Unité de la famille enracinée dans l’unité des âmes

Chers grands-parents,

 

Je crois au Saint-Esprit,

à la Sainte Eglise Catholique,

à la communion des saints

et à la vie éternelle.

Ainsi soit-il.

 

Nous ne sommes jamais seuls ! Dès notre vie terrestre, nous sommes accompagnés de toutes les âmes de nos frères vivants et morts : ils nous accompagnent et nous les accompagnons !

Et si cela est vrai pour l’ensemble des chrétiens, combien cela l’est-il pour ceux qui sont unis par le lien du sang car nous sommes intimement liés à nos frères vivants et morts. Les liens que nous avons avec nos enfants et nos petits-enfants sont évidents et ceux que nous avons avec les âmes qui sont déjà parties doivent, grâce à la communion des saints, le demeurer aussi.

Cette unité d’appartenance au Corps du Christ, par la communion des saints, est une relation que nous devons cultiver avec assiduité en étant bien conscients de ce lien qui nous unit tous au Christ et entre nous. Nous sommes tous un en Jésus-Christ ! Notre famille est Une, elle aussi ! Cette conscience de partager tous un même trésor et de pouvoir en faire bénéficier les autres doit être pour nous un vigoureux stimulant pour notre vie spirituelle ! « Une âme qui s’élève, élève le monde1.» Que dire des parents, des grands-parents qui tous les jours récitent le chapelet en union avec tout leur petit monde !

Associons tous les nôtres à notre prière quotidienne ; offrons-les d’abord à notre Mère du Ciel puis prions en sachant qu’ils sont là, unis par la communion des saints. Soyons persuadés qu’ils bénéficient particulièrement de nos prières. Demandons aussi à nos petits de prier pour nous car eux aussi peuvent nous aider.

Associons aussi nos défunts : ceux qui sont encore au purgatoire ne peuvent rien pour eux-mêmes mais nous pouvons intercéder pour eux ! Demandons à Dieu qu’ils soient libérés ou qu’au moins, à chacune de nos prières, un vent de fraîcheur souffle sur eux : l’amour ne cesse pas avec la mort et, à leur tour, ils sauront être reconnaissants en veillant sur nous.

La prière, même dans la solitude, est tout sauf une action solitaire. D’abord parce que nous parlons à quelqu’un – à Dieu ou à ses saints – et ensuite parce que toute la communauté chrétienne, et en particulier notre famille, doit y être associée et en bénéficier !

Notre responsabilité est grande : « Une famille qui prie est une famille qui vit », déclarait Pie XII montrant par là que la vie de la famille doit être enflammée par la prière… A Fatima, la Sainte Vierge a demandé le chapelet « en famille » ! Non que le chapelet récité seul soit inutile mais, quand il est récité en famille, sa puissance est décuplée. L’unité de la famille doit d’abord être l’unité des âmes ! Elles doivent s’unir à Dieu, vivre, se réjouir et souffrir ensemble : « Si un seul membre souffre, tous les membres partagent sa souffrance ; si un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie. Or, vous êtes corps du Christ et, chacun pour votre part, vous êtes membres de ce corps », nous dit saint Paul2

« C’est la volonté du Bon Dieu qu’en ce monde les âmes se communiquent entre elles les dons célestes par la prière, afin que, rendues dans leur patrie, elles puissent s’aimer d’un amour de reconnaissance », disait sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à une novice…

Que sainte Anne fasse que toutes nos prières soient familiales et nous permettent de nous retrouver tous dans l’éternité bienheureuse.

 

Des grands-parents

 

L’Eglise du silence

Dis-moi, veux-tu être généreuse, et rentrer dans la communauté silencieuse de l’Eglise ? Faire de ta vie ordinaire un bouquet perpétuel ?

 

Pas l’Eglise que j’ai fondée de manière visible, pauvrement au début et qui a grandi avec ses cardinaux en habits rouges et ses évêques mitrés, ses ors et ses pompes, mais l’Eglise du silence.

Dis-moi, veux-tu donner et recevoir ?

 

Dis-moi, sais-tu, toi qui parfois te plains de la monotonie de tes journées, que leur apparente peine est une richesse ? Qu’à ta petite place où tu rêves parfois de grandeurs, d’actions visibles et de reconnaissance, tu portes en réalité un trésor.

Dis-moi, veux-tu donner et recevoir ?

 

Trésor de la vie cachée qui offre dans le secret tout ce qu’elle peut pour le salut des âmes. Qui par une action tout amoureuse et humble, comme balayer sa cuisine ou attendre sans maugréer le train en retard, sauve une âme inconnue en lui offrant la grâce de la lumière divine ou la contrition pour se jeter dans les bras du Père.

 

Prières et offrandes du quotidien pour les âmes du purgatoire qui n’ont pas assez aimé et œuvré, et sont ainsi, avec les messes, mystérieusement soulagées et délivrées.

Dis-moi, veux-tu donner et recevoir ?

 

Tout royaume, tout Etat a sa police secrète et son réseau d’espions qui en livrant les informations utiles, permettent d’éviter des dangers. Personne ne le voit ni le sait. Il en est de même dans mon Royaume où ce réseau inconnu est à l’œuvre. Les âmes qui sont miennes peuvent éviter bien des drames en se dévouant à Mon service, sans se faire voir.

Dis-moi, veux-tu donner et recevoir ?

