Avocats en turban ou Fondant au chocolat

AVOCATS EN RUBAN

6 personnes
Temps de préparation : 20 mn
Réfrigération : 3h
Pas de cuisson

Ingrédients:
3 avocats
une demi-tasse de mayonnaise
3 cuill. à soupe de crème fouettée
3 cuill. à soupe de jus de citron
2 cuill. à café d oignon haché
Une demie cuillère à café de piment en poudre
15 g. de gélatine
Un quart de litre d eau
Persil haché
Sel

Faites ramollir la gélatine dans une demie tasse d eau froide. Versez-la dans un quart de litre d’eau chaude.

Pelez les avocats et réduisez-les en purée.  (La purée d avocats doit être très fine, rien ne vaut le mixer pour obtenir ce résultat). Ajoutez le jus de citron. Salez.

Mélangez la purée d’avocats, la mayonnaise, les oignons haches, le piment en poudre et la crème.
Ajoutez la gélatine. Mélangez bien.

Versez dans un moule en forme de couronne et faites prendre au moins 3 h au réfrigérateur.

Démoulez au moment de servir et mettez dans le centre des crevettes décortiquées marinées dans de l’huile et du vinaigre et 4 cuillères à soupe de ketchup.

Saupoudrez de persil haché.

FONDANT au CHOCOLAT et aux RAISINS

Ingrédients
350 g. chocolat amer
100g. raisins secs
40gr amandes effilées
6 œufs
1/2 verre de rhum
1 tasse de café fort
300gr de beurre mou

Faire tremper les raisins dans le rhum pdt 30 mn
Faire fondre le chocolat au bain Marie avec le café
Puis incorporer le beurre, puis les raisins égouttés, les amandes, les jaunes d’œufs.
Bien mélanger et rajouter délicatement les blancs en neige.
Verser le mélange dans un moule en silicone et garder 12 h au frais
Servir avec une crème anglaise.
Bon appétit ! C’est délicieux !

Chœur de l’hiver

Notre citation de janvier et février pour surmonter les petites crises intérieures, avec humour …

« Quand vous êtes harassés de fatigue,

 pensez toujours à l’exemple de la bouilloire.

Elle a beau avoir le couvercle en ébullition, cela ne l’empêche pas de chanter. »

     CHŒUR DE L’HIVER de Jean-Baptiste Lully

tiré de l’opéra « Isis », tragédie lyrique en cinq actes de Philippe Quinault

mis en musique par Jean-Baptiste Lully (1632-1687)

5 janvier 1677

« L’hyver qui nous tourmente … »

L’opéra met en scène les dieux de l’Olympe et leurs amours.

Ici, la furie Erinye est sortie des enfers et  a rattrapé, sur ordre de Junon, la nymphe Io. Elle l’emmène dans des lieux de souffrance, et notamment dans un enfer glacé … A la suite de cette épreuve, Io deviendra la déesse Isis.

L’extrait que je vous propose est composé de multiples couplets durant lesquels Io se lamente, mais je me contenterai de vous livrer le refrain, en rapport avec la saison de janvier …

« L’hiver qui nous tourmente
S’obstine à nous geler,
Nous ne saurions parler
Qu’avec une voix tremblante.
La neige et les glaçons
Nous donnent de mortels frissons,
Les frimas se répandent sur nos corps languissants,
Le froid transit nos sens,
Les plus durs rochers se fendent. »

https://open.spotify.com/track/27lnoQEpAKImy8LeLrmpbu

Ce chœur est aussi appelé  « chœur des trembleurs » car pour créer l’effet dramatique souhaité, Lully redouble les syllabes sur la même note :

« Nou-ous  ne-eu  sau-aurion-ons, etc … qui rappellera à certains « l’air du froid » proposé l’année dernière.

Ma vie à grande vitesse !

Fini la pension, c’est ta première rentrée en tant qu’étudiant. Tout excité ce dimanche soir, tu montes dans le TGV pour Paris sous l’œil inquiet de tes parents sur le quai. Le train démarre, les wagons s’ébranlent en douceur puis accélèrent progressivement, les lumières défilent de plus en plus vite, le train accélère encore, et te voilà lancé à 320km/h. Cela s’arrêtera-t-il un jour, non c’est parti, c’est la vie qui défile. Paris, le métro bondé, les cours, le travail, les amis, encore le métro, ouf, tranquille chez moi, une pause ? Non c’est reparti, sms, WhatsApp, Facebook, je communique avec le bout du monde, mon esprit se déplace à la vitesse de la lumière, mais il s’agite, s’excite, s’inquiète…  1 ans, 2 ans, 5 ans ont passé, depuis cette première rentrée. Les études sont finies et c’est le boulot qui commence, pression du résultat, il faut réagir dans la seconde, répondre aux mails, au téléphone qui sonne. Un sms, tu réponds en traversant la route, BOUM !!!

Tout s’arrête, cette fois c’est fini. Nous sommes arrivés au terminus, tout le monde descend ! Qu’as-tu fait de ta vie ? Me connais-tu seulement, Moi qui t’ai fait signe plusieurs fois sur le bord de la voie ? Mais non tu allais trop vite, pas le temps de t’arrêter pour penser à Moi, pour penser à toi, au sens de ta vie, à la direction que tu prenais. Trop occupé pour penser à l’essentiel, à ton âme rachetée à grand prix par mon Fils bien aimé, tu as préféré la vendre uniquement au profit de la production de biens matériels sans y penser seulement, simplement parce tout le monde fait comme ça et que tu n’y as pas réfléchi un seul instant. Mais maintenant que tu as le temps, l’éternité, il est trop tard mon ami, c’est l’enfer qui t’attend.

