L’unanimité des parents.

« La famille est une société en miniature qui possède sa fin propre et ses moyens déterminés. Cette autorité est détenue de plein droit par les parents qui l’exercent conjointement. Comme il leur est impossible de prendre ensemble toutes les déterminations, il convient qu’ils s’en partagent l’exercice. Ils en délégueront même une partie à des collaborateurs de leur choix. Cette répartition pratiquement obligatoire de l’autorité, ce choix des collaborateurs ont pour chaque famille une importance vitale. C’est de là que dépend le bien intellectuel, moral et religieux de l’enfant.

Les parents donneront toujours l’exemple d’une parfaite unanimité, d’une communauté de vue entière. Certaines phrases ne devraient jamais être prononcées par des parents soucieux de leur autorité : « Fais cela, mais que ton père n’en sache rien… », « Ne dis pas à ta mère que je t’ai permis telle chose, elle en serait mécontente… ». Procédé détestable : c’est enseigner pratiquement à l’enfant le mépris de l’autorité et ouvrir même parfois la porte au chantage.

Cette unanimité, toujours nécessaire, se manifestera à propos des questions graves, essentielles ; celles qui touchent au bien physique, intellectuel, moral ou religieux de l’enfant. Leur accord doit parfaitement être apparent aux yeux de l’enfant. Ne dites pas : « J’ai décidé que.. ; », « Je veux que… ». Dites « Ta mère et moi, nous avons décidé que…, « Nous voulons que… », etc…

Pour que leur unanimité soit évidente aux yeux de l’enfant, les parents éviteront de discuter en sa présence le pour ou le contre d’un ordre qu’ils songent à lui donner, surtout si celui-ci est grave. Sinon de ces discussions publiques il ne retiendra que ce qui lui est favorable. Quand il s’agit d’un adolescent, il n’est nullement exclu que l’on sollicite son avis, mais qu’il sache toujours que l’entretien n’a qu’un caractère purement consultatif ; cet entretien se conclura toujours par : « Ta mère et moi nous réfléchirons », et la décision finale sera toujours prise par les parents. »

    Votre fils – J.M. de Buck

Procédés trop habituels par lesquels on « gâte » un enfant.

« Donner à l’enfant tout ce qu’il désire et quand il le désire.

Le louer, l’exalter devant des amis et trouver « spirituelles » même ses gamineries et ses insolences.

Le menacer de sanctions sans jamais les exécuter.

Le punir quand il vous agace et lui passer tout quand il fâche les autres.

Le défendre et l’excuser quand ses maîtres veulent le punir.

Lui imposer ce qu’on n’exécute pas soi-même.

Rabaisser les autres en sa présence et lui montrer par là combien peu on les respecte.

Lui permettre de tirer constamment parti d’une autorité désunie.

Lui donner l’impression que l’important, l’essentiel dans la vie, c’est d’arriver, de gagner beaucoup d’argent.

Lui répéter à longueur de journée qu’il n’arrivera à rien, qu’il ne se corrigera jamais.

Négliger d’en faire un chrétien car presque à coup sûr, il deviendra un être malheureux et malfaisant. »

Extraits – L’art des arts – P. Duhr

Crêpes et Gougère

RECETTE DE CRÊPES FACILE 

Mettez la galettière au centre de la table, la maîtresse de maison sera au repos !

 Préparer la pâte 2 heures à l’avance.

Quantité pour 2 à 3 personnes :

250 gr de farine de froment

3oeufs
1 c à s d huile de tournesol

1 pincée de sel

1 demi-litre de lait

Laisser reposer pendant 2 heures dans un récipient recouvert d’un torchon avant de faire cuire soit dans la poêle à crêpes traditionnelle soit dans la galettière.

GOUGERES

Recette salée de la gougère idéale pour un dîner, accompagnée d une salade verte. Très pratique également pour emporter en pique-nique où à un dîner de cercle. Facile à préparer à l’avance car se réchauffe sans problème et peut également se congeler.

Pour 6 personnes

80gr de beurre

125gr de farine

4 œufs

125gr de gruyère

Noix de muscade

Sel, poivre

Mettez 1/4 de litre d’eau dans une casserole avec 80gr de beurre, un soupçon de noix de muscade, salez et poivrez. Portez à ébullition. Versez la farine, retirez du feu et remuez énergiquement à la cuillère en bois jusqu’à obtenir une pâte homogène. Incorporez les œufs entiers un à un en battant énergiquement. Ajoutez le gruyère râpé. Beurrez un moule où prenez un moule en silicone, et remplissez-le totalement, ou déposez-y des noix de pâte tous les 2 cm, en forme de couronne. A la cuisson les choux gonfleront et se toucheront. Badigeonnez les légèrement de jaune d’œuf .Enfournez 35 mn environ à four moyen (180 °, thermostat 5 / 6)

Quelles formules de politesse employer dans les mails ?

