De la tenue à la messe

Les déplacements du prêtre dans le chœur sont soigneusement codifiés par respect pour la  présence de Notre-Seigneur dans le tabernacle. De la même façon, certaines règles élémentaires de politesse envers le Saint Sacrement, sont à respecter du côté des fidèles, petits et des grands.

A la messe, nous sommes en présence du Roi des Rois et Seigneur des Seigneurs, c’est pourquoi notre attitude doit se revêtir d’encore plus de respect que devant le plus grand des souverains terrestres.

Alors voici quelques principes de base applicables facilement :

  • Eteindre son téléphone portable avant d’entrer dans l’église ;
  • Se signer lentement avec de l’eau bénite ;
  • Faire une belle génuflexion, bien droite, en posant le genou droit à terre ;
  • Ne pas faire de bruit, ni parler haut en faisant ses commentaires pendant la cérémonie ;
  • Ne pas se retourner, ni bouger dans tous les sens ;
  • Poser ses pieds à plat par terre, sans croiser les jambes ni les poser sur l’agenouilloir, que l’on soit debout ou assis ; les tous jeunes enfants, trop petits pourront naturellement s’en servir néanmoins pour se hausser.
  • Eviter de tousser ou de se moucher bruyamment ; surtout pendant la Consécration où aucun bruit ne doit perturber l’adoration des fidèles.
  • Contrôler ses enfants afin que leur tenue ne gêne pas le prêtre ni les fidèles.
  • Si l’on doit sortir, ne pas rejoindre sa place pendant la lecture de l’Epitre, de l’Evangile, le sermon ou la Consécration mais rester discrètement au fond, pour ne pas perturber.
  • Avoir une tenue digne pour aller communier (proscrire les mains dans les poches ou derrière le dos). En revenant du banc de Communion, laisser la Sainte Hostie fondre sur la langue par respect pour les Saintes Espèces.

Vous remarquerez que ce sont des principes de base, dictés par la plus simple charité, qui vise à ne pas empêcher ses voisins de se recueillir et à garder une atmosphère de dignité qui sied à notre Créateur et Sauveur, réellement présent sur l’autel.

Comme le silence recueilli d’une foule priante est magnifique !

Bonjour, Monsieur Printemps

Bonjour, Monsieur Printemps

(Les chansons de Bob et Bobette, 1929)

Une délicieuse chanson enfantine, un peu surannée, mais si poétique.

Un bel effort de mémoire pour bambins et plus grands …

Vous en trouverez trois interprétations sur internet. Je vous ai sélectionné celle qui me paraît la plus harmonieuse.

On peut s’inspirer aussi, (pour mémoriser plus facilement la mélodie) de l’interprétation de Gérard Rinaldi . Attention en revanche aux intonations de cet interprète qui ne me paraissent pas correspondre à l’esprit très léger de la mélodie.

 Lien pour télécharger et enregistrer sur clé usb : https://www.bing.com/videos/search?q=bonjour+bonjour+monsieur+printemps&&view=detail&mid=8A11109D01A8C273D2FE8A11109D01A8C273D2FE&rvsmid=8A11109D01A8C273D2FE8A11109D01A8C273D2FE&fsscr=0&FORM=VDFSRV

Ce matin, un petit bonhomme,
Visage frais comme un bonbon,
Portant un bel habit vert pomme
Est arrivé dans le vallon.
C’est pour le saluer peut-être
Qu’aussitôt Monsieur le soleil
Avec tous ses rayons vermeils
A mis le nez à la fenêtre.
Alors, par les prés et les bois
Tous les petits enfants chantèrent à la fois

Bonjour, bonjour, Monsieur Printemps
À la grand-route des nuages
Avez-vous fait un beau voyage
Et qu’apportez-vous, si content ?
« Je vous apporte le beau temps, mes enfants »
A répondu Monsieur Printemps

Alors, il fit la pirouette
Puis un salut très solennel
De la fontaine encore muette
Il brisa la prison de gel
Voyant ça, dans leur nid de mousse
Les fauvettes et les pinsons
Entonnèrent à l’unisson
Leurs chansonnettes les plus douces
Le vieux clocher tout étonné
Joyeusement s’est mis à recarillonner

Bonjour, bonjour, Monsieur Printemps
Sortez votre boîte à peinture
La terre a besoin de verdure
Et de lilas tout fleurissants
« Vous en aurez dans un instant, mes enfants »
A répondu Monsieur Printemps

Et puis, avec ses mains fluettes,
Il cueillit une branche au bois
De cette magique baguette
Il frappa sur le sol trois fois
Avec les fleurs en ribambelle
Poussèrent tous les papillons
Et dans le ciel, en tourbillons,
Arrivèrent les hirondelles
Alors, tous les petits enfants
Se mirent à genoux et dirent suppliants

Et nous, et nous, Monsieur Printemps
Des petits bambins que nous sommes
Si vous vouliez faire des hommes
Vous en auriez pour un instant
« J’aime mieux vous laisser longtemps des enfants »

                               A répondu Monsieur Printemps.

