Bœuf Bourguignon – Gâteau aux noix

BŒUF BOURGUIGNON

Préparation 15 mn
Pour 4 à 6 personnes
Cuisson 2 h 25
repos 12 h

Ingrédients
1 kg de paleron de bœuf coupé en morceaux de 4 cm
500 ml de vin rouge
3 carottes coupées en rondelles
1 oignon émincé
1 bouquet garni
150 gr de lardons fumés
2 gousses d’ail
3 c à soupe d’huile
3 c à soupe de maïzena
1 bouillon cube
sel , poivre
2 c à soupe de concentré de tomates

La veille faites mariner la viande dans le vin rouge avec les carottes et l’oignon et le bouquet garni , pendant une nuit.
Le lendemain matin dans un faitout mettre l’ail avec les lardons et les morceaux de viande égouttés ainsi que l’huile.
Laisser cuire 5 mn
Puis ajouter les carottes et les oignons de la marinade, le bouquet garni, ainsi que le concentré de tomates. Saler et poivrer
Rajouter le bouillon cube dilué dans 200 ml d’eau tiède ainsi que la marinade.

Laisser cuire 20 mn puis rajouter la maïzena (diluée dans 4 c à soupe d’eau froide ) poursuivre la cuisson pendant 2 h sur feu doux en remuant de temps en temps.
Servir avec du riz C’est un régal !!!

GATEAU AUX NOIX

Ingrédients pour 8 personnes
200 gr de noix hachées
200 gr de sucre
4 œufs

Préparation
Mélanger les noix hachées avec le sucre et les jaunes d’œufs. Monter les blancs en neige et les intégrer délicatement à la préparation.

Mettre le tout dans un moule en silicone et faire cuire 15 mn thermostat 7

Recette simple, rapide et délicieuse !

Le style Louis XVI

          Comme nous l’avons vu, le passage du style Louis XV au style Louis XVI se fait en douceur sur une vingtaine d’années avec le style Transition.

          Nous retrouvons les mêmes ébénistes, ou du moins les mêmes familles d’ébénistes, qui travaillent de plus en plus ce style à l’antique se caractérisant par tous les charmes du XVIIIème siècle.

          Ainsi fleurs au naturel, en bouquets, en corbeille, en guirlandes, rubans, nœuds, cocardes viennent égayer la sobriété des lignes droites et de la symétrie, avec également des références à l’exotisme avec beaucoup de « chinoiseries ».

          C’est un style plein de charme et raffiné.

          Le mobilier dans une même pièce est rigoureusement assorti, c’est à dire que les rideaux, tentures sur les murs ou tissus des sièges sont faits de la même étoffe, beaucoup de toile de Jouy (manufacture de Jouy en Josas) avec des décors bucoliques ou dits « à l’indienne » avec ramages et guirlandes.

          Les pieds des sièges et des lits sont cannelés, parfois spiralés, avec un dé de raccordement à la ceinture marqué d’une rosace. Il existe une grande variété de dossiers: droit : « à la reine », en chapeau de gendrame, , en hotte, ovales dits « en médaillon », et pour les chaises en forme de lyre ou de montgolfière.

          Ils sont en bois peints ou dorés comme pour les deux styles précédents et recouverts d’étoffes claires en soie, velours, tapisserie ou toile imprimée.

          Le décor sculpté est léger avec des motifs de perles, de rubans tournants, rais de cœurs, feuilles d’eau, que l’on retrouve aussi sur les glaces.

            A la fin du règne de Louis XVI, l’influence anglaise se fait sentir ( l’anglomanie), avec l’adoption de dossiers ajourés dans le style Chippendale (du nom de l’ébéniste anglais du XVIIIème siècle, Thomas Chippendale).

          La bergère est aussi très présente comme sous le règne de Louis XV, de même que les cabriolets, fauteuils faciles à manier au gré de la conversation. Les types de lits sont les mêmes qu’à la période précédente.