 S’il est vrai que les mails dans leur style télégraphique, font souvent fi des formules de politesse, nous ne devons pas pour autant oublier l’usage des tournures plus sophistiquées que le BIZZZZ universel.

Voici quelques exemples :

A la place de « Bonjour », si vous ne connaissez pas l’interlocuteur, il vaut mieux écrire : Madame, ou Monsieur, c’est moins cavalier.

Les phrases doivent être complètes, et les formes respectées. On ne dit pas : « je m’excuse », mais « je vous prie de m’excuser » ;  « Merci d’avance pour la rapidité de votre réponse », mais « je vous saurais gré de me répondre rapidement ».

Au lieu de « Cordialement », ou « Salutations » : « Je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations ». Une formule plus laconique serait : « Bien à vous ». Notez qu’une femme n’envoie pas de sentiments à un homme, et que l’on n’envoie pas son meilleur souvenir à un supérieur hiérarchique.

Si le ton est plus familier, rien n’empêche d’écrire, « Je t’embrasse affectueusement » ou « Affectueusement »  tout court, plutôt que « Bisous ».

Rien de très grave dans tout ça, me direz-vous ! Non, mais si nous n’y prenons garde, le français va se résumer à : « Salut », « ok », « Bye » ! Alors, essayons de sauver nos bonnes vieilles expressions un peu fanées, héritières de millions de chefs-d’œuvre épistolaires, sous peine qu’elles ne puissent plus être transmises aux jeunes générations qui ne les comprendront plus.

FEMME ET MÈRE

          A ta place de jeune fille, tu es appelée à la maternité, tu es déjà mère en quelque sorte.

C’est une grâce d’être femme ! Tout ton être est conçu pour être mère des âmes, c’est ta vocation propre.

          Cette maternité avant tout spirituelle ou physique – cette dernière t’étant donnée en son heure, ou non – t’inscrit dans les pas de la maternité divine de Notre Dame, à laquelle tu participes.

          En effet à l’image de la Vierge qui écoute, de la Vierge qui prie, de la Vierge Mère et de la Vierge qui offre, tu as la grande mission, un peu mystérieuse, d’enfanter les âmes à Dieu.

          Lorsque tu La contemples dans la prière et que tu l’imites dans Ses vertus, ton âme apprend d’Elle ce qu’il faut pour être

          Femme et Mère.

           Le monde a en effet tant besoin d’âmes données, qui de façon effacée et silencieuse, le portent dans le secret de leurs cœurs.

          Des femmes qui offrent leurs conseils dans le secret des âmes, consolent et donnent le meilleur d’elles-mêmes : un sourire, un encouragement, un temps d’écoute, un service, un remerciement, et laissent derrière elles un peu de la bonté de Dieu.

          Des femmes qui voyant ce qui manque à chacun, ne se posent pas en juges avec dureté mais qui par leurs prières, leurs mille et un renoncements quotidiens, méritent pour ceux qu’elles croisent.

          Des femmes qui sentent ce que d’autres ne voient pas et ont la force d’avertir à temps du danger.

          Des femmes, enfin, à l’âme très haute, qui non seulement méritent mais aussi prennent sur elles les péchés de ceux et celles confiées à leur cœur, étant alors très profondément

          Femme et Mère.

             La religieuse en est le plus bel exemple, elle qui sans cesse porte les intentions données, sans même les nommer, comme on porte physiquement un enfant, obtenant ainsi le retournement des cœurs et des grâces inestimables.

Tu peux, toi aussi, sans être sous l’habit, enfanter des âmes, et faire grandir en elles ce qu’il y a de meilleur, désirant pour chacune sa ressemblance au Christ. C’est Lui qui fera le travail en chacune, parce qu’après avoir deviné ses besoins, tu auras prié, offert et présenté au Divin Maître tes protégés.

          Que ce soient tes élèves, tes filleuls, tes neveux, tes amis, tes collègues de travail, malgré tes défauts, ta misère, tu peux, quelle que soit ta place, les maintenir dans l’amitié de Dieu mais aussi faire renaître à la grâce tant d’âmes.

          Par l’oraison, les sacrements, la lecture, le renoncement à la facilité du temps présent, le courage de garder ta dignité de baptisée, le maintien de ta joie intérieure et de ton sourire, alors que tu aurais envie d’exprimer tout le contraire, tu seras de plus en plus

    Femme et Mère.

      Jeanne de Thuringe