Repassage à l’amidon

Pour un repassage impeccable du linge liturgique, pour les robes de baptême ou de communion, cette technique d’amidonnage :

–  15 g, soit 3 cuillères à soupe d’amidon de riz en cristaux « Remy » pour 1 litre d’eau

–  Prélevez 125 ml du litre d’eau pour délayer l’amidon.

– Chauffer le reste de l’eau jusqu’à ébullition, puis verser progressivement dans l’amidon délayé.

– Bien remuer, puis laisser tiédir (30 à 40 minutes environ)

– Plonger plusieurs fois le linge dans le bain d’amidon

– Essorer à la main

– Pour étendre le linge, le disposer bien à plat sur une toile cirée ou un plastique lisse, en lui donnant sa forme carrée. Lorsqu’il se décolle tout seul, il peut être repassé.

– Il ressort alors impeccable, sans pli au repassage.             

 D’une lectrice, Mme D.

Avec tous les remerciements de la rédaction

 

Vous appréciez cette rubrique ? Vous trouvez ces astuces intéressantes ou vous en connaissez de bien meilleures ? Alors … partageons nos talents ! N’hésitez pas à écrire au journal.

 

Le chef de famille

Chers grands-parents,

 

I – Le principe

           Il m’a semblé, de prime abord, que cet article s’adresserait principalement aux grands-pères. Cependant, après relecture de l’épître de Saint Paul1, je me suis aperçue de la finesse avec laquelle l’église donnait son rôle à chacun des époux. Elle ne fixe pas ce que chacun doit imposer à l’autre, mais plutôt ce que chacun doit s’imposer à soi-même pour que la famille fonctionne harmonieusement. « Maris, aimez vos femmes… femmes, soyez soumises à vos maris ». Le chef de famille existe parce que son épouse lui en laisse la place ! L’exigence est forte pour les deux époux ! Le mari doit aimer sa femme comme le Christ a aimé l’Eglise et est mort pour elle ! La femme doit être soumise en tout à son mari ! La sainteté de la famille est subordonnée à l’application de ces préceptes de l’Ecriture !

Bien sûr, l’esprit dans lequel ces prescriptions doivent être appliquées mérite d’être bien compris. La hiérarchie dans le ménage doit être comprise comme un binôme ordonné. La plupart des décisions quotidiennes sont prises en accord, parfois après discussion… l’intelligence et l’amour doivent présider aux rapports entre les époux, dans le respect du principe.

II – Et chez les grands-parents ?

  Ce modèle est-il uniquement destiné aux jeunes familles ou doit-il perdurer quand la famille se développe et que les enfants se marient ?

Il est certain que l’autorité paternelle du grand-père doit s’appliquer différemment, en particulier quand les jeunes familles prennent de la maturité. Son autorité devient moins directive, une plus grande liberté est laissée aux parents, accompagnée d’une grande disponibilité pour ses petits-enfants. On va en vacances chez les grands-parents et il y existe une liberté de bon aloi permettant à chaque famille et à chacun de s’épanouir en harmonie2.

Cependant, même dans cette situation, la structure familiale doit être maintenue. Si les grands parents laissent une certaine latitude aux enfants pour mener leur vie de famille au sein de la « grande famille », un ordre suffisant doit demeurer pour que chacun garde sa place.

Il n’y a certainement pas une seule manière de faire ! Les traditions des familles, les usages des pièces rapportées, la personnalité de chacun permettent l’épanouissement de modèles variés. Il nous semble que quelques principes de nature à structurer les choses doivent être appliqués.

Les grands-parents sont maîtres chez eux et leurs enfants viennent « pour leur faire plaisir » et nourrir la cohésion familiale. Ils doivent être délicats et vigilants à respecter les usages de la maison.

De leur côté, les grands-parents doivent veiller à ce que les familles disposent de la liberté indispensable pour s’épanouir. Chaque famille est différente et, s’il est primordial que chacun se soumette aux usages d’une vie commune harmonieuse, il peut être bien, en fonction des circonstances, de tolérer certaines imperfections pour conserver une bonne entente nécessaire à un bien supérieur. 

Les grands-parents – nous en avons déjà parlé – doivent veiller à la conservation des traditions et des usages de la famille…

Une bonne méthode est de créer un cadre permettant à la structure familiale de vivre, commençant par la prière de matin, quelques règles de vie commune (tenues, attitudes, horaires…), une attention au respect de chacun, une saine ambiance familiale et un appui constant mais généralement discret de l’autorité des parents pour permettre l’épanouissement équilibré de chaque famille.

  Prions saint Joachim et sainte Anne, patrons des grands-parents de nous éclairer dans notre rôle de chefs de famille et de nous aider à piloter au mieux notre barque.

