Un nettoyage intérieur express de la voiture, qui sait faire ?

Je garde toujours dans la voiture une brosse à habit, en nylon, au poil assez raide. Agacée par des miettes de pain sur le siège avant, j’ai ouvert la portière de la voiture et empoigné ladite brosse. Résultat probant, rien d’étonnant !

Alors j’ai avisé la moquette au pied du siège. La portière ouverte, j’ai frotté en envoyant dehors la poussière et les miettes. Le résultat était étonnement bon, et très rapide surtout.

Vous pouvez procéder ainsi pour le reste de la moquette. Bien sûr le résultat ne sera pas aussi parfait qu’avec un aspirateur surpuissant … mais suffisamment correct pour y faire monter sa grande-tante (toujours tirée à quatre épingles …) ou l’associé de votre mari qu’il faut conduire à l’aéroport exceptionnellement.

Et  si vous avez encore un peu de temps, utilisez une lingette pour dépoussiérer le tableau de bord et quelques éléments plastiques intérieurs.

La délicatesse, racine du bonheur matrimonial

Le cœur humain a besoin de la manifestation de l’affection ; il désire ardemment se sentir aimé. Il est nécessaire de savoir manifester cet amour par toutes sortes de détails, sans grande importance au demeurant, mais si utiles pour maintenir l’unité indispensable dans la vie des personnes qui s’aiment.La vie des époux repose ordinairement sur un panel de manifestations aimables et affectives qui convertissent le foyer en un havre de paix durable.

La délicatesse est un respect profond, presque de la vénération manifestée à chaque instant ; c’est de l’application, du soin, de la courtoisie sans servilité ; c’est une harmonie d’esprit ; c’est encore la sensibilité, la confiance, la simplicité ; l’esprit de service sincère ; c’est une pudeur et une modestie sans hypocrisie…

Nous savons que l’amour conjugal est à la fois physique, affectif et spirituel. Pour qu’il puisse durer, il est indispensable qu’il soit avant tout un amour d’amitié et non pas un amour de concupiscence. Pour avoir un mariage heureux, la question à se poser n’est pas : « Qu’est-ce que l’autre va pouvoir m’apporter ? » mais plutôt : « Qu’est-ce que je vais pouvoir apporter à l’autre ? ». L’amour surnaturel s’allume au foyer de la charité divine, car l’amour est le don total d’un cœur qui appartient d’abord à Dieu. Ce don est le point suprême de l’amour et le secret de sa réussite. La personne mue par cette vertu se donne entièrement, sans compter, sans rien se réserver sinon elle tomberait dans l’égoïsme. Or l’égoïsme tue l’amour, et la vie conjugale consiste à tout mettre en commun.

Si l’on n’y prend garde, il arrive malheureusement que l’affection mutuelle des époux perde de sa force, alors qu’elle devrait grandir au cours des années. Peu à peu augmentent la mauvaise humeur, la susceptibilité, les réflexions blessantes…qui peuvent aller jusqu’à la grossièreté ! Et c’est comme cela que certains foyers qui devraient être un reflet du Ciel, deviennent un enfer…

Pour éviter cette dérive, nous aurons recours à toutes ces petites charités, ces délicatesses de cœur qui serviront de remparts protecteurs. Dans un foyer où l’on s’aime vraiment règnent le respect et l’attention mutuelle.

Ainsi donc, pourquoi ne pas suggérer au lieu de commander ? Inviter au lieu d’obliger ? Et si l’on se donnait un peu de temps pour discuter et écouter l’autre avec attention et intérêt, sans laisser notre téléphone interrompre les moments passés ensemble? Ou encore, au lieu de focaliser sur quelque défaut récurrent, relativisons-le pour apprécier plutôt les qualités que l’on oublie si souvent de remarquer…et, si ce défaut nous dérange trop, dénonçons-le alors avec beaucoup de gentillesse ou un trait d’humour ! Apprenons aussi à nous taire quand il convient, à savoir ne rien rétorquer lorsque l’autre insiste ou s’enferre pour une peccadille ;  à rompre le silence lorsqu’il devient lourd et appelle notre abnégation dans un effort de compréhension; à servir notre plus beau sourire…même en faisant la corvée la plus désagréable ! Cela ne suffit pas toujours de remarquer ce que notre conjoint a fait de bien…mais complimentons-en le, et sachons le remercier d’un bienfait ou service rendu. Oui, cela demande un oubli de soi, une belle humilité…mais n’est-ce pas en devenant vertueux l’un pour l’autre que nous avancerons ensemble vers le Ciel ?!