 

Dis-moi, dans tes peines, tes doutes, tes épreuves, ne sois pas triste. En effet, quelque part un prêtre offre sa messe pour les âmes troublées, une petite religieuse son office ou la préparation du repas de la communauté pour ton âme. Ni elle, ni toi ne le sait, et pourtant, quand la grisaille se dissipe, elle a sa cause dans ces petites offrandes inconnues.

 

Un saint au Ciel, peut-être un membre de ta famille physique ou spirituelle (car au Ciel, tous sont saints désormais) intercède pour toi et te montre le chemin.

Dis-moi, veux-tu donner et recevoir ?

 

Nous ne sommes pas encore des saints, pourtant nous bénéficions tous des bonnes œuvres et des prières les uns pour les autres, comme de celles des âmes qui nous ont précédés dans le Royaume ou se purifient en priant pour nous depuis le purgatoire.

La maman qui offre la peine que lui donne ses grands enfants, pour eux et tous ceux qui s’égarent, élargit son cœur à toute la jeunesse dont elle devient mère spirituellement. De même, la jeune fille qui offre ses incertitudes et ses peines de cœur pour toutes celles, qui comme elle, cherchent leur route.

L’une et l’autre font œuvre d’Eglise, mieux que certains prédicateurs.

Dis-moi, veux-tu donner et recevoir ?                                                                             >>>       >>> Quelle joie, lorsque nous voyons dès ici-bas les fruits de nos actions unis aux mérites de Notre-Seigneur. Mais quelle joie plus grande encore sera la nôtre, de découvrir dans l’Eternité, la profusion de nos petits riens jetés dans le cœur de Dieu, et ce que nous devrons à tous nos bienfaiteurs, connus et inconnus.

Tu auras donné et reçu.

 

Jeanne de Thuringe

 

Soufflé de potimarron

Ingrédients pour 8 personnes :

– 1,2 kg de potimarron (ou autres courges)

– 90g de farine

– 6 œufs

– ¾ l de lait

– 90g de beurre

– 120g de gruyère râpé

– sel et poivre .

 

Préparation :

– Pelez le potimarron et retirez les graines. Coupez la chair en cubes. Cuisez la chair de potimarron dans le lait environ 15 min. Egouttez le potimarron et moulinez-le en purée. Ajoutez le beurre en morceaux, le sel, le poivre. Incorporez les jaunes d’œufs, un par un en dehors du feu, la farine puis le gruyère râpé. S’il y a des grumeaux de farine, mixez un peu.

– Montez les blancs d’œufs en neige ferme puis incorporez-les délicatement et progressivement dans l’appareil en soulevant la masse avec une spatule. Versez le tout dans un moule à soufflé beurré.

– Faites cuire entre 45-50 min à 180°C. Servir aussitôt !

 

Conseils et astuces :

-Vous pouvez y ajouter des herbes, un peu de muscade…

– Plat d’hiver bien réchauffant !

– Cette recette peut se faire avec différentes courges : butternut, potiron, potimarron.

 

Roses des sables

Ingrédients pour 15 pièces

– 100g de chocolat

– 70g de beurre

– 70g de corn flakes

Préparation :

– Commencer à faire fondre le beurre doucement au bain-marie (ou au micro-ondes, c’est tout aussi bien). Mettez-les corn flakes dans un saladier et versez le chocolat et le beurre fondu dessus. Mélangez et faites des petits tas sur du papier cuisson. Mettez ensuite au frais quelques heures. Ce goûter croustillant sera bien apprécié !

Conseils et astuces :

– Très facile à faire avec les enfants !

– Pour apporter un délicieux goût salé à vos roses des sables, optez pour du beurre salé !

– Vous pouvez les déguster accompagnés d’un bon thé bien chaud ou encore d’un jus d’orange.

 

 

Notre citation pour mars et avril :  

… Même n’a point la gorge close

Pour avoir sa nichée éclose ;

Et en ses chants si fort se plaît

Que vous diriez que d’autre chose

Ses alouetteaux elle ne paît.

Jacques Peletier du Mans (1517-1582) – « L’Alouette »

Membra Jesu nostri

        Dietrich BUXTEHUDE, compositeur d’ascendance danoise, est avant tout connu pour ses pièces pour orgue. Mais son œuvre pour chœur est progressivement redécouverte à partir des années 1970. Probablement de religion luthérienne, Buxtehude reçoit ses premier enseignements à l’orgue de son père. Il occupera la fonction d’organiste en Suède (Helsingborg), au Danemark (Elseneur) et enfin à l’église Sainte-Marie de Lübeck. Il aura des élèves prestigieux dont Jean-Sébastien Bach. L’ensemble de son œuvre comporte 275 compositions connues.

(1680) dédiés à Gustav Düben, organiste à Stockholm.

Cycle de sept cantates, destinées à la dévotion des plaies de Notre-Seigneur, (les pieds, les genoux, les mains, le côté, la poitrine, le cœur et le visage).

Chacune des cantates comporte une introduction instrumentale, un concert vocal, trois arias, et la reprise du concert vocal.

L’extrait proposé ici est la reprise du concert vocal pour honorer les plaies de la poitrine du Sauveur.


Membra Jesu nostri, BuxWV 75: Ad pectus. Sicut modo geniti infantes rationabiles • Dietrich Buxtehude, RossoPorpora Ensemble, Walter Testolin (spotify.com)