Bon courage à tous !

 Des grands-parents

 

1 Ephésiens 5,22

2 Nous avons abordé le sujet dans le « FA N°5 » : « Les grands-parents confidents ».

 

Le père de famille

 Chère Bertille,

            Un grand merci pour ta dernière lettre et les nouvelles que tu me donnes ! Tu me dis avoir eu des conversations intéressantes avec ta responsable, tu m’expliques qu’elle est mariée et a deux enfants. La manière de vivre de cette famille fait écho à d’autres situations que tu connais et tu t’interroges sur le rôle du père de famille et comment l’épouse peut l’aider dans sa tâche.

   Il est vrai que, de plus en plus, nous sommes entourés de familles où l’homme et la femme vivent comme s’ils étaient égaux : chacun a son travail, sa voiture, ses collègues, son activité sportive ; ils partagent les tâches : le soin des enfants, les courses, les déplacements pour les enfants, la cuisine. Cela apparaît plus comme la somme de deux vies égoïstes. On se demande alors ce qui peut bien faire l’unité de la famille. Eh bien, ma chère Bertille, dans un foyer catholique, c’est le père de famille qui fait l’unité. Il donne un cadre, il indique le but à suivre, il est garant et protecteur de sa famille.

   Le père de famille donne le cadre. En effet, la famille est composée de plusieurs individus qui composent une petite société. Pour que cette dernière fonctionne il faut qu’il y ait un ordre, une hiérarchie, que chacun soit soumis à une seule autorité que le Bon Dieu a confiée au père de famille. C’est ce que nous dit Pie XII dans l’une de ses allocutions aux nouveaux époux : « Maris, vous avez été investis de l’autorité. Dans votre foyer, chacun de vous est le chef, avec toutes les obligations et les responsabilités que ce titre comporte. N’hésitez donc pas à exercer cette autorité ; ne vous soustrayez pas à ces devoirs, ne fuyez pas ces responsabilités. Que l’indolence, la négligence, l’égoïsme et les passe-temps ne vous fassent pas abandonner le gouvernail du navire familial confié à vos mains1.» Et nous, femmes, nous devons en être conscientes, pour laisser à notre mari toute sa place de chef. Cela ne veut pas dire que nous lui sommes inférieures. Nous retrouvons dans cette organisation de la famille la grande Sagesse du Bon Dieu. L’homme et la femme ont été créés de manière à ce qu’ils soient complémentaires : « Dieu a donné à la femme des vertus particulières qui la rendent apte à l’œuvre grandiose de la maternité. Ce sont la délicatesse, la persévérance, l’endurance dans la douleur, le don de soi, une intuition particulière pour deviner la souffrance des plus faibles et une ardente compassion pour la soulager. Mais cette sensibilité très fine risque fort, si elle n’est pas canalisée, de prendre le pas sur la raison […]. Comment se prévenir contre des débordements si naturels sinon, comme l’homme lui-même d’ailleurs, par une conduite ferme, et donc par l’autorité de son mari ? Et la femme est bien à plaindre si celui-ci ne remplit pas sa mission à ses côtés, ou si elle-même s’y soustrait2. »

   Le père de famille indique le but à atteindre, c’est-à-dire le Ciel. Il doit conduire sa famille vers le Bon Dieu. Voici ce que dit le Père Jean-Dominique : « Le père de famille n’est qu’un représentant de Dieu et doit donc user de son autorité au nom, et seulement au nom de Dieu3. » « …parce qu’elle nous est donnée par Jésus-Christ, cette suprême autorité que le père a dans sa famille même, afin de la conduire à la fin pour laquelle Dieu l’a établie. Le nom de père ne convient qu’à Dieu, et Dieu l’a en quelque sorte donné aux mortels pour montrer non seulement le respect dans lequel le père doit être tenu, mais l’autorité suprême qu’il doit exercer dans la famille elle-même4. »

           L’épouse a ici une place très importante et belle, comme nous l’explique le pape Pie XII : « Et vous, épouses, élevez vos cœurs ! Ne vous contentez pas d’accepter et presque subir l’autorité de votre époux, à qui Dieu vous a soumises par les dispositions de la nature et de la grâce. Dans votre sincère soumission, vous devez aimer l’autorité de votre mari, l’aimer avec l’amour respectueux que vous portez à l’autorité même de Notre Seigneur, de qui descend tout pouvoir de chef. […]. Nombre de voix autour de vous vous la représentent, cette sujétion, comme quelque chose d’injuste ; elles vous suggèreront une indépendance plus fière, vous répèteront que vous êtes, en toutes choses, les égales de vos maris et que, sous bien des aspects, vous leur êtes supérieures. Prenez garde à ces paroles de serpent, de tentations, de mensonges, ne devenez pas d’autres Eve, ne vous détournez pas du seul chemin qui puisse vous conduire, même dès ici-bas, au vrai bonheur5.» Le père de famille, aidé de son épouse pourra conduire sa famille à la sainteté en éduquant la volonté de ses enfants et en montrant l’exemple. Il ne doit être inconditionnel que de Dieu.

