Un peu de douceur…

Un peu de douceur dans ce monde de brutes

Une grande règle d’or à ne jamais oublier : « s’il vous plaît, X… », ou « s’il te plaît, Y… »

Pourquoi ? Parce que la charité aime ces formules qui montrent que même si l’on serait en droit d’exiger, on tempère cette exigence par la vertu de bienveillance. N’oublions pas comment Notre-Dame s’est adressée à Sainte Bernadette pour lui formuler sa demande : « Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant quinze jours ? » En effet même si l’on est en droit d’imposer sa volonté ou d’exiger quelque chose d’un inférieur : en tant que parent pour un enfant, supérieur hiérarchique pour un employé, ou client devant un guichet, la meilleure façon d’exprimer son souhait est de faire preuve de bienveillance et non d’exigence.

De plus cela a pour effet de concilier en même temps la bonne volonté de celui qui va y répondre, et d’attirer son adhésion. Le plus simple moyen d’y mettre les formes est d’employer le « mot magique », suivi du nom de celui auquel on s’adresse, en ne le traitant pas avec suffisance. Cette simple marque de déférence entraîne la réciproque chez celui qui est ainsi respectueusement interpelé.

Plus rapide, plus efficace…

PLUS RAPIDE, PLUS EFFICACE …

PLUS ECONOMIQUE !

 Les 1001 astuces qui facilitent la vie quotidienne !

Une rubrique qui tente de vous aider dans vos aléas domestiques.

 C'est le moment du grand ménage de Printemps !

En avant l'aspirateur … Et gare à la consommation des sacs, assez coûteux il faut l'avouer !

Et bien, lorsque votre sac d'aspirateur est plein, vous n'allez plus le jeter.

Vous allez le vider avec précaution dans votre poubelle. Comment ? En découpant un morceau large comme votre demi-paume dans le bas du sac, (surtout pas du côté de la pièce plastique qui s'enclenche au niveau du tube d'aspiration).

Ce n'est pas le plus agréable, bien sûr. Mettez des gants !

Et après ? Vous prenez du gros scotch marron (ou « ruban adhésif d'emballage marron »)  qui sert à fermer les cartons. Vous recollez les deux parties du sac. Et c'est reparti au moins pour un tour ...

La première fois, j'ai même constaté que mon aspirateur était plus efficace. Car le sac en service était un peu grand pour la capacité de l'aspirateur. Les modèles de sacs vendus sont souvent des calibres communs à plusieurs marques, et la taille n'est pas forcément parfaitement adaptée.

Je le redis : que les championnes de l'organisation n'hésitent pas à partager leurs trésors d'organisation en écrivant au journal. Partageons nos talents …