          Nous retrouvons également les consoles avec plateau de pierre ou de marbre, rectangulaire ou en demi-lune, ainsi que les petites tables, bureaux cylindriques, secrétaires, armoires et buffets en chêne ou noyer.

          Enfin à cette époque, sous l’influence anglaise, la table de salle à manger apparaît enfin, de forme circulaire ou ovale, en acajou pouvant être agrandie avec des rallonges.

          Au début du règne de louis XVI, le caractère « archéologique » du style pris dans les années 1760, a été oublié pour un aspect  plus aimable et fleuri. L’aspect antique reprendra sur la fin, dans les années 1780 avec des lignes plus raides et anguleuses qui annoncent déjà un peu l’Empire, à travers les styles Directoire et Consulat que nous verrons bientôt.

    Jeanne de Thuringe

Sur la Revue imprimée ou sur la version pdf vous trouverez les photos d’illustration

Savoir Recevoir

 Chère Bertille,

Noël arrive à grand pas ! Bientôt nous fêterons la Nativité, la naissance de l’Enfant Jésus parmi nous. En y pensant, quelques réflexions me viennent à l’esprit et j’aimerais te les faire partager.

Il s’agit de la vertu d’humilité. Cette vertu, il me semble, n’est pas toujours bien comprise. Tu penses, peut-être, chère Bertille, que plus on se fait petit et plus on se dit bon à rien, plus on est humble ; et bien c’est en partie vrai, mais pas tout à fait. Regardons ensemble l’Enfant Jésus dans la crèche : oui, il est tout petit dans les bras de la Sainte Vierge, il paraît impuissant et entièrement dépendant de ses parents ; et cependant, il sait qu’il est Dieu et le reconnait. Oh, il ne le reconnait pas en manifestant sa puissance d’une manière extraordinaire par des actions d’éclat, non, mais il accepte tout simplement l’adoration des bergers et des Rois Mages, or l’adoration est un acte qui ne s’adresse qu’à Dieu seul.

Eh bien, c’est cela l’humilité, c’est reconnaître simplement ce que l’on est, tel que le Bon Dieu nous a créé, avec les qualités et les dons qu’Il nous a donnés mais aussi avec l’acceptation de nos faiblesses et la misère de nos personnes puisque Dieu a aussi voulu cela pour nous.

Que fait l’Enfant-Jésus dans les bras de la Sainte Vierge pendant que les bergers et les Rois Mages l’adorent ? Il chante les louanges de Dieu, il remercie sans cesse le Bon Dieu de ses dons et de ses grâces.

Peut-être te dis-tu, chère Bertille, que ces considérations sont très belles mais qu’en est-il dans l’application de tous les jours ? Comment l’appliquer à ta vocation de femme chrétienne ?

En fait, je dirais, pour simplifier, que ton  humilité c’est de savoir recevoir les dons et les grâces que le Bon Dieu t’a donné et les accepter dans un grand « fiat ». Toi, future épouse ou religieuse, n’aie pas peur et sois fière d’être chrétienne, car c’est le plus beau cadeau que tu aies reçu du Bon Dieu. Rends grâce chaque jour de ce que le Bon Dieu fait pour toi sans cesse.

Et puis, si tu es douée pour la cuisine, pour le chant, ou que sais-je encore, si tu as réussi quelque action de ta journée et que l’on t’en complimente, loin de satisfaire ton orgueil personnel tel un paon, reçois ce compliment avec simplicité et le sourire et remercie le Bon Dieu qui a agi à travers toi en te donnant ce don.

Chère Bertille, à l’occasion de cette belle fête de Noël, je te souhaite la grâce de savoir recevoir les dons que le Bon Dieu t’accordera, et à l’instar de Saint François de Sales sache « ne rien demander, ne rien refuser. »

Je t’embrasse bien affectueusement,

Anne

Le mot qui change la vie !

