Faire appel à un agent immobilier

 

             Avec la fin de l’année scolaire, certains d’entre nous peuvent être amenés à déménager, et donc souhaiter acquérir un logement ou vendre le leur.

Deux possibilités s’offrent à nous :  un contact direct entre particuliers par l’intermédiaire de très nombreux sites internet  ou une délégation à un agent immobilier.

            Voici quelques éclairages sur ce qu’il est alors bon de savoir.

            Tout d’abord l’agent immobilier doit être titulaire d’une carte professionnelle dite « transaction immobilière » délivrée par la Préfecture (mentionnée sur tous les documents qu’il présente). Il intervient généralement à la demande du vendeur qui lui a confié un bien, et se charge donc des publicités et des visites. Cela fait l’objet d’un acte écrit : le mandat de vente. Celui-ci doit comporter diverses mentions obligatoires : le numéro d’enregistrement, la durée du mandat, les conditions dans lesquelles il peut être dénoncé, le numéro de carte professionnelle de l’agent immobilier ainsi que sa caisse de garantie, les conditions dans lesquelles il devra rendre ses comptes, la description du bien à vendre et le prix, enfin le montant de la commission et le nom de celui qui la paiera.

            Le mandat est exclusif quand seul l’agent auprès duquel le bien a été confié peut le présenter. Sa durée ne peut excéder trois mois et il peut être dénoncé à tout moment par lettre recommandée avec accusé de réception et préavis de quinze jours. Cette formule peut paraître contraignante mais généralement l’agent immobilier est plus motivé car il n’a pas de concurrence à redouter.

Cela veut dire par contre que le propriétaire, ne peut pendant ce temps, avec ce type de mandat trouver lui-même un acquéreur. Si le cas se présente, il doit obligatoirement présenter cet acquéreur potentiel à l’agent immobilier.

            L’agent a alors  des engagements bien précis : compte rendu après chaque visite, obligation de passer un certain nombre d’annonces dans la presse, affichage du bien en vitrine.

A l’inverse un mandat simple, permet au vendeur de confier le bien à vendre à plusieurs agences en même temps et de se réserver la possibilité de trouver lui-même un acheteur. Attention dans ce cas à ne pas mettre le bien dans trop d’agences. En effet à vouloir trop le présenter à la vente, le risque est de le « griller ». A être trop vu, les potentiels acquéreurs peuvent soupçonner un gros défaut ou un prix trop élevé, avec un phénomène de saturation qui nuira au bien au lieu de lui servir.

Le choix le plus judicieux semble être de proposer le bien dans une agence locale en même temps que dans une agence nationale. Il sera aussi logique de ne pas avoir de distorsion trop importante entre les agences quant au prix et à la commission.

Une solution  intermédiaire est celle d‘un mandat exclusif où le vendeur se réserve la possibilité de vendre lui-même le bien, le mandat doit alors le préciser.

Conseil : lorsque la vente se conclut, ne signez pas de compromis (ou promesse) de vente avec l’agent immobilier mais chez un notaire.

 En effet les agents ne sont pas des professionnels du droit mais plus souvent des commerciaux, et ne sont pas responsables juridiquement de la rédaction de l’acte.  Cette étape est très importante car c’est là que se fait l’accord des volontés sur le bien et son prix, en vue de la régularisation ultérieure de l’acte de vente.

Il y a donc bien des points importants à voir qui, bien cernés, déboucheront sur une vente sans problèmes. Seul votre notaire a les compétences et connaissances nécessaires pour vous garantir cette tranquillité en ayant vu en amont les vœux de chacun.

                                                                                         Elisabeth du Sorbier

ALLERGIES

Quoi de plus opportun que la saison où nous nous trouvons pour traiter cette question d’allergie ?

Le printemps est en effet la mauvaise période pour tous ceux qui souffrent d’allergie aux pollens (un Français sur 3) et qui voient régulièrement la survenue d’un certain nombre de symptômes : rougeurs et brûlures oculaires, écoulement nasal, gêne respiratoire.

Le réseau national de surveillance aérobiologique a listé 25 végétaux producteurs de pollens susceptibles de déclencher des allergies : cyprès et bouleau arrivent en tête devant l’aulne, le frêne, le chêne, puis le noisetier, le saule, le platane, le charme, le tilleul et l’olivier.

