les faits lui ont malheureusement donné raison puisque les États n’ont toujours pas proclamé depuis les droits de Jésus-Christ sur la société et de nombreux autres désastres ont eu lieu (notamment la 2ème Guerre Mondiale, le communisme, etc.). Tant que cette situation durera, nous ne retrouverons pas la véritable paix. Citons à nouveau Pie XI: « Voulons-nous travailler de la manière la plus efficace au rétablissement de la paix, restaurons le Règne du Christ. Pas de paix du Christ sans le règne du Christ. » Confions-nous pour cela à la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui participe à la Royauté du Christ et y dispose les cœurs : Regnum Christi per Regnum Mariae.

Louis Lafargue

[1] C’est l’affirmation de l’historien Jean de Viguerie, dans un article paru dans le quotidien Présent en 1995.

[2] Léon XIII, Immortale Dei (1er novembre 1885).

[3] Nous ne voulons pas qu’Il règne sur nous !, Saint Luc, 19, 14.

[4] Expression tirée de la brochure Peut-il exister une politique chrétienne ? de Bernard de Midelt, AFS, 2011.

[6] Ainsi l’État reconnaît sans peine la vraie religion, même s’il n’est pas « catholique » au départ.

[7] Léon XIII, encyclique Libertas, 20 juin 1888.

[8] Saint Jean, 15, 24.

[9] Lire à ce sujet l’ouvrage magistral de Mgr Marcel Lefebvre, Ils l’ont découronné, éditions Fideliter, 1987.

[10] Dignitatis humanae, 2.

[11] Benoît XV, Allocution au Sacré Collège, 1917.

Qu’entend-on par : La doctrine du Christ-Roi ?

Nous ne vivons plus au temps de la monarchie française qui était d’essence chrétienne et catholique et nous avons progressivement perdu le sens commun des notions de roi et de royauté. Ne sommes-nous pas « citoyens de la République Française » ? Cette République n’a-t-elle pas été constituée en 1789 par les seules forces des révolutionnaires réunis en assemblée sans le concours ni de Dieu, ni de l’Église ? Ainsi la mentalité démocratique moderne nous rend presque inconcevable le terme de « sujet » au sens politique, c’est-à-dire celui qui est « assujetti », soumis à des lois qu’il n’a pas faites (au premier rang desquelles la loi naturelle qui lui est donnée par Dieu), et à des principes et un prince (du latin princeps de la même famille que le mot principe) qui est celui qui incarne l’institution royale et sur qui se fonde l’unité politique (car la volonté générale n’existe pas et donc ne s’incarne pas, raison pour laquelle vous ne verrez jamais Marianne se promener dans la rue). Au temps de la société féodale, le vassal faisait allégeance à son suzerain en lui rendant foi et hommage.