Un dîner entre parents, on y partage ses expériences et ses soucis d’éducation…

  • Pendant que je faisais des courses, sans que je le leur demande, mes fils Guillaume et Louis ont fait la vaisselle et rangé le garage pour me faire plaisir
  • Ombeline me fait de jolis dessins avec des grands cœurs et des gros mercis !
  • Séverine cueille des fleurs dans le jardin dès qu’elle peut pour embellir la maison.
  • Mon aîné, étudiant à Paris, me téléphone régulièrement pour donner des nouvelles et me remercier de mes lettres régulières.
  • Mon mari m’apporte souvent des fleurs, il sait que cela me touche.
  • Mon épouse a toujours un mot gentil lorsque je l’aide aux taches de la maison.
  • Comment faites-vous ? Mon Laurent est en plein âge ingrat…au sens propre du mot : la terre ingrate, c’est celle qui ne dédommage guère de la peine qu’on se donne, des efforts qu’elle coûte…. Jamais un sourire, une attention et des remerciements bien rares…
  • Je te plains, l’ingratitude est difficile à vivre, c’est difficile de ne pas réagir brutalement, ce qui n’arrange rien.
  • Parles-en avec lui, un jour au calme, montre lui ton affection et ton envie de l’aider à progresser !

« La reconnaissance a la mémoire courte »

disait Benjamin Constant (1767-1830), l’ingratitude est ainsi fréquente, par négligence ou par indifférence. Lorsqu’elle vous touche, sachez offrir la contrariété, car « S’il fallait condamner tous les ingrats qui sont au monde, à qui pourrait-on pardonner ? » ( J. de La Fontaine – L’homme et la couleuvre-1668). Mais cultivez vous-même la gratitude et apprenez-la à vos enfants.

La gratitude, c’est voir et se souvenir des bienfaits reçus. Elle nous amène à être reconnaissants envers Dieu, qui nous a tout donné, et envers le prochain.

Mais, si nous n’y prenons pas garde, notre mémoire, égoïste, sera comme un tonneau des Danaïdes qui se vide aussi vite qu’il se remplit… Tous les bienfaits que nous recevons, sont vite oubliés, les bons évènements ignorés… et nous sommes alors tentés par le pessimisme, la démoralisation, l’impression de solitude…. Cette tendance peut venir de notre tempérament ou de blessures de notre jeunesse. La remarquer et l’accepter, c’est boucher quelques trous du tonneau et remonter notre moral pour progresser !

« MERCI !»

Un Professeur de Psychologie, R. Evans, de l’Université de Californie, l’a démontré : ces 5 lettres peuvent changer notre vie ! Lors d’une expérience de 10 semaines, un groupe de personnes devait noter chaque soir, la liste des évènements dont elles pouvaient être reconnaissantes ; alors qu’un autre groupe témoin ne le faisait pas. Le groupe qui notait a été repéré comme nettement plus positif, enthousiaste au quotidien et optimiste sur l’avenir !

Cette pratique de s’entraîner voire s’obliger à voir et noter les évènements positifs est recommandée dans les périodes difficiles, et même pour se guérir du burn-out (Le Burn-Out, une maladie du don – Pascal Ide, 2015). Même si vous êtes en forme, essayez au travail et à la maison : notez !

Faites l’exercice en ménage régulièrement : une fois par mois, ou par trimestre, prenez un moment au calme, à deux sans témoin: au cours d’un repas, d’une promenade ou d’un moment réservé. Remerciez la Providence ou les personnes qui vous ont fait du bien. Sachez aussi  remarquer les attentions de votre conjoint et lui montrer que vous y êtes sensible.

Au travail, comme les rugosités et les aspects pénibles passent mieux lorsqu’on voit le positif, qu’on en est fier et qu’on remercie ceux qui nous aident !