Les époux attentifs sauront trouver encore une foule de ces petites délicatesses qui, adoucissant le quotidien et entretenant les bons sentiments, ne manqueront de les faire grandir !

Lorsque l’on a des enfants, ceux-ci sont témoins de ce qui  tient, par-dessus tout, l’édifice familial : l’amour de leurs parents ! Si ceux-ci ne s’aiment pas assez, s’ils se parlent sans tendresse, leurs enfants le sentent toujours et en sont malheureux.

Surgissent alors des inquiétudes traduites dans les comportements (tristesse, énurésie, instabilité…), les caprices, les disputes, les difficultés scolaires…cela pourrait même empêcher de s’épanouir une vocation sacerdotale ou religieuse…

Ne nous lassons donc pas, chers époux, d’entretenir cette petite fleur de charité qu’est la délicatesse entre nous. Elle nous demande certes beaucoup de patience et d’attention, mais nous fait tellement  travailler l’oubli de nous-même au profit d’un meilleur don à celui ou celle à qui nous avons dit « oui » pour chaque jour de notre vie ensemble !

Sophie de Lédinghen

Joie sans tache

 L’alleluia de Pâques résonne encore dans nos oreilles et nos cœurs sont  toujours envahis par la joie de la Résurrection. Le joug du Seigneur est doux et son fardeau est léger parce qu’Il l’a porté bien avant nous et que sa grâce est là pour nous réconforter. Ne nous a-t-il pas promis la paix et la joie à nous, hommes « de bonne volonté » ? Mais sommes-nous assez conscients de notre bonheur ?

Joie d’être enfants de Dieu, joie d’avoir été rachetés, joie d’être sûrs que le ciel nous est à nouveau ouvert ! Quelle faveur par rapport à ceux qui « ne savent pas » !

Cependant  savons-nous assez que tout privilège entraîne des devoirs ?

Le premier ne serait-il pas de rayonner de cette joie d’enfant de Dieu ?

« Croyez-vous en Dieu ? » Nous avons, il y a quelques jours, durant la nuit Pascale, répondu à cette question. Mais alors puisque nous y croyons, pourquoi nous inquiéter, pourquoi nous laisser ronger par la peur de l’avenir, de ce qui va arriver ou  de ce qui devrait survenir…, « âmes de peu de foi » ! Ne devrions-nous pas être pleins de confiance en la Providence et répandre la joie qui nous habite ? Non pas dans une excitation fébrile mais par le rayonnement de notre regard ainsi que par les petites phrases porteuses d’espérance que nous pouvons répandre autour de nous : parents, familles, personnes âgées ou malades et tous ceux que l’on a croisés aujourd’hui ? Répondons, dans le secret de notre cœur, aux actes négatifs de ceux qui nous entourent par une invocation, une oraison jaculatoire, un « ave » pour telle ou telle personne rencontrée, triste, malheureuse ou malveillante. Semons ces petites graines d’amour, de paix et de charité autour de nous… inutile d’en tenir le compte ; elles iront rejoindre là-haut le trésor de Notre-Dame qui les répandra partout où elles sont nécessaires. Mais comment donc ne pas nous laisser envahir par cette tristesse qui envahit les cœurs ?