Même s’il n’y a plus de roi ni de monarchie chrétienne en France, nous catholiques devons cependant toujours savoir et tenir fermement que Notre – Seigneur Jésus-Christ est Roi, comme Dieu et comme homme, et que nous sommes ses sujets qui lui sont complètement soumis, spirituellement comme temporellement. Il est Roi parce qu’Il est Dieu et qu’Il a reçu du Père « la puissance, l’honneur et la royauté[3] ». De fait il n’y a pas, depuis 1789, de « République des Cieux » (de même que l’Église instituée par le Christ pour mener les hommes au salut ne pourra jamais être une démocratie malgré tout ce qui a pu être annoncé depuis 1962 !). Notre-Seigneur Jésus-Christ est Roi car Il possède par nature « la primauté d’excellence et de perfection sur toute créature, en particulier la science et la puissance pour gouverner et ordonner à sa gloire et à celle de Dieu toutes les choses humaines temporelles »[4]. Non seulement Il a créé tout l’univers mais Il le gouverne et rien n’échappe à sa divine Providence : « comme Verbe de Dieu, consubstantiel au Père, Il ne peut pas ne pas avoir tout en commun avec le Père et, par suite, la souveraineté suprême et absolue sur toutes les créatures. ». Sur toutes les créatures, c’est-à-dire qu’elles soient chrétiennes ou non. Le Pape Léon XIII l’affirmait déjà à la fin du 19ème siècle : l’empire du Christ « ne s’étend pas seulement aux chrétiens baptisés… il embrasse également et sans exception tous les hommes même étrangers à la foi chrétienne »[5]. Ainsi le Christ est-il l’Alpha et l’Omega, le principe et la fin de l’histoire, et à la fin des temps chaque homme sera soumis à son jugement.Les chevaliers prêtaient des serments de fidélité et les quarante rois qui ont fait la France exerçaient leur commandement sur des sujets qui se confiaient en eux (les mots de « foi », de  « fidélité » et de « confiance » ont la même racine étymologique). Nous ne trouvons rien de tel dans notre démocratie contemporaine basée sur le contrat social rousseauiste passé entre citoyens égaux en droit et libres de toute attache, de tout engagement. Dans cette conception politique, la société corrompt ce « tout parfait et solitaire » qu’est l’homme (eritis sicut deus) et le pouvoir des gouvernants est un pis-aller qu’il faut diviser pour se prémunir de ses abus. Une réflexion en profondeur sur un tel type de société et son gouvernement ne peut être une question indifférente pour tout catholique. L’étude réaliste de la politique par Aristote prolongée par Saint Thomas d’Aquin nous enseigne que l’homme est un animal politique : ce n’est pas un bon sauvage et il lui est naturel de vivre en société. De plus, parmi tous les régimes possibles, la royauté constitue habituellement le meilleur gouvernement[1], le plus vertueux et le plus apte à poursuivre le bien commun, tandis que notre démocratie moderne est le pire des régimes corrompus. Cette analyse est donc fondamentale puisque le Pape Pie XII a rappelé fort justement que « de la forme donnée à la société, conforme ou non aux lois divines, dépend et découle le bien ou le mal des âmes »[2]. Le Pape Pie XI a exposé avec force cette merveilleuse doctrine du Christ-Roi dans sa remarquable encyclique Quas Primas en 1925.  Il poursuivait ainsi l’œuvre de Saint Pie X, dont la devise était Omnia instaure in Christo, et celle de Pie IX et du Cardinal Pie[6]. S’appuyant sur les Saintes Écritures, le Pape Pie XI rappelle que Notre Seigneur est « le Roi établi par le Père sur Sion, sa montagne sainte, pour recevoir en héritage les nations et étendre son domaine jusqu’aux confins de la terre »[7]. Les nations et non simplement les individus, c’est-à-dire les peuples et les gouvernements, ce qui témoigne encore de l’universalité de sa royauté et surtout qu’il s’agit bien d’une royauté « au sens propre du mot » comme le rappelle l’encyclique et pas seulement « au sens métaphorique » (comme lorsque nous disons par exemple que Notre Seigneur Jésus-Christ est « Roi des cœurs »). En effet, si le Christ règne sur tous les hommes et sur les sociétés naturelles comme la famille, combien ne doit-il pas régner plus encore sur la vie publique, les associations, les entreprises et les institutions politiques. Les hommes ne peuvent cantonner Notre Seigneur Jésus-Christ à leur vie individuelle « privée » (c’est le « laïcisme ») et le priver ainsi de son autorité sur la vie politique puisqu’Il en est Lui-même à l’origine : « Non est potestas nisi a Deo[8] ».