Sachez voir le Bon dans vos enfants pour les encourager, et ne remarquez pas seulement les défauts à corriger. Lorsque vous recevez le carnet de notes (sauf exception méritée), ou lors de services rendus à la maison, valorisez les progrès et remerciez, vous obtiendrez souvent plus qu’en faisant la litanie des défauts !

Tempéraments et gratitude

Monsieur le sanguin, vous savez vous enflammer pour remercier avec force superlatifs pour un détail… mais un autre jour,  vous allez ignorer un gros effort de votre conjoint ou sa persévérance quotidienne !

M. le mélancolique, pratiquez plus souvent l’exercice de noter les événements positifs et ne prenez pas les choses de manières trop personnelle !

M. le flegmatique, n’oubliez pas qu’en étant agréable à votre entourage par davantage de visibilité dans vos attentions, et en manifestant votre joie, vous ferez plaisir tout en gardant la paix !

M. le bilieux, enfin, lorsque vous avez décidé ou compris quelque chose, vous passez à la suite pour ne pas vous encombrer de détails… utilisez votre caractère pour être persévérant dans l’attention aux émotions des autres, et au temps nécessaire pour remercier et savourer ! Sinon, ne vous étonnez pas d’avoir des résistances…

Les manières de remercier sont multiples et à adapter aux personnes concernées : paroles aimables, petits cadeaux, service en retour, mais aussi des moments de qualité passés ensemble, des gestes de tendresse ou d’affection… Sachez vous adapter au destinataire de votre gratitude !

La gratitude fait partie de la charité

Etre reconnaissant envers quelqu’un nécessite l’humilité d’accepter qu’il nous a apporté quelque bien que nous n’aurions pas eu seul, et témoigne de la justice et de la charité.

Ainsi, selon Cicéron : «  la reconnaissance n’est pas seulement la plus grande des vertus, mais la mère de toutes les autres.»

Et Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus témoigne : « Ce qui attire le plus de grâces du Bon Dieu, c’est la reconnaissance, car si nous le remercions d’un bienfait, Il est touché et s’empresse de nous en faire dix autres….J’en ai fait l’expérience, essayez et vous verrez ! » (Conseils et souvenirs- Sr Geneviève

Soyez donc plus attentifs à remercier, même pour les petites choses, et à le faire du fond du cœur !

Hervé Lepère

Le sourire du Bon Dieu

Afin que le sourire du Bon Dieu soit contagieux, voici quelques gestes de politesse qui ne sont pas superflus dans nos relations avec ceux que la Providence place un instant sur notre chemin.

Détecter les personnes qui en ont besoin pour leur proposer notre place assise dans les transports en commun ;

Laisser passer les plus pressés dans la bousculade des sorties de lieux publics ;

Retenir le portillon du métro ou la porte de l’ascenseur pour la personne qui nous suit ;

Eviter de taper des pieds ou de parler à haute voix dans l’escalier de notre immeuble quand nous rentrons tard ;

Proposer aux anciens de les aider à traverser ou de porter leurs cabas pendant un bout de chemin ;

Sourire à l’importun qui vous demande son chemin (ou un euro !) ;

Dire un petit mot encourageant à la caissière qui ne voit que des visages fermés toute la journée ;

Présenter ses excuses quand on a bousculé quelqu’un : « J’espère que je ne vous ai pas fait mal ! » ;

Et vous aurez sans doute d’autres idées de ces gestes qui ne sont pas de froids gestes « citoyens » ou une simple politesse, mais de petites attentions qui montrent à notre prochain qu’il est quelqu’un qui mérite le respect des enfants de Dieu. Bien sûr, cela ne veut pas dire être bonasse, mais autant qu’on le peut, montrer que c’est toujours possible d’être aimable. N’oublions pas d’accompagner tous nos bons gestes d’une prière intérieure pour la personne croisée et d’une invocation à son Ange Gardien ; ainsi nos actes auront une dimension bien supérieure !