Difficile donc d’éviter ces pollens qui se disséminent facilement et très loin. Ils sont apportés  par les arbres de nos jardins et la solution d’abattre les arbres en question n’en est pas une puisque l’on ne peut échapper aux pollens des voisins…

On peut donc diminuer la concentration des pollens à l’intérieur des maisons en pensant à fermer les fenêtres lorsque l’on tond le gazon mais il vaut mieux également éviter de les ouvrir en fin de journée ou le soir quand la concentration de pollens est maximale dans l’air. La pluie a par contre un rôle bénéfique puisqu’elle permet de scotcher ces indésirables au sol…

Les symptômes de l’allergie aux pollens sont la conjonctivite et la rhinite.

A titre préventif, on peut appliquer pour la conjonctivite des compresses de camomille chaque soir avant de se coucher et pour la rhinite, il est conseillé de rincer les fosses nasales avec un spray de sérum physiologique ou d’eau de mer enrichi en manganèse.

Si les signes sont trop gênants, une prescription d’antihistaminiques sera initiée par le médecin traitant.

Mais il faut savoir que la même protéine qui rend allergique aux pollens se retrouve dans certains fruits et c’est pourquoi quelques personnes finissent par ne plus supporter cerises, pêches, brugnons, kiwis et surtout les pommes qui peuvent entraîner des démangeaisons du palais, des éternuements, un œdème des lèvres attestant d’une « allergie croisée ».

La deuxième allergie dont nous parlerons est l’urticaire ; elle n’est pas spécifique au printemps et se rencontre en toute saison.

L’urticaire est une éruption cutanée qui se caractérise par des démangeaisons et l’apparition de plaques rouges (papules) en relief qui ressemblent à des piqures d’ortie. Ces papules peuvent être localisées en un endroit du corps ou bien généralisées ; elles sont associées à une réaction cutanée diffuse inflammatoire, avec des démangeaisons intenses qui sont accentuées lorsque l’on se gratte.

Ces symptômes sont valables aussi bien pour la forme aigüe de l’urticaire que pour la forme chronique qui peut durer plus de 6 semaines.

L’urticaire aigüe se développe rapidement et ne dure que quelques heures ou quelques jours ; sa cause en est souvent une allergie à un aliment, à une piqûre d’insecte (Hyménoptères) ou à un médicament (anti-inflammatoire…) mais il peut aussi être un signe d’infection.

Quant à l’urticaire chronique, les causes sont plus difficiles à déterminer, pouvant être provoquées par un effort physique intense ou prolongé, par un stress important ; parfois aussi ce sont des irritations mécaniques ou physiques qui jouent le rôle de facteur déclenchant.

Quoi qu’il en soit, l’urticaire est un symptôme à ne pas négliger qui  nécessite une consultation médicale rapide dans le cas de l’urticaire aigüe et  la prise d’antihistaminiques et de corticoïdes pour éviter certaines complications graves.

Dr N. Rémy

Savoir regarder pour s’émerveiller

A l’aube des vacances d’été, occasion de détente et de découvertes, je voudrais non pas vous parler de façon académique de l’art, mais vous aider à regarder ce qui vous entoure pour vous émerveiller et cultiver la vertu d’eutrapélie (Aristote et Saint Thomas d’Aquin) en trouvant ou retrouvant la bonne humeur, car « cet art de la distraction bienvenue, offerte avec cœur, allège l’ombrageuse gravité des actes et des propos. Plus qu’un don ou un talent, il est une vertu offerte à quiconque veut en jouir. Elle est la force des caractères délibérément enjoués, des personnes dont on envie la joie de vivre tandis qu’on sait les épreuves silencieuses qui les marquent[1]. »

Pour cela, l’art, expression physique du beau à travers la création humaine, en s’approchant aussi près que possible de l’harmonie de la Création, nous aide. C’est pourquoi il ne fut jamais si pur, si entraînant vers les hauteurs qu’aux époques les plus chrétiennes, puisqu’il avait pour but la contemplation, même à travers le simple quotidien. Cette contemplation conduisait naturellement à la paix et à la joie. Elle suscitait des âmes joyeuses qui communiquaient la paix.

De nombreux édifices, églises et cloîtres couvrent notre pays.  Entrons dans une église romane et regardons la pureté toute simple des voûtes inspirées essentiellement des basiliques romaines mais aussi des influences byzantines et barbares, (nées à peu près avec l’an mille). Sachons  regarder le travail de la pierre locale, les sculptures, les scènes bibliques (véritable catéchisme), les décors de feuillages, les monstres symbolisant les dangers auxquels l’âme est soumise.

