Ma bibliothèque

ENFANTS :

– 4 ans : Merveilles de la nature – Kimane – 2020

Activités dès 5 ans : Les arbres et les fleurs (coloriage) – Mila – 2020

Dès 6 ans : L’étoile du petit berger – A-S Droulers – Aquar’ailes – 2014

– A partir de 8 ans : Les métiers oubliés à travers l’art – Palette – 2020

– Dès 12 ans : En Acadie par le feu et par le fer – Léon Ville – Saint Rémi – 2020

– A partir de 14 ans : Al-Huda, galère de l’espoir – Elor -2002

 

ADULTES (à partir de 16 ans) :

– Vie chrétienne : La famille catholique – M. l’abbé Troadec – Clovis – 2011

– Culture chrétienne : Les peintres de l’invisible – Laurent Dandrieu, Le Cerf – 2016

– Spiritualité : La vie intérieure de la Très Sainte Vierge – J-J. Olier -Artège – 2020

Politique : Comment on relève un Etat – Salazar – Chiré – 2020

 

Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

 

La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à : PlaisirdeLire75@gmail.com 

 

Savoir mourir

           Parmi les règles de savoir-vivre, au-delà des générations, il persiste une loi élémentaire et universelle, qui est celle du : « savoir-mourir ». Ce terme a certainement besoin de précisions pour pouvoir être pleinement compris.

           « Gouverner, c’est prévoir », et anticiper les bouleversements que la mort du chef de famille, ou de son épouse, ne manqueront pas de créer dans l’équilibre familial, est une saine prudence et la meilleure des charités que nous puissions faire à nos descendants. Dès lors, afin de limiter les embarras, querelles ou crises majeures qui peuvent naître ou se cristalliser après leur décès, il est du devoir des parents de fixer clairement de leur vivant leurs dernières volontés, si le temps leur en est donné. C’est pourquoi, il n’est pas nécessaire d’être à la retraite pour penser à ces choses-là, quitte à revenir dessus plus tard en apportant les modifications nécessaires.

  Tout d’abord, il est indispensable d’indiquer ce que l’on souhaite pour son enterrement : préparer le lieu de son inhumation en prévoyant une concession dans un cimetière, préciser clairement que nous souhaitons le rite traditionnel (si besoin utiliser les formules juridiques adéquates), avec quel prêtre, réserver telle somme pour couvrir les frais et faire célébrer un trentain grégorien pour le repos de son âme…

  Il faut bien sûr, régler ses affaires matérielles en rédigeant un testament qui attribue le plus précisément ses biens nominativement, autant que possible, afin qu’il ne subsiste pas de doute ni de motifs de brouilles, fréquentes en ces occasions où l’unité familiale peut bien souvent se disloquer pour des broutilles. Des formules de testament qui en assurent la légalité, se trouvent facilement. A noter qu’il vaut mieux s’y prendre relativement « jeune » pour étudier les possibilités légales de transmettre (pour les personnes qui ont un patrimoine conséquent), car elles sont parfois assez complexes et l’on peut bénéficier de décotes fiscales en anticipant. La prudence reste toutefois de mise en ce domaine, car des donations prématurées en faveur d’enfants trop jeunes, sous prétexte d’optimisation fiscale, peuvent parfois modifier défavorablement les rapports d’autorité familiale nécessaires à leur progrès spirituel et moral. 

  Car en effet, ce qui est le plus important, c’est de laisser un testament moral : si l’on a une bonne plume, ou en laissant parler son âme, rédiger quelques lignes de considérations spirituelles, d’affection, de récit d’histoire familiale, ou un petit mot personnel pour chacun de ses enfants, et son conjoint, qu’il pourra relire dans les moments de peine, de doute ou d’épreuve. C’est ce qui va rester de toute une vie ; il faut donc en soigner les termes et y réfléchir soigneusement, au besoin dans la prière. Il convient également d’écrire ce testament moral séparément du testament officiel, car il n’est pas nécessaire qu’il soit montré au notaire.