Alors cher ami ne te laisse pas entraîner par le rythme infernal de cette vie hyper connectée et arrête-toi régulièrement en gare pour prendre du recul et redresser la direction par rapport à l’essentiel, par rapport au but de ta vie qui est le bonheur suprême, ton salut éternel et non les plaisirs fugitifs procurés par les bien matériels de cette vie passagère. Pour ce faire, quoi de mieux en ce début d’année que de prendre la résolution de faire une retraite spirituelle dans les mois qui viennent, belle occasion pour changer le rythme et l’orientation de ta vie. Ton âme en a besoin, elle qui s’asphyxie peu à peu alors pense à elle, c’est le prix du bonheur.

Charles

La douceur

Ma fille, laisse-Moi te rappeler ce qui, pendant des siècles, avant la révolution féministe

Faisait la qualité première de la femme

Que J’avais mise en elle dès la Création pour être l’aide de l’homme

Et dont bien des saints ont usé pour toucher les âmes,

La douceur

 Tu es soutien de l’homme comme de l’enfant, confiés selon ta vie

Par ta voix posée, ton regard souriant, tes gestes gracieux, l’élégance de ta mise,

Ton cœur enclin à comprendre la peine, à excuser sans complicité mais avec bonté,

A guider patiemment sachant attendre, à cause de

La douceur

 Sois consciente que tu es le « second » qui épaule, suggère et accompagne.

Celle qui est en dessous, soumise, pour porter et supporter,

Pour construire le cœur et l’âme,

Soutenant discrètement le monde, comme une pierre d’angle oubliée

Dans une mission magnifique, faisant grandir peu à peu vers Mon Père par

La douceur

Moi qui suis doux et humble de cœur, comme ma Mère

Je ne retrouve pas Celle qui m’a portée, qui par Sa compassion est co-rédemptrice,

Celle qui a consolé Saint Pierre repentant, et tant d’autres,

Dans les jeunes filles et les femmes se voulant désormais égales des hommes

L’occultant de sa place de meneur, de protecteur

En l’écrasant d’une ridicule arrogance, oubliant

La douceur

 Celle-ci n’est pas mièvrerie ni mollesse, et encore moins abdication de l’idéal.

Elle demande la force sur le long cours, bien souvent héroïque

Pour contrer le premier mouvement naturel et ainsi posséder ton âme,

Pour accepter humblement tes limites, tes faiblesses, et sans orgueil de tes dons.

Là seule est ta vraie place, gage d’une vie réussie sous Mon regard

Demande-Moi si tu ne l’as, la grâce de

La douceur

                                                                                                            Jeanne de Thuringe

Histoire des Styles 2 : Louis XIII

            Sous le règne d’Henri IV, avec l’accalmie qui suit les guerres de religion, un certain confort va se développer touchant le mobilier et les objets du quotidien. Avec le règne de Louis XIII, les grandes demeures sont davantage tournées vers l’agrément que la défense, les fenêtres s’ouvrent sur le monde et la symétrie s’impose. Pour relancer l’économie française, Henri IV fait venir à la cour, en son palais du Louvre, des artistes étrangers chargés de former des apprentis français dans des domaines aussi variés que l’ébénisterie, le tissage de tapisserie ou de la soie.

            A sa mort son épouse régente, Marie de Médicis, poursuivra dans le même sens ainsi qu’ensuite leur fils Louis XIII, malgré les difficultés politiques.

            Avec Louis XIV et le faste de la cour de Versailles, la France développera un savoir-faire en tous domaines, qui deviendra un modèle pour l’Europe entière.

            L’architecture du XVIIème siècle est marquée par la symétrie, avec d’amples bâtiments, des façades régulières sur lesquelles se trouvent parfois des éléments issus de l’antiquité comme colonnes, pilastres, frontons, balustrade. Les pièces d’habitation sont au premier étage, et le plus souvent en enfilade, tendant à se réduire à la fin du XVIIème siècle pour être plus commodément chauffées.

            Les corporations s’enrichissent de nouveaux métiers qui se diversifient : l’ébéniste se distingue du menuisier ; le tapissier garnit les sièges et crée d’amples décors de tentures.

            Le chêne est toujours utilisé comme au Moyen âge pour la fabrication des meubles, mais on trouve également des bois blancs plus légers pour des plateaux de table. Noyer et poirier sont aussi travaillés.

            Sous Louis XIII les bois sont cirés, et les premiers sièges apparaissent, garnis de crin de cheval et recouverts de velours, cuir, damas, ou de tapisserie, remplaçant les coussins mobiles. Ils sont fixés par de gros clous à tête de cuivre. Les pieds sont tournés en chapelet ou torsade, et la chaise à bras prend le nom de fauteuil en 1640. Certaines innovations comme la chaise de malade datent de cette époque.

Les tables sont toujours dressées sur des tréteaux pour les repas mais ce sont des petites tables très sobres au début, elles auront des pieds tournés par la suite.

Les meubles de rangement sont l’armoire, et le buffet à deux corps très apprécié depuis le milieu du XVIème siècle, parfois très richement orné.

            Les ustensiles pour le repas restent simples avec coupe, assiette, écuelle, pichet, en étain ou en argent. Il n’y a quasiment pas de verre, si ce n’est ceux des artistes italiens venus en France.

           En conclusion, le style Louis XIII se reconnaît à :

 Des meubles en bois foncés, massifs, d’allure sobre et architecturée.

Des pieds de table en spirale, en balustre ou en chapelet avec toujours un entrejambe en H.

Des sièges garnis avec également un entrejambe en H.

Des moulures importantes en pointe de diamant, en gâteau (en parts), en tas de sable sur les armoires.

Des ornementations de feuille d‘acanthe, de pied d’aiglon, de chimères.

                                                                                  Jeanne de Thuringe