La tenue du dimanche

 

Quels que soient les goûts vestimentaires de chacun, il est une coutume à sauvegarder, qui est de « s’endimancher ». Si le mot prête désormais à rire pour beaucoup, sa réalité disparait malheureusement avec le style « casual », décontracté, qui est de mise dès le vendredi.

Une petite chose est oubliée : le Dimanche est le jour qui appartient au Bon Dieu. Et, par respect pour lui, pour l’honorer, nous nous devons de le fêter non seulement par l’assistance à la messe, qui est bien sûr le principal, mais également par une tenue vestimentaire digne de notre Créateur, plus raffinée qu’à l’ordinaire, et qui est la marque de la déférence que nous lui portons. Et cela vaut pour les hommes comme pour les femmes !

S’habiller « moins bien » le dimanche que les jours de semaine, n’est-ce pas la preuve d’une inversion des valeurs ? Dieu n’est-il pas infiniment plus important que le plus difficile de nos clients ou que notre patron lui-même ? De même pour les grandes fêtes religieuses, il est tout à fait normal de veiller à s’habiller avec davantage de soin, non pas par convenance mondaine, mais avant tout pour le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

Et ne croyez pas que cela soit anodin : non seulement, si nous le faisons sans vanité, cela nous met dans des dispositions de piété, mais ce seul témoignage peut convertir plus d’un passant à notre insu !

Alors, surtout le dimanche, n’hésitons pas à nous montrer tels que nous sommes : des Catholiques.

Ma Bibliothèque

 

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve (avec les remarques nécessaires si besoin est) pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

 ENFANTS :

– Livre à lire à partir de 4 ans – Blancheline – Père Castor – 2019

– Dès 6 ans : L’apprenti sorcier – G. Müller – Ecole des Loisirs – 2019

– A partir de 8 ans : Légendes bretonnes – Editions des régionalismes – 2019

– Dès 10 ans : L’histoire d’Hellen Keller – L-A Hickok – 2019

– A partir de 12 ans : Jehannot et la petite sarrasine – H. Coudrier – Elor – 2019

 ADULTES (à partir de 16 ans)

– Hagiographie : Saint Joseph de Cotignac – Elise Humbert – Chiré – 2019

– Vie chrétienne : Le mariage chrétien – Pie XII- Clovis – 2019

– Spirituel : Le don de soi – P. J. Schrijvers – Clovis – 2018

– Politique : De la Prudence – La plus humaine des vertus – M. De Corte – DMM – 2019

– Roman : Nantes Rouge – X. Cebron de Liste – Persée – 2016

 

 Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

 La Revue : « Plaisir de lire » propose un choix de nouveautés pour toute la famille (distraction, histoire, activités manuelles) Envoi d’un numéro gratuit à feuilleter sur écran, à demander à : PlaisirdeLire75@gmail.com

 

Où sera ton cœur ?

Mercato : les 10 joueurs de football les plus chers du monde !

 Bertrand regarde les titres des journaux : Politique : « Forum de Davos : le PDG de JP Morgan loue Emmanuel Macron » ; Economie : « l’homme le plus riche du monde finalise son divorce » ; « Bernard Arnault garde la tête du classement des plus grandes fortunes » ; Sport : « Top 10 des plus gros transferts de l’histoire » ; « Kylian Mbappé est toujours le joueur le plus cher au monde !» …

La société actuelle nous pousse en permanence à considérer l’argent comme un but essentiel de la vie, ou tout au moins, le critère essentiel de sa réussite, à égalité avec les plaisirs du monde. Sommes-nous atteints par une nouvelle forme de la décadence romaine : « du pain et des jeux » ? Ne faut-il pas gagner plus et « se faire plaisir ? »  

Sommes-nous indifférents au regard que la société moderne porte sur nous : « il gagne bien sa vie, il a de la chance » ou au contraire « on se demande comment il fait avec son petit boulot ».

Qui dira de nous : « c’est une personne de valeur, profonde, tournée vers les autres, qui donne envie de lui ressembler » ?

Savoir de quel côté nous penchons

Alexandre Dumas fils rappelle que « l’argent est un bon serviteur et un mauvais maître ». (La Dame aux Camélias)

Considérons-nous l’argent comme une source de puissance ou une sécurité raisonnable ?