Découvrons les extraordinaires jeux de lumière des vitraux de nos cathédrales et tout le message chrétien du passage des ténèbres vers la Lumière.

Admirons une statue d’une Vierge à l’enfant parfois naïve, flânons ou mieux arrêtons-nous pour prier dans le silence d’un cloître, goûtons cette paix en pensant aux  moines qui s’y sanctifièrent. Emerveillons-nous des jeux du soleil, des senteurs des simples et initions les enfants à ces proportions parfaites, basées sur le nombre d’or[2] que les bâtisseurs d’églises et de cathédrales utilisaient en géométrie pour le respect de l’harmonie.

Il existe des parcours très didactiques pour les enfants et des associations de bénévoles catholiques font visiter, l’été, les trésors de leur région. Ils nous aident à découvrir et à aimer notre patrimoine.

Puis regardons pourquoi notre pays est si harmonieux, rassemblant une diversité géologique et géographique inégalée, avec un habitat des plus typiques et variés. L’homme a construit avec les matériaux locaux, qui ont la couleur du sol. Voilà pourquoi une vieille maison sera toujours bien de chez elle, comme issue de sa terre, dans une totale harmonie que n’ont pas hélas nos constructions modernes. Là où la chaux mêlée au sable local donnait cette union totale avec le paysage, laissait les murs respirer, et rayonnait du charme de la main de l’homme sans raideur, le ciment emprisonne l’humidité et raidit toute l’allure de la bâtisse.

Sachons nous émerveiller devant un simple outil que l’ouvrier autrefois fabriquait pour son usage personnel, lui donnant une paternité unique et le gardant toute sa vie, compagnon d’heures du labeur dans la peine et la joie du travail réussi. Dans les musées d’art populaire, nous pourrons apprécier et respecter la vie quotidienne locale des anciens, souvent rude.

Et dans les demeures plus ornées, considérons le savoir-faire qui donna à la France son rayonnement culturel à travers l’Europe et au-delà et qui reste encore de nos jours inégalé.

         N’hésitons pas à visiter ce qui est près de chez nous et que le rythme quotidien nous empêche de découvrir. Bien souvent nous connaissons mal nos régions d’habitat.

Alors bonne visite pour aimer toujours davantage notre vieux pays.

                                                                                  Jeanne de Thuringe

 

 

Bibliographie: Vous trouverez dans la collection Gisserot beaucoup de petits guides à des prix abordables sur l’art roman, gothique, les merveilles de chaque région, les symboles rencontrés, une variété de thèmes impressionnants.

Les guides Michelin sont aussi bien documentés sur l’histoire locale et l’art, mais privilégions les éditions anciennes plus fournies.

Les guides bleus, qui hélas n’existent plus, étaient culturellement très intéressants. Si vous en trouvez n’hésitez pas, et complétez les informations pour les horaires de visite avec les offices de tourisme.

[1] Hubert Borde, professeur de philosophie

[2]Le nombre d’or :
La plus ancienne définition, et construction géométrique, de la section d’or remonte au IIIème siècle avant JC et est due au mathématicien grec Euclide,

Ma Bibliothèque

Vous trouverez ici des titres que nous conseillons sans aucune réserve pour chaque âge de la famille.

En effet ne perdons pas de vue combien la lecture d’un bon livre est un aliment complet ! Elle augmente la puissance de notre cerveau, développe la créativité, participe à notre développement personnel, nous distrait, nous détend et enfin elle enrichit notre vocabulaire.

Il faut, dès l’enfance, habituer vos enfants à aimer les livres ! Mais, quel que soit l’âge, le choix est délicat tant l’on trouve des genres variés… N’oubliez jamais qu’un mauvais livre peut faire autant de mal qu’un mauvais ami !