  Le père est garant et protecteur de sa famille. « Par ailleurs, un aspect de cette autorité revêt de nos jours une particulière importance, c’est le devoir qui incombe au mari de protéger sa femme et ses enfants. Car il est vrai également en ce sens qu’il doit user d’une grande vigilance et d’une force parfois farouche pour éloigner du foyer et des âmes à lui confiées les assauts du démon et du monde. […] Ceci est tellement vrai que Notre Seigneur prend le chef de famille comme modèle pour mettre en garde ses disciples contre l’insouciance : « Sachez le bien, si le père de famille savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison.» Or le voleur le plus dangereux est bien celui des âmes6. »

  Voilà, ma chère Bertille, comment doit être une famille catholique pour être bien unie. Et c’est seulement ainsi qu’elle pourra tendre à la sainteté car elle correspondra au plan divin, chacun y ayant sa place et remplissant de tout son cœur la mission que le Bon Dieu lui a donnée.

 

Anne

1  Pie XII DISCOURS AUX JEUNES ÉPOUX – 10 septembre 1941

2 Père Jean-Dominique, Le père de famille. p.34

3 Père Jean-Dominique, Le père de famille. p.32

4 Saint Pie X Lamento ne piu – 27 octobre 1907

5 Pie XII DISCOURS AUX JEUNES ÉPOUX – 10 septembre 1941

6 Père Jean-Dominique, Le père de famille. p.48-49

 

 

 

Saints de France

Refrain :

Saints de France à qui notre histoire

Doit ses jours de plus belle gloire,

Dans le malheur et le danger

Vous saurez bien nous protéger (bis)

 

  1. De la France qui se lève,

Dieu bénit le clair matin.

Par Clotilde et Geneviève,

Saint Rémi et Saint Martin.

 

  1. Des vieux Francs, la foi profonde

De l’Eglise est le soutien.

Et Saint Louis présente au monde

L’idéal du Roi chrétien.

 

  1. Pour transmettre les messages

De son Cœur victorieux,

Dieu choisit nos vierges sages

De Paray et de Lisieux

 

  1. Quand se meurt la France en larmes,

Le secours lui vient du Ciel.

Jeanne d’Arc reçoit ses armes

De l’archange Saint Michel.

 

  1. O grands Saints la France est fière

De compter près du Seigneur,

Tant d’élus dont la prière

Est un gage de bonheur.

 

A écouter dans les productions du Chœur Montjoie Saint Denis

 

Fête de Sainte Cécile

Notre citation pour novembre et décembre :  

« Il n’y a de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat, l’homme qui chante, l’homme qui bénit, l’homme qui sacrifie et se sacrifie », Charles Baudelaire.  

 Sanctus

Messe Solennelle de sainte Cécile

Charles Gounod (1818, Paris – 1893, Saint-Cloud)

 

 

 

 

 

 

 


Le 22 novembre prochain, honneur à la patronne de cette rubrique puisqu’elle est la patronne des musiciens, honneur à sainte Cécile dont le nom est inscrit au Canon de la Messe.

 

Cette Messe solennelle en l’honneur de sainte Cécile, composition musicale de Charles Gounod, son œuvre la plus connue (hormis ses opéras), fut donnée pour la première fois le 22 (ou le 29) novembre 1855 à l’église Saint-Eustache de Paris, pour la sainte Cécile.

 

Née en l’an 200, Cécile est mariée contre son gré au païen Valérien. Le soir de son mariage, Cécile révèle à son mari qu’elle a fait vœu de virginité et le convertit ainsi qu’un peu plus tard, son beau-frère Tiburce. Elle subit le martyre par trois fois jusqu’à sa décapitation, en chantant des hymnes à Notre-Seigneur. Pour cette raison sainte Cécile est devenue patronne des musiciens.

En octobre 1599, lorsqu’à la demande du cardinal Sfondate, on ouvrit le sarcophage de la sainte, son corps était encore intact. Le sculpteur romain, Maderno exécuta la réplique fidèle du corps supplicié, œuvre que l’on peut toujours contempler dans l’Eglise Sainte Cécile du Trastevere, à Rome.

 

Sanctus, Sanctus, Sanctus Dóminus Deus Sábaoth


Pleni sunt caeli et terra glória tua


Hosánna in excélsis


Benedíctus qui venit in nómine Dómini

 

Hosánna in excélsis.

 

 

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