Y pensons-nous trop souvent soit parce que nous avons peur qu’il manque, soit parce que nous avons peur de ne pas le placer au bon rendement ?

Ne pensons-nous pas trop souvent au regard des autres sur notre voiture, notre métier, notre maison ou notre garde-robe ? 

Sommes-nous un éternel insatisfait de notre salaire, envieux des voisins, ne voyant que le nombre d’euros mensuels et le titre du poste ? N’oublions-nous pas que l’employeur peut valoriser aussi des qualités relationnelles et humaines, un esprit d’initiative au-delà du strict titre du poste, une bonne humeur préférable à notre pessimisme visible… Bien sûr, si nous souhaitons légitimement négocier notre salaire, il faut parfois faire des comparaisons. Appliquons alors les règles du discernement des esprits de Saint Ignace : si nous sommes troublés au lieu d’être sereins et positifs, c’est que nous sommes tentés de perdre l’esprit de pauvreté.

Au-delà de l’argent ! 

Ces questions nous montrent bien que l’esprit de pauvreté ne va pas de soi !

Cet esprit est une attitude de l’âme et de la volonté qui doit s’appliquer à tout ce que nous possédons au-delà de l’argent, même si ces possessions sont légitimes : biens matériels, notre temps, nos goûts et même notre réputation !  Oui, cet esprit peut et doit s’exercer chaque jour quelle que soit notre aisance financière. En voici cinq exemples :

  1. Savoir donner

« Quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite » (St Mat. VI-3). Un don, un cadeau, un service rendu doivent être vite oubliés. Acceptons les remerciements avec simplicité, sans coquetterie et passons à autre chose. C’est la meilleure manière de ne pas se dire plus tard… « quel ingrat, c’est toujours à sens unique » ou de se troubler parce qu’on n’aurait peut-être pas du donner. Donnons et oublions !

  1. Savoir demander :

Demander est plus difficile que donner ! Si l’inscription de nos enfants dans de bonnes écoles, fait peser trop de contraintes sur le budget de la famille, l’humilité et l’esprit de pauvreté nous commandent de demander des bourses, et de l’aide autour de nous, individuellement et par les divers réseaux d’entraide.

  1. Savoir rendre :

Anciens élèves qui avez tant reçus par des écoles qui sont restées bonnes, des mouvements de jeunes, des prêtres, de votre famille sachez rendre avec générosité par des dons, un soutien et de la reconnaissance visible !

Ce que nous avons reçu ne nous appartient pas, n’enterrons pas ce trésor comme un riche avare : transmettons-le !

  1. Se détacher du confort bourgeois :

La vie intérieure et le calme de la vie de famille sont indispensables. Pourtant, qui ne finit pas par s’attacher à ses petites habitudes, son train-train comme un riche à son trésor ?

Pantouflards pour certains, hyperactifs pour d’autres… Ne disons-nous pas trop souvent à nos enfants : « je n’ai pas le temps de t’écouter » au moment où eux en ont le plus besoin : lorsqu’ils rentrent de l’école et en week-end ?

Sachons accepter une idée du conjoint, ou un service à rendre à la paroisse, à l’école ou à quelqu’un qui en a besoin, sans dire « j’avais prévu autre chose ». Détachons-nous de notre temps et de notre confort parfois insensiblement égocentrique !

  1. Pauvreté spirituelle

L’esprit de pauvreté s’applique aussi dans ce domaine : il suffit de lire Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Tout est simple avec cet esprit !

Prenons conseil ! Un directeur spirituel saura nous aider à choisir les bons outils pour cultiver notre jardin spirituel, et nous éviter l’attachement à notre volonté propre.

Esprit de charité :

Soyons honnêtes, nous pouvons tous progresser sur l’un de ses cinq points… Avec cet esprit de pauvreté, qui est aussi un esprit de charité à pratiquer par chacun quel que soit son état, nous éviterons le reproche sévère de Léon Bloy : « je me suis demandé souvent quelle pouvait être la différence entre la charité de tant de chrétiens et la méchanceté des démons » (le sang du pauvre)

Au contraire, nous mériterons la promesse de Jésus-Christ pour tout ce que nous aurons fait: « ton Père qui voit dans le secret te le rendra ». 