Deuxième mystère Joyeux

Fruit du Mystère : La charité

La joie remplit nos cœurs lors de la contemplation de ce mystère !
A peine Marie a-t-elle reçu la visite de l’Ange Gabriel qu’elle « s’en va en hâte » entourer sa cousine. Celle que l’on appelait stérile sera bientôt mère malgré son grand âge car rien n’est impossible à Dieu. Il faut partir pour aider, pour soutenir, pour écouter, n’est ce pas là l’une des actions produites par la charité ? Il y a aussi cette joie merveilleuse dans le cœur de Marie qui commence à chanter le Magnificat…
Vous voilà partie, Mère chérie, cheminant par les routes difficiles de ces trente lieues (environ 144 km) ; il vous a bien fallu cinq journées de marche : Esdrelon, Sichem, le puits de Jacob et sans cesse les allégresses du Magnificat montent sur vos lèvres de 15 ans ; vous connaissez parfaitement l’Ecriture Sainte et vous savez ce que tout cela signifie…
J’aime imaginer Elisabeth, rajeunie par sa maternité, bouleversée de sentir son enfant tressaillir en son sein, accourir en voyant sa jeune cousine arriver. Je l’imagine prononçant les mots que nous aimons tant : « Vous êtes bénie entre toutes les femmes et le fruit de vos entrailles est béni ». Merci chère Sainte Elisabeth pour ces mots dont la douceur sur nos lèvres ne sera jamais épuisée !
Les voici toutes les deux… Et Marie laisse déborder le trop plein de son cœur : elle chante le plus beau chant de la joie chrétienne : Mon âme glorifie le Seigneur et mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur. Contemplons la plus grande marque de bonté de puissance et d’amour de Dieu !
Toute la joie de l’Annonciation, il faut la semer à travers le monde, il faut au besoin courir vers les hommes pour la leur dire ! La Vierge a une autre mission mais ce cœur tout pur a besoin, lui aussi, de rompre le silence et de chanter sa joie pour emplir la maison de Zacharie !
La Visitation ! Quelle grande leçon pour notre égoïsme humain, pour nos vies resserrées sur elles-mêmes où nous nous enfermons, toutes absorbées dans notre propre moi, engluées dans nos joies, murées dans nos soucis au lieu de nous ouvrir en pensant aux peines de nos frères.
En vous regardant, ô Marie, courir sur les routes, enflammée par votre bonté joyeuse, je veux faire mon examen de conscience… Est-ce que pour moi, les autres existent vraiment ? Est-ce que je ne me considère pas comme le centre du monde ? Je m’enferme dans ma maison avec mes tendresses personnelles… j’oublie si souvent les autres, ceux que je n’appelle pas mes amis et qui sont pourtant « mes frères ». N’ai-je pas moi aussi une vieille cousine, une voisine (qui n’habite pas à 140 km…), quelqu’un qui attend de moi un regard de bonté ?
O Marie, apprenez moi à sortir de moi-même et de ma propre vie pour regarder dans la direction de mes frères, pour voir la vieille femme solitaire que je croise dans la rue, la petite fille si seule et qui retient une larme, le vieux monsieur croisé à la messe et qui avait l’air si mal en point, le jeune à l’air un peu perdu avec ses écouteurs sur les oreilles mais qui cherchait un regard bienveillant, toutes et tous, mes frères et sœurs que la vie m’a donnés pour compagnons de route.
Et ceux là ont besoin de moi. Ils m’attendent, ils m’appellent de ces appels muets que la vie jette dans le silence… Si je reste lointaine, comme absente, quelque chose leur manquera toujours, il manquera un rouage, petit mais essentiel dans le plan que Dieu avait prévu de toute éternité. « Portez les fardeaux les uns des autres » nous dit Saint Paul… D’autres diront que cela ne nous regarde pas… mais où commence ce qui ne nous regarde pas quand on fait la volonté de Dieu ? Est-ce que cela vous regardait vraiment Marie s’il restait ou non du vin dans les jarres aux noces de Cana ? O divine charité qui pense à tout, même aux plus petites choses ! Vous n’êtes pas seulement allée chez Sainte Elisabeth pour chanter le Magnificat mais vous y êtes restée trois mois pour soulager l’attente de votre cousine âgée. O Marie qui avez si souvent travaillé sans bruit pour le prochain, obtenez moi la grâce de dire avec la ferveur de Jacques Rivière : « Je veux servir, je veux être bon à quelque chose !… », n’attendons pas pour cela les grandes occasions : chaque jour Dieu nous donne une mission, même seule dans notre maison : paix, joie, rosaire égrené au fil de la journée pour les uns et pour les autres… Car c’est de mon cœur surtout que les autres ont besoin. Le monde manquant d’amour est devenu si triste ! Tant de choses auraient pu changer si l’égoïsme n’avait pas régné !
O Marie, qui avez tant aimé les hommes puisque vous étiez remplie de l’amour de Dieu, aidez-moi à donner mon cœur ! Faites que quand les épreuves m’accablent, je les trouve moins lourdes en ouvrant mon cœur aux douleurs des autres. Faites que quand la joie me soulève j’ai le besoin le plus ardent encore de la partager avec les autres, et si mon nid est préservé aidez-moi à donner aux autres la joie de Dieu ! C’est Lui la joie du monde. Il faut d’abord que Jésus vive en moi par sa grâce mais il ne faut pas que je me referme sur mon trésor !

O Marie, Mère du grand amour, Reine des apôtres faites fructifier en moi la vie de la grâce pour que tout en moi rayonne la joie de Dieu ! Je ne suis pas grand-chose, moi, dans ma simple maison au milieu de ma vie monotone quotidienne, avec les soucis de chaque jour : faire les courses, le ménage, élever mes enfants, petits ou grands, mais partout où je vais il faudrait que ceux qui me croisent sentent la paix et la joie de Dieu !
Aidez-moi à « me lever et partir à la hâte » au devant des petites tâches de l’amour chrétien, au milieu de mon devoir quotidien en chantant avec vous le Magnificat pour toutes les grâces que j’ai reçues !

D’après Paula Hoesl

Eveil à la nature

Le printemps est arrivé, et nos jeunes citadins n’observent que de très loin les métamorphoses quotidiennes de la nature. C’est vrai que les arbres sont loin, les pelouses parfaitement tondues et les fleurs des massifs déjà épanouies avant d’être repiquées.

Comment s’émerveiller des dons du Bon Dieu si l’on ne les voit pas ?

Vous pouvez toujours faire une sortie au jardin public en montrant les différentes étapes de maturité des arbres, des tulipes ou des roses, mais le meilleur moyen est de faire jardiner vos enfants eux-mêmes, les mains dans la terre de leur parcelle de jardinet, si vous avez la chance d’en avoir un. Sarcler, bêcher, arroser avec constance jusqu’à ce que leurs efforts fructifient, leur apprendra la patience et la science de la nature.