L’un des grands ennemis de notre joie est sans aucun doute la pollution ! Vous l’avez compris, je ne parle pas des particules fines, mais plutôt de toutes ces informations qui assaillent sans arrêt notre esprit comme si nous étions au milieu d’un nuage de cendres venu assombrir nos pensées en se déposant sans bruit sur notre âme, et qui, à mesure, l’étouffent complètement ! Les revues, les informations écoutées en boucle, les sites ouverts chaque jour, les « newsletters » qui envahissent nos boîtes mel : tout s’unit pour nous donner une accumulation de nouvelles de tous les pays du monde. Loin de moi l’idée de mépriser les épreuves de tous les hommes de la planète mais croyez-vous que le fait d’être au courant de tout va les soulager ?

Les douleurs des malheureux seront-elles allégées par le fait même que leur épreuve sera connue instantanément du monde entier ? (Sauf si nous avions un rôle important au gouvernement, alors peut-être, en effet…)

Certains sont dans la crainte que quelques événements graves leur aient échappé, ou de ne pas être les premiers à avoir entendu une nouvelle ; d’autres nous assurent même que l’information révélée à 6 h du matin à la radio n’est pas la même qu’à 8h… Peut-être, mais quoi qu’il en soit il semble que le cerveau soit entraîné à un comportement spécifique qui le pousse à se renseigner toujours plus et davantage. On peut même parler d’une certaine addiction.

Quelques petites questions vous feront mieux cerner cet état de fait (prenez-vous au jeu et répondez honnêtement et crayon à la main):

-combien de fois par semaine avez-vous l’occasion de vous pencher sur l’actualité ?

– combien de temps y consacrez-vous par semaine, par jour ?

– combien de temps mettez-vous pour surmonter votre accablement en retrouvant la paix de l’âme ?

– avez-vous l’impression que vous êtes plus fort après avoir reçu toutes ces informations ?

– priez-vous mieux après?

Naturellement la toile de fond de la situation politico-religieuse doit être connue pour ce qu’elle est : il ne s’agit pas d’adopter un comportement inadapté et de se mettre la tête sous l’aile en refusant toute information mais plutôt de trouver la meilleure solution pour ne pas subir d’intoxication. Ne serait-ce pas là une arme du démon pour nous décourager et nous empêcher de garder notre joie d’enfant de Dieu ?

Le manque de confiance, le trouble diminuent la capacité d’aimer et le but du démon est précisément d’arrêter les âmes dans la voie de l’amour. Il tente de cette manière particulièrement ceux qui ne céderaient jamais à des tentations ouvertes de péchés.

Après avoir entendu les pires atrocités ou lu les présages de ceux qui prévoient l’avenir le plus noir, comment voulez-vous offrir à votre tout-petit un visage souriant et paisible, comment apaiser les angoisses de vos enfants sensibles qui ont déjà la « peur de vivre », comment avoir le cœur apaisé pour écouter et apaiser les inquiétudes de votre époux et enfin comment trouver assez de sérénité pour écouter ce que Dieu a à vous dire ? Certains trouveront de nombreuses raisons pour se justifier : charité, devoir de voir les choses en face, prudence, que sais-je ? Non la charité doit être mue par la vérité. Avons-nous tous les éléments en main pour juger objectivement? Et quand bien même, avons-nous besoin de connaître en détails toutes les catastrophes réelles, éventuelles et possibles pour prier pour tous les malheureux ?

Le premier devoir de la femme, de la mère chrétienne n’est-il pas de garder la paix de l’âme pour pouvoir rayonner ; il faut donc qu’elle trouve le temps de se « remplir » pour donner ; or toutes ces minutes, occupées sur la toile ou autres moyens, dévorent son temps.

Ne nous laissons pas prendre à ce piège du démon qui veut troubler les âmes en leur donnant cette soif de connaître, celle qui provoque l’acédie ou maladie de l’âme qui paralyse petit à petit toutes ses forces pour la noyer dans l’inquiétude de l’avenir ? Notre méditation quotidienne et une lecture bien choisie nous aideront à garder le sourire de la foi. Apprenons à voir la main de Dieu dans tout ce qui nous arrive. Et quand certains événements nous semblent incompréhensibles, souvenons-nous que Dieu est le maître et que rien de ce qui arrive ne lui est étranger. Acceptons nos croix dans un esprit de sacrifice et de réparation et nous garderons la paix de l’âme.