Pour tout-petits : Je cultive mon potager (éditions Usborne)

Dès 6 ans : Jolis jardins – décalcomanies et coloriages (éditions Usborne)

10-12 ans : Le trèfle rouge H. Guesdon (éditions Saint Rémi)

12-15 ans : Prêtre traqué John Gérard (éditions Sainte Philomène)

 Adultes (à partir de 16 ans)

– Distraction : Vécu entre ciel et terre J. Anrès (éditions JPO)

-Formation : Pour qu’Il règne – Jean Ousset (éditions DMM)

-Histoire : Gabriel Garcia Moreno. Augustin Berthe (éditions Clovis)

-Education : D’Eve à Marie La mère chrétienne. P. Jean-Dominique (éditions du Saint Nom)

-Méditations- Réflexions : Fatima, le message pour notre temps. M. l’abbé Labouche (éditions de Chiré)

 (Pour compléter cette liste, vous pouvez vous renseigner sur les Cercles de lecture, René Bazin : cercleReneBazin@gmail.com  (à partir de 16 ans- Culture, Formation)

 

Anadiplose, Dentelles de la Visitation et 150e anniversaire de Sainte Germaine de Pibrac

Connaissez-vous l’anadiplose ? Est-ce une maladie grave ? un insecte des pays tropicaux ? une figure de style ?

Vous trouverez facilement sa définition en lisant attentivement ces vers de  Molière dans Dom Juan, acte V scène 2, fin de la tirade de Sganarelle)

« L’homme est en ce monde ainsi que l’oiseau sur la branchela branche est attachée à l’arbrequi s’attache à l’arbre, suit de bons préceptesles bons préceptes valent mieux que les belles parolesles belles paroles se trouvent à la courà la cour sont les courtisansles courtisans suivent la modela mode vient de la fantaisiela fantaisie est une faculté de l’âmel’âme est ce qui nous donne la viela vie finit par la mortla mort nous fait penser au Cielle ciel est au-dessus de la terre(…) »

Dentelles de mode, mode des dentelles à la Visitation

Du 19 mai au 24 décembre 2017, une belle exposition au Musée de la Visitation de Moulins.

Vous découvrirez l’art de la dentelle, suivi de l’historique de cet art souvent méconnu. « Mais le plus beau, et le plus émouvant pour le visiteur résidera sans nul doute dans la découverte des pièces dentelées ou brodées par les sœurs : la foi, l’abnégation et les innombrables heures de travail percent à travers ces œuvres exposées pour la première fois au regard. Ces pièces, d’un point de vue stylistique et technique, sont aussi belles que les pièces sortant de grands ateliers de fabricants. (…) Les religieuses ont poussé la technique à la perfection, l’ont explorée pour la porter au plus haut degré et ont développé un savoir-faire totalement maîtrisé, dans l’excellence, dans l’abnégation, sans compter leur temps, et inscrit dans la pratique de la prière. L’entrelacement des fils invite dès lors à la méditation. Deux exemples sont surprenants : un volant d’aube en Alençon que la sœur Marie-Mélanie Gresselin a mis douze années à réaliser à l’aiguille. Un peu plus loin une aube composée de 360 motifs différents qui chantent la beauté et la diversité de la création avec les cieux, les plantes, les fleurs, les invertébrés, les reptiles, les oiseaux, les mammifères et les grandes figures de la Bible.»[1]

Vous pourrez profiter aussi de votre visite pour découvrir cet ordre fondé en 1610 par Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal, où s’épanouit la vocation de Sainte Marguerite-Marie, privilégiée des apparitions de la rue du Bac.

Attention : Fermé le lundi.

150ème anniversaire de la canonisation de Sainte Germaine de Pibrac

Sainte Germaine de Pibrac est née à Pibrac en 1579, atteinte d’une maladie d’origine tuberculeuse avec une main atrophiée. Elle perdit sa Maman très jeune, son père se remaria et eut d’autres enfants. Sa belle-mère la détestant, l’exclut de la maison à cause de ses plaies chroniques. Elle ne fut bonne qu’à garder les moutons par tous les temps. Germaine fut un modèle de patience car la douleur continue, physique ou morale, ne l’empêcha pas d’aimer et d’aimer toujours sans jamais se plaindre, pardonnant sans cesse, tel Jésus sur la croix. La confession et la communion quotidienne furent le secret de sa sainteté. Elle mourut seule dans son appentis, à 22 ans, épuisée par la maladie et les mauvais traitements. Germaine fut béatifiée en 1854 par le Pape Pie IX et canonisée en 1867 après avoir accompli de nombreux miracles. Sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités, et des bergers. Elle est aussi priée spécialement pour demander la grâce de consolider son foyer.

Vous trouverez sur notre site, dans la rubrique « Les prières des familles catholiques », une neuvaine à Sainte Germaine de Pibrac pour l’union harmonieuse de notre foyer.

[1] Extrait du communiqué de presse