Si ce n’est pas le cas et que vous vivez dans un appartement, je vous conseille d’investir dans quelques balconnières que vous garderez d’une année sur l’autre, et qui leur permettront tout aussi bien de faire leurs expériences de semis de laitues pour les uns, de plantes aromatiques pour les autres, de fleurs, plants de tomates ou arbustes à transplanter ou bouturer, si vous avez de la place sur une terrasse. Pour les fleurs à bulbe (narcisses, crocus, jonquilles, tulipes), il faudra que vous prévoyiez de les approvisionner et de les planter à l’automne prochain.

Ce qui lève rapidement et donne des résultats encourageants et si agréables à croquer, ce sont les radis. C’est bien meilleur quand on les a soi-même surveillés et arrosés régulièrement. De même, les lentilles germent rapidement, ainsi que le blé dont on peut consommer les germes pour agrémenter les salades.

Vous trouverez toutes les fournitures en grande surface ou jardinerie, ou directement à la campagne, chez des amis ou grands-parents jardiniers qui vous confieront avec plaisir le surplus de leurs semis ou quelques pieds de fraisiers.

Au prochain long trajet en voiture, n’hésitez pas à faire rechercher par vos enfants le nom des différentes cultures rencontrées et à susciter l’envie de remercier le Bon Dieu pour l’infinie variété des beautés et couleurs de la nature !

La complémentarité

Chers grands-parents,

            Nous avons vu il y a deux mois le rôle essentiel des grands-parents dans la transmission de l’héritage culturel et familial. Cette transmission est essentielle mais doit être complétée par une contribution plus directe à l’éducation en tant que telle.

Dans ce domaine, leur rôle est particulièrement délicat et doit se tenir entre deux excès également nuisibles et épuisants. Les grands-parents absents de l’éducation, considérant que leur rôle est achevé et que, pour leurs petits-enfants, ils n’ont qu’à se taire et à tout supporter. A contrario ceux qui ne supportant pas la moindre imperfection, se croient obligés de tout contrôler et de tout corriger, y-compris à la place des parents.

C’est dans une complémentarité bien ordonnée que le rôle de chacun pourra être défini. Ce sont les parents qui éduquent. Ce sont eux qui ont reçu de Dieu les grâces d’état propres qui leur permettront d’avoir le discernement et l’énergie au quotidien pour conduire avec équilibre l’éducation de leurs enfants. Le rôle des grands-parents viendra donc « en complément » et ne pourra en aucun cas contrecarrer celui des parents. En revanche, les grands-parents possèdent de réels atouts dans l’expérience, et le recul que leur donne le caractère épisodique de leurs rencontres avec leurs petits-enfants.

Ces deux positions propres aux parents et aux grands-parents les destinent tout naturellement à jouer des rôles complémentaires vis à vis des enfants. Alors que les parents qui ont pour charge, l’éducation dans tous les domaines qu’elle recouvre, se trouvent souvent débordés par la conduite du quotidien avec toutes ses difficultés et imperfections, les grands-parents pourront se concentrer essentiellement sur les grandes orientations.

Face à des parents de bonne volonté, le rôle des grands-parents sera souvent de les rassurer sur leurs capacités à éduquer leurs petits en leur rappelant que le résultat de l’éducation n’est pas toujours immédiat ni exempt d’inquiétudes et qu’ils ont rencontré les mêmes difficultés, connu les mêmes appréhensions… pour un bilan finalement pas si mal !

Le cas peut être beaucoup plus délicat quand les grands-parents doivent intervenir face à des faiblesses évidentes ou même de mauvais principes d’éducation… surtout si cette faiblesse vient de la pièce rapportée… la première règle sera probablement celle de la prudence. En dehors des interventions quotidiennes normales pour conserver l’harmonie familiale (respect des horaires de repas, de la tenue, de la politesse), le grand-parent fera toujours bien de prier le Saint-Esprit avant d’intervenir et souvent même de se taire ! La correction pourra alors se faire d’une manière plus générale au cours d’une conversation, en dehors du « moment de crise », parfois de manière indirecte, mais toujours avec discrétion !

Cette description du rôle des grands-parents peut sembler ne leur laisser qu’un rôle bien ténu caractérisé d’abord par la discrétion. Certains iront même jusqu’à penser qu’ils ne sont pas concernés par l’éducation de leurs petits-enfants ! Quelle erreur ! Comme approbateur et amplificateur de la mission des parents, ce rôle est souvent décisif !

N’oublions pas notre atout principal dans l’aide que nous pourrons apporter à nos enfants pour l’éducation qu’ils ont à conduire : la prière ! Si nos âges ou l’éloignement ne nous permettent plus d’être aussi présents, prions chaque jour pour nos enfants et pour chacun de nos petits-enfants.

Prions saint Joseph, patron des pères de famille et sainte Anne, patronne des grands-mères de nous éclairer dans notre rôle délicat et plein de renoncements. Bon courage à tous !

Des grands-parents