 LE ROSSIGNOL Igor Stravinski

Cette fois-ci, je vous propose une mise en parallèle entre un « cantabile » et ce que le Seigneur nous a donné à l’état pur, le chant du rossignol …

Voilà le lien pour accéder au rossignol et le télécharger:

https://www.bing.com/videos/search?q=chants+de+rossignol&&view=detail&mid=DC765C9490748959A03BDC765C9490748959A03B&&FORM=VDRVRV

 

Une fois que vous avez goûté à cette merveille,  vous téléchargerez le lien suivant :

https://www.bing.com/videos/search?q=le+chant+du+rossignol+stravinski&&view=detail&mid=85E8D9D8558E4B42DE1285E8D9D8558E4B42DE12&&FORM=VDRVRV

C’est un extrait intitulé « la mélodie du rossignol », tiré de l’opéra suivant :

 LE ROSSIGNOL

Igor Stravinski (1882-1971)

 Opéra en trois actes d’après le conte d’Andersen, créé le 26 mai 1914 à l’Opéra de Paris

Interprétation par Nathalie Desay

 

Je ne suis pas spécialement une adepte de Stravinski, mais sa « mélodie du rossignol »  sait redonner, par ses vocalises, de manière assez saisissante, le chant incomparable de cet oiseau.

Et l’on peut rendre grâce au Créateur pour les capacités données à la voix humaine comme pour nos troubadours volatiles.

Si le thème « chants d’oiseaux »vous intéresse, vous pouvez aussi écouter, mais c’est orchestral (piano), « La prédication aux oiseaux  de St François d’Assise » de Franz Liszt.

LE NOËL DES PETITS SANTONS

LE NOËL DES PETITS SANTONS

Auteur compositeur : H. Ackermans, R. Sarvil, interprété par Tino Rossi

Facile à mémoriser, idéal pour une chorale d’enfants pendant la période de Noël

https://www.youtube.com/watch?v=-hD4xSRKeow

Dans une boîte en carton
Sommeillent les petits santons
Le berger… le rémouleur
Et l’Enfant-Jésus rédempteur
Le ravi qui le vit
Est toujours ravi
Les moutons
En coton
Sont serrés au fond
Un soir alors
Paraît l’étoile d’or
Et tous les petits santons
Quittent la boîte de carton

{Refrain:}
Naïvement
Dévotement
Ils vont à Dieu
Porter leurs vœux
Et leur chant
Est touchant
Noël, joyeux Noël
Noël joyeux de la Provence

Le berger comme autrefois
Montre le chemin aux trois rois
Et ces rois ont pour suivants
Des chameaux chargés de présents
Leurs manteaux
Sont très beaux
Dorés au pinceau
Et ils ont
Le menton
Noirci au charbon
De grand matin
J’ai vu passer leur train
Ils traînaient leurs pauvres pieds
Sur les gros rochers de papier
{au Refrain}

Dans l’étable de bois blanc
Il est là le divin enfant
Entre le bœuf au poil roux
Et le petit âne à l’œil doux
Et l’enfant
Vagissant
Murmure en dormant:
« Les jaloux
Sont des fous
Humains, aimez-vous »
Mais, au matin
Joyeux Noël prend fin
Alors les petits santons
Regagnent la boîte en carton

Naïvement
Dévotement
Ils dormiront
Dans du coton
En rêvant
Du doux chant
Noël, joyeux Noël
Noël joyeux de la Provence
Dormez chers petits santons
Dans votre boîte en carton
Noël, Noël, Noël

Le génie du froid

Voici un extrait remarquable par sa puissance évocatrice, véritablement saisissante, le contexte légendaire se prêtant à camper l’invraisemblable !

 « AIR DU GENIE DU FROID « 

Le Roi Arthur – Henry Purcell (1659-1695)

Semi-opéra ou « mask », acte III – Scène II – Interprété par Manuel Bras Da Costa

http://des-instantanes.blogspot.fr/2010/04/roi-arthur.html

 Le Roi Arthur raconte sa recherche pour retrouver sa fiancée Emmeline, enlevée par le roi Oswald.  Le magicien Osmond (à la solde du roi Oswald) montre à Emmeline les contrées les plus froides du globe et fait réveiller le Génie du Froid par Cupidon. Le Génie du froid pousse alors son chant glacial et supplie Cupidon : (« Let me freeze, let me freeze » … Laisse-moi être transi …)

Selon Gustave KOBBE (« Tout l’Opéra »), le Roi Arthur n’est pas un opéra à proprement parler, mais une musique pour accompagner le théâtre selon la coutume anglaise de l’époque. Et en effet, on ne peut comprendre cette composition si on en écoute uniquement la musique et le chant, les dialogues sont indispensables.

En 1660, la restauration royaliste anglaise permet la renaissance de la composition musicale.

La révolution de Cromwell avait dispersé le personnel de l’institution musicale pendant plusieurs décennies, la musique anglaise était presque morte mais le goût pour le « mask » ou théâtre subsistait.