  Enfin, il semble nécessaire de prévoir les moyens de subsistance du conjoint survivant, ou des enfants encore à charge, soit en se créant un patrimoine dont les revenus permettront de percevoir le nécessaire, soit en souscrivant une assurance qui permettra à sa famille de conserver un niveau de vie correct, et même d’éviter à la jeune veuve de travailler pour continuer à élever ses enfants sereinement.

 

  Prévoir, ou rédiger son testament, ne fait pas mourir. Cela soulage même la conscience d’un grand poids, dans la joie d’avoir envisagé la réalité en face et d’avoir accompli son devoir jusqu’au bout, en se confiant à la miséricorde divine.

 

Tarte aux fruits – Galettes salées

Tarte aux fruits

Pour 8 à 10 personnes 

 

Ingrédients pour le sablé breton :

3 jaunes d’œufs 

120 g sucre en poudre

120 g de beurre salé 

210 g de farine

1 sachet de levure

1 sachet de sucre vanillé 

 

Préparation du sablé breton :

Écraser le beurre en pommade, 

Battre les jaunes avec le sucre, 

Y incorporer le beurre, puis la farine mélangée à la levure,

Former une boule et laisser reposer au réfrigérateur pendant 1 heure,

Étaler la pâte et mettre au four à 170 degrés pendant 15 à 20 minutes.

Ingrédients pour la crème pâtissière à la vanille 

500 ml de lait tempéré 

20 g de beurre 

6 jaunes d’œufs 

20 g de farine 

30 g de maïzena 

100 g de sucre

2 gousses de vanille fendues 

Préparation de la crème pâtissière :

Chauffer le lait avec la vanille jusqu’à ébullition,

Fouetter les jaunes d’œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse, 

Y ajouter progressivement la maïzena et la farine, 

Verser la moitié du lait, mélanger délicatement puis de façon plus énergétique. 

Reverser la crème dans la casserole de lait et remettre à feu doux en mélangeant sans cesse jusqu’à épaississement de la crème. 

Laisser refroidir et l’étaler sur le sablé.

Décorer à sa guise avec des fruits de saison. 

 

Galettes salées

Ingrédients  pour 12 galettes :

250 g de farine de blé noir

2 œufs 

Gros sel 

1/2 litre d’eau 

Bien mélanger le tout au batteur et laisser reposer pendant 2 heures,

Faire cuire dans une galetière et y mettre les ingrédients de votre choix :

– Coquilles st Jacques dans sa fondue de poireaux 

– Jambon œuf fromage 

– Andouille à la moutarde 

– Lardons champignons 

– Feta, tomates, poivrons 

– Chèvre miel …..

Surtout mettre une bonne noix de beurre salé !!!

 

Le chef de famille – La femme – Saint Joseph

Le chef de famille

            Le chef doit être un exemple vivant de charité et de justice, de prévoyance et de loyauté. Il lui appartient de pressentir les difficultés qui s’avancent, les problèmes qu’il faudra résoudre, de consulter et de trancher à temps, en informant de la décision, et autant que possible, de ses motifs. Lorsque celui qui exerce l’autorité est aux écoutes des besoins de ceux qui l’entourent, qu’il sait avec douceur leur donner place et rang, c’est presque spontanément que la paix se développe dans la communauté, car la prudence ordonnée à la charité y règne comme une évidence. Cela devient occasion d’entente, ou plutôt de communion entre les membres d’un corps qui sont vitalement unis à la tête de ce corps.

Gustave Thibon

 

La femme

            « La femme, amie des silences de sa maison, donne au monde une leçon d’ordre. Elle se tient à la place qui est sienne. Elle proclame aussi fortement qu’il est humainement possible la réussite expérimentée depuis des milliers d’années et qui ne s’inscrit pas seulement dans l’ordre d’une époque, mais dans celui d’une nature. Comme une pierre anonyme dans un édifice, s’appuyant sur ce qui est en bas, elle soutient ce qui est en haut. Elle légitime et unit l’un et l’autre de tout son être. Elle est, pour l’édifice, totale bénédiction. Son action muette figure la paix de l’efficience, la splendeur du service intégral. »

Marie-Paule Vinay, Académie française

 

Saint Joseph, modèle des chefs de famille 

           Si les chefs de famille doivent, comme tels, exiger la respectueuse obéissance et désirer l’amour de leurs enfants, qu’ils sachent être dignes de ce qu’ils souhaitent, en restant intimement unis eux-mêmes, comme saint Joseph, au Père qui est dans les cieux.