L’Histoire Sainte comme l’histoire des chrétientés est remplie d’innombrables exemples où la conversion du chef entraîne celle de sa famille et de ses subordonnés car ce sont les supérieurs qui font les inférieurs (que l’on pense au centurion romain de l’Évangile). Sans cette affirmation publique de la foi par les premiers apôtres et disciples de Notre Seigneur Jésus-Christ, et leurs demandes inlassables qu’un culte public soit rendu à la vraie religion, l’empire romain puis la France ne se seraient jamais convertis et des millions d’âmes n’auraient pu être sauvées (depuis la conversion de Constantin en passant par le baptême de Clovis jusqu’aux missions dans tout l’empire français au 19ème siècle). Ce culte public rendu à la vraie religion est la condition nécessaire pour que le Christ règne effectivement sur les nations qui se consacrent à Lui en baptisant ses chefs et en leur conférant l’autorité politique pour qu’ils commandent en son nom. Pie XI fait ainsi œuvre éducatrice pour les États en instituant par l’encyclique Quas Primas la fête liturgique du Christ-Roi : « Les États apprendront par la célébration annuelle de cette fête que les gouvernants et les magistrats ont l’obligation, aussi bien que les particuliers, de rendre au Christ un culte public et d’obéir à ses lois […] car sa dignité royale exige que l’État tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens dans l’établissement des lois, dans l’administration de la justice, dans la formation intellectuelle et morale de la jeunesse, qui doit respecter la saine doctrine et la pureté des mœurs ».

Louis Lafargue

[1] Voir la démonstration de Saint Thomas dans le De Regno, traduction Rulleau, édition Civitas, 2010. Pour une introduction à cette question, voir l’article A propos du régime politique « le meilleur » par Bernard de Midelt dans le n°174 de la revue de l’Action Familiale et Scolaire (AFS).

[2] Pie XII, message de la Pentecôte, 1941.

[3] Daniel, VII 13-14.

[4] Mgr Tissier de Mallerais, Politique du Christ-Roi, revue Civitas n°12, 2ème trimestre 2004.

[5] Léon XIII, Annum sacrum, 25 mai 1899.

[6] Lire à ce sujet l’excellente synthèse du P. Théotime de Saint-Just, La royauté sociale de N.S. Jésus Christ d’après le Cardinal Pie parue en 1923.

[7] Psaume 2.

[8] « Toute autorité vient de Dieu », épitre de Saint Paul aux Romains, 13, 1.

Le style Louis XV

          Le style Louis XV est aussi appelé rocaille du fait d’une profusion de guirlandes de fleurs et d’un aspect parfois pittoresque. Mais il reste sobre dans son originalité, contrairement aux styles de même époque en Allemagne ou en Italie qui sont très exubérants. Cela lui confère une élégance certaine.

          Très influencé par les femmes – hélas les maîtresses de Louis XV-,  ce style est aussi révélateur d’une époque où le mode de vie se veut plus intime. C’est ainsi que les maisons auront des pièces plus petites avec des plafonds abaissés, l’intérieur vise à être mieux chauffé et douillet, avec des pièces dédiées aux usages particuliers. C’est notamment l’apparition de la salle à manger vers 1740. Côté décoration les parquets marquetés apparaissent au lieu du dallage de pierre jugé trop froid, et les boiseries sont peintes dans des tons pastel avec des panneaux travaillés de façon gracieuse.

           Le souci est au bien-être, et tout est choisi en fonction d’une harmonie.

Cette époque est certainement la plus grande du mobilier français avec des matériaux très variés, des astuces de fabrication uniques, les meubles devenant très maniables, sans cesser d’être élégants. Des familles entières travaillent de pères en fils, transmettant ainsi le savoir-faire.

          Les matériaux utilisés pour les meubles sont  le chêne et le noyer, le merisier, le frêne, le prunier, l’olivier, le châtaignier. Le hêtre, le tilleul et le noyer sont destinés aux sièges.

          Le bâti des très beaux meubles est en chêne, sapin ou peuplier.

          Le bois est davantage peint que doré. Les peintures sont en harmonie avec celles des pièces à vivre.

          Beaucoup de marqueterie avec des compositions de bouquets, gerbes, branchages ou dessins géométriques. Les marbres utilisés sont très beaux et donnent de belles couleurs au mobilier, sous forme de tablettes épaisses  et suivant les courbes du meuble.