Quand on possède Dieu, tout est plus facile !

Prenons une résolution ferme pour lutter contre cette soif de l’information afin de garder la paix, la confiance et la joie qui rayonne.

Courage ! Que Notre-Dame vous guide sur ce beau chemin.

Marguerite-Marie

C’est le mai…

C’est le mai, c’est le mai,

c’est le joli mois de mai …

 Jolie et ancienne complainte, dont il existe de nombreuses versions.

En voici deux, très poétiques et très chrétiennes.

A chanter sans traîner, au risque de rendre cette mélodie ennuyeuse et triste.

1ère version :

Nous avons passé par les champs,

Avons trouvé les blés si grands ;

Les avoines sont en levant,

Les aubépin’s en fleurissant.

Dame de céans.

Refrain :

C’est le mai, mois de mai,

C’est le joli mois de mai. (bis)

Si vous nous fait’s quelque présent,

Vous en recevrez doublement :

Vous en aurez pendant le temps,

Vous en aurez au firmament.

Dame de céans.

En vous remerciant, Madame,

De vos bienfaits et de vos dons ;

Ce n’est pas pour nous, le présent :

C’est pour la Vierge et son Enfant.

Dame de céans.

2ème version :

Quand nous allons de par les champs, (bis)

Avons trouvé les blés si grands,

La blanche épine fleurissant,

Devant Dieu.

Refrain :

C’est le mai, joli mai

C’est le joli mois de mai. (bis)

Quand vous couchez vot’bel enfant, (bis)

Que Dieu le garde à son coucher

Et à toute heure de la journée

Devant Dieu.

Un petit brin de vot’ farine (bis)

C’est pas pour boire ni pour manger

C’est pour aider avoir un cierge

Pour illuminer la Bonne Vierge

Devant Dieu.

Madame, nous vous remercions (bis)

De vos bonnes intentions,

Nous prierons Dieu dans vot’ maison

Aussi, quand nous en sortirons,

Devant Dieu.

https://open.spotify.com/track/51PHYHpVYqmKpAHIdsnIfn?si=WAhOFeSXRb-pkUV8d7EKdg

Ave maria de Caccini

Bel Canto

«  C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau,

A la Vierge Marie, disons un chant nouveau  »

Ave Maria – Giulio Caccini

 Tivoli 1551 – Florence 1618

Interprétation par Sumi Jo et l’Orchestre Philarmonique Gurzenich de Cologne en 2001

https://open.spotify.com/track/2U1hdyT8KUndw15Fkmtx1n?si=7PUXPn-7S6S0A8eE7Qb1Og

 Entré au service des Médicis en 1565, Giulio Caccini introduit le chant monodique (à une seule voix) alors que le chant était jusqu’à présent polyphonique, pour privilégier l’intelligibilité et l’expressivité du texte. Sa musique ornementée est à l’origine de la virtuosité vocale, du bel canto (en miroir de l’intitulé de notre fameuse rubrique …) . L’opéra fait son apparition avec lui et quelques autres, en 1600.

Quant aux paroles de cet aria, « Ave Maria », deux simples mots, ils ont alimenté une polémique reposant sur la non-intégralité de la prière à la Sainte-Vierge, jamais usitée au XVIème siècle. Certains parlent donc d’un pastiche élaboré au XVIIIeme, XIXeme ou même XXème siècle !

Aujourd’hui, l’interprétation que je vous propose est extraite d’un album intitulé « Prayers » (Prières), et c’est bien dans ce sens que l’on peut écouter ce texte, qui redit inlassablement ces deux mots. Pensons à Saint Bernard qui ne passait jamais devant une statue de la Sainte Vierge sans la saluer de cette façon, à tel point que Notre-Dame lui répondit un jour « Ave Bernarde ».

Je vous laisse découvrir la richesse vocale de la cantatrice Sumi JO, sud-coréenne, née en 1962.