Qu’avec saint Joseph, ils apprennent à connaître par la prière filiale, les bons plaisirs divins sur ceux dont ils ont la charge. Qu’ils sachent aussi écouter les réponses du Père et sans attendre de révélations, qu’ils se déterminent à agir d’après les circonstances et les personnes au mieux de la volonté divine.

O saint Joseph, donnez-nous la force de vous imiter, chacun à notre place providentielle.

Chef énergique de la Sainte Famille, priez pour qu’avec vous, tous les chefs, tous les supérieurs, les plus élevés comme les plus humbles, sachent prendre comme vous, sous le regard de Dieu, leurs responsabilités.

Père R. de la Chevasnerie

 

Son épaule

Cette méditation s’adresse plus particulièrement aux épouses et aux fiancées, comme une louange….

 Lorsque Dieu a mis sur notre route celui qui est (ou sera bientôt) le compagnon de nos jours, il nous a donné une épaule sur laquelle nous appuyer pour nous conduire. Si l’homme a besoin de notre délicatesse pour tempérer et affiner la perception des êtres et des choses, la force de la décision lui appartient, et il faut y voir la volonté divine.

C’est aussi pour cela que dans l’ordre spirituel, les monastères de femmes sont (ou étaient) placés près de ceux des hommes.

Il importe donc, lorsque la rudesse ou l’impatience le gagne, que nous n’oublions pas son rôle et sa force, laissant passer l’orage avec patience, continuant d’admirer, plutôt que maugréer, celui qui nous protège de… son épaule.

 

Cette épaule, le Père l’a voulue, en saint Joseph, pour veiller sur la Sainte Famille. Que serait-elle devenue dans ses épreuves, sans son calme et son efficacité ?

Obéissant à la volonté divine avec le bon sens de l’artisan, responsable, les pieds sur terre, il fut celui qui guida Jésus et Marie dans le désert, les nourrit et les protégea.

La sainte Vierge devait être toute confiante en ses décisions et louer le Seigneur de cet homme juste, simple, et bon, qui lui avait été donné.

Il importe donc comme elle, que nous sachions louer notre époux, et aussi devant nos enfants, à cause de son épaule.

 

Aussi ne remettons pas en cause les décisions prises, ne les critiquons pas, comme trop souvent notre esprit féminin y est enclin.

Ne soyons pas une épouse capricieuse voulant faire sa propre volonté, trop sujette au changement de nos humeurs et à notre grande sensibilité, qui sait si bien faire passer ce qu’elle veut…

Avoir une épaule sur laquelle s’appuyer, veut dire aussi la respecter, la faire respecter, et s’y soumettre, surtout si cela coûte un peu car nous aurions tant voulu faire à notre guise…

Un jour, peut-être, certaines verront leur époux s’agenouiller à leur côté, pour un fiat douloureux devant l’épreuve inattendue, réciter le Notre Père et prononcer fortement les mots « Que votre volonté soit faite ».

Louons alors toute la grandeur de son épaule.

 

S’il nous semble, parfois, que sa force le quitte, sous une épreuve ou un souci professionnel, sachons rester présente, mais discrète et prions pour lui, en essayant de lui faire plaisir et de ne pas le contrarier davantage.

Aussi fort soit-il, il reste un homme avec ses faiblesses, ses défauts et ses limites.

Alors à notre tour, soyons la petite épaule dont il a besoin à ce moment-là, sans le brusquer, pour lui redonner courage, et puisons dans les grâces du mariage afin de soutenir son épaule.

Les mois et les années passent avec leurs joies et leurs croix. Peut-être aurons-nous physiquement à le soutenir, à l’entourer de nos soins. N’oublions jamais alors, qu’il reste le socle du foyer. La sagesse de l’âge, malgré les diminutions, n’amoindrit pas le respect et la richesse de celui qui a toujours une épaule à nous offrir, comme aux générations futures.

Rendons toujours grâce à Dieu pour cette épaule qu’Il nous a donnée.

 A mon mari depuis 30 ans

Jeanne de Thuringe