          La laque venue d’Orient inspire des essais de copie mais malheureusement ne résistera pas au temps.

          L’exotisme est présent avec l’influence chinoise ou japonisante. Les bronzes, l’orfèvrerie ou les bois se parent tous de coquilles, de colombes ou de dauphins, de fleurs stylisées en bouquets ou guirlandes. Elles sont partout présentes.

          La ligne courbe est systématiquement utilisée assouplissant les formes et les motifs, en forme de S ou de C. Si nous retenons que le style Louis XV reproduit les formes féminines, il est facile de le reconnaître.

         Le fauteuil cabriolet apparaît, plus petit, plus maniable et donc facile à être déplacé dans une pièce pour les commodités de la conversation.

          La bergère est rendue confortable avec un coussin épais reposant sur le fond du siège ; le fauteuil de paille très répandu, plus simple avec quatre pieds cambrés et des traverses en fuseau, se voit beaucoup en Provence.

          Enfin apparaissent des chaises dites voyelles avec un dossier bas surmonté d’un accoudoir sur lesquels les hommes s‘assoient à califourchon pour suivre une partie de cartes, tout comme la bergère ponteuse.

Le canapé est très répandu, de même que les chaises longues dites duchesse (en bateau d’un seul tenant, ou brisées en plusieurs parties séparables).

          Il existe une grande diversité de tables : de toilette, de chevet, chiffonnières, à écrire. Elles sont raffinées, de petite taille et comportent souvent des astuces.

          De même pour les bureaux : plats, à dos d’âne, à cylindre.

          Enfin pour les objets du quotidien comme la vaisselle, les horloges, il n’y a plus rien de carré ou de rond, mais tout est chantourné, mouluré, torsadé.

          Le style Louis XVI reviendra à des lignes plus épurées, cette fantaisie baroque, exubérante ayant un peu lassé, mais cela se fera peu à peu par le style « Transition » qui assurera un passage en douceur entre les deux.

                                                                                                                      Jeanne de Thuringe

Rouleaux de saumon – Muffins aux mûres

ROULEAUX DE SAUMON FUME A L’AVOCAT ET AU CITRON (6 personnes)

Préparation 10 mn

6 grandes tranches de saumon fumé

3 avocats bien mûrs

1 citron vert

1/2 oignon violet

1 pointe de purée de piment

Huile de sésame

Sel

Pressez le citron. Mélangez le jus avec quelques gouttes d’huile de sésame et la purée de piment. Salez.

Découpez la chair d’avocat en petits dés. Arrosez-les de jus de citron en prenant soin que le citron les recouvre afin d’éviter le noircissement.

Étalez les tranches de saumon fumé. Garnissez-les de préparation à l’avocat. Enfermez la garniture en roulant la tranche de saumon.

Coupez les rouleaux de saumon pour en faire des petites bouchées de 3-4 cm. Décorez-les avec l’oignon émincé.

Servez bien frais.

MUFFINS AUX MÛRES

Voilà une recette qui donne son attrait à l’automne qui approche…

 Ingrédients (pour une douzaine de muffins) :

Farine : 300  g

Mûres : 250  g

Lait : 250  ml

Sucre en poudre : 100  g

Beurre : 75  g

Œufs : 2

Levure : 1  sachet

Sel : 1  pincée

 

Préchauffez le four à 180°C.

Rincez et égouttez les mûres.

Faites fondre le beurre dans une casserole.

Fouettez le mélange des œufs et du sucre jusqu’à ce qu’il blanchisse, puis ajoutez-y le lait et le beurre fondu.

Incorporez ensuite la farine, la levure chimique et le sel jusqu’à obtention d’une pâte lisse.

Ajoutez alors les mûres à la pâte et mélangez sans les écraser.

Enfournez 30 minutes et dégustez avec un thé au coin de la première flambée…