Hervé Lepère

Carpe Diem

Que vient faire ici cette morale épicurienne connue pour être orientée vers la recherche du plaisir immédiat ?

Pourtant elle a un sens ou du moins une traduction Catholique : « Vis le jour d’aujourd’hui ».

Le temps des études et de la jeunesse est une période transitoire par nature où nous avons besoin de nous projeter dans l’avenir pour nous orienter et trouver la motivation dans les études parfois longues et pénibles. La perspective de l’autonomie financière, l’idée de pouvoir fonder une famille dans un avenir plus ou moins proche sont des moteurs à ne pas négliger. Cela nous permet année après année, d’évoluer, de commencer à bâtir un projet professionnel et de nous fait vivre à la cadence des stages, vacances, semestres à l’étranger… dans le mouvement et le changement perpétuel qui sont parfois très formateurs car ils nous obligent à savoir nous adapter facilement aux circonstances de la vie, mais qui, d’un autre côté, peuvent entraîner une certaine instabilité et l’illusion permanente des lendemains qui chantent.

Le bac en poche, c’est l’attente un peu fébrile pendant tout l’été de la « liberté » étudiante de la première année. A peine la rentrée arrivée et les premières habitudes prises, viennent les vacances avec les amis. Pendant ces vacances, on parle des prochains voyages à l’étranger qui nous maintiennent en haleine pendant tout le semestre.

Puis c’est l’attente du passage à l’année supérieure, de l’intégration dans tel ou tel master ou école qui paraît-il « est géniale », après quoi, la recherche du stage où enfin on va gagner sa vie pendant quelques mois, et vivement la fin des études, pour gagner de l’argent et faire de nombreux voyages ou plutôt, si Dieu veut, fonder une famille et trouver le bonheur tant attendu depuis toujours…

Oui ayons des beaux projets et de grandes aspirations, mais n’oublions pas de saisir le bonheur qui passe et que Dieu nous donne à l’instant présent. Ne soyons pas d’éternels insatisfaits en quête de lendemains plus beaux et de jours meilleurs. Sachons accepter et mettons-nous dans la disposition d’esprit d’apprécier et de trouver la joie dans chaque instant que nous envoie la Providence et nous serons beaucoup plus heureux et détendus dans les mains du Bon Dieu. Après tout, ces beaux projets que nous avons, c’est lui qui les permettra et nous y guidera, alors faisons confiance. Ayons cet esprit de pauvreté et d’abandon qui nous rendra vraiment heureux.

Charles

Gratin de ratatouille au thon et Biscuit au café

 

Gratin de ratatouille au thon

Pour 8 personnes


Faire une ratatouille avec 3 oignons revenus dans l’huile d’olive, 5 courgettes, 5 tomates, 3 aubergines, 2 poivrons. Saler poivrer et ajouter les herbes de Provence. Bien laisser mijoter.

Quand les légumes sont cuits, ajouter une boîte de thon au naturel en l’émiettant.

Dans un autre plat, faire une omelette avec 8 œufs, puis mélanger au tout.
Faire cuire au four à 180 degrés environ  1/2 heure. Vérifier la cuisson : le gratin doit être doré.

Bon appétit !!!!!

C’est un plat toujours très apprécié ….. A déguster avec une bonne salade !

 

Biscuit au café

Délicieux gâteau à faire la veille et sans cuisson

Ingrédients

500gr de biscuits à la cuillère mixés

200gr de sucre

2 jaunes d’œufs

1/4 l de café fort

200gr de noix hachées

125gr de beurre ramolli

Mélanger les biscuits mixés avec les noix hachées et le sucre, ajouter le beurre ramolli et les jaunes d’œufs puis le café. Bien malaxer le tout et mettre la préparation dans un moule en silicone de préférence. Garder au réfrigérateur toute une nuit.

Démouler le gâteau et ajouter dessus le glaçage suivant :

125gr de sucre glace

1 cuillère à soupe de café

1 cuillère à soupe de rhum

Décorer le gâteau avec des cerneaux de noix

C’